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Citations de Tommy Wallach (75)


Je n'ai jamais compris les buveurs de café noir. La vie est déjà bien assez amère comme ça.
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Comme beaucoup de choses dans la vie, l'alcool a la réputation de se bonifier avec l'âge. Néanmoins, nous ne devons pas oublier que nous perdons tous un peu de nous au fil des ans. C'est la part des anges qu'il nous faut sacrifier.
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Je pensais que tout le monde serait hyper sociable, vous savez ? avoua Peter. Qu'on s'unirait tous ensemble ou un truc dans le style. Mais ça ne s'est pas passé du tout comme ça.
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Mon père disait que la société punit ceux qui volent un peu et récompense ceux qui volent beaucoup.
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- Okey. En ce cas, laissez moi vous poser une question : qu'est ce qui fait qu'un livre est vraiment bon ?
- Je ne lis pas tellement, vous savez. En dehors des bouquins d'école, je veux dire.
- Alors je vais répondre pour vous. Les meilleurs livres ne parlent pas de choses auxquelles vous n'aviez jamais réfléchi avant. ILs parlent de choses auxquelles vous aviez toujours réfléchi, mais dont vous pensiez que personne d'autre n'y réfléchissait. Vous les lisez, et d'un seul coup vous êtes un petit peu moins seul au monde. Vous faites partie d'une communauté cosmique des gens qui ont réfléchi à cette chose, quelle qu'elle soit. Je crois que c'est ce qui vous est arrivé aujourd'hui.
P.19-20
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Les gens angoissés ont besoin qu'on les détende. Mais les gens détendus peuvent avoir besoin d'un bon coup de pied au cul.
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-Tu n'as pas tort. Je vais te confier un secret, Parker : on ne cesse jamais de se sentir jeune. On a beau avoir un travail, une vie de famille, une maison, la vie d'adulte nous apparaît toujours comme un grand mystère. Nous faisons tous semblant de grandir. Sais-tu quel est l'objet le plus cruel jamais inventé ? (J'ai fait non de la tête.) Le miroir. Parce qu'il brise l'illusion.
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C'est le problème, quand on comprend trop bien les gens : on ne peut pas s'empêcher de leur pardonner, quoiqu'ils fassent.
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Ce que je crois, Peter, c'est que vous faites partie de ces gens qui ont reçu non seulement du talent, mais aussi la conscience de soi. Et ça signifie que vous pouvez choisir ce que vous voulez faire de votre vie, plutôt que la vie choisisse pour vous. Mais ce pouvoir, celui de choisir, est une arme à double tranchant. Parce que vous pouvez faire le mauvais choix.
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La vie était-elle trop courte ? Bien sûr que oui - il n'y avait jamais assez de temps pour faire tout ce qu'on voulait faire. Et bien sûr que non - si elle durait plus longtemps, on l'apprécierait beaucoup moins qu'on ne le faisait. Était-il mieux de vivre pour son propre intérêt, ou pour l'intérêt des autres ? Pour son propre intérêt, évidemment - c'était folie que de prendre la responsabilité du bonheur d'autrui. Et pour l'intérêt des autres, évidemment - l'égoïsme n'était qu'une autre façon de s'isoler, alors que tout le monde savait que le véritable bonheur nichait dans l'amour et l'amitié.
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De toute évidence, la peur ne parvenait pas à annihiler l'incommensurable nécessité humaine de se relier aux autres. Ou peut-être, pensa Anita, la peur était en fait au coeur de cette nécessité. Après tout, chaque vie se terminait en apocalypse, d'une manière ou d'une autre.
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En général, les gens réservent le mot parfait à des concepts positifs: une note parfaite en maths, une assiduité parfaite en cours, un 1080° parfait en skate. Moi, je préfère l'utiliser pour décrire quelque chose - n'importe quoi même un truc pourri- qui correspond exactement à sa définition. Une gueule de bois parfaite. Une haleine matinale parfaite. Une tristesse parfaite.
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L'intimidation, c'est la menace de violence. Une bonne intimidation, c'est comme la torture : ça peut durer des années. Mais la violence, c'est autre chose. La violence, c'est comme la foudre : c'est terminé dès que ça commence.
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Comme toute personne dotée d'un cerveau, je déteste les centres commerciaux. Et pas seulement à cause de la spécialisation insensée de certaines boutiques comme The Art of Shaving (qui vend uniquement du matériel de rasage), ni du prix ahurissant des foulards hideux en solde chez Burberry (quelle espèce de tueur en série psychopathe dépenserait 900 dollars pour un bout de tissus?), ni du fait que tout le bâtiment pue les saloperies chimiques qui composent les "pâtisseries" de chez Cinnabon et Wetzel's Pretzels, ni du volume assourdissant de la musique qui s'échappe de chez Abercrombie & Fitch telle des eaux usées d'une canalisation percée. Non, ce qui m'insupporte le plus, ce sont les gens. Toute la clique des vendeurs mal payés, composée pour moitié d'ados boutonneux et boudeurs (comme moi), et pour moitié d'adultes aigris forcés à rejoindre les rangs des travailleurs à cause de la crise (comme ma mère). La foule des punks skaters malodorants, des pom-pom girls décolorées, de sportifs aux idées embrouillées par la testostérone, de couples heureux (plus rares que les vrais sushis), de couples malheureux (aussi banal que le rhume des foins), de bébés hurleurs et de parents incompétents qui ne se fatiguent même pas à les sortir de leur poussette.
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L'esprit peut se montrer fourbe, alors que le corps est un vrai boy-scout : incapable de garder un secret.
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C'est difficile de faire autrement. Pas parce qu'il était particulièrement formidable, loin de là, mais parce que c'est ce qui se produit lorsque les gens meurent. On les porte aux nues parce qu'ils ne peuvent plus nous décevoir. On ne peut pas en vouloir aux morts, ça demande trop d'énergie, tu comprends ? Où trouver cette énergie maintenant qu'ils ne sont plus là ?
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Je sais que ça peut paraître choquant, mais j'y ai beaucoup réfléchi et j'ai finalement conclu que le bien et le mal sont des concepts flous. Certaines choses sont clairement mauvaises, et d'autres clairement belles ou nobles tout ça ; mais entre ces deux cages de but, entre le noir et le blanc, entre frapper un bébé dans les reins et donner un rein pour sauver un bébé, il y a toute la zone grise d'un terrain de foot. (NB: La première fois que j'ai entendu parler des Dix Commandements au cathé, j'ai cru que le verbe "convoiter" signifiait "coucher avec", ce qui fonctionnait très bien pour "Tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin", un peu moins pour "Tu ne convoiteras pas les animaux de ton voisin", et pas du tout pour "Tu ne convoiteras pas la maison de ton voisin". En fait, ça voulait juste dire "désirer". C'est ça le problème - ou un des problèmes- avec la Bible. On ne vous explique pas seulement quoi faire, mais aussi quoi désirer. J'ai toujours trouvé ça un peu excessif.)
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Tu sais, je crois que je suis la seule personne à être réellement heureuse depuis qu'on a tous entendu parler d'Ardor. Ça a été comme un coup de pied aux fesses, tu vois ? J'ai passé toute ma vie à faire ce que j'étais supposée faire, simplement parce que je pensais que les gens comme toi, les gens qui font juste ce qu'ils ont envie de faire, étaient stupides. Mais maintenant, je me demande : qui est le plus stupide ? Le mec qui suit ses propres envies, ou la fille qui suit les envies de quelqu'un d'autre ?
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Après tout, chaque vie se termine en apocalypse, d’une manière ou d’une autre.
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Elle prenait sa douche quand la pensée lui traversa l’esprit pour la première fois. Une simple question toute bête - combien d’autres douches allait-elle encore prendre ? -, suivie d’un rapide calcul. Même si l’eau et l’électricité restaient en service jusqu’à la fin, et même si elle prenait une tous les matins et une tous les soirs, elle n’arrivait qu’à un total d’environ cent douches. Elle se mit à faire d’autres calculs. Vingt shampooings. Cent brossages de dents. Et combien pour les activités hors de la salle de bain ? Cinquante levers de soleil. Vingt-cinq discrètes séances de masturbation (ou moins si la peur avait des effets négatifs sur sa libido). Une autre lecture rapide de La Promenade au phare (« Jusqu’au simple caillou que l’on frappe de son soulier qui durera plus longtemps que Shakespeare »). Les gens disaient que leurs jours étaient comptés, mais en réalité, tout était compté. A chaque film qu’on voyait, c’était la dernière fois qu’on verrait ce film, ou l’avant-dernière fois, ou l’antépénultième. Chaque baiser était un baiser qui s’approchait du dernier baiser.
C’était un point de vue véritablement terrifiant duquel considérer un monde de plus en plus terrifiant.
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