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Critiques de Valérie Simon (85)
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Comme à son habitude, la cabane à trié avec soin les textes reçus pour créer une anthologie diversifiée et pleine de surprise. On y retrouve des habitués comme de nouveaux talents. Il y a peut-être encore quelques imperfections dans certains textes mais aussi de pures merveilles. Tout le monde peut y trouver l'histoire qui le séduira, comme en détester certaines, car c'est ce qui fait le charme d'une anthologie. Il y en a pour tous les goûts.
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Cette anthologie regroupe sept nouvelles écrites par sept auteurs différents. Certains sont déjà des habitués de la Cabane à mots. Mais pour d'autres, c'est la première fois qu'ils sont édités. D'ailleurs, c'est l'une des spécificités de la Cabane: dénicher de nouveaux talents. Mais à la Cabane, il y a d'autres immanquables, comme le fait que toutes les nouvelles se doivent d'être un minimum noires; mais aussi la police d'écriture spécialement adaptée pour les dyslexiques (Open Dyslexic).



Ce livre se lit vraiment très facilement. Comme il est composé de plusieurs nouvelles, la lecture est rapide et peut s'effectuer en plusieurs fois. C'est donc super pratique pour les gens qui n'ont pas toujours le temps (comme moi!).



La couverture est juste magnifique. Chaque élément a été patiemment étudié et le rendu est vraiment superbe!



Mes histoires préférées: Ren, le chat-vampire; le règne de Déléora et Lapis-Lazulis.



Les histoires sont de type fantasy médiéval, et, dans ce recueil, l'originalité est qu'ils contiennent tous un mot-clef, commun, auquel chaque auteur a donné un sens bien particulier. A part ça, chaque histoire est bien différente de l'autre. Elles sont toutes très agréables à lire. Et pour chacune d'entre elles, on aime ou on n'aime pas. Chaque auteur nous emmène dans son univers et on découvre des paysages et des créatures très différents selon les récits. Il y a de vraies pépites. L'ensemble est très cohérent et donne une anthologie du tonnerre!


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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Les créatures de légendes ont donné naissance à de grands romans fantasy. Ici, chaque auteur se prête au jeu d’une nouvelle sur le thème, pour nous plonger dans un univers certes féérique, mais toujours sombre. Je ne vous les résumerai pas toutes parce que, malgré ma bonne volonté, toutes ne m’ont pas également marquées.



Dans Castrum Liberonis, c’est au pied d’un château maudit que l’on se retrouve, où toutes les sentinelles sont défaites les unes après les autres par une force mystérieuse. Dans La Renaissance d’Aya, histoire dans la plus pure tradition vampirique, une jeune femme se retrouve confronté à un duo terrifiant qui souhaite en faire leur semblable. Dans Le tueur des brumes, une jeune magicienne parvient à soigneusement manipuler tout un village pour obtenir sa vengeance. Le règne de Deleora, c’est avant tout une bataille qui met en scène une guerrière farouche et déterminée, mais où les ennemis ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Quand à Ren, la légende du chat-vampire, c’est de loin ma préférée, inattendue, pleine de ce mélange entre sensualité et innocence, fragilité et cruauté.

Dans l’ensemble, je ne suis pas très fan du registre fantasy, et j’y suis d’autant plus exigeante. Ici, ce que j’ai souvent regretté, c’est de trouver des histoires finalement très classiques, assez attendues. Dans le genre de la nouvelle, j’aime être surprise, ressentir l’intensité de cette brièveté obligée. Certaines de ces histoires brillent d’ailleurs par leur maîtrise de la chute, notamment Le Règne de Deleora, ou font soigneusement monter le suspens sur leur réelle intention comme Le tueur des brumes. Un recueil assez inégal donc, mais pour lequel il faut saluer l’effort de proposer de la littérature “jeune adulte” sans niaiserie et surtout, accessible à des lecteurs dyslexiques grâce à l’usage d’une police d’écriture spéciale.
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Ce recueil destiné à un lectorat de jeunes adultes m'a semblé adapté à ce public et je n'ai pas boudé mon plaisir de découvrir des auteurs déjà publiés par cette maison d'édition associative ainsi que trois nouveaux auteurs.





Le thème étant la Fantasy médiévale avec en arrière plan, des légendes un peu sombres, il était clair que j'allais être dépaysée !



Ce fut le cas pour plusieurs nouvelles qui m'ont particulièrement plu...



Je citerai la première "Lapis Lazulis" d'une toute jeune auteure, Sidonie Gatel, qui laisse une impression douce d'amour maudit. Les personnages, Lapis, le jeune homme que sa famille découvre un jour, vers sa dixième année, comme étant stégobulle, c'est à dire destiné à mourir (mais qui réussi à échapper à la fourche de son père) et Charlynia, fille de roi qui elle aussi découvre sa triste condition au même âge et sera enfermée dans une chambre de pierre, sont particulièrement soignés. Leurs sentiments qui naissent à leur rencontre fortuite sont crédibles et émouvants car bien sûr, leur avenir ne pourra pas être tracé sans conséquence fâcheuse pour au moins l'un d'entre eux. Vraiment une très belle histoire.



La deuxième "Castrum Liberonis " de Sylvie Arnoux ne m'a pas attirée et je n'ai pas réussi à m'y immerger complètement. J'ai eu du mal à m'imaginer les deux mondes abordés dans cette histoire, celui sous terre avec ce prêtre lanceur de réunification avec celui d'en haut. J'ai bien compris la jalousie des frères et tout le reste, les âmes envahissant l'espace de la tour et du château est superbement rendu. Il y a juste le début, malgré le dessin de la carte (ou à cause d'elle que je consultais sans arrêt pour rien) qui m'a échappé. Ensuite le puzzle s'est reformé et la fin m'a semblé beaucoup plus prenante.



La troisième "La renaissance d'Aya " par Valérie Simon m'a paru assez traditionnelle dans sa forme et les interrogations d'Aya au sujet de ce seigneur brutal rencontré pendant ses errances dans la forêt car cette jeune fille se permet de rester après la tombée de la nuit avec ses brebis. Pour seule famille, il lui reste son frère Vasko, qu'elle admire. Elle sera la proie facile du Comte et de la sœur de celui-ci.



L'autre nouvelle qui m'a bousculée dans le bon sens, est celle de "Ren, la légende du chat-vampire" par Kinrenka, encore une jeune auteure talentueuse. Je ne connaissais pas cette légende et vue par le personnage principal original, un samouraï, elle prend une dimension extraordinaire, je trouve. Il a un caractère bien trempé et pourtant, il va succomber mais d'une manière inédite qui ne verse pas dans le caricatural, en petites touches exquises. Un amour encore impossible !



La cinquième que j'aime beaucoup aussi est celle de Callie J.Deroy, "Le règne de Déléora" car elle a réussi le tour de force de nous faire aimer un personnage détestable que l'on suit dès les premières phrases dans sa volonté de sortir de l'esclavage où elle et les siens se trouvent depuis trop longtemps... Donc on a envie qu'elle gagne les épreuves par lesquelles elle passe avec ses compagnons d'armes, ces batailles face à des sortilèges, bien décrits (on s'y croirait, tellement c'est précis, net, sans bavures). Callie est imparable pour créer ces ambiances tendues où son héroïne se débat. Vous vous ferez certainement prendre dans ces pièges aussi avec plaisir...



~~La sixième "Le tueur des Brumes" d'une nouvelle auteure, Barbara Cordier est une sublime découverte. Son personnage principal rejeté par les habitants de sa cité, Deadlymond attire tout de suite la sympathie. Il est atypique, sans une once de compassion pour ses semblables mais ce n'est que justice. Ansade, l'héroïne s'avère plus intelligente que ce que tout le monde croit et finira par pactiser avec le fameux tueur mais pour la bonne cause. Car tous ces gens n'ont pas de pitié pour elle et sa mère et se font avoir en achetant des gris-gris, ou sortilèges que seule Ansade sait confectionner. Leur égoïsme aura raison d'eux.



La dernière " Les couloirs de Vürdrang" de Pierre Godard m'a surprise agréablement de part son érudition à chaque page. Que de mots savoureux à découvrir ! La trame que l'auteur a choisi de développer a de l'allure. Et ses personnages truculents vous laisserons des traces: vous ne les oublierez pas de sitôt. L'histoire commence dans le passé mais flirte avec notre époque ou plutôt avec le post apocalyptique à la fin. Une trajectoire impressionnante et parfaitement maîtrisée ! J'aime beaucoup la femme elfe, estropiée.



Donc, voilà un titre qui explore avec justesse certains des thèmes déclinés en littérature Fantasy.



Un seul reproche, je n'ai pas trouvé de dragons au détour ces pages... Ça manque d'autant plus que l'illustration magnifique de Laura Schneider donnait envie d'en rencontrer un !



Je le recommande pour les jeunes lecteurs en mal de voyages et d'histoires fantastiques mais tellement succulentes !


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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Une nouvelle anthologie de La cabane à mots, qui pour moi surpasse à chaque fois la précédente. Les thèmes changent, mais le bonheur de lire ces nouvelles est toujours au rendez-vous ! Nous voilà plongés cette fois dans l'univers médiéval et fantastique à la fois donnant de très jolies histoires, mêlant drôlerie, humour, sensibilité, noirceur...Toujours le système de recueil de nouvelles, donnant du rythme à la lecture, la possibilité de lire celle que l'on veut, dans n'importe quel ordre...Et surtout, La Cabane à Mots donne la possibilité à de nouveaux auteurs de s'exprimer, et c'est vraiment sympa de leur donner une chance d'être publiés, et dans celle-ci, il y a 3 nouveaux auteurs..bravo à eux !! Et enfin, et c'est très important de le signaler, toujours cette police d'écriture pour dyslexique, comme dans la précédente Antho-noire, aidant à la lecture et ne gênant nullement, c'est vraiment quelque chose que j'apprécie beaucoup. La Cabane à Mots aide aussi bien les auteurs que les lecteurs et je les en remercie !! Toujours la même particularité, un mot comment dans chaque histoire...à vous de le découvrir ! J'ai beaucoup aimé ce nouvel opus, vraiment de très bonnes histoires avec des fins à me couper le souffle, très très bon moment, plongez vite dedans! Et un dernier point....comme vous pouvez le voir, une superbe couverture !!
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Dans toutes les nouvelles, un logatome a été imposé — stégobulle — et chaque auteur doit parvenir à caser quelque part ce non-mot. Une idée plutôt sympathique qui m'a rappelé l'époque où je faisais du théâtre !

La première nouvelle proposée par Sidonie Gatel, Lapis Lazulis, m'a beaucoup plu. On y retrouve une ambiance de "chasse aux sorcières" où certains doivent cacher leur véritable nature pour survivre. J'ai trouvé l'utilisation du terme imposé très réussie, peut-être la meilleure du recueil, à mon goût, avec celle de Barbara Cordier. Cela faisait très naturel et s'intégrait parfaitement. Dans d'autres histoires, j'ai presque eu l'impression d'un mot "rajouté après coup parce qu'il le fallait" et c'était dommage.

La deuxième nouvelle, Castrum Liberonis, de Sylvie Arnoux présentait une légende intéressante mais dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger. Sans parvenir à comprendre vraiment pourquoi cependant !?

Il y avait ensuite la nouvelle La renaissance d'Aya de Valérie Simon que j'ai bien aimée avec sa sombre histoire de malédiction... Le format et le style "nouvelle" m'a semblé très bien respecté là où d'autres récits de ce recueil m'ont plus donné un effet de "roman court" dans leur construction. Cependant, le déroulement reste très classique donc sans grand coup de théâtre pour moi.

Kirenka proposait ensuite une ambiance nippone avec Ren, la légende du chat-vampire. Si le titre prête à sourire, j'ai trouvé cette histoire très bien menée avec une belle originalité dans l'ambiance.

Le règne de Déléora écrit par Callie J. Deroy m'a beaucoup plu : j'ai aimé le renversement de situation et le très beau travail sur le point de vue dévoilé uniquement par la chute.

Le tueur des brumes de Barbara Cordier a également sur me plaire : une société matriarcale, une héroïne amorale... De bons ingrédients pour une nouvelle décalée !

Les couloirs de Vürdrang de Patrick Godard clôture enfin cette anthologie. L'écriture est ici plus dans un style light-fantasy. J'ai bien aimé le récit en lui-même mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher car il y avait, pour moi, trop de termes spécifiques à l'univers pour ce format d'écriture. Le recours systématique à la note en bas de page n'a pas su me titiller.



Au final, voici un recueil très varié et qui permet de trouver son bonheur, assurément ! La couverture (très chouette au passage !) indique "collection jeune adulte" mais rien d'infantilisant, au contraire !



À noter, ce livre est imprimé avec la fameuse police d'écriture adaptée aux personnes dyslexiques mais les textes en eux-mêmes (structures de phrases, choix du vocabulaire et donc des graphies) ne sont pas adaptés pour autant.
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Après le polar et l’érotisme, voici la fantasy et la proposition de s’adresser à un public « jeune adulte », soit à partir de treize ans. Avec cette étiquette, on pourrait craindre des textes édulcorés, moins tranchants que prévu, mais l’anthologie s’en sort avec les honneurs. Tout est bien noir, et on ne peut pas tellement dire que la violence nous est épargnée. La limite d’âge permet surtout d’éviter la tentation de flirter avec les limites de la décence et un lecteur qui apprécie les petits frissons sans pour autant s’amuser d’un étalage de perversions y trouvera facilement son compte. Sans aller dans la complexité, les textes sont loin d’être simplifiés à l’excès. Les treize ans et plus sont pris pour des lecteurs comme les autres et non des enfants à moitié analphabètes. J’ai tenu à ne pas trop trahir mon écriture pour ma nouvelle, et il a été agréable de constater que les six autres auteurs sélectionnés maîtrisent également très bien la langue, le rythme, la progression de leur histoire.



Lapis lazulis de Sidonie Gatel est certainement le texte le plus touchant de l’ouvrage. Il est très justement placé en premier, ce qui permet une entrée en douceur dans une série d’univers qui n’auront rien de très enchanteur. Nous avons une histoire assez classique de la fantasy sur un fond de chasse aux sorcières, avec une bonne progression. La petite présentation de l’auteur nous apprend qu’il s’agit de son premier texte publié, et c’est une entrée plutôt réussie dans le monde de l’imaginaire !



Castrum Liberonis est la nouvelle la moins fantasy de l’ensemble. Sylvie Arnoux s’appuie sur une légende régionale pour entraîner le lecteur dans une inquiétante guerre de pouvoir médiévale fantastique. En toute franchise, j’ai un peu moins adhéré. L’idée m’a semblé quelque peu trop ambitieuse dans ce format, et de manière parfaitement subjective, les histoires de pacte démoniaque me laissent souvent de marbre. Castrum Liberonis a cependant le mérite de proposer un univers moins dépaysant que les autres, en ajoutant à la diversité du titre.



Avec La Renaissance d’Aya, Valérie Simon propose certainement le texte le mieux écrit du collectif. Sa plume n’est pas débutante, et cela se sent d’emblée. Les schémas ordinaires du conte sont repris à la perfection. C’est à un point que l’on attend avec impatience la conclusion pour savoir à quel moment l’auteur décidera de nous emporter vers quelque chose de moins convenu. Heureusement, le fin mot est à la hauteur. J’ai apprécié le pastiche tout en regrettant que l’auteur ne donne pas des signes de ses intentions assez tôt. Le virement est un peu brutal, mais parfaitement cohérent, et on ne peut que sourire à la morale ironique qu’il nous livre.



Ren, la légende du chat-vampire permet de s’échapper un peu des châteaux-forts occidentaux, pour une visite au Japon médiéval. Le changement d’air fait du bien. L’écriture de Kinrenka est aussi fluide que légère, on apprécie le voyage inspiré par des légères plus orientales. En peu de pages, les personnages deviennent assez attachants pour que l’on s’inquiète de leur sort et, à ce titre, cette nouvelle est sans doute celle qui s’adresse le mieux aux adolescents.



Mon petit coup de cœur va cependant à Callie J. Deroy et son Règne de Déléora. Contrairement aux autres auteurs, Callie prend le parti de ne rien nous décrire d’autre qu’une bataille. L’action est immédiate, le personnage et la situation globale posée en même temps que le combat, et l’on se surprend à suivre un combat sur lequel on ne sait presque rien, à prendre parti pour l’héroïne de l’aventure sans connaître les tenants et aboutissants de tout cela. Même sans une chute assez délicieuse, le texte restait bon en exécutant à lui seul la prouesse de tenir grâce à une simple description coupée au milieu de ce qui semble une plus bien plus vaste fresque.



Une bonne surprise aussi avec Les couloirs de Vüdrang de Patrick Godard qui mise sur l’humour en nous contant le périple d’une drôle d’équipée composée d’un guerrier, du barde Rocquer Djonnie et d’une elfe défigurée. J’ai beaucoup aimé les fausses sources de bas de page qui permettent de compléter efficacement un univers jalonné de petites histoires et de créatures surprenantes. On sent que l’auteur s’amuse beaucoup avec le genre, et la conclusion à tout cela est une bonne manière de quitter la fantasy pour revenir à la réalité.



L’Antho-noire …pour nuits de légendes est d’une assez belle variété pour ne pas s’adresser uniquement aux lecteurs de fantasy, une simple préférence pour les fins glaçantes devrait suffire !
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

C'est lors d'un salon que j'ai rencontré l'auteur de ce roman, j'ai tout de suite été attirée par le résumé et surtout la façon dont l'auteur m'en a parler. Mais j'avoue qu’après j'ai eu peur de m'être faite avoir par les belles paroles et la promesse d'une aventure palpitante, je n'ai donc pas osé lire ce roman tout de suite.



Quel erreur !

J'ai adorer, ce premier tome. Il y a de l'amour, il y a de l'aventure, il y a des Elfes, des démons, et de la magie. Le tout très bien écrit, avec des évènements s’enchainent à toute allure, des rebondissements... Bref, tout les éléments pour raconter une bonne histoire dont on a du mal à décrocher y sont.

Un vrai plaisir à lire, une belle aventure, j'ai hâte de découvrir la suite ! :)
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

J'ai eu très peur au début, j'étais à un stade où je me demandais si le livre était bien correspondant à celui de la couverture. J'attendais une quête épique et le premier tiers c'est une romance à la Roméo et Juliette entre elfes et démons. Ce premier tiers est bien écrit et les pages se lisent sans soucis mais ce n'est pas vraiment mon truc, ni ce que j'attendais. Une fois passé cette partie romance, on suit enfin Yanis et là c'est vraiment chouette. Les éléments se complexifient peu à peu. La remise en question de l'éducation de l'héroine est un moment qui sonne juste. C'est le type de roman qui se bonifie avec les pages. Très contente de l'avoir enfin lu, le second tome ne devrait pas trainer.
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Le roman débute doucement, mais c'est le propre des sagas fantasy où il faut mettre en place tout un monde inédit, avec ses peuples, son histoire et ses croyances. L'auteur s'en sort très bien, sans lourdeurs ni lenteur excessive. Les descriptions sont très agréables à lire, pleines de vie et de poésie. Elles m'ont immédiatement transportées dans le monde de Yanis. En ce qui concerne les personnages, ils sont variés et pour la plupart attachants, il y en a pour tous les goûts. L'héroïne est un peu "tête-à-claque", mais c'est une adolescente élevée comme une déesse, alors ça se comprend... il ne reste plus qu'à espérer que son caractère aille en s'améliorant. J'ai eu un pincement au cœur suite à la mort d'un personnage que j'appréciais beaucoup, je me suis énervée contre l'héroïne incapable de prendre une décision, j'ai détesté les "méchants" de l'histoire, bref j'ai vraiment vibré avec ce roman.

Une fois l'histoire commencée, impossible de lâcher le livre. Ce premier volume s'achevant en plein suspense, je n'ai plus qu'une hâte, lire la suite !!!
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Malgré un synopsis classique, mais prometteur, Yanis, Déesse de la mort ne tient pas ses promesses. Avec plus d'un quart du roman dédié uniquement à la romance des parents de l'héroïne, l'histoire peine à démarrer. La romance entre Laocoon et Rosendaël pourrait pourtant être utilement résumée en un chapitre, maximum.



Le rythme est inégal et souvent très lent et met l'accent sur beaucoup de passages plutôt vides d'intrigue.



Les clichés : ils sont tellement abondants dans le récit qu'on serait presque tentés de se demander si c'est un effet volontaire, mais leur présence excessive donne à l'histoire un côté "nanar" (et je doute que ce soit à la base la volonté de l'auteur) qu'il est particulièrement difficile de prendre au sérieux.



La cohérence interne est la grande absente de cette histoire, où les personnages ont des réactions irrationnelles, farfelues, parfois parfaitement contre-productives, et où les événements ne se déroulent pas en conséquence de ces réactions. L'intrigue ouvre énormément de questions auxquelles elle n'apporte aucune réponse et pour lesquelles il existe peu d'espoir que la suite fasse mieux. (Pourquoi les Démons, pourtant Immortels et puissants, plus sages que les Mortels sont-ils incapables de sauver Laocoon en dépit de toutes leurs connaissances, mais qu'un mage humain le peut, alors que plus loin dans l'histoire, un mage humain est mis en défaut par les pouvoirs de Yanis? Pourquoi les Elfes, supposés être supérieurement sages et intelligent se conduisent-ils comme de parfaits idiots au jugement de Rosendaël en refusant d'écouter Lahon, sans parler de le croire? Deux exemples pris au hasard, mais il y aurait de quoi remplir des pages)



Les personnages sont ternes, sans réelle personnalité et sont souvent développés en "deux dimensions": un ou deux traits de caractère mis en avant de manière excessive, et aucune complexité sous-jacente. Ils sont tous démesurément beaux, au point d'en devenir caricaturaux, n'attirent pas particulièrement la sympathie et agissent de manière plutôt aléatoire.

Ils sont par ailleurs très stéréotypés (encore des clichés), les hommes transpirant la virilité, les femmes excusant la délicatesse et la sensualité... Sans grande originalité. Ni grand réalisme.



Le style est un peu trop pompeux pour l'histoire qu'il sert et s'alourdit de proses poétiques parfois maladroites, souvent hors-sujet ou digressives qui tendent à rendre le message de fond légèrement ridicule quand il devrait être dramatique.



Bref, une histoire qui prenait un bon départ dans les idées qu'elle exploitait et qui tombe à plat dans son développement.

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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Lorsque Laocoon confie sa fille à une prêtresse en la faisant passer pour Yanis, déesse de la mort, sait-il ce qu’il va déclencher ? Que deviendra cette petite fille aux allures de déesse enfermée dans son temple ?

Déjà séduite par la première et la quatrième de couverture, j’avais hâte de commencer la lecture de ce roman énigmatique. Avec des elfes, des démons et des dieux, on peut s’attendre à tout !Les elfes sont conformes à ce que l’on peut attendre du beau peuple, et les démons ne sont pas des êtres maléfiques, mais des créatures anciennes maîtrisant la magie. Jusqu’à la naissance de la petite Morwenn, tout va bien. Mais l’enfant est le seul point faible de tout le panel de personnages : toujours indécise et malléable, elle n’a aucun jugement propre et ne sait jamais quoi faire. C’est plus que frustrant à certaines étapes de l’histoire où une réaction de sa part serait la bienvenue !

L’intrigue quant à elle est bien fournie. Le lecteur est pris dedans et se délectera de tous les détails parsemés dans le texte traitant de la légende des pierres et des Innomables. L’aspect psychologique des personnages est bien dessiné et se révèle tout aussi intrigant (et intéressant) que les actions en tant que telles. De la force de caractère des protagonistes, Yanis et son compagnon magicien en tête, dépendra l’avenir du monde.

Le lecteur pris dans les filets de l’histoire devra cependant se préparer à la frustration à la dernière page. L’auteur a pris un malin plaisir à y mettre un beau cliffhanger de derrière les fagots !

A lire si vous voulez frissonner de plaisir et parfois de peur ! L’auteur manie en effet l’intrigue et mènera le lecteur du bout de sa plume où elle le voudra, pour le plus grand plaisir de celui-ci !
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Rosendael est la fille du roi des Elfes de Tisha. Laocoon, un Prince-Démon de Rynantes. Autrement dit, des ennemis jurés, que tout oppose. Pourtant, un soir, près du Miroir Eternel, un lac millénaire où se mélangent toutes les époques, ils se rencontrent, et tombent amoureux. Tous les soirs, ils se retrouvent clandestinement sur les rives du lac. Lorsque leur secret est découvert, Laocoon est gravement blessé et Rosendael emprisonné dans son propre château. Mais elle porte déjà un enfant. Et certains craignent que ce bébé qui unit les opposés ne soit celui d'une terrible prophétie, celui qui réunira les deux morceaux de la pierre d'Arkem, à la puissance dévastatrice. Reniés tous les deux par leur peuple, les amants s'enfuient dans la forêt, mais Rosendael meurt en mettant au monde sa fille. Dévasté, Laocoon décide de confier le bébé aux humains: elle sera pour eux la réincarnation de Yanis, leur déesse de la mort, et ils la vénèreront comme telle. Elevée dans une tour d'ivoire et d'illusions, à la merci de l'ambitieuse et sans pitié prêtresse Ancilla qui manipule sa petite déesse comme bon lui semble, Yanis voit resurgir peu à peu les souvenirs de sa véritable ascendance et surtout, se rapproche dangereusement de la prophétie qui la concerne.



Pendant plusieurs années, j'ai lorgné sur ce livre, parce qu'il m'intriguait, mais comme je ne suis vraiment pas fan de la couverture et que la quatrième est vraiment mal faite, je n'avais pas osé me lancer. C'est chose faite et je ne le regrette pas une seule seconde! Bon, l'intrigue de départ n'a rien de très original: amour interdit, prophétie qui annonce le retour d'un seigneur du mal, objet magique qui peut tout détruire s'il prend le contrôle de son porteur, enfant tiraillé entre deux races, j'ai déjà lu tout cela et pas qu'une fois. Mais la première partie, qui plante ce décor, a l'avantage d'être pleine de rebondissements et de petite trouvailles. Comme le fait que l'on fait appel, en secret, à un magicien humain pour guérir Laocoon, et à son ambitieux apprenti qui annonce d'emblée être à la recherche de la pierre d'Arkem. Ou encore les Pharons, ces Démons inférieurs qui accompagnent le Prince sous forme de loup partout où il va. L'intrigue comme l'univers du roman sont délicatement complexes et travaillés et même si je me suis sentie un peu perdue lorsqu'il s'agissait de comprendre les origines de la pierre (ce qui laisse une belle marge pour les tomes suivants), j'ai totalement adhéré.

Mais surtout, là où ce roman se démarque, c'est sur son personnage central. D'abord, c'est une fille (oui, j'ai un peu de mal avec les accents machistes de la fantasy, alors là, je me régale). En plus, c'est une déesse, et ça, ça claque. Mais pas que: une fausse déesse, mais une vraie créature magique. Là encore, j'ai adoré la complexité du personnage, la manière dont ses différentes identités se chevauchent, se construisent et se défont. J'ai seulement un peu regretté que le culte de Yanis ne soit pas davantage développé, qu'on ne voit pas plus clairement pourquoi la déesse de la Mort est si redoutée. Mais ce détail mis à part, j'ai beaucoup aimé l'évolution du personnage, que l'on voit grandir, affirmer son caractère, être dépassée par ses propres pouvoirs, affronter ses protecteurs devenus geôliers et découvrir à ses dépends sa véritable condition, qui est d'être à la fois tout et personne. Elle est réellement touchante par son ignorance et sa naïveté. C'est ce personnage aussi spontané que mystérieux qui permet à l'intrigue d'éviter les clichés du genre et d'avoir une véritable "patte" bien à elle.
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

J'avais rencontré Valérie Simon, l'année dernière, à la première édition des Grésimaginaires 2015, à Villard Bonnot. La personnalité sympathique de l'auteur m'avait tout de suite plu et j'avais donc décidé de tenter le premier tome de sa tétralogie sur la Pierre d'Arkem : Yanis, Déesse de la mort. Aujourd'hui, je ne regrette pas du tout mon choix car ce tome s'est avéré être un coup de coeur.



Morwen est née de l'union de deux peuples ennemis : sa mère Rosendael était une princesse Elfe qui a choisi pour amant, Laogoon, Prince-Démon de Rhynantes. Tous trois rejetés par les siens, son père confie Morwen encore bébé à l'ambitieuse prêtresse Ancilla. Cette dernière en fera l'objet de son extraordinaire ascension au poste de Première Prêtresse du Temple de Maelduin et la présentera à ses fidèles, comme l'incarnation de la Déesse de la Mort, Yanis. Pendant ce temps, l'Innommable Raban Siwash, incarnation des puissances des ténèbres et enfermé dans la Tour de Ragnarok, attend son heure. Il est attiré par le pouvoir de la fameuse Pierre d'Arkem que Laogoon a confié à Morwen.



Dès que l'on débute les premières pages de ce roman, l'écriture de qualité, riche et poétique m'a immédiatement interpellé et transporté dans l'histoire. Cela n'est pas sans rappeler le style d'écriture luxuriant de Léa Silhol dans la Sève et le Givre.



L'univers de l'auteur dépeint dans le roman, est également très dense : si Valérie Simon reprend différents éléments de la Fantasy classique que nous connaissons tous comme des Elfes, des Fées, des Licornes, des Nains, une Élue, ou un objet qui permettra de défaire une entité démoniaque (Vous pensez comme moi à l'Anneau de Sauron?), je ne pense pas qu'il faille y voir un manque d'originalité. Au contraire, elle semble jouer avec ces codes que nous connaissons tous pour se les réapproprier, les détourner et créer un univers qui lui est propre. Je pense notamment à certains toponymes géographiques de son roman rappelant des éléments de notre propre histoire et des différentes mythologies européennes (la Tour de Ragnarok, par exemple). À mon avis, il faut plus y voir un hommage plutôt qu'une copie. le seul point négatif qui me vient à l'esprit est l'absence d'une carte qui serait utile au lecteur pour situer géographiquement les principaux évènements.



En ce qui concerne l'intrigue, l'auteur prend bien le temps de poser ses jalons : certes, il existe peut-être un manque de rythme et de dynamisme du récit. Néanmoins, cet écueil est vite pallié par les qualités recensées plus haut. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyée et je ne me suis pas non plus sentie perdue, dans le foisonnement de l'univers du roman.



Enfin, je terminerai par les personnages : chacun possède son caractère propre et est parfaitement reconnaissable. Ils sont très bien dépeints et laissent peu de place à l'indifférence. Vous connaissez mon amour des "méchants" intelligents et machiavéliques : j'ai donc beaucoup apprécié la prêtresse Ancilla. En revanche, Yanis/Morwen m'a profondément agacé : en même temps, élévée depuis sa plus tendre enfance comme une déesse à qui l'on cède à tous ses caprices, il aurait été difficile de l'imaginer autrement. Néanmoins, il est aisé d'imaginer que ce personnage évoluera dans les prochains tomes de la tétralogie.



En conclusion, Yanis Déesse de la Mort est une très bonne surprise : il s'agit d'un roman très travaillé, agréable à lire et très riche. J'ai donc hâte de partager mes impressions de lecture avec l'auteur, la semaine prochaine aux Grésimaginaires 2016 et bien entendu de me faire dédicacer le second tome!
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Une bonne introduction ?







Au moment de fermer ce livre, j'entrevois 2 possibilités :



1 - Soit ce tome est une bonne introduction à une suite qui pourrait s'avérer plus ennivrante, mais il ne se suffit pas complètement à lui-même.



2 - Soit la suite reste sur le même moule, et je risque de ne pas poursuivre au-delà du tome 2



Je suis pour le moment évidemment incapable de dire ce qu'il en sera.



Pour ne vous parler que de ce premier tome, je vais vous donner mon ressenti.



Tout d'abord, je n'ai jamais été tellement attirée par cette couverture. Je pense que je ne me le serais pas offert moi-même si ma petite Marly ne s'en était pas mêlée (oui je sais, juger un livre à sa couverture, c'est mal.) Pourtant je sais que cette illustration a son petit succès parmi les lecteurs, mais pour mes goûts personnels, c'est un peu loin de ce que j'aime. Les couvertures des tomes suivants me font faire le même constat.



Mais bon, soit, Marly ayant pallié à mes préjugés, (très souvent infondés) ce premier tome d'Arkem (dédicacé par son adorable auteure, Valérie Simon, une personne qu'on gagne à fréquenter, même virtuellement, car elle est vraiment charmante) s'est finalement retrouvé dans ma bibliothèque (avec son petit frère le tome 2)



Donc bon, couverture à mon goût ou pas, je savais que j'allais le lire :)



Les deux premiers jours de lecture, j'ai été leeeeeeeeeeeeente, mais leeeeeeeeeeeente, à avancer ! Je n'arrivais absolument pas à entrer dans l'histoire, et j'avais vraiment l'impression que je n'allais pas aimer du tout. Je voyais bien sûr parfaitement que ce n'était pas une question de qualité, car le texte est travaillé, et le style également. C'était donc soit une question de goût, soit une question de timing (mauvais moment pour le lire ?)

Bref. Après 60 à 100 pages (1/4 à 1/3 du livre, quand même) ça a commencé à aller un peu mieux, et je me suis sentie plus "concernée" par ce que je lisais, un peu plus plongée dans l'histoire. Je commençais à y prendre goût davantage et à avoir un peu plus envie d'ouvrir mon livre entre 2 pauses. A partir du moment où le bébé fait son apparition, en fait, car il s'agit de notre héroïne et on sent tout de suite, dès son apparition, que l'histoire entière va prendre un autre tournant.



J'ai continué ma lecture, avec plaisir, mais sans réelle passion, avec un regain d'intérêt sur la toute dernière partie, qui "bouge" un peu plus.



Arkem, la pierre des ténèbres, est une saga fantasty que je qualifierais (pour l'instant) de light fantasy. Jusque là, à part un mage, des elfes et des démons, rien de bien exceptionnel ni compliqué à comprendre. Quelqu'un qui n'aurait jamais lu de fantasy pourrait très bien commencer par celui-là, pour une découverte du genre en douceur. L'univers inventé par l'auteure n'est pas trop complexe (pour l'instant toujours) et les créatures fantastiques sont basiques.



Yanis, fruit des amours d'une elfe et d'un démon, est abandonnée tout bébé dans le monde des humains, loin des guerres qui sévissent chez les immortels, et dont elle ne pourra être qu'une cible privilégiée en restant, étant l'enfant de l'amour entre deux peuples ennemis de toujours. Présentée à sa future nourrice comme une déesse, la déesse de la mort, celle-ci en profitera pour modeler Yanis selon ses souhaits, et surtout, ses intérêts. Yanis est alors élevée, certes à l'abri des batailles des deux peuples dont elle est issue, mais en total isolement. Crainte comme la déesse qu'elle est censée être, et malaimée, Yanis grandit avec un regard étriqué sur le monde, dont elle ne connaît que le temple dans lequel elle est enfermée. Jusqu'à une rencontre inattendue, dans la crypte où le trésor accumulé par leur culte est gardé. Un mage. Qui va peut-être ouvrir un peu les yeux de notre petite déesse et lui révéler les mystères de la pierre qu'elle porte depuis toujours autour du cou.



Donc, voilà. Ce fut une gentille lecture, mais qui ne m'aura pas déclenché de passion. Je n'ai pas trouvé l'histoire excessivement originale, je n'ai pas trouvé les personnages vraiment attachants, ils m'ont plutôt laissée indifférente, et j'ai suivi les évènements de manière relativement détachée. J'ai trouvé ce premier tome un peu longuet, un peu vide, un peu léger. Ca manquait de passion, de rebondissements, et d'action pour que je sois vraiment embarquée. Néanmoins, ça s'est laissé lire, et je suis loin d'avoir passé un moment désagréable.



Par ailleurs, même le style de Valérie Simon, que je qualifiais plus haut de travaillé, auquel je concède sans souci une richesse de vocabulaire et une certaine poésie, malgré quelques tournures parfois un peu hasardeuses, n'aura pas su me faire vibrer. Pas le feeling ? Oui, ce n'est probablement pas plus compliqué que ça, car je n'ai vraiment rien à reprocher à la plume de l'auteure.



J'ai hésité entre 2 coeurs et 3 coeurs pour cette chronique. Si j'avais pu, je crois que j'aurais mis 2.5, pile poil la moyenne. Ca aurait bien représenté le fait que c'est le tome suivant qui déséquilibrera la balance d'un côté ou de l'autre.



Donc, pour résumer les choses, je dirais que si ce tome est censé être une introduction pour une suite plus envoûtante, ça va. En revanche, si tous les tomes sont du même gabarit, je ne pense pas vouloir aller plus loin que le tome 2, en qui je place tous mes espoirs.



Disons que ça va, comme lecture, mais que maintenant, il faut que ça bouge. Il faut que l'histoire se complexifie, il faut que les personnages prennent de l'ampleur, il faut que l'émotion surgisse ! J'attends donc beaucoup du prochain tome, car c'est celui qui me fera finalement juger le tome 1 de façon définitive.

J'ai rarement eu ce sentiment en commençant une saga, mais là j'ai trop peur de me planter en me disant définitivement, sur la base de ce seul premier tome, que la saga entière n'est pas pour moi.



En tout cas, je suis bien désolée de n'avoir pas été embarquée davantage par cette lecture, d'abord parce que j'aurais aimé faire une meilleure pub à l'auteure, mais aussi parce que bon nombre de mes copains blogueurs ont vraiment beaucoup aimé cette histoire. Du coup, j'ai un peu l'impression d'être passée à côté de l'histoire. Bien possible...







Cali
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Je dois vous avouer qu'en commençant ce livre, je ne comptais pas le lire en un seul jour. Et pourtant ! Une fois commencé, ce roman est dur à refermé ! Je ne pensais pas qu'un livre me prendrait autant dans l'ambiance, mais Valérie Simon a une écriture poétique qui vous transporte dans son monde pour n'en sortir qu'à la toute dernière page. On a envie d'en savoir plus, envie de savoir comment les personnages vont s'en sortir, savoir si les rencontres qu'ils feront seront bonnes ou au contraire mauvaises. Enfin bon, dès le début de ce roman, on a plein de questions auxquelles on veut rapidement des réponses !



Ce tome est divisé en deux parties et je dois dire que j'ai de loin préféré la première, même si j'ai aussi aimé la seconde, mais je ne sais pas, quelque chose manquait. Peut-être les personnages de la première partie qui m'ont tellement touchée ? Ou alors les lieux où ils vivaient qui semblaient féeriques tant les descriptions de l'auteure étaient telles qu'on s'y croyait et qu'on avait l'impression de vivre auprès d'eux ? Toujours est-il que j'ai été plus emportée par cette première partie et par les deux personnages principaux.



C'est vrai que j'ai été surprise au début de connaître et de vivre en compagnie de Rosendael (non magnifique, je trouve) et Laocoon. Deux êtres qui s'aiment, qui apprennent à se connaître et qui se voient tous les jours, ou quand ils le peuvent. Malheureusement, leur amour n'est pas au goût de tout le monde. En effet, Rosendael fait partie du peuple des elfes et Laocoon des démons. Deux peuples qui se détestent depuis des lustres et qui s’entre-tuent dès que l'occasion se présente. Pourtant, de cet amour beau et sincère, va être crée un être faisant tout basculer. Mi-elfe, mi-humain, il va attiser encore plus la haine des deux peuples. Ces derniers décideront chacun dans leur royaume qu'il faut tuer cette engeance. Évidemment, les deux parents ne sont pas de cet avis et vont s'enfuir pour vivre leur amour. Tout ne se passera pas comme ils le souhaitent et un événement inattendu va les séparer. Pourtant, Morwen naît. Par les légendes, nous connaissons les elfes comme un peuple pacifiste, prônant la paix. Or, ici, l'auteure a voulu créer autre chose et j'ai trouvé cela très bien ! Ici, les elfes ne sont pas doux et aimants, au contraire, ils n'hésitent pas à tuer une personne qu'ils pensent faible ou qui puisse causer des dégâts autour d'elle. L'auteure a été inventive et j'aime beaucoup. Elle s'est approprié le mythe à sa façon.



J'ai vraiment adoré cette partie parce que les sentiments étaient tellement beaux, forts, sincères qu'on en avait des palpitations au cœur. On voulait que tout s'arrange, que grâce à cette naissance et cet amour, les peuples fassent la paix et élèvent le futur bébé comme un renouveau pour eux. Mais bien sûr, si ça avait été le cas, tout ce qui a suivi n'aurait pas existé. La terreur, la peur, le sang, les choix, les traîtrises.



Car la seconde partie est bien différente. Morwen est élevée loin de ses parents, dans un lieu retiré de toute vie, là où les gens y vivant vouent un culte à une déesse : Yanis, déesse de la mort. Ancilla, Prêtresse, ayant trouvé la petite encore bébé, décide de faire croire aux habitants qu'il s'agit de la déesse elle-même réincarnée das un corps humain. À partir de là, et durant toute son enfance, Morwen/Yanis sera adulée par ses comparses, même si elle ne croit en rien.



J'ai de suite eu des réticences vis à vis d'Ancilla. Je ne la sentait pas, son caractère était détestable dès le début. Et ça c'est confirmé par la suite : vile, aimant être puissante, adulée, donner des ordres, être la chef suprême. Bref, son caractère est impossible et vraiment dur à vivre. Jalouse de Yanis, elle n'hésitera pas à se montrer très dure envers elle, ce qui au final aidera la jeune fille à prendre sur elle et avoir son caractère qu'elle atteint au fil des pages. Ancilla a fait croire à Yanis qu'elle était une Déesse, par ce fait et même si la jeune fille n'est pas croyante, Yanis se mettra dans la tête qu'elle est toute puissance et qu'elle jouit de pouvoirs surhumains pouvant causer la mort à qui elle veut. J'ai apprécié le fait que l'auteure prenne son temps pour décrire la vie que mène Morwen jusque son adolescence. C'est vrai que je pensais qu'elle ferait un bon dans le temps comme beaucoup d'auteurs mais non. Alors ça été une bonne surprise, tout comme la première partie décrite du point de vue de ses parents à laquelle je ne m'y attendais pas du tout.



Lors de son adolescence, elle prendra du poil de la bête, et osera se monter contre celle qui l'a élevée, qui n'appréciera pas du tout ce changement de caractère, aimant posséder les personnes. Yanis fera une rencontre qui de banale au début, prendra une grande place dans sa vie. J'ai trouvé les passages concernant cette personne très intéressants et attachants. J'ai hâte de savoir ce qui va se passer dans le tome suivant !



En résumé, un premier tome très addictif avec une première partie très touchante et remplie de tendresse et d'amour. En somme, une partie très calme pour préparer à la tempête qui se prépare. Une seconde partie bien plus dans l'action et la psychologie des personnages. Une Yanis qui grandit de jour en jour et qui prend parfois des décisions difficiles mais qui va toujours au bout des choses, même si elle n'est pas sûre d'elle. Un second tome que j'attends donc avec grande impatience ! (je viens de le commander. Pour la petite histoire, j'étais arrivée aux environs des 250 pages, mais je n'ai pas attendu la fin du tome pour faire ma commande ! Première fois que ça m'arrive, preuve que cette histoire me plaît!) Vivement donc la suite pour retrouver Morwen dans une autre aventure. Une saga de fantasy que je conseille fortement !



Justine P.



« Comment vous appelez-vous ? demanda-t-il entre deux mastications, lorsque sa bouche eut fini de jouir des saveurs et que son estomac, un peu rassasié, lui donna le loisir d'une conversation.

— Mais je vous l'ai déjà dit ! Je m'appelle Yanis, et je suis la déesse de ce temple !

— Yanis, ce n'est pas un nom. Vous avez bien un prénom, quelque chose du style Gertrude, Bénédicte ou Colette.

— Non »

Net et définitif, presque hargneux.



---



« Elle se pencha lentement vers lui, le regard étincelant. Une mèche blonde s'échappa du rang impeccable de sa chevelure, glissa le long de la joue, de la gorge, de l'épaule... Kéo serra les lèvres. Il ne s'habituait pas à sa beauté merveilleuse et comprenait mieux pourquoi les Prêtresses de Maelduin l'avaient proclamée Déesse de la Mort. Elle attirait, elle repoussait... On avait envie de l'aimer, parce qu'on avait envie de la toucher. On la haïssait parce qu'elle avait ce côté indéniablement inhumain, cette sorte de supériorité particulièrement inquiétante qu'il ne faisait pas bon de côtoyer. »
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Yanis est blonde avec les yeux bleus et fine. Elle est grande et vit avec ses parents dans un château.

Yanis rencontra Laocoon à côté d’un point d’eau et tomba sous son charme. Mais il y avait un problème dans leur relation car elle était une déesse et lui un démon et que leurs familles respectives étaient en conflit. Ils se voyaient souvent et un jour Yanis lui annonça qu’elle était enceinte. Le frère de Yanis découvrit leur relation et lança une flèche à Laocoon. Yanis se fit enfermer car elle a sympathisé avec l’ennemi mais comme elle l’aimait plus que tout et lui aussi, il vint la chercher pour s’enfuir loin jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus continuer. Mais que va-t-il leur arriver, surtout à Yanis ?

Je trouve que l’auteur sait nous faire rentrer dans l’histoire dès le début, et ça ne donne plus envie de s’arrêter de lire.

J’ai beaucoup apprécié l’histoire du livre car j’aime bien les histoires romantiques dans des mondes inexistants pour pouvoir m’évader quelques instants et ne penser à rien d’autre.

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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Laocoon et Rosendael s'aimaient. Malheureusement, ils étaient d'une race différente et ennemies depuis des millénaires. Lui est un prince démon de Rhynantes tandis qu'elle est une elfe de Teisha. Lorsque Rosendael annonce à sa famille qu'elle est enceinte, elle réveille de vieilles prophéties et surtout la colère de son peuple. Son amant et elle décide donc de s'enfuir très loin. Le malheur s'abat de nouveau sur eux lorsque Rosendael perd la vie en donnant naissance à son enfant. Son père n'aura d'autre choix que de la confier au monde des mortels. Là-bas, elle sera déifié et deviendra la réincarnation de la déesse de la mort... Yanis.



Tout en restant dans un fond assez classique de la fantasy, ce roman, premier tome du cycle de la pierre d'Arkem nous transporte immédiatement. L'univers est sombre, mystérieux. Une ambiance lourde règne tout au long. L'histoire n'a rien d'extraordinaire dans le sens où nous sommes en présence d'un héros inconscient de ses capacités qui devra apprendre à les utiliser pour vaincre un ennemi mystérieux et archaïque. Dans ce cas-ci c'est une héroïne muni d'un objet magique qui ne sait rien du tout de son passé et de ses origines. Même si je trouve cette trame peu originale elle fait tout de même son effet et nous entraîne dans une fantastique aventure!



La petite Yanis que nous regardons grandir et devenir une jeune fille est tout simplement attachante. Elle a été déifié par la grande prêtresse Ancilla et croit fermement qu'elle est une déesse. Elle n'est pas consciente de ses véritables origines et très vite dans l'histoire ses croyances vont basculées. Elle ne connait rien de la vie et pourtant elle est destiné à accomplir tellement de choses! Yanis vit dans un monde où la foi est terriblement importante et malgré les découvertes qu'elle fait, elle ne peut pas se permettre d'abandonner ses fidèles. On s'attache à elle car elle évoque la compassion et la sympathie.



Le rythme de l'histoire est instable. Les éléments prennent beaucoup de temps à se mettre en place mais aussitôt que l'action commence rien n'a pu me faire refermer le livre! Je tiens à vous avertir que la fin est très frustrante car l'action est enfin commencée mais l'auteur brise ce rythme en mettant fin au premier tome. Il ne me reste qu'à attendre le second!



Le style d'écriture est assez simple et fluide. On se sent tout de suite à l'aise. Les descriptions sont fascinantes. On ressent toutes les émotions des personnages et la beauté des paysages.



En conclusion, j'ai bien aimé cette lecture et je la recommande! Un grand merci au forum Un monde imaginaire ainsi qu'aux éditions du Riez pour ce partenariat.
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Lorsque j'ai acheté ce premier tome l'année dernière lors d'un salon, ce n'est pas vraiment l'illustration de couverture ou le résumé de la quatrième qui m'ont convaincue, mais plutôt la disponibilité et le discours de la créatrice : Valérie Simon. Un titre imaginaire, publié dans une petite maison que j'aime bien (le Riez) et une auteure lyonnaise ; trois bonnes raisons pour craquer... Et même si j'ai mis un an pour ouvrir ce premier tome, je ne regrette absolument pas mon achat, bien au contraire !

Surprenant est l'adjectif qui qualifie le mieux ma lecture. J'ai été surprise par le fond, surprise par la construction de l'intrigue et surprise par la forme. Le tout dans le bon sens, rassurez-vous ! Voilà pourquoi samedi, lors du même salon, j'ai acheté avec plaisir le deuxième tome de cette saga... et j'espère vous en parler avant l'année prochaine !



L'étonnement est survenu dès les premières pages, en constatant que l'héroïne décrite dans la quatrième de couverture n'est alors même pas née ! En effet, la première centaine de pages est consacrée à l'histoire d'amour de ses parents : la jolie et gracieuse princesse des Elfes, Rosendael et le puissant et charismatique prince des démons de Rhynantes, Laocoon. Entre elfes et démons la guerre fait rage et, à l'instar des Capulet et des Montaigu, les familles respectives des amoureux ne vont pas voir cette romance du bon œil. De Shakespeare, je trouve que Valérie Simon s'est aussi inspirée, avec Le Songe d'une nuit d'été notamment. Cette première partie très féérique m'a en effet plus fait penser au règne de Titania et Obéron plutôt qu'à celui de Galadriel en Terre du Milieu. Pendant ma lecture, je me suis également souvenue de La Fille du roi des elfes de Lord Dunsany mais je ne peux pas jurer de l'exactitude de ce souvenir qui se base davantage sur une impression que sur une analyse aboutie. Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé cette atmosphère un peu hors du temps qui abrite une histoire d'amour certes cousue de fils blancs, mais tout de même très belle et poétique. Vous vous en doutez, la naissance de l'enfant ne se fera pas sans souffrance et sans perte.

Née Morwen, la petite fille grandit sous l'identité de Yanis, déesse de la Mort, dans un temple, élevée sans amour par Ancilla la Prêtresse Première. La deuxième partie du texte s'attarde sur l'enfance puis sur l'adolescence de cette enfant isolée, obligée de tenir un rôle pour lequel elle n'a aucune foi. Tour à tour capricieuse, mature et désemparée, le lecteur ne peut pas rester de marbre face à cette héroïne. L'héroïne, c'est un peu là la force de ce premier tome qui, introduisant tout l'univers, l'histoire et les personnages, offre un peu plus d'émotions et de promiscuité grâce à cette demoiselle. Bien sûr elle m'a parfois tapé sur le système – adolescence oblige – mais dans l'ensemble, je l'ai trouvée vraiment très émouvante. Elle est à la fois forte (son héritage elfique et démon n'est pas loin) et fragile car complètement innocente. Elle n'a connu que les murs du temple et ce qu'a bien voulu lui apprendre sa tutrice, le reste de son apprentissage s'est fait grâce aux livres qu'elle a eu l'occasion de lire. A l'aube de ses 17 ans elle possède donc à la fois la fougue de l'adolescence, la puissance de son héritage, mais aussi la naïveté d'un regard neuf qui n'a jamais rien vu et vécu.



Et figurez-vous qu'alors qu'elle commence à douter de son rôle et à s'ennuyer dans celui-ci, elle va faire la connaissance imprévue d'un mage prisonnier du souterrain du temple. Venu piller le trésor des lieux, convaincu qu'il pourrait y trouver une des deux parties de la pierre d'Arkem, le jeune homme est retenu captif par Yanis elle-même qui trouve-là l'occasion de se divertir tout en en apprenant plus sur le monde extérieur. Une relation ambigüe va lier les deux êtres solitaires, chacun semblant comprendre qu'il pourrait apprendre beaucoup de l'autre. Si je n'ai pas toujours compris les réactions des deux personnages, notamment lorsqu'ils sont face à face, j'ai en revanche été relativement surprise par l'évolution de ce qui se passe entre eux.



A vrai dire, j'ai été de surprise en surprise, narrativement parlant. Certains livres sont ainsi faits que vous pouvez résumer tout le développement de l'histoire et son dénouement, à peine la première page lue. Ici, je n'ai jamais pu prédire ce qui allait se passer, je tournais les pages sans savoir ce que j'allais trouver dans la suivante et la "fin" de ce premier tome est à des lieues de ce que j'aurais pu imaginer en ouvrant cet opus. Alors un grand merci à Valérie Simon pour son originalité et sa maîtrise de l'intrigue !



Quant au monde créé pour l’occasion - il faut bien en parler puisque je vous rappelle qu’il s’agit de fantasy pure, l’univers où se situe l’action est donc totalement inventé - même s’il semble assez classique, il a un « je-ne-sais-quoi » d’assez marquant et palpable. Je regrettais l’absence de carte dans l’ouvrage mais Valérie Simon m’en a remise une lors de la dédicace samedi dernier, et je trouve que c’est très utile pour aider à visualiser la géographie du monde proposé. Pas indispensable, mais personnellement, j’aime bien savoir où je vais !

J’ai en revanche, vraiment adoré l’ambiance dans le temple et autour des rituels. Des prêtresses protégées par des eunuques, des sacrifices d’animaux… j’ai aimé trouvé de l’inspiration antique dans ces descriptions. D’ailleurs, pendant ma lecture, j’ai réécouté Daemonia Nymphe, et je trouve que les deux collent assez bien. Je ne peux que vous conseiller l’écoute de Daemonos pour découvrir ce groupe de musique grecque antique.



Et en parlant de descriptions, je terminerai cette chronique un peu brouillonne sur la plume de l’auteure, plume que j’ai trouvée à la fois riche et fluide, détaillée mais pas trop, visuelle juste ce qu’il faut, parfois assez poétique (notamment dans la première partie) et généralement assez percutante.



Si les tomes suivants sont à l’image de celui-ci, je pense qu’un grand nombre de lecteurs pourront s’y retrouver : jeunes ou moins jeunes, lecteurs de fantasy aguerris ou non, hommes ou femmes… Je pense que chacun y trouvera un petit quelque chose qui lui plaira. Pour ma part, je retiens la surprise du chemin pris par l’intrigue, l’héroïne touchante dans sa détresse et sa personnalité paradoxale et l’aspect antiquisant de ce culte à la déesse de la Mort. Le deuxième tome promet une évolution du côté de l’héroïne et de nouvelles rencontres… il me tarde de lire ça !
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Bon.



Il était temps que je lise ce bouquin, acheté il y a plus d'un an... J'ai, malheureusement, je vais dire, le second tome.



Pourquoi malheureusement...

Parce que je suis déçue.



J'ai adoré, mais vraiment adoré, tout le début de cette histoire. La genèse, les parents, l'enfance de Yanis. Car le style poétique à souhait de Valérie Simon fut un pur plaisir de lecture pendant un peu plus de la moitié du bouquin. J'ai trouvé que c'était beau, classique mais magnifiquement tourné, intéressant.



Malheureusement, disais-je, à partir du moment où Kéo débarque, j'ai eu de plus en plus de mal à avancer dans ma lecture. J'ai trouvé que ça devenait mièvre, limite écrit pour "jeune ado". L'intrigue devient plus qu'attendue, et Yanis est totalement incohérente de mon point de vue, que ce soit dans sa psychologie ou ses réactions. Or, l'incohérence, que ce soit de temps, de situation, de lieu ou de personnage, est une chose absolument rédhibitoire pour moi... Et une gamine qui assiste à des sacrifices, même rien que d'animaux depuis ses 3 ans, NE PEUT PAS être à la fois aussi indifférente à la mort un coup, puis la fois d'après aussi sensible que V. Simon veut nous le faire avaler.

Soit elle est hyper-sensible, soit elle est vaccinée, mais pas l'un ou l'autre selon l'humeur de l'auteur, de même que pour sa croyance en le fait qu'elle serait une déesse mais pas en la magie, de même que ses réactions face à ses pouvoirs, de même que sa mémoire à géométrie variable, pour moi, rien ne colle, c'est un kaléidoscope de toutes les réactions et émotions possibles sans la moindre unité. Cela, ça s'appelle "la folie", en ce bas monde. Et avec moi, ce genre de mayonnaise "tout et n'importe quoi" ne prend absolument pas, que cela vienne de monsieur Chattam ou de moins connu... Ancilla est également un personnage à la mémoire courte même si elle est un peu plus cohérente, et le monde dans lequel ces personnages évoluent manque singulièrement de cohésion.



J'ai donc fini ce bouquin plus ou moins à reculons, et de façon pas très attentive parce que pour tout dire, ce personnage central et principal m'a juste donné envie de balancer le bouquin contre le mur. En plus, ça fait des atermoiements pour le moins artificiels, tous ces caprices, du tirage à la ligne, autrement dit... Alors si Kéo voit "une antique sagesse" dans ses yeux lors de leur rencontre, permettez-moi de me demander où peut-elle bien passer pendant toute cette fin chaotique, désordonnée, et ultra-agaçante...



Bref, je suis d'autant plus déçue que le début était vraiment alléchant. Et j'ai pas du tout envie de lire le tome suivant, que j'ai dans ma pal mais qui va sans doute en sortir manu militari...

Ma note : 2,5/5 (j'ai aimé la moitié).
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