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EAN : 9782092574904
320 pages
Nathan (08/02/2018)
3.65/5   56 notes
Résumé :
Parker Santé n'a pas prononcé un mot depuis la mort de son père, il y a cinq ans. Tandis que ses camarades de classe postulent à l'université, lui sèche le lycée et traîne dans les halls des hôtel chics de San Francisco, où il perfectionne ses techniques de pickpocket.
Un jour, Parker est pris la mains dans le sac par une étrange jeune femme aux cheveux argentés, Zelda. Mais à sa grande surprise, elle ne le dénonce pas et ne cherche même pas à récupérer son a... >Voir plus
Que lire après Si c'est pour l'éternitéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 56 notes
Une couverture splendide pour un roman rafraichissant et étrange, construit presque comme un journal …

Parker Santé a 17 ans et en ce jour d'Halloween, il n'est pas au lycée mais dans le hall d'un hôtel de luxe à jouer les pickpockets. C'est en se livrant à cette activité répréhensible qu'il rencontrera Zelda ,une jolie jeune fille aux cheveux naturellement argentés.
Il ne parle plus depuis cinq ans, depuis qu'il a vu son père mourir dans un accident de voiture ; elle prétend être née en 1770 et n'attendre qu'un coup de fil d'un hôpital pour se suicider en se jetant d'un pont, celui du Golden Gate Bridge…
Condensée sur , à peine, trois jours, leur rencontre va être intense, sorte de détonateur, chacun va vouloir aider l'autre à aller mieux .


C'est une histoire étrange que nous raconte Tommy Wallach, en nous laissant libre d'y croire ou pas… Cette liberté m'a gênée mais , en séduira d'autres, car ce parti pris est original et pertinent sur le plan artistique.
Pour ma part , je suis restée sur le bord, pour plusieurs raisons, j'ai donc un avis mitigé et je commence par ce qui m a dérangé…
Je n'ai pas accroché avec le personnage de Zelda qui m'a très (trop ) fortement rappelé celui de l'actrice Blake Lively dans le film " Adaline".
Quand à celui de Parker, il aurait pu être plus développé, nous "prendre plus aux trippes", tout était en place pour qu'on s' attache à fond (orphelin de père dans des circonstances dramatiques, handicap, asocial , etc..).
Pourquoi immiscer dans le roman, les contes qu'invente Parker, et qui nous éloigne de l'histoire centrale ?
C'est ce que j'ai ressenti dans tout le roman, une sorte de mise à distance ( volontaire ? ) de l'auteur, distance avec la romance, réticence à verser dans côté dramatique, réticence à nous imposer une fin.
En cela , le titre original aurait été plus pertinent , " Thanks for the trouble" ( Merci pour le dérangement ) , il nous donnait plus d' indices sur le contenu . Quelque chose de doux amer, un mal pour un bien , et respectait davantage l'histoire .
MAIS…
Parker raconte très bien son histoire et j'ai apprécié son ton, rafraichissant, amusant . Ce roman est foisonnant d'idées sur la vie et chacun y puisera ce qui lui est nécessaire pour avancer. Tommy Wallach est très cultivé et saura peut-être "ouvrir" les adolescents à pleins de domaines, qui vont de Seurat et le pointillisme, Kundera, à la part des anges , The Glenlivet , et autres incontournables ...
Les choses qui m'ont gênées plairont à d'autres , je n'en doute pas , si vous aimez l'étrange et le fantastique . Tommy Wallach est un auteur à suivre pour le côté espiègle de sa plume …

Challenge Mauvais Genres 2018/2019.
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Ou quand une fille vraiment pas comme les autres débarque dans votre vie pour tout y chambouler...

Tout d'abord, une fois n'est pas coutume, je remercie du fond du coeur les éditions Nathan pour cet envoi, ainsi que pour tous les autres reçus ces derniers temps. C'est tellement merveilleux que je me crois être une gamine ouvrant ses cadeaux de Noël à chaque fois. Cette confiance que placent en moi diverses maisons d'édition m'émeut au plus profond et m'honore grandement, je tenais à le rappeler une fois de plus.

Mais cessons cette sentimentalité dégoulinante de bons sentiments (qui n'en restent pas moins sincères) pour nous concentrer sur le vif du sujet. Cependant (comment je détourne votre attention en cinq secondes chrono), dans un premier temps, regardez moi cette couverture : n'est-elle pas d'une beauté sans pareille ? Pour une fille comme moi qui a le regard accroché dès qu'elle voit quelque chose de délicieusement rétro, c'était une sacrée aubaine.

Si cette tapisserie en arrière-plan vous rappelle celle détestable et old-fashioned de l'intérieur de vos grands-parents, moi, elle m'a directement happée dans cet univers d'hôtels californiens (Non, ne vous mettez pas cette chanson dans la tête à cause de moi !) datant du début vingtième qui ont l'air de receler de mystères ; façon American Horror Story - Hotel mais sans les meurtres et les fantômes ; et qui ont su conserver leur charme d'antan imparable.

Et cette grande élégance presque majestueuse se dégage également fortement du personnage principal de cette histoire improbable, mais à laquelle j'ai cru jusqu'au bout des ongles et du parcours, à savoir : Zelda Toth, qui se prétend immortelle depuis presque deux cent cinquante ans. Non, non, je n'invente rien. Cette fille, cette nana super géniale que j'adore du plus profond de mon petit coeur pour son côté bizarroïde et toutes les anecdotes passionnantes qui sortent de sa bouche dès qu'elle parle, est vraisemblablement celle qui crève l'écran d'encre et de papier au cours de cette virée, au savant goût d'adolescence et donc d'âge ingrat, rocambolesque, qui n'aura duré qu'une poignée de jours.

On a beau nous le remettre en mémoire au cours du découpage des chapitres en grosses lettres bien grasses et bien évidentes à remarquer, moi, en lisant ce roman, j'avais plus l'impression de connaître Zelda, l'immortelle sans qu'on sache véritablement comment (pour ceux qui crissent les dents à l'idée de "vampire", pas d'inquiétude donc), depuis des années et de l'avoir suivie jusqu'au bout du monde dans sa cavalcade depuis bien plus longtemps que la durée d'un "simple" long week-end.

Car ici, ce sont bien quatre jours de pure folie que nous fait vivre l'auteur. Et quel tourbillon de décadence et de bonheur éphémère et délicieux au sein de la si belle ville de San Francisco, elle aussi personnage-clé de l'histoire, vibrante de vie et qui va prendre les personnages par la main et les accompagner jusqu'à la fin inéluctable de cette incroyable virée shopping, cinéma avec bagarre en prime à la machine à pop-corn pour pimenter votre séance, Golden Gate Bridge (lieu incontournable bien entendu) ou encore préparation de dossiers de fac à la bibliothèque du lycée même un dimanche !

Oui, on se demande ce que cette activité saugrenue vient faire dans le programme de rêve de nos deux ados paumés et en quête de LA chose qui donnerait envie de vivre pour toujours, sans jamais lasser. C'est ça qu'est capable de pondre Zelda de son esprit si cultivé et altruiste, profondément humain après tout ce qu'elle a traversé, vécu intensément, l'amour comme les guerres et le chagrin.

C'est un personnage au lourd passif et à l'expérience de vie qui impressionne et qui enrichit votre réflexion sur le sens de votre existence et ce que vous souhaitez en faire. Zelda vous fait reprendre votre vie en main et y apporte couleurs, exubérance et gaité sans en attendre la pareille car elle en a assez vu et c'est la touche finale, la cerise sur le gâteau au spectacle théâtral de son existence, digne du personnage qu'elle s'est forgé, avec sa longue chevelure argentée, sa façon de s'exprimer et d'être à la Zelda Fitzgerald, née Sayre, son accent sudiste qui sonne de façon exquise à mes oreilles dès que je l'entends et la façon dont ses yeux et tout ce qui la constitue brillent et vibrent à l'idée de vivre une adolescence 2.0., bien loin de l'année 1770 où elle est née.

Et Parker Santé (belle trouvaille pour le nom de famille !) n'est pas en reste non plus. Nous aussi, simples mortels, nous pouvons nous révéler intéressants. Ce garçon nonchalant, je-m'en-foutiste à l'extrême et voleur à ses heures perdues peut vous sembler très antipathique et fade face à la magnifique Zelda qui rayonne sur chaque personnage qu'elle rencontre (le lecteur y compris) de prime abord mais, pour ma part, je me suis instantanément attachée à lui, dès les premières pages, lors de cet instant mémorable et gravé dans les annales où, assis seul comme un imbécile à une table d'hôtel en buvant un café noir sans sucre, car la vie est déjà bien assez mièvre et édulcorée comme ça sans en devoir en rajouter, il vit une fille de son âge incarnant la tristesse parfaite, l'exprimant de tout son être, tous ses pores la laissant transparaître, sortir une liasse de billets verts avec Benjamin Franklin dessiné dessus et vous narguant de loin.

Et elle arrive à oublier la fameuse liasse sur sa table. Si ce n'est pas une invitation à profiter de cet argent avec elle, alors je ne sais pas ce que c'est. Cette scène d'intro et tout ce qui va en découler peut sembler digne d'un film, complètement fictif de bout en bout, mais le fait d'avoir vécu tout cela avec ces deux personnages si bien assortis, si étonnamment complémentaires, deux personnalités bien trempées et si uniques, dans le contraste saisissant entre eux, qui s'apportent énormément de soutien l'un à l'autre, ça m'a fait d'autant plus adhérer à cette histoire qui, sous son apparence fantastique qui peut sembler assez incongrue, mais en réalité parfaitement justifiée, traite de sujets très sérieux et qu'il est toujours difficile d'aborder, et ce à n'importe quel âge : la dépression, celle de la mère alcoolique de Parker, qui vit continuellement dans les souvenirs heureux du passé, et de ce dernier, enfermé dans l'action d'écrire, qui le relie à feu son père écrivain de profession ; le suicide, cette envie qui pousse Zelda à quitter ce monde une fois que sera mort son second mari, Nathaniel, qui, lui, est mortel, je le précise ; et enfin bien sûr le deuil de ceux qui nous sont chers.

J'ai trouvé que Tommy Wallach a réussi à faire cela de façon remarquable, incroyablement ingénieuse et originale. D'une part, il fait parler directement son jeune héros à travers la narration, qui nous immerge dans le dernier carnet en date de Parker, aligneur de mots professionnel depuis qu'il a pris la décision de ne plus parler, qui décide de nous faire part de l'événement le plus marquant de sa vie (et quel événement !). S'ajoute à cela des récits, des petites nouvelles nées de l'imagination épatante de Parker, qui sous-estime beaucoup trop son talent.

Avec Zelda pour muse et mécène, il invente des courtes histoires des temps anciens des chevaliers, des royaumes lointains et des créatures magiques peuplant les bois dignes des contes de fées de notre enfance. D'ailleurs, à bien y réfléchir, ce roman a clairement l'apparence d'un conte, à la saveur douce-amère splendide et qui nous balance notre coeur en boule dans un coin, empli de sentiments différents à la fin de ce voyage presque hors du temps. Néanmoins, tout cela est fait avec une grande douceur à la texture de cocon douillet. Je peux donc sans conteste qualifier cette parution de lecture doudou, de livre de chevet dont je ne veux pas me séparer.

Qui plus est, la plume de ce jeune écrivain en herbe est mordante, cynique à souhait, très humoristique et pleine d'auto-dérision, agréable à lire et amusante, vu que Parker ne cesse d'insérer son ressenti direct sur ce qu'il nous raconte entre parenthèses, presque comme des didascalies de pièce de théâtre, ce qui nous donne un récit extrêmement dynamique, vivant et captivant, où le personnage laisse bel et bien sa propre empreinte. « All the world's a stage / And all the men and women merely players, [...] » comme le disait si bien l'ami Shakespeare, et je suis sûre que Zelda et Parker auraient approuvé cette citation. Oui, oui.

Quant aux paroles de sagesse et de réflexion sur la vie et la mort et les "désagréments" encourus entre les deux, là, c'est Zelda qui s'en charge. Dès que ses somptueuses lèvres (c'est pas moi qui le dis !) s'entrouvrent, que ce soit face à Parker et à ses camarades de classe, que j'ai adorés eux aussi et qui vont apprendre à mieux connaître ce dernier et à devenir ses amis grâce à cette drôle de fille au charisme dingue et qui est la classe incarnée, ou bien encore face à la mère de notre chouchou, complètement à la dérive au vu de sa façon de percevoir le monde (on est tous un peu largués à ce niveau-là je pense), ce sont des propos lucides et percutants qui en sortent, qu'on se prend en pleine figure tel un enfant qui se ferait sermonner par sa maman et dont on tire de sacrées leçons.

En bref, je ne peux que vous encourager à ouvrir ce roman et à laisser ses pages vous emporter. La plume accrocheuse et inventive de Tommy Wallach fera opérer sa magie. Moi qui n'ai pas lu son premier roman, dont les avis dithyrambiques à son propos sont très alléchants, Si c'est la fin du monde, maintenant que j'ai découvert la plume et l'imagination foisonnante et excitante de cet auteur, j'en veux encore !

En attendant impatiemment le troisième roman qui naîtra de sa tête regorgeant de jolies surprises, je vais me rassasier avec ce premier best-seller, qui me fait encore plus de l'oeil qu'avant. En tout cas, pour parler de ce avec quoi je suis déjà familière, je vous recommande mille fois Si c'est pour l'éternité ou Thanks for the trouble en anglais.

Effectivement, ça valait bien la peine de se déranger pour lire cet ouvrage, d'accorder du temps à cette pépite d'or qui m'a rendu le coeur plus léger avec cette plume explosive et cet humour qui m'a définitivement conquise, et plus lourd tout à la fois, avec cette histoire d'amour, cette rencontre incroyable de deux destins de personnages extraordinaires, qui va bien au-delà du romantisme bafouillant et mignon dans ses imperfections flagrantes des adolescents, qui nous dépasse et qui nous fend le coeur en deux tout comme elle nous éblouit grâce à sa sincérité touchante et ses confidences désarmantes. Et je peux vous l'assurer, mon histoire d'amour avec ce livre durera pour l'éternité, c'est certain !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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> https://booksandrap.wordpress.com/2018/03/04/si-cest-pour-leternite-tommy-wallach/


J'avais entendu parler de Tommy Wallach quand son premier roman est paru il y a de ça quelques années maintenant. Et pourtant je n'avais pas sauté le pas. Alors quand j'ai su que « Si c'est pour l'éternité » allait sortir j'ai tout de suite voulu le découvrir. Je ne savais quasiment rien du résumé. J'aime bien parfois me faire quelques surprises et tenter de me plonger dans le bouquin en ne sachant que le strict minimum. Ça me réserve parfois de très jolies découvertes… Et parfois de très grosses déceptions. Malheureusement je suis plus dans le deuxième camp cette fois-ci.
Pour être tout à fait honnête je n'avais pas de grandes attentes concernant ce roman. J'avais espoir de me plonger dans une romance toute douce avec en toile de fond, un peu de drame. Et malheureusement je suis tombée dans quelque chose de totalement inattendu. Et pourtant je n'aurais aucun mal à le conseiller à certains d'entre vous car si le chemin qu'emprunte le bouquin ne vous dérange pas, vous passerez à coup sur un très bon moment.


C'est un bouquin qui parle d'espoir. Une petite brique sur la quête d'identité, sur ce qu'on veut être ou ne surtout pas être mais aussi sur la passion et l'amour qui peut naître au détour d'un sourire.
Ce livre à été une lecture vraiment particulière pour moi. J'ai passé un bon moment, ça se lit très vite, la plume reste très sympa, on ne s'ennuie pas, et pourtant j'ai eu du mal principalement par le tournant que prends l'histoire à partir de la moitié du roman. A un moment donné on apprends quelque chose qui plonge l'histoire dans aspect plus fantastique et qui moi, m'a vraiment déplu. Je tiens vraiment à insister sur le fait que ce bouquin n'est pas mauvais, ceux qui apprécie un peu de fantaisie, qui n'ont pas peur du côté moins terre a terre et plus irréel vous allez surement pouvoir accrocher à cette histoire. Si l'auteure n'avait pas choisi d'emprunter ce chemin-là j'aurais aussi nettement plus apprécié. Ce n'est pas un défaut au bouquin, ce sont simplement mes goûts à moi, c'est pour ça que c'est assez compliqué de rédiger cette chronique en sachant que ce qui m'a déplu à moi peut-être ce qui vous fera craquer vous.
J'ai été vraiment surprise de découvrir cet aspect-là dans ce bouquin, en partie parce que je ne m'y attendais pas du tout. Je me suis pris sur le coin de la gueule cette révélation en allant jusqu'à me demander si ce n'était pas une farce, si justement l'auteur ne jouait pas avec ses lecteurs et finirait par nous avouer que tout cela n'était qu'hallucinations ou folie de la part de nos personnages. Je pense que j'aurais nettement plus accroché à ça, si finalement ce bouquin était un drame psychologique. Malheureusement, plus j'avançais dans le roman, plus ça se concrétisait. Pour ceux qui recherchaient une histoire simple et ancrée dans le présent vous serez sans doute un peu déçus.


J'ai quand même adoré nos personnages. Et heureusement ! Je pense que si je ne les avais pas aimé j'aurais peut-être lâcher le roman en cours de route.
Parker est un garçon brisé par la mort de son père. Impossible pour lui de parler et de s'ouvrir un tant soit peu aux autres. Quant à Zelda notre jolie héroïne aux cheveux argenté, c'est une jeune femme complètement loufoque et barrée. Comment ne pas les apprécier. On s'attache très vite à eux et à ce qu'ils sont ensembles. On découvrir au fil de l'histoire que Parker écrit des histoires. On a parfois droit à certains passages où l'on nous dévoile ses écrits. Ce sont des passages que j'ai beaucoup aimé, c'était très intéressant et bourré d'imagination. Leur romance est toute douce, et c'est surtout complètement inattendu ! Mais je ne vous en dis pas plus haha
Pour conclure, c'est un roman qui m'a tout de même déçue dans le sens où l'histoire dérivait vers quelque chose que je n'aime pas du tout et pourtant les personnages m'ont aidés à rester plongée dans cette histoire. Je vous le conseille si le fantastique ne vous déplaît pas. C'est une romance qui sort des sentiers battus et ça fait quand même du bien en lecture adolescente de ne pas voir se répéter constamment les mêmes schémas !


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Je ne m'attendais pas à autant apprécier ce récit, et pourtant la magie a opérée et l'histoire m'a énormément plût.

Parker Santé était un garçon banal, comme il y en a des millions d'autres, jusqu'au jour de la mort de son père. Cet événement a traumatisé Parker a jamais, puisqu'il lui a fait perdre l'usage de sa voix. Depuis ce jour, Parker n'a plus prononcé un seul mot. Ses relations sociales en pâtissent, puisqu'il n'a pas beaucoup d'amis et ne sort jamais. Un jour, il rencontre Zelda, une toute jeune fille aux cheveux argentés. Zelda confie à Parker qu'elle souhaite se suicider. le jeune homme, rapidement sous le charme de la jeune femme, va tout mettre en oeuvre pour la dissuader de mettre ses paroles à exécution.

J'ai trouvé l'histoire vraiment très intéressante et surtout fortement originale. Zelda affirme être née il y a plus de 200 ans et ne jamais vieillir, d'où la coloration argentée de ses cheveux. Une information incongrue, qui laisse planer le doute dans l'esprit du lecteur. En effet, on a beau savoir que cela est strictement impossible, Zelda semble tellement sûre d'elle qu'on a tendance à croire à son histoire. L'auteur ne viendra à aucun moment démentir cette affirmation, nous laissant tout à notre imagination pour admettre ou non la véracité de cette donnée. Par ce biais, le lecteur peut s'immiscer dans l'histoire et construire sa propre vérité : jouer avec notre imaginaire en nous intégrant au récit est une chose que j'ai fortement apprécié.

L'histoire est bien ficelée et agréable à lire. J'ai particulièrement apprécié le dénouement, qui est à la fois intriguant et mystérieux. L'auteur ne va pas nécessairement dans le sens du lecteur et nous livre un final original, qui, encore une fois, nous permet d'imaginer nous-mêmes une véritable fin à cette histoire.

Tommy Wallach met en avant le handicap dans son roman. En effet, Parker, devenu muet suite à un choc traumatisant, s'est peu à peu retiré de toute vie sociale et ne fréquente plus personne. le handicap est un facteur d'exclusion sociale et de marginalisation. Mais Zelda a su passer outre de la différence de Parker, elle est allé à son devant, sans jugement, sans a-priori, et lui a peu à peu redonné goût à la vie et l'a réinséré dans un milieu social. La générosité de ce personnage m'a vraiment touchée. Involontairement, l'un et l'autre se sont aidés et épaulés. Zelda a réussi à sortir Parker de son isolement, tandis que Parker a tenté de raisonner Zelda en éloignant les pensées suicidaires qui trottaient dans son esprit. Une belle histoire d'entraide, qui m'a souvent mit les larmes aux yeux.

Ce que j'ai adoré dans ce roman, c'est que l'auteur nous fait vivre un ascenseur émotionnel : la joie, la tristesse, la vie et le deuil se côtoient, se croisent et s'entremêlent, avant de se séparer à jamais. Une histoire puissante et poétique, qui ne peut laisser personne indifférent.

Une histoire simple mais émouvante, qui est venue me chercher et m'a profondément touchée. Des rencontres peuvent changer une vie… Parker et Zelda en sont l'exemple parfait ! Je vous recommande cette lecture !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Je souhaite tout d'abord dire un grand merci au Editions Nathan pour m'avoir fait parvenir ce roman. Son titre ainsi que son résumé m'ont fortement intigré, il ne m'en a pas fallu plus pour avoir envie de le lire et de découvrir la plume de Tommy Wallach que je ne connaissais pas.
Nous allons suivre ici, Parker un jeune lycéen en apparence ordinaire mais qui est victime d'un handicap qui ne se voit pas à première vue, il est muet. Il l'est devenu suite à la mort de son père à la suite d'un accident de voiture où il était lui même présent ce jour là, traumatisé par ce terrible évènement il en a perdu l'usage de la parole. C'est un garçon assez solitaire, qui ne sort pas beaucoup et qui a peu d'amis, préférant sécher les cours pour aller trainer dans les halls des hôtels chics de San Francisco, c'est d'ailleurs dans un de ses hôtels qu'il va faire la rencontre de Zelda Toth, une jeune fille qui à perdu le goût de vivre et qui souhaite mettre fin à ses jours, Parker tombe rapidement sous son charme et ne va avoir qu'une idée en tête l'empêcher de mettre fin à ses jours en faisant tout pour lui redonner goût à la vie…
La plume de Tommy Wallach est agréable, fluide et captivante. le récit est pleins de surprises au fur et à mesure de notre lecture, on s'attend à ce que les choses se passent d'une certaine façon et c'est le contraire qui se produit. J'aime le côté mystèrieux, intriguant et original de cette histoire.
Le narrateur de cette histoire est Parker, qui s'adresse directement à nous lecteur et n'hésite pas à nous prendre à partie. Ce personnage est très attachant, lui qui ne s'intéressait plus au monde et aux gens qui l'entourent va tout d'un coup changer en rencontrant Zelda, il va tout faire pour la dissuader de mettre fins à ses jours et va vraiment y mettre tout son coeur pour parvenir à réussir. Dans sa vie ça n'a pas toujours été facile et sa relation avec sa mère depuis le décès de son père est presque inexistante car elle voyage beaucoup du à son métier d'hôtesse de l'air et elle même ne s'est toujours pas remise du décès de son mari survenue 5 ans auparavant. Pourtant malgré cette situation, on va le voir évoluer tout au long du roman passant d'un garçon solitaire à un garçon qui va petit à petit s'ouvrir aux autres. Zelda va progressivement le sociabilisé, elle va être une vraie bouffée d'air frais dans sa vie. C'est une jeune fille en apparence ordinaire sauf qu'elle chache un secret, elle ne vieillit pas, ce qui explique la particularité de sa coloration argentée de ces cheveux. Elle affirme être née il y a plus de 200 ans. Dit-elle la vérité ou est-ce un mensonge qui cache bien d'autres choses? Zelda et Parker vont s'entraider mutuellement et suite à leur rencontre leurs vies ne sera plus jamais la même.
En conclusion, « Si c'est pour l'éternité » est une histoire qui nous fait vivre quantités d'émotions: la joie, le rire, la tristesse, le deuil, l'amour et aussi l'espoir. Ce livre ne nous raconte pas seulement l'histoire de Parker mais aussi de Zelda, deux histoires et deux passés bien différents qui vont pourtant un jour se croiser, s'entreméler, s'aider et même s'aimer. Certains rencontres peuvent changer des vies et celle-ci en est un parfait exemple. C'est un récit qui ne pourra pas vous laissez indifférent.
J'ai passé un très bon moment de lecture et je ne peux que vous le recommandez.
Lien : https://leblogdepatricia.com..
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critiques presse (1)
Ricochet
01 octobre 2018
Une histoire originale et intense comme on les aime.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Comme toute personne dotée d'un cerveau, je déteste les centres commerciaux. Et pas seulement à cause de la spécialisation insensée de certaines boutiques comme The Art of Shaving (qui vend uniquement du matériel de rasage), ni du prix ahurissant des foulards hideux en solde chez Burberry (quelle espèce de tueur en série psychopathe dépenserait 900 dollars pour un bout de tissus?), ni du fait que tout le bâtiment pue les saloperies chimiques qui composent les "pâtisseries" de chez Cinnabon et Wetzel's Pretzels, ni du volume assourdissant de la musique qui s'échappe de chez Abercrombie & Fitch telle des eaux usées d'une canalisation percée. Non, ce qui m'insupporte le plus, ce sont les gens. Toute la clique des vendeurs mal payés, composée pour moitié d'ados boutonneux et boudeurs (comme moi), et pour moitié d'adultes aigris forcés à rejoindre les rangs des travailleurs à cause de la crise (comme ma mère). La foule des punks skaters malodorants, des pom-pom girls décolorées, de sportifs aux idées embrouillées par la testostérone, de couples heureux (plus rares que les vrais sushis), de couples malheureux (aussi banal que le rhume des foins), de bébés hurleurs et de parents incompétents qui ne se fatiguent même pas à les sortir de leur poussette.
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Je sais que ça peut paraître choquant, mais j'y ai beaucoup réfléchi et j'ai finalement conclu que le bien et le mal sont des concepts flous. Certaines choses sont clairement mauvaises, et d'autres clairement belles ou nobles tout ça ; mais entre ces deux cages de but, entre le noir et le blanc, entre frapper un bébé dans les reins et donner un rein pour sauver un bébé, il y a toute la zone grise d'un terrain de foot. (NB: La première fois que j'ai entendu parler des Dix Commandements au cathé, j'ai cru que le verbe "convoiter" signifiait "coucher avec", ce qui fonctionnait très bien pour "Tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin", un peu moins pour "Tu ne convoiteras pas les animaux de ton voisin", et pas du tout pour "Tu ne convoiteras pas la maison de ton voisin". En fait, ça voulait juste dire "désirer". C'est ça le problème - ou un des problèmes- avec la Bible. On ne vous explique pas seulement quoi faire, mais aussi quoi désirer. J'ai toujours trouvé ça un peu excessif.)
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-Tu n'as pas tort. Je vais te confier un secret, Parker : on ne cesse jamais de se sentir jeune. On a beau avoir un travail, une vie de famille, une maison, la vie d'adulte nous apparaît toujours comme un grand mystère. Nous faisons tous semblant de grandir. Sais-tu quel est l'objet le plus cruel jamais inventé ? (J'ai fait non de la tête.) Le miroir. Parce qu'il brise l'illusion.
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Comme beaucoup de choses dans la vie, l'alcool a la réputation de se bonifier avec l'âge. Néanmoins, nous ne devons pas oublier que nous perdons tous un peu de nous au fil des ans. C'est la part des anges qu'il nous faut sacrifier.
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En général, les gens réservent le mot parfait à des concepts positifs: une note parfaite en maths, une assiduité parfaite en cours, un 1080° parfait en skate. Moi, je préfère l'utiliser pour décrire quelque chose - n'importe quoi même un truc pourri- qui correspond exactement à sa définition. Une gueule de bois parfaite. Une haleine matinale parfaite. Une tristesse parfaite.
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Videos de Tommy Wallach (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tommy Wallach
Rich Fahle talks with Brooklyn-based writer and musician Tommy Wallach about his debut novel We All Looked Up.
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