Parce que dans les moments où j'imaginais ma vie sans elle, je ne pouvais presque plus respirer.
La mort n'est pas une chose contre laquelle vous pouvez vous battre. Il ne s'agit pas d'une chose tangible. C'est un ennemi invincible, une bataille déloyale, un adversaire qui avance dans l'ombre.
On ne laisse jamais échapper un secret qui vaut la peine d'être protégé.
Quand on est un tueur, on le porte sur soi, comme une plaie qui ne cicatrise jamais.
Accrochez-vous à ce que vous pouvez, parce qu'une fois que ça s'est envolé, ça ne revient plus.
Je restai figé sur place, sentant l'incertitude couler dans mes veines. Je me sentis oppressé, une sensation que j'avais déjà ressentie avant, dans les semaines qui avaient suivi la mort de Derryn. L'impression d'être au bord d'un précipice et de regarder le sol se dérober sous mes pieds. Mais quand j'aperçus mon reflet dans la vitrine d'un magasin, je compris à quel point cette affaire avait donné un sens à ma vie. J'avais retrouvé mon énergie. Et je compris que si je voulais continuer à aller de l'avant, je devais le faire. Il fallait que je franchisse le pas. (p.134)
Lorsque quelqu'un est en train de d'inventer une réponse, il regarde systématiquement en l'air, puis à droite.
En donnant le pouvoir absolu à des hommes faibles, on n'engendre qu'une plus grande faiblesse.
Quand les gens meurent, ça fait mal. On se sent si vide, qu'on se demande si on pourra un jour redevenir comme avant. Mais quand les gens meurent, il faut les laisser partir, parce qu'ils ne reviendront pas. Ils sont partis.
L'esprit pouvait jouer des tours. Il pouvait faire douter, distordre la réalité, faire vaciller la raison et, une fois affaibli, on commençait à douter de ce qu'on savait être vrai.