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Critiques de Thierry des Ouches (36)
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Martin de La Brochette

Martin de la Brochette, un peu long comme patronyme... alors ses parents, frères et soeur n'ont rien trouvé de mieux que de le surnommer "P'tit Boudin" ou "Boulette"... Il faut dire que le p'tit gars fait son poids. Bon vivant, appréciant la bonne chair, soit-elle comestible ou pas, il profite de la vie comme bon lui semble. Mais tout cela est difficile quand on est élevé dans une famille catholique en banlieue parisienne par une mère toujours tirée à quatre épingles, sûre d'elle et de son charme et entouré de frères et soeur qui n'ont rien trouvé de mieux que de suivre le chemin tout tracé par leurs parents. Marie, bien sous tous rapports, mère au foyer, a évidemment épousé Francis, un comptable qui s'amuse avec les chiffres à Bercy. Louis, le petit préféré de maman, et pour cause, il a fait HEC, s'est bêtement entiché d'une blondasse dont les seins sont inversement proportionnels à son Q.I. Pierre, lui, s'est engagé auprès de Dieu, maman n'en est que plus fière, ça fait bien dans le C.V de la famille ! Quant à Martin, le rejeton, le mal-aimé, le grassouillet, lui, ne compte pas faire comme tout le monde. Dans ce monde étriqué, il veut devenir boucher ! Avec la complicité de Pierre, son abbé Pierre à lui, il a décidé de prévenir sa famille lors du déjeuner pascal, après le Nescafé tiède... 



Quel personnage ce Martin de la Brochette ! Avec un nom pareil, il semble que son destin était tout tracé... Il se serait appeler de la Farine, il en aurait peut-être été différemment... Différent, c'est le qualificatif qui lui convient dans cette famille versaillaise, maman avec ses jupes plissées et son (faux) collier de perles, feu papa qui ne bronchait jamais et les trois frères et soeurs qui suivent bêtement le chemin tracé. Ont-ils eu le choix au final ? Mais Martin se rebiffe et veut réaliser son rêve : devenir boucher et épouser une bouchère, bien en chair, quitte à en choquer plus d'un. Thierry des Ouches nous offre une galerie de personnages explosifs, drôles et loufoques. Il dresse le portrait d'une famille hétéroclite sans verser dans la caricature. Chacun se dévoile au fil des pages et l'on ressent combien l'éducation peut en frustrer plus d'un. Ce roman, sorte de critique des gens de bonne famille, montre combien il est important que chacun puisse vivre ses rêves. L'écriture est enlevée, les bons mots fusent, Boulette est touchant et sa bonhomie contagieuse. 



Martin de la Brochette... à pic !
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Le fonctionnaire amoureux

Je ne suis pas une habituée des livres classés dans le rayon humour mais mon regard a été attiré par la couverture, j'ai alors lu la 4ème et hop c'était parti pour la découverte de l'histoire de Charlie contrôleur à la sncf. Je ne le regrette absolument pas.

Oui, c'est un livre plein d'humour, un peu de cynisme mais aussi plein de tendresse. Les personnages sont touchants, émouvants !

Thierry des Ouches, que je découvre!, porte un regard sur le couple, sa durée mais aussi sur les différents milieux de la société avec leurs habitudes, leurs codes. Lire ce roman c'est entrer pour quelques heures dans un cocon de tendresse et de sourire, et donc on s'y sent bien ...
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Martin de La Brochette

Martin de La Brochette ou la guerre des mondes.



C’est l’opposition du monde de la réussite sociale, l’image qu’on nous en inculque dès le plus jeune âge, avec hautes études, belle situation avec l’argent qui va avec, belle voiture, belle maison, belle femme, beaux enfants intelligents et doués pour réaliser les rêves des parents ou pour prolonger leur « œuvre », un monde où tout signe extérieur de superflu est gage de respectabilité, contre celui du rêve, de la passion et d’une certaine liberté.

Un monde qui se sent supérieur contre un qui se rebelle, deux mondes qui se méprisent...

« Martin de La Brochette » c’est tout ça en une même famille.

Chez les « de La Brochette », ça ne sera pas une guerre nucléaire car Martin serait plutôt ascendant « ralentisseur de particule » mais..

.

Ayant une sympathie chronique pour les moutons noirs ou autres brebis galeuses des troupeaux et n’ayant jamais été très « famille », j’ai choisi mon camp dès les premières pages.



Tout commence comme dans un film avec la voix off qui nous plonge dans l’histoire sans préambule puis rapidement ça devient un sketch de stand up (un excellent sketch) avec vanne toutes les trois lignes et des caricatures féroces à souhait. Et puis au fil des pages les caricatures deviennent plus humaines. Il suffit souvent de pas grand-chose dans la vie, un évènement plus ou moins important qui nous met face à nous même pour redonner aux choses l’importance qu’elles ont réellement. Le temps perdu ne se rattrape pas mais il n’est jamais trop tard pour changer sa vie ou du moins son angle de vu sur deux trois trucs... et se rendre compte qu’en certaines circonstances, nous sommes vraiment tous égaux.



Une écriture qui tour à tour pulse et s’adoucit un peu à l’image des marées (pas l’ombre d’un embrun dans ce bouquin mais je ne peux pas ne pas placer l’Océan quelque part quand même), de l’humour de l’ironie, un livre au pH tantôt acide tantôt alcalin mais jamais neutre.

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Martin de La Brochette

Né dans une famille bourgeoise et élevé par une mère pour laquelle les apparences comptent plus que tout, Martin de la Brochette ne se sent pas à sa place. Et il y a de quoi : Ses frères et sa soeur ont réussi leurs études et un avenir prometteur se projette devant eux.

Que dire de Martin ? Tout le contraire des autres membres de la famille, il aime croquer la vie à pleines dents, au grand désespoir de sa mère. Martin de la Brochette qui a un sacré caractère, sait assumer ses choix, malgré sa différence.



Thierry des Ouches signe avec ' Martin de la Brochette', un roman amusant rempli de personnages hauts en couleur. Drôlerie et ironie parsèment les pages décrivant parfois les excès de notre société. Impossible de ne pas réagir avec toutes les descriptions.

Un roman sur la poursuite de nos rêves, qui amuse et qui fait surtout réfléchir.



Je remercie Babelio et l'éditeur du roman pour cette belle découverte.
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Martin de La Brochette

C'est un livre délicieux qui fait du bien tellement il est drôle et bien écrit.

Thierry des Ouches, connu comme photographe réussit un bon premier roman avec son Martin de la Brochette qui mène sa vie au grand dam de sa mère, bourgeoise catho qui le surnomme « Petit boudin »…

Avec une tendre férocité, Martin n'épargne aucun membre de sa famille, surtout Francis, le beau-frère : « Francis, toujours bronzé comme un bidet de Jacob Delafon, aurait rêvé d'être dentiste… Francis adore quand sa femme l'appelle « mon trésor », ça lui rappelle le Trésor Public, son employeur. »

C'est à Inès, sa nièce et filleule, que Martin révèle son secret : devenir boucher ! Avec Solange qu'il aime depuis longtemps - « Si Solange était un légume, elle aurait l'appellation bio. » - il consulte les annonces pour trouver une boucherie-charcuterie : « Les annonces, ce n'est pas ce qui manque, il y en a autant que de la graisse sur un magret. »

Finalement, ils se fixent à Parthenay, grâce à son frère aîné, l'abbé Pierre... Ce dernier tente de faire revenir les hommes à la messe comme Martin s'évertue à attirer des clients dans sa boucherie.

Les anecdotes pullulent, les réflexions savoureuses, comme les andouillettes, spécialité de Solange, émaillent un récit où l'on retrouve régulièrement le repas de Pâques, à Versailles, chez la soeur, Marie, qui, diplôme de Sciences Po, quatre enfants, attend un cinquième mais reste sans profession car catholique et souriante.

Enfin, il y a aussi Louis, un autre frère et surtout la mère : « L'intelligence comme la connerie n'ayant pas d'âge, tel un vieil armagnac, notre mère est hors d'âge. » C'est le style de Thierry des Ouches et c'est un régal que je conseille à tous !



Un grand MERCI à Lecteurs.com pour cette jolie découverte !
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Martin de La Brochette

Dans le cadre de la masse critique rentrée 2020 j'ai reçu ce livre.



Alors, j'ai beaucoup ri. Le moins que l'on puisse dire c'est que ça se laisse lire facilement.

L'auteur a une dent contre la bonne société bourgeoise, qui se la pète, et se pense supérieure au reste du monde.

Le trait est un peu gros parfois, mais c'est drôle !

Dans toute cette bienpensance, un jeune homme ne trouve pas sa place...

Il rêve d'être artisan ! Aidé de son frère curé, il va tracer sa route, et la question de fond, c'est, comment être heureux ?

Envers et contre tous ?



J'ai aimé cette lecture.
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Martin de La Brochette

Thierry des Ouches signe là un court récit sur un ton humoristique mais assez convenu.



L'histoire et l'écriture sont plutôt légères mais non dénuées de pensées profondes et d'interrogations quelques peu philosophiques sur la valeur des individus et de la vie que l'on mène.



C'est l'histoire avant tout de Martin de la Brochette, l'un des enfants d'une famille bourgeoise de Versailles. Mais ce rejeton dénote complètement : son rêve est simplement de vivre avec sa grassouillette Solange dans leur boucherie-charcuterie de Parthenay alors que sa famille rêve d'argent, de gloire, de renommée. On pourrait résumer le récit à la simplicité d'un quotidien quelque peu beauf face à une bourgeoisie pédante et imbue d'elle-même.



Vous l'aurez compris, tout est caricature, jusqu'à une fin convenue : les méchants ne sont pas si méchants, les parfaits pas si parfaits et les beaufs pas si beaufs. C'est cette caricature qui fait sourire même si l'on frôle parfois une mièvrerie écoeurante. Les multiples références d'actualités (politique, littéraire, cinématographique) couplées à des personnages d'une banalité extrême ancrent le récit dans notre propre réalité quotidienne (enfin presque hein).



Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il s'agit là d'un récit hilarant mais je me suis surprise à sourire assez souvent et même, quelquefois, à être émue.
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Martin de La Brochette

Pour son premier roman, Martin de la Brochette, Thierry des Ouches nous emmène dans une famille bourgeoise très BCBG. C'est le dernier des quatre enfants, Martin, surnommé par les siens « P'tit boudin », qui raconte.

Parlant de ses frères et soeurs, il dit : « Ils sont les fruits d'une passion lointaine, je suis le gros pépin. Ils sont la fierté de la famille, j'en suis la honte. Ils sont les bien-aimés, je suis le mal-aimé. »

Il commence par dresser le portrait de chacun des membres de sa famille et c'est vraiment désopilant, la description de ce milieu bourgeois parfaitement réussie.

Martin a un problème. Contrairement à ses deux frères et à sa soeur, beaux et brillants dans leurs études : « Ils ont fait cinq ou six ans d'études sans passion. Je n'ai pas fait d'études avec passion, j'ai même raté mon bac avec deux ans de retard, eux l'ont eu avec un an d'avance… »

Voulant échapper au formatage imposé par son milieu social, il veut faire, et cela ne se fait pas dans son milieu social, il veut exercer une profession inconcevable dans celui-ci et qui l'attire depuis toujours : il veut devenir boucher !

C'est un livre savoureux, plein d'humour, qui m'a beaucoup fait rire. Mais l'auteur sait aussi être tendre et juste, que ce soit avec les gens coincés comme avec les gens simples et naturels qu'il sait rendre touchants et attachants.



Je remercie beaucoup Lecteurs.com qui m'a permis de faire cette belle découverte.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Martin de La Brochette

A l'heure où les dames à serre-têtes et jupes plissées ont été jetées à la rue par un gouvernement ignoble qui ose aller contre leur soi-disant idées bien-pensantes camouflant bien souvent des actions nettement moins catholiques, sort un petit roman rigolo sur une famille versaillaise. Attention, quand l'auteur Thierry des Ouches parle de famille versaillaise, il s'agit bien sûr de celles qui ont maison bourgeoise sur rue avec enfants en smocks et la messe du dimanche en sautoir, pas de celles reléguées dans quelques bas quartiers.

Mme de La Brochette, veuve à la blondeur aussi entretenue que sa ligne impeccable, règne sur sa petite famille de 4 enfants. Sûre de son pouvoir, de son aura, de son bon goût, elle arbore l'image d'une femme épanouie dont la famille est aussi impeccable que ses tailleurs et ses trois rangs de fausses perles. Ses enfants ont merveilleusement réussi leur vie. Sa fille unique a abandonné de brillantes études pour être l'épouse dévouée d'un hyper cadre à Bercy. Louis, son fils préféré est beau, intelligent, formaté par HEC et va épouser une créature ravissante (heureusement qu'elle a un physique car le reste est moins reluisant, ni famille digne de ce nom, ni intelligence). Pierre, son deuxième, est prêtre, un must dans une paroisse comme Versailles (bon, c'est en fait Saint Germain en Laye, mais c'est kif kif bourricot!). Ah oui, il y a un troisième... Bon, on va dire vite fait qu'il n'est pas fait pour les études, qu'il dénote un peu sur les photos de famille car tout en rondeur alors que le reste de la troupe arbore une silhouette digne de leur rang. Pourtant, c'est ce dernier qui va raconter la famille. Il va profiter de la réunion pascale autour d'un gigot d'agneau/flageolet pour annoncer une nouvelle qui risque de leur donner quelques aigreurs d'estomac. Il a trouvé sa voie et va embrasser la profession de boucher ! Les fausses perles tremblotent sur des poitrines estomaquées. Les serre-têtes vacillent au-dessus des cerveaux qui se demandent déjà comment on va pouvoir glorifier auprès des amis ce revers de bien mauvais goût. La partie féminine va avoir des migraines. La partie masculine, moins sujette à la vitrine, s'en fout un peu...

Photographe de renommée internationale, Thierry des Ouches s'essaie au roman et dans la description d'un milieu qu'il semble bien connaître et peut être empreint de souvenirs personnels. Ca démarre comme un règlement de compte sur ces familles dont les codes vestimentaires et la vie en société n'est qu'un vernis caricatural, cachant certaines vilaines choses. Ce n'est pas nouveau mais c'est agréable à lire. Quand le roman ensuite aborde la vie idyllique du couple dans sa boucherie/charcuterie à Parthenay, le ton est plus convenu. Si l'auteur dézingue les traditions bourgeoises, il défend par contre les traditions culinaires et régionales de notre pays en route vers une uniformisation gustative. De l'incisif on passe aux rondeurs appétissantes mais un peu compassées de la bonne bouffe, comme si une convention éliminée en apportait une nouvelle.

La fin sur le blog
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Martin de La Brochette

Martin, fils d'une famille aristocratique décide d'avouer son projet d'avenir : devenir boucher. Quelle horreur chez les De la Brochette, on est ingénieur, responsable, tout sauf boucher. Martin n'a plus son père, sur son lit de mort celui-ci lui avait demandé de réaliser ses rêves, et c'est ce qu'il fait. La famille n'apprécie pas du tout. Mais Martin réussit sa vie de boucher et est heureux, tandis qu'eux sont perdus dans leurs extravagances et leur soi-disant supériorité. Mais lorsque tout va mal et change pour sa famille, Martin a pour lui et sa femme la sérénité et le bonheur du simple. Ce livre est une véritable satire sur notre société actuelle où le paraitre et l'argent sont essentiels pour une vie réussie. L'autre se moque avec justesse de cette société d'élite qui sacrifie tout pour le pouvoir et la richesse, livre à lire par tous nos énarques pour les faire redescendre sur terre.
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Martin de La Brochette

Hilarant ! Il n'est pas rare que je verse une petite larme en lisant, mais que je me prenne à rire toute seule dans les transports...

Avec des jeux de mots des plus potaches à la Stéphane de Groodt à toutes les pages, je ne pouvais que succomber.

Certes c'est très caricatural, mais c'est fait exprès, et c'est jubilatoire !

Je préfère ne pas mettre de citations ni raconter l'histoire car ça gacherait le plaisir de la lecture... A découvrir donc !
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Le fonctionnaire amoureux

Masse critique Babelio annoncée .... voyage prévu dans la capitale finlandaise ....

ça va être compliqué d'être fidèle au rendez vous !

C'était sans compter la facilité de l'accès à l'Internet dans ce pays, le décalage horaire qui permet de ne pas trop déraper avec l'heure du réveil .... une heure d'avance permet de conserver un minimum de grasse matinée ... c'est les vacances mais il est vrai que nous avons tout de même une grande ville à découvrir !

Voilà comment on se retrouve devant sa tablette à cocher des petites cases.

Résultat : "un roman drôle et tendre : on rit, on pleure, on compatit, on s'apitoie...."

Conclusion d'une quatrième de couverture !

Euh pas vraiment mon style de lecture, qu'est ce qui m'a pris de choisir entre autre ce livre !

Engagement pris, engagement tenu, il n'y a plus qu'à lire, et à écrire.

Bilan ... les deux premiers tiers du roman j'ai souri, j'ai un peu râlé, la découverte du grand amour bof ....

Petit à petit, j'avoue que les petits arrangements de notre Charlie m'ont interpelée.

Un petit compromis pour ne pas vivre malheureux, pour même vivre heureux !

Pourquoi pas ...

Le dernier tiers du texte m'a étonnée, c'est pas si superficiel que ça, il y a du sens, il y a de la réflexion, l'amour ou l'idée que l'on se fait de l'amour ?
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Vaches

Montbéliarde ou Charollaise, Brune ou Limousine, toujours le regard proche et lointain, la démarche pesante et indolente, le souffle profond, le bruit de l'herbe arrachée, le ruminement régulier,...

Un livre de photos consacrée aux vaches sans quasiment aucun texte n'est pas chose tout à fait habituelle. Les images en couleurs et en noir et blanc ont un je ne sais quoi d'attachant, de poétique. Les portraits, les silhouettes lointaines des vaches rappellent quelque chose de proche, de familier, d'une nature presque immuable. Thierry des Ouches, grand photographe (je recommande la visite de son site) a réalisé un beau livre au charme singulier, simple et sans prétention. Une réussite.
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Martin de La Brochette

Martin de La Brochette se rêve boucher. Avec un nom pareil pas de plus beau métier. Seulement il doit annoncer son plan de carrière à sa famille et là il tombe sur un os, voire sur la carcasse entière.



Chez les de La Brochette, famille de la haute société versaillaise, hors de question de voir un de ses rejetons embrasser un métier manuel. Quand on naît dans cet milieu, on est destiné aux grandes écoles, aux plus hautes responsabilités.



Mais Martin n’en démord pas. Il s’est toujours senti à l’étroit dans cette famille. Si différent de ses frères et sœurs. Ce monde qui lui est imposé n’est pas le sien. D’ailleurs il fait tâche à la maison. Physiquement, même, il apparaît comme un intrus sur la photo. Martin veut vivre sa vie, il refuse le formatage imposé par son milieu social. Il veut déployer ses ailes, refuse des les voir clouées à la porte de son rêve par un interdit familial.



La suite de ma chronique sur le blog : lien ci-dessous
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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Martin de La Brochette

Ce livre est à savourer.On rit de toute les manières et voit les excès de notre société.Les personnages sont très marqué et ce qui le livre encore plus attachant.
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Le fonctionnaire amoureux

Un livre étonnant , les personnages sont caricaturaux mais ça marche, ce n'est pas gênant, les situations rocambolesques et drôles, les dialogues sont enlevés et croustillants. Bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment en compagnie de Charlie et Juliette. Ca commence de façon classique ,un couple en apparence heureuse va voler en éclat lorsque le mari tombe amoureux de Juliette, il va être totalement obsédé par cette femme qu'il voit comme la femme de sa vie. Il va user de tout les stratagèmes possibles pour la faire tomber entre ses filets. Et ça ne va pas être facile, la belle est mariée et qui plus est à un banquier, ils ne sont pas du même monde. Loin de le l'arrêter, il va accumuler manigances et coups montés. Mais n'a t-il pas idéalisé cette Juliette qu'il ne connait pas vraiment ? Est-elle ce qu'elle laisse paraître ?



C'est aussi l'histoire d'un couple qui s'est formé sur un mal entendu , Charlie a épousé Charlène car elle est tombée enceinte, elle était totalement amoureuse et pas lui. Il s'est néanmoins accommodé de cette vie simple et sans chichis. On se rends compte clairement qu'ils ne sont pas sur la même longueur d'onde et que Charlène fait tout pour ne pas sortir du rang, elle est totalement effacée.



Le roman donc tourne autour de quatre personnages et donc des deux couples les prolétaires et les bourgeois. C'est avec subtilité et drôlerie que l'auteur nous montre les différences sociales, intellectuelles et de comportements de chacun. Le bémol sur le langage parfois un peu trop châtié et ce n'était pas nécessaire ni justifié. Je le vois bien adapté en film ou même au théâtre pour les répliques truculentes .



Un bon moment avec un auteur que je ne connaissais pas et que j'ai pris plaisir à découvrir



VERDICT



Un roman qui plaira aux fans de vaudeville, d'histoires de couples, et d'humour grinçant . Ce roman les accompagnera parfaitement pour les vacances.
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Le fonctionnaire amoureux

L’histoire de Charlie et Charlène a commencé au bal de l’amicale des sapeurs pompiers. Lors de cette soirée, Charlie a mis le feu dans le cœur de Charlène en lui disant qu’elle ressemblait à une princesse. Ce feu depuis ne s’est jamais éteint. Pour Charlie, les choses sont différentes, tout ce qu’il voulait, lors de cette soirée, c’était coucher avec elle. La jeune femme est vite tombée enceinte et Charlie a dû l’épouser. Depuis, comme toujours, Charlie se contente de cette vie toute simple, il ne supporte pas les complications, ne veut surtout pas faire de vagues. Ses frustrations, il les passe sur les passagers de la ligne Langres-Colombey-les Deux Eglises. Charlie est contrôleur à la SNCF.



La suite de la chronique sur le blog : lien ci-dessous
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Martin de La Brochette

Né dans une famille catho, bourgeoise, corsetée dans ce qu'elle croit être LES bonnes manières, Martin fait figure de vilain petit canard.



Deux frères Louis et Pierre, une soeur, Marie, tous trois " dans le moule ".



Et à côté, lui, Martin, surnommé depuis l'enfance " la Boulette " ou " p'tit boudin ".



Dans ce genre de milieu, il est de bon ton d'être mince, beau et bardé de diplômes façon bête à concours.



Pas de chance, Martin est gras, peu élégant de sa personne ni doué pour les études.



Il assume sa " singularité ", mieux : il décide d'être heureux !



Forcément, ça va déranger...



Une peinture cynique, à peine satirique d'un milieu figé dans des conventions surannées où le bonheur est en option.



Les apparences et le qu'en dira-t-on occupent tout l'espace.



Propos acides et humour se cotoient plaisamment.



Quelques passages poétiques et gaulois, de la tendresse également.



Et chevillé au corps du narrateur un immense appétit de vivre une existence choisie.



Une existence qui peut révéler quelques suprises...



Un livre sympathique sur les ravages d'une éducation et la résilience.
Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
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Martin de La Brochette

Martin est issu d'une famille d'aristocrates, catholique, surdiplômés mais lui ne rêve que d'une chose tenir sa propre boucherie.



Un très court roman sur le quotidien un peu loufoque et tendre de ce petit boucher parisien venu en province avec sa charcutière pour y vivre une vie paisible dans un village ou ce qu'il y a de plus simple est parfois le meilleur. J'ai bien aimé ce roman, son franc parler, ses personnages faciles, ses petits secrets, ses grandes révélations, cette famille atypique qui se bouscule. après c'était malheureusement trop court pour moi.
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Martin de La Brochette

J’étais à la recherche d’une légère et qui pouvais me faire rire un peu. Quelle découverte lorsque je suis tombé sur Martin de La Brochette. D’une part, la couverture m’a clairement séduit. Un nom de famille accrocheur sur fond de torchon à carreaux blanc et rose de nos chers bouchers français. Le tout orné de persils en candélabres avec ces deux magnifiques portraits d’un cochon et d’une vache. Sans trop chercher plus loin, j’ai entamé la lecture de ce qui se révélera une agréable surprise.



Martin de La Brochette dit « Boulette » et… la boulette de la famille. Une erreur familiale. La tâche de sauce tomate sur un corset blanc de Givenchy, la mouche dans la soupe, le cornichon dans le foie gras. Martin, c’est un petit homme rondouillard qui ne pense pas que le bonheur se trouve dans l’argent mais dans les rêves que l’on concrétise. Contrairement à sa famille, bourgeoise, pour qui tout doit être calculé dans la vie afin d’obtenir la meilleure place dans la société qui se traduit pas un compte en banque bien graissé.



Martin est un personnage attachant sur plusieurs points. Tout d’abord, parce que l’on peut facilement se retrouver en lui. Vocabulaire simple, sans détour. Tout comme ses ambitions et sa définition du bonheur. Martin rêve d’être boucher et de se marier avec Solange, sa « poulette bio » comme il l’appelle. Le petit plus chez Martin, c’est son humour. A la fois léger mais très acide, le roman en est imprégné, mais vous arrive au détour d’une page de plein fouet, sans prévenir, ce qui le rend d’autant plus appréciable.



Face à Martin, sa mère. Cette dernière est le stéréotype de la bourgeoise maniérée, cupide, et qui se donne un cachet, de l’importance par le biais de la réussite de ses autres enfants qui eux, ont mieux réussi que Martin. Ainsi, Mme de La Brochette est quelqu’un parce que Pierre est prêtre, Francis est comptable pour le Trésor Public, Louis travaille chez Bosch. Ce qui reste agréable de la part de l’auteur, c’est qu’il ne dénonce pas ce genre d’individu de cet autre monde. Le monde des riches appartient aux riches qui ont leur code du bonheur. Les autres, les rêveurs, les « attrape-bonheur » travaillent à cela d’une autre manière.



Car le fond de l’histoire est là. Deux mondes. Deux façons de voir le bonheur. Deux façons de vivre. L’une est-elle mieux que l’autre? Personne ne saurait le dire. Car si certains, à la suite d’un divorce ou d’une réflexion mondaine de trop se convertissent à la vision du bonheur que Martin propose, d’autres vont se rapprocher de sa mère pensant qu’on ne peut vivre d’amour et d’eau fraîche.



A lire sans modération, en apéritif, avec une tranche de pâté en croûte !




Lien : https://dpecheculturelle.wor..
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