Je me souviendrai toute ma vie de ce livre, de l'achat à ma lecture. Quand je l'ai vu en librairie, le titre m'a fait sourire. Le résumé m'indiquait un livre complètement fou et j'adore ça. Quand j'ai lu les premières lignes, j'ai explosé de rire. Autant dire que je n'ai pas hésité.
On rencontre Aoyama, un garçon de neuf ans surdoué. C'est d'ailleurs l'entrée en matière. Il se présente clairement comme un génie. Ça fait rire. On se dit qu'il n'a que neuf ans et beaucoup de choses encore à apprendre. Mais c'est tout le problème. Il est comme ça du début à la fin du livre. Autant, au début, c'est amusant mais ça devient lourd au bout d'un moment.
Pour ne rien arranger, il est harcelé à l'école. Cet aspect là est très bien traité jusqu'à un certain point. Dans la vraie vie, une personne harcelée ne devient pas ami avec son harceleur. Si ça arrive, ce n'est franchement pas net. En plus, la réaction de Aoyama lors d'une scène m'a paru totalement improbable peu importe l'intelligence qu'il a. Il reste une enfant. Je n'ai pas trouvé ça cohérent.
Concernant l'intrigue principale, l'apparition des pingouins intrigue tout le monde. Notre héros va enquêter sur les raisons de leur apparition. Jusque là, ça peut être amusant mais je n'ai pas trop compris les raisons de leur apparition en dehors du comment. C'est tellement tiré par les cheveux. En quatrième de couverture, on lit une œuvre poétique et écologique. Franchement, je n'ai rien vu de poétique et écologique.
À la limite, je veux bien pour l'aspect écologique en cherchant bien (les pingouins) mais pas très bien amené selon moi. La poésie n'y est pas. Le fait que le personnage principal soit obnubilé par la poitrine de la secrétaire m'a fait tiqué. En parlant de cette dame, elle travaille au cabinet dentaire et est très proche de Aoyama. Elle est très importante à l'historie.
En bref, ce roman a été une déception pour moi. Même à la fin, je pensais avoir des réponses mais je m'enfichais. C'est dire comme je me suis ennuyée. J'en suis moi-même triste tant j'attendais de ce roman. Dommage.
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