Toni Termens

C'est quand même dingue de s'ennuyer pendant la lecture d'une telle bd qui part à l'aventure dans des mondes si imaginaires. D'ordinaire, je suis vite accroché par l'histoire et les différentes péripéties qui peuvent en découler. En l'espèce, la symbiose ne s'est pas produite. La faute à qui ? Ou à quoi ? Peut-être un manque d'originalité associé à un manque de maîtrise narrative.



Alors, il faut bien avouer que les dessins ainsi que la colorisation sont plutôt pas mal. Cependant le scénario est désespérément mal construit et donc confus. Le premier tome est d'introduction, le second est plat et le troisième clos la trilogie d'une manière archi-conventionnelle. Il ne reste pas grand chose à en retirer ! C'est vide ...



Je serai toutefois indulgent dans ma note en évitant à cette série le plancher car on ressent tout de même le désir des auteurs de bien faire. Cela sera peut-être pour la prochaine fois.

Gorb et Raspa sont deux vétérans d'une armée "glorieuse", ils passent le temps dans un fortin délabré situé en bordure de l'empire. Et pour passer le temps, ils boivent et s'engueulent. Mais voilà que déboule une escouade de soldats, menant un couple de commerçants huppés et une jeune chamane d'une tribu proche.



Pour passer le désert et arriver à bon port, le capitaine dirigeant l'escouade n'a d'autres solutions que d'obliger Gorb et Raspa à leur servir de guides. Là où Raspa voit une nouvelle occasion de revêtir l'uniforme, Gorb trouve une occasion de se venger de l'empire. Mais pourquoi et comment... mystère à ce stade.



Poursuivis par la tribu dont est issue la jeune chamane, ils vont se colleter à une donzelle solitaire... qui ne fera pas le poids. Mais que cherchait-elle vraiment? Par ailleurs, on découvre deux types se faisant passer pour des rois (façon Sean Connery et Michael Caine dans le film tiré de Kipling, et portant à peu près le même titre). En quoi tout cela se connecte-t-il à la chamane?



Beaucoup de questions, de points laissés dans le flou, dans ce premier tome d'une trilogie qui démarre de façon assez conventionnelle. Le scénario ne contient pas beaucoup d'imprévus. Les personnages sont assez caricaturaux, mais cela aide à les cerner et à prendre la BD en mains.



Cela dit, la BD se laisse lire. Le mélange "ambiance russe" et fantastique, avec une pointe d'humour (via Raspa, personnage rabelaisien à souhait), cela fonctionne bien. On ne cachera pas que le point fort de ce tome, ce sont les dessins et la mise en couleur. C'est somptueux, vivant, accrocheur.

Je ne sais pas bien quoi dire de cette BD. L’essentiel c’est que je ne me qui pas embêté.



Il y a deux personnages principaux : Clio et Anton. La première, issue d’une tribu de nomades, est celle qui a le plus de consistance, d’épaisseur. Même si c’est une fille elle n’hésite pas à faire comme les hommes. Elle n’hésite pas non plus à forcer son destin. Par contre Anton a plutôt l’air d’un benêt, un peu balourd. On se demande même ce qu’il peut apporter à l’histoire. Son caractère héroïque se réveille un peu trop tardivement. J’espère qu’il prendra de l’ampleur par la suite.



Les dessins et leurs couleurs donnent aux paysages un caractère vivant plutôt rare dans ce que j’ai déjà pu lire. Alors ça donne un planet opera plutôt prometteur.
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J'ai décroché très rapidement. Il y a un parti pris des auteurs pour déstabiliser le lecteur, à mon avis. Dans le tome 2, Gorb s'est fait voler son âme. La guerrière Tadjuk aussi. Le tome 3 démarre alors que Gorb est dans le royaume des âmes, cherchant la sortie.



Cela m'a fait un peu penser à du Comès, quand Gorb rencontre des squelettes à cheval, se plaignant qu'un archer leur tire dessus... Ensuite quelques très belles planches de courbes féminines parfaitement rendues par Elias.



Un grand happening final où j'avoue ne pas avoir cherché à comprendre qui fait quoi. Le scénario est mal mis en scène, et les dialogues n'éclairent rien du tout la plupart du temps.



Dommage, très dommage, car on sent qu'il y a du matériel à exploiter. Mais on a tellement de zones d'ombres qui plombent le fil du récit... Je n'ai, d'aiileurs, pas pu me départir de l'impression que les auteurs auraient bien voulu s'embarquer pour un récit en davantage que 3 tomes, mais se sont fait rattraper pas le manque d'engouement du public. Je n'en sais rien, ce n'est qu'une impression diffuse. Même si les auteurs terminent de manière positive, laissant supposer une suite qui ne viendra jamais.



On peut néanmoins saluer les Editions Paquet pour cet engagement à soutenir la BD et pour donner sa chance à de nombreux artistes.

D'abord, une couverture sympathique. Une jeune ado. Le regard déterminé. Un pistolet à la main. Un truc un peu archaïque, mais avec un "petit quelque chose en plus". Le ciel est chargé, des objets volants... Les couleurs font penser à un coucher de soleil. Il y a du vent. On devine que l'on est dans un truc un peu steampunk, un peu dystopique...



J'ai plongé. Cela m'a suffi. OK, j'ai un peu feuilleté l'intérieur... La couverture ne mentait pas. Petite parenthèse, beaucoup de BD ont des couvertures ultra travaillées qui sont largement au-dessus de la qualité des planches intérieures. Ces couvertures-là promettent des choses qui ne seront pas tenues à l'intérieur... Beurk, à fuir bien vite.



Ici, ce n'est pas le cas.



D'ailleurs, attardons-nous sur le dessin. J'ignore quelle technique Efa utilise mais le rendu est vraiment sympathique. Il se dégage une poésie bucolique, teinté de technologie steampunk très alléchante. Un petit côté naïf, mais dur en même temps. Bref, cela m'a plu. Il y a du mystère là-dessous.



Côté mise en page, de nouveau, on est dans quelque chose d'intriguant. Des grandes cases, parfois 6, voire 5, par planches seulement. Cela permet clairement de se lâcher, mais dans une belle simplicité. Les cases, même si elles le permettent vu leur taille, ne sont pas chargées. Les dessins sont dynamiques, je pense à cette tasse de la page 11, où le liquide va déborder.



L'histoire... sans doute, et très paradoxalement, le point le plus faible. Clio est une jeune ado, qui fait partie du clan des Cavaliers du Centre du Monde. Ils vivent dans une longue steppe, près de lacs magnifiques. Elle sauve la vie d'Anto en allant le rechercher sur le chemin vers la mort . Anto est un jeune ado venu du Nord en engin volant. Au début, l'équipage dont il fait partie prend des photos de la région où vit Clio et son clan. Mais Anto ne le révélera pas...



Débarque alors deux émissaires du Sud... On apprend qu'une guerre oppose le Nord et le Sud et que chaque camp va essayer de s'attirer les bonnes grâces du clan de Clio.



Sans que les motifs soient très clairs, Anto, Clio et Ertes, un adulte intrigué par la technologie d'Anto, partent vers le Nord. Il se passe d'étranges choses, ils sont attaqués, mais réussissent à fausser compagnie à leurs assaillants. Le tome se conclut sur d'énormes engins volants qui descendent sur le trio.



Tout compte fait, ce n'est pas si creux que cela. Et même si certains points ne sont pas clairs, et que cette dialectique Nord-Sud avec le clan pris au milieu est assez commune, le tout se laisse lire avec plaisir.

Anton et Clio sont deux personnages pris dans l’engrenage d’une guerre qui les dépassent. Ils auront beau faire, ils ne pourront pas faire grand chose contre. Ils vont se retrouver en opposition avec de nombreux protagonistes. Le personnage d’Anton s’affermit. Clio, quant à elle, est déchirée, son peuple est trahi ceux qui sont censés être plus civilisés. Elle aura beaucoup de ressentiments qui va se traduire par un acte tout à fait tragique.



Les dessins sont toujours aussi intéressants. Les grands paysages sont vraiment beaux. A la lecture de ce deuxième volume je me suis rendu compte que c’était un trait de dessin qui ne ressemblait pas à ce que j’avais pu lire auparavant. Dessin qui accroit l’originalité de la série.

Gorb et Raspa qui servent de guide à une escouade de l'empire emmenant une jeune prêtresse loin des siens se sont fait rattraper par une guerrière de la tribu. Rien de grave. Mais alors que Gorb ferme les yeux sur l'évasion de la prêtresse et de la guerrière (un vieux conte à régler avec l'empire), la troupe se fait encercler par une armée de mercenaires. La bagarre est rude mais courte... la prêtresse est emmenée, la guerrière pendue par les pieds à un vieil arbre et Gorb et Raspa enterrés vivants, la tête hors du sable en plein soleil.



Ils ne doivent leur salut qu'à un géant qui va les guider à travers la Naüja, une plaine sur laquelle les êtres fées et la magie règnent en maîtres.



C'est là que je cale...



Quand on secoue le récit, on n'a pas un truc hyper original. Une prêtresse kidnappée deux fois. Une paire de héros assez énigmatiques et sympathiques quand même. La paire est construite sur la base d'un duo que tout oppose. Etc.



Mais justement, comment se duo s'est-il formé? Qu'est-ce que l'empire. D'où viennent les mercenaires sanguinaires qui kidnappent la prêtresse pour la seconde fois, dont l'un veut être roi et l'autre s'entiche du moindre trésor? Qui sont ces être surnaturels qui jouent un rôle prépondérant dans la Naüja? Pourquoi agissent-ils là et pas ailleurs...? Ce ne sont que quelques unes des questions que l'on se pose et dont on est en droit de demander une réponse. Mais rien ne vient.



Et là-dessus, les auteurs remettent une couche énigmatique de surnaturel BCBG avec l'âme de Gorb qui se fait voler en même temps que celle de la guerrière. Ajoutons une prophétie qui s'accomplit (on ne sait trop comment...) et le mystère est total.



Le tome manque de structure, de suivi, de cohérence. Tout y est mais je me suis perdu un nombre incalculable de fois. Pourtant Elias au dessin fait des merveilles.

J'ai découvert un peu par hasard cette bande dessinée publiée aux éditions Paquet dans la collection Inklusive.





J'ai été attirée par le dessin aux couleurs vives et l'univers imaginaire qui pourrait rappeler « Avatar ».

Clio est une jeune guerrière de la tribu qui garde les lacs sacrés. Son destin va être lié à celui d'un étranger qu'elle sauve de la mort. Elle apprend qu'il est le seul rescapé d'une mission de repérage visant à préparer une guerre contre sa tribu afin de s'approprier ces terres pleines de richesses...



J'ai vraiment bien accroché à la première moitié du récit qui s'est embrouillé par la suite. C'est vraiment dommage car j'ai trouvé les personnages et leur culture très intéressants mais la suite m'a semblé confuse et moins intéressante.
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Un album qui se laisse lire, porté par de jolis dessins.

Mais si on met de côté le personnage principal, ils manquent pour la plupart de subtilité ou de développement.

La narration est qui plus est assez lente.

Ca reste au stade du sympathique, sans plus !

Une bonne suite, de plus en plus mystérieux, ce qui me désole un peu c'est qu'on en apprend pas assez sur les personnages, l'histoire est sympa mais juste survolée

Une super découverte, j'aime beaucoup le personnage de Gorb, j'ai hate d'en savoir plus sur son passé

Pendant qu'Anton, bien accroché au monde des vivants, empêtré dans les préparatifs de guerre, essaie de retrouver Clio, celle-ci part dans le monde des esprits, à la recherche des dieux. Ceux-ci semblent bien décidés à disparaître. Anton finit par être rattrapé par ses anciens camarades et termine en première ligne lors de l'affrontement final.



Vu que le cycle des Icariades était prévu pour 5 tomes et qu'il a été raccourci, ce tome 3 est le dernier du premier cycle. Il est donc plus dense que le second tome. Plus concentré. Il avance à un rythme soutenu, ce qui est plutôt chouette, mais la conséquence est qu'il est parfois difficile à suivre.



Les dessins se révèlent encore superbes. Clio est une femme maintenant... la transformation fut rapide, et le résultat magnifique. L'univers est dur, cohérent. Empreint de sagesse et de compassion. Une découverte intéressante.



Ce tome 3 se clôture sur l'idée d'une suite. J'ignore si celle-ci est en cours. Je ne suis pas sûr que cette série ait eu le succès qu'elle méritait, à mon avis.

Anton, aidé par Clio (qui s'est sacrément développée sur quelques jours...), est rentré chez lui. Le Nord se prépare activement à la guerre. Il est clair que le Clan de Clio sera massacré, quoi qu'il arrive. Le trio s'évade, mais ils sont suivis et traqués. Ils retrouvent les plaines des clans de cavaliers qui semblent être devenues l'enjeu de l'affrontement entre le Nord et le Sud et sont hébergés par un vieil homme et sa fille. Il y a urgence et Clio entreprend de contacter les Esprits du Clan.



Qu'en penser? Clio est passée d'une adolescente encore fillette à une sorte de bombe sexuelle... ce qui n'est pas sans m'intriguer. Evidemment, pour ce que les auteurs veulent lui faire faire comme exploits, il est impensable qu'elle reste adolescente, faible et sans ressource. Mais j'ai eu beaucoup de mal à adhérer.



Par contre, j'adopte les dessins et la mise en couleur/en page. C'est très bien. Cette technique permet d'alterner les planches poétiques et les pages plus dures, préludes à la guerre qui s'annonce. Un très beau travail graphique, à mon avis.



Sinon, le scénario ne contient pas de surprises et on a quand même le sentiment d'avoir vu/lu cela un certain nombre de fois.

Après deux premiers tomes où on voyait se profiler une guerre qui n’épargnerait personne, ce volume met celle-ci un peu de côté. Là on se tourne plus vers les personnages qui sont énormément tourmentés. Les angoisses de chacun ne sont que la représentation de ce que chaque peuple va subir. Les nomades voient leurs rapports à leur dieux se modifier. Leur monde était essentiellement tourné vers le chamanisme. Mais un autre monde va apparaitre, beaucoup plus matérialiste.



Avec ce volume le fantastique est bien plus présent, ça donne presque la sensation d’avoir un virage à 180° quant à la nature du récit. Comme pour les paysages, les songes prennent une dimension particulière sous le dessin d’Efa.
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Une fin aussi mystérieuse que le début, mais ça correspond bien au livre, je m'attendais a mieux meme si les dessins sont magnifiques evidemment

Voilà le départ d'une série BD. Rien de très original dans le scénario, on est dans de l'héroic fantasy assez classique (une groupe d'aventuriers, une quête, une femme-fée aux cheveux longs à sauver). Par contre il faut saluer les dessins de Elias qui sont particulièrement magnifiques et qui flirtent souvent de près avec l’esthétique manga.

Naüja est une série de bande dessinée très méconnue et c'est bien dommage. En trois tomes les auteurs nous font partager une histoire d'aventure teintée de fantasy avec énormément de poésie. poésie qui s'exprime aussi au travers des dessins qui sont vraiment d'une très grande beauté. Un peu statiques mais le coup de crayon est unique et magnifique.



Troisième et dernier tome de Naüja. Les choses vont mal : Gorb évolue dans un univers onirique et doit trouvé une sortie ou se résoudre à y rester jusqu'à la fin de sa vie, Raspa doit enmener ses deux compagnons endormis vers la cité du soleil dans laquelle le faux semble progressivement ronger par la folie et la malédiction qu'ont créé son imposture. La fin de l'épopée est proche.

Naüja est une série de bande dessinée très méconnue et c'est bien dommage. En trois tomes les auteurs nous font partager une histoire d'aventure teintée de fantasy avec énormément de poésie. poésie qui s'exprime aussi au travers des dessins qui sont vraiment d'une très grande beauté. Un peu statiques mais le coup de crayon est unique et magnifique.



Dans ce deuxième tome, le convoi est bien vite arrêté mais pas par le clan de la jeune otage: une armée composée de locaux de la Naüja est en marche dirigée par deux soldats déserteurs. A la manière de l'homme qui voulut être roi, les deux hommes prennent l'ascendant en s'inventant un devoir divin ont déjà conquis leur armée au début de l'histoire. ils se servent d'une prophétie annonçant le retour d'un roi ancestral pour rallier leur soldat et trouve en l'otage une des figures de la légende qu'ils détournent. Gorb et Raspa se retrouvent seuls tandis que 'escorte et otage sont enmenés vers les ruines de la cité légendraire censée etre le berceau de l'ancien roi. De l'aide et des explication sur la Naüja les attendent.



Excellent second tome, qui s'achève en laissant Raspa seul avec Gorb et leur amie Tadjit, tout deux plongés dans le coma. alors que Gorb commence à reprendre gout à l'aventure, Raspa entrevoit le côté sombres de cette vie qu'il a ardemment attendue : la perte non pas de sa vien, mais de celle de ses amis. Cette transition est très subtil et pas énoncée clairement, mais on la sent si on creuse un peu.



Cela mérite d'être mentionner peut simplement flotter sur l'histoire sans s'interroger, s'immerger dans la poésie de l'histoire; mais il peut aussi fouiller plus profond dans les événements, dans le fonctionnement des personnages.

Naüja est une série de bande dessinée très méconnue et c'est bien dommage. En trois tomes les auteurs nous font partager une histoire d'aventure teintée de fantasy avec énormément de poésie. poésie qui s'exprime aussi au travers des dessins qui sont vraiment d'une très grande beauté. Un peu statiques mais le coup de crayon est unique et magnifique.



Dans ce premier tome nous faisons la connaissance des des personnages principaux : Gorb et Raspa. Ils occuppent un relais marquant une frontière entre un empire et des terres sauvages. Terres sauvages que doivent traverser cette curieuse diligence transportant une otage. L'officier impérial réquisitionne Gorb et Raspa pour leur servir de guide pour la traversée. C'est ainsi que tout commence.



Les personnages sont originaux et typés : Gorb est un jeune soldats qui a souffert et qui aspire à la paix. il se plait dans le vieux relais retiré du monde. Raspa est un vieux soldat qui s'ennuie, il aspire à une vie plus active, plus intense et entraîne son compagnon dans l'aventure. Des autres personnages je ne dirai pas trop, mais on y trouve un jeune soldat qui pourrait bien être ce que Gorb était avant que sa vie ne sombre, un officier ambitieux ainsi qu'un troisième soldat, plus expérimenté que le premier mais romantique. La jeune otage semble être une princesse et son clan est à sa recherche. L'aventure commence!