Tsuyoshi Takati

À l’époque, j’étais le souffre douleur de l’école. Je rentrais régulièrement couvert de bleus et de crasse... quand ça arrivait Nachi me demandait souvent de lui donner un bain.
« En me shampouinant, c’est toutes les mauvaises pensées qui te rongent que tu laves ! » qu’elle disait. Et puis elle enchaînait avec... « Je suis contente de t’avoir, Jiro... grâce à toi, je suis la chienne la plus propre du quartier !

[Jiro Azuma] : Je pige rien à ce qui se passe, et ça me saoûle ! T'as gagné, Shiba, je m'engage !!

ô Rago, ô soleil noir qui dévore les astres, sors de ton log sommeil pour nous prêter ta force ! Ainsi,ensemble nous rendrons aux mononoke leur dignité perdue et redonnerons au monde la forme qui sied ! L'heure est venue de rappeler à ces stupides humains toute l’étendue de nos pouvoirs et d'infliger aux onmitsu le châtiment qu'ils méritent !

- Tu vois... Il y a deux trucs qui m'insupportent ! Les Monoke... et les misogynes !

Tu seras gentil de ne pas casser ta pipe pendant mon absence… vieux croûton !

Je vous prend tous les deux en même temps et d’une seule main !

mais tu sais ne pas être normal, ça peut aussi être un atout !

— Et sinon, l'idée d'abandonner ne t'a jamais effleuré ?
— Tu rigoles ou quoi ? Bien sûr que non... Ce projet, c'est notre rêve, aux copains et à moi !
— Hein ?
— Ouais, c'est un beau rêve. Pas un programme prédéfini. Ni une mission qu'on m'a assignée. Nan, c'est le genre de truc impossible à trouver si on vit qu'à moitié. Et en même temps, vivre à fond suffit pas forcément pour l'atteindre. Du coup, ça nous énerve quand on y arrive pas. Mais on n'a ni la volonté ni l'envie de laisser tomber ! Bref, c'est compliqué ! Enfin, c'est difficile à expliquer. Mais quand on a un rêve, on se sent vraiment vivant !

p.90-91.
Hana : Euh, Ichika... Et moi, je compte pour du beurre ?
Ichika : Mais non ! Pardon, je ne voulais pas te blesser... Comment dire... Parfois j’ai l’impression... de ne pas servir à grand-chose...
Hana : Ça arrive à tout le monde...
Ichika : Hein ?
Hana : Regarde moi... Je suis ni capable de me battre comme vous le faites ! Je me cantonne à l’administratif, je suis toujours à garder la maison... mais... aujourd’hui, ça me permet d’être là, à causer avec toi ! Ça n’a sans doute l’air de rien, mais quelque part.... c’est peut-être ça, mon rôle... et je suis la seule à pouvoir le remplir ! Alors inutile de te torturer... Je suis certaine que toi aussi tu tiens un rôle que personne d’autre ne peut jouer... et il est sûrement bien plus important que le mien !