Véronique Barrau

Je recommence à lire pas mal de bandes dessinées en ce moment, surtout de la jeunesse, et du coup quand j’ai vu sur NetGalley La sentinelle du Petit Peuple, je me suis dit que cette BD pouvait carrément être ma tasse de thé. De la fantaisie avec un côté adorable, selon la couverture, il y avait de grande chance que l’histoire me plaise. Malheureusement, je me suis un peu ennuyée. Ayant déjà lu La boite à musique, j’ai trouvé que l’idée globale avait quelque chose de déjà vu et le côté pile électrique de certains personnages m’a un peu refroidi.



Côté graphisme, la bande dessinée est très plaisante à suivre. C’est coloré, dynamique, les expressions des personnages sont top, et je crois sincèrement que cela plaira au public visé, car c’est entraînant. Je ne sais pas si c’est vraiment un qualificatif pour ce genre d’œuvre littéraire, mais j’espère que vous voyez ce que je veux dire.



Pour l’histoire, le début est déjà, pour moi, trop hâtif. On n’a pas vraiment le temps de se préparer, d’apprendre un peu à connaître les personnages que paf ! L’héroïne se voit confier la mission de sauver le petit peuple. Alors oui, les enfants sont plus aptes à croire à la magie et aux créatures féériques, mais je ne sais pas. Adélaïde balance son secret comme ça, sans mettre les formes. Elina est très facile à convaincre, elle va même se badigeonner les paupières avec une potion aux ingrédients bizarres sans inquiétude. Alors oui, le support bande dessinée appelle un peu à ce côté précipité, mais… j’ai été un peu désarçonnée quand même.



Le reste de l’histoire est sympathique. Il y a pas mal de rebondissements, de l’action et on découvre pas mal de créatures magiques. Le hic encore, c’est qu’on reste dans l’action. On n’apprend pas vraiment à connaître tout ce petit monde. Il manque cette dose d’approfondissement. Encore une fois l’acceptation de tout aurait peut-être dû être un peu tempérée. Les auteurs auraient dû prendre plus de temps, mettre moins d’énergie (le côté pile électrique du début de ma chronique justement).



Dommage donc. Je n’ai pas trop accroché même si je n’ai pas non plus passé un mauvais moment, loin de là.

Petite BD jeunesse sympa. Pas de révolution conceptuelle mais du classique de chez les fées. Mignon tout plein. A conseiller pour les 8 12 ans, surtout que la police (de caractère) est bien fichue et que les dessins sont nerveux, modernes et très travaillés.

Moins de trente pages pour découvrir le travail de Véronique Barrau et Marie-Pierre Emorine (l'illustratrice) sur la thématique des fées.

Il n'y a pas d’histoire à proprement parler ni même de présentation des types de fées. C'est plutôt fragmentaire, poétique et féérique. Très esthétisant. La Nature est au cœur de l'ouvrage. Nous y avons vu plutôt une invitation au rêve.

Je remercie les éditions Dupuis pour l'envoi, via net galley, de la bande dessinée La pommade de fée, tome un de la série jeunesse : La sentinelle du petit peuple.

Adélaïde est immobilisée en maison de repos. Il est temps pour elle de léguer à sa petite-fille son plus grand secret.

Adélaïde est la sentinelle du Petit Peuple, la protectrice des êtres féeriques qui sont les garants de l'équilibre de notre Terre.

Elle lui transmet la recette de la pommade de fée : à son tour, Élina pourra voir ce monde merveilleux et découvrir sa nouvelle mission.

L'heure est grave car au lac, l'ondine a disparu et le Petit Peuple a besoin de son aide.

Elina va devoir apprendre comment protéger les humains et les êtres féeriques en poursuivant son apprentissage auprès de sa grand-mère.

Mais elle va devoir aussi dissimuler à sa mère ses nouveaux pouvoirs..

La pommade de fée est donc le premier tome de la série La sentinelle du petit peuple.

J'ai adoré les dessins, très colorés et parfaits pour les enfants. Ayant gardé une âme d'enfant (et pas qu'un peu lol) je dois avouer que j'ai été charmé par les illustrations, tout à fait à mon goût.

L'histoire est sympathique. Elina va devoir, comme sa grand-mère, protéger le Petit Peuple.

Je dois avouer que j'ai trouvé qu'il y avait un goût de déjà lu. En effet, cela m'a fait un peu penser à La boîte à musique, une série de BD que j'adore.

Ici, c'est un peu le même principe et même si l'idée reste bonne, je trouve que ça va un peu trop vite. Elina se retrouve rapidement à avoir une mission alors qu'elle ne connaît pas toutes les subtilités de ses nouvelles fonctions.

Cela reste mignon ; après tout c'est une série pour enfants et elle ravira la cible.

Mais l'adulte que je suis est un peu restée sur sa faim.

J'ai aimé, j'ai même été charmé par les illustrations comme je l'ai dit plus haut.

Mais il me manque quelque chose pour avoir pleinement apprécié ma lecture.

Ma note : quatre étoiles

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Les larmes du dragon, tome deux de la série La sentinelle du Petit Peuple.

Élina, qui se prépare à fabriquer un nouveau pot de pommade de fée, découvre avec effroi qu'il lui manque un ingrédient crucial : des larmes de dragon..

Et sans cette pommade, impossible pour elle de continuer à voir ses amis du Petit Peuple, dont elle est devenue la gardienne !

Seule solution : partir à la chasse au dragon, dans la célèbre forêt bretonne de Brocéliande..

Inscrite dans une colonie de vacances explorant ce haut-lieu de la magie, du fantastique et des contes celtiques, Élina, accompagnée du lutin Llyam et de la fée Nelvyna, va se faire de nouveaux amis et apprendre de fascinantes légendes grâce aux monos de la colo !

Mais sans jamais perdre de vue sa mission : trouver ce terrible dragon dont elle a tant besoin..

Les larmes du dragon est une bande dessinée jeunesse fort sympathique, dans la lignée du premier tome.

J'ai aimé partir avec Elina, un lutin et une fée dans la forêt de Brocéliande. La magie est très présente et j'ai été charmée par l'ambiance.

Il est vrai que j'aime énormément les légendes arthuriennes, et partir sur leurs traces en compagnie d'Elina m'a beaucoup plu.

J'ai autant apprécié les illustrations et la colorisation que précédemment.

Les larmes du dragon est une bonne BD jeunesse, charmante, captivante, et que je recommande.

Ma note : quatre étoiles

J'ai adoré la couverture de cette bande dessinée et je dois dire que c'est ce qui m'a convaincu de la lire. Les dessins sont beaux, colorés ce qui va plaire au public visé c'est à dire les enfants.

En revanche, j'ai trouvé que tout arrivait trop vite dans l' histoire. On ne fait pas assez connaissance avec les personnages (à mon goût). Très rapidement, la jeune héroïne se retrouve sentinelle du petit peuple avant même qu'on ait vraiment compris qui il était.

Un avis un peu mitigé pour moi mais je vais le confier à ma fille pour avoir son opinion !

Alors que sa grand mère est en maison de repos, Elina va se retrouvée plonger malgré elle dans le monde du petit peuple.

Si le pitch de cette BD est assez convenu, le dessin plein de charme et l'intrigue enlevée permettent de passer un bon moment en compagnie de ces petits êtres merveilleux. Les personnages sont attachants et la fin permet d'imaginer qu'une suite est prévue.

Une BD pour les enfants mais agréable à lire même plus âgé.

Le scénario est signé Carbone et Véronique Barrau tandis que Charline Forns signe le dessin. Cela donne une bien belle B.D. jeunesse qui, si elle nous emmène au pays des fées, traite aussi de thématiques très actuelles.

La relation inter-générationnelle m'a beaucoup plue entre la grand-mère et sa petite-fille. Elles se comprennent facilement et leur amour fait le reste. Pour une fois il ne s'agit pas d'une orpheline, Elina vit avec sa maman mais le role de cette dernière est peu développé (comme souvent dans les B.D. jeunesse, on met les parents à l'écart).

La couverture est splendide et tout l'ouvrage sera fidèle à ces couleurs chaudes et lumineuses et ce décor en pleine nature. On "se sent bien" au fil des pages.

J'ai trouvé l'intrigue bien construite, en plusieurs étapes. Bien qu'assez classique, cela fonctionne parfaitement et à la manière des contes, avec la juste dose de ruse pour s'en sortir.

Le découpage des cases est clair et l'ensemble est donc très lisible, nous procurant un bon confort de lecture.



Je suis donc convaincue par cet ouvrage dont j'attends de pouvoir lire la suite!

Elina va être à court de pommade de fées, indispensable pour voir le petit peuple et assurer son rôle de sentinelle. Elle va alors partir en colo en Bretagne pour trouver des larmes de dragon.

J'ai beaucoup plus apprécié ce deuxième tome qui propose une vraie aventure en plongeant Elina dans les légendes arthuriennes. Même s'il s'agit d'une BD à destination des plus jeunes, çà reste un vrai plaisir de se plonger dans ce récit où l'on croise des fées et des dragons.

Les illustrations sont ravissantes, pleines de douceurs, offrant un beau visuel à cet univers enchanteur rempli de magie.

Avec un bonus sur les dragons à la fin du tome et une recette pour faire sa propre pommade de fées.

Une chouette série de BD qui ravira les petits comme les grands.

Une jolie série de bandes dessinées fantastiques pour enfants parce que l'intrigue est dévoilée dès le début, c'est dommage mais au moins tout est dit, tout est clair et c'est très agréable à lire, les dessins sont très beaux et cela m'a bien divertit 😊

…Jasmin, lilas, c’étaient nos divisions nos soldats…



Quand même un poil plus guilleret que les « Roses blanches », je ne vais pas plomber l’ambiance non plus…



Les éditions plume de carotte (que j’affectionne particulièrement pour leur qualité) nous offrent ici encore un superbe ouvrage sur l’ethnobotanique.



L’herbier d’une vie… rien que le titre est une invitation.



De la naissance au mariage, de la vie en société, du bien-être, des funérailles ; tels sont les grands thèmes abordés par ce recueil



Survol large sur les relations intimes entre l’homme/la société et le végétal, voyage entre le pas de notre porte jusqu’au bout du monde, entre aujourd’hui et hier, entre dépaysement et familiarité…



Et justement, c’est ce survol large qui est une des forces du livre : pas de botanique pure et dure avec coupes microscopiques annotées ni de monographies des diverses essences, pas trop d’ethnologie développée. Le juste milieu qui permet de parcourir ce livre sans se lasser, sans se saouler, sans se prendre la tête, au gré d’une envie-entre deux lectures par exemple-Ce qui n’empêche nullement le lecteur intéressé ou curieux d’approfondir l’une ou l’autre thématique abordée.



Des arbres à clous que nous pouvons encore croiser au cours d’une ballade, du suc de la chélidoine qui traite les verrues, de la fameuse mandragore et ses pouvoirs magiques, de la couronne de laurier du vainqueur en passant par des recettes magiques qui semblent abracadabrantes et qui prêtent à sourire (bon, d’accord, parfois c’était vraiment à dormir debout voire dangereux, n’empêche, le datura avec un peu de tabac, ça a l’air sympa…mais non, je blague) pour les cartésiens que nous sommes…



Promenade (au delà du caractère « matériel » : nourriture, fibres textiles, construction, chauffage, médicament…) au sein des liens symboliques qui se sont tissés entre l’homme et la plante. Folklore, superstition, symboles, mythes, remèdes de bonnes femmes, délires d’allumés, magie… mais nous sommes au 21eme siècle voyons !



Ok, mais avant que nous ne transformions les plantes par sélection, croissement et autres manipulations génétiques, n’oublions pas que l’essentiel de notre pharmacopée est, à l’origine, végétale, et d’autre part, amis du 2.0 et des Iphones, même en 2014, qui en effet, n’a jamais offert un brin de muguet, n’a apporté des chrysanthèmes à la Toussaint, n’a rêvé de trouvé un trèfle à quatre feuilles, n’a jeté du riz aux jeunes mariés…



Autre force de ce livre, les superbes photos pleine page pour chaque thème abordé, je vous mets ci-joint le lien web histoire de vous donner une idée, même si pour moi ce ne sont pas les plus belles…mais bon…



http://www.plumedecarotte.com/ouvrage_fiche.php?id=82



Alors, heureux qui comme un lys ?



En tout cas, un bel objet pour qui veut aborder le sujet d’une bien jolie manière.



Fred-Fichetoux-Beg mode le temps des fleurs activé

Forns, Carbone et Barrau entament une nouvelle série de bande-dessinée jeunesse à la sauce féérique. C'est le genre de thème qui fonctionne bien avec moi d'habitude mais là, c'est un petit flop.



Le speech est assez classique : un secret de famille avec une transmission à la clé sous un décor magique déjà pas mal exploité. En soi, pourquoi pas, il y a encore de très bonnes choses de faites. D'ailleurs, j'ai trouvé les dessins plutôt attrayants et les différentes créatures féériques sont bien représentées. J'ai découvert la légende du Drac avec plaisir. Malheureusement le ton des dialogues et les péripéties ne m'ont pas franchement emballée. Pour être franche, je les ai trouvé niais.



Néanmoins, je vais garder un oeil sur cette série car elle a tout de même de quoi s'améliorer dans les prochains tomes.

Suite à un accident qu'a eu sa grand-mère, Élina apprend qu'elle doit devenir la nouvelle sentinelle du petit peuple.

Son rôle dorénavant sera de protéger les êtres féeriques "garants de l'équilibre de la Terre".

Elle va devoir faire face à ses nouvelles responsabilités très vite car Ondine, créature vivant près du lac aux Oiseaux a mystérieusement disparu.

J'ai vraiment beaucoup aimé les illustrations. Les dessins sont très colorés et remplis de détails.

Dans ce premier tome, l'univers se met en place et je sens qu'il peut être très riche.



Merci à Babelio et aux éditions Dupuis pour l'envoi de ce livre.

J’ai découvert Carbone par la série La boite à musique, dont j’ai lu les quatre tomes parus à ce jour. Je découvre maintenant sa nouvelle série, que je trouve plus axée jeunesse.

Je me suis sentie réellement projetée dans le monde des contes, avec l’ondine, le drac, et tout le petit peuple qui gravite autour. Rares sont ceux qui peuvent les apercevoir – et encore, ils ont besoin d’utiliser une pommade pour cela, et, bien sûr, de croire en leur existence. Qio accepterait de fabriquer une pommade, puis de la mettre sur ses paupières s’il ne croyait pas, au moins un peu, à la possibilité de voir les fées ?

Ce n’est pas, cela n’a jamais été le cas de la fille d’Adélaïde, mère d’Elina, comme un chainon manquant, comme un être qui veut absolument s’ancrer dans la réalité. Avec elle, nous abordons une autre facette de l’oeuvre, celle de l’indifférence qui paraît généreuse. Cette jeune femme m’a rappelé une phrase souvent dite, écrite : « on devient les parents de ses parents ». Et elle d’agir ainsi, de décider de vendre la maison de sa mère et de placer celle-ci dans une maison de retraite à la suite de son accident. Je me dis tout de même qu’elle va un peu vite, et qu’elle a tout pouvoir très rapidement. Je me dis surtout qu’elle n’écoute pas les désirs de sa mère, qui est loin d’avoir perdu son autonomie. Qu’en sera-t-il dans le tome 2 ?

Et les craintes du petit peuple ? Oui, une nouvelle sentinelle est là, Elina,mais elle a encore beaucoup à apprendre, et le lecteur à découvrir, dans cette bande dessinée au graphisme toujours magnifique et créatif.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Masse critique jeunesse juin 2019



Ici deux critiques, celle d'un adulte lecteur et de son mini lecteur, jeune lecteur et débutant en mini roman pour enfant.



En tant que lecteur confirmé et habitué de la littérature jeunesse depuis des années de lectures d'histoires du soir, de matin, d'après-midi, j'ai trouvé ce roman enfant très agréable et fluide. L'histoire est originale et l'aventure de Radegonde est plaisante à suivre.

Certains mots ou expressions demandent toutefois à être expliqués aux plus jeunes.



En ce qui concerne mon mini lecteur, ce dernier fut ravi par la couverture colorée et attirante, par le format du roman adéquate pour ses petites mains, par des chapitres courts mais suffisamment longs pour qu'il est l'impression de lire un roman de grand.



Quant à l'histoire, mini lecteur a rit au surnom affectif donné à Radegonde par Gerbert et fut étonné par la fin de l'histoire car il ne s'y attendait pas. L'intrigue fut donc bien menée ! Le livre en est déjà à sa troisième relecture. C'est signe qu'il a plu !



Pour nous deux, et pour les autres petites oreilles (bien plus jeunes) profitant de la lecture, ce roman fut une belle découverte, une histoire sympathique et agréable à lire, un livre qui nous a offert un bon moment de partage.



Merci Babelio, merci les éditions Ex-Aequo et la collection Saure-mouton.



Ogresse cherche prince charmantMaria-Elena Spanutous les livres sur Babelio.com

J'ai beaucoup apprécié la première et quatrième de couverture superbement illustrées par Philippe Archer. Cela continue à l'intérieur, lettrines et dessins humoristiques à chaque page. C'est amusant et très farfelu. Par la naïveté des croyances, on peut comprendre qu'à l'époque médiévale, on essayait d'expliquer le monde comme on pouvait. Je crois déceler tout de même une forte influence des religieux et des pouvoirs en place qui avaient tout intérêt à laisser prospérer les superstitions. On peut se demander quel esprit tordu a décidé de mêler des excréments humains ou d'animaux dans une majeure partie des "recettes miraculeuses" supposées protectrices. Je pense que le bouche à oreille est responsable de nombre de coutumes.

J'aurais aimé plus d'explications rationnelles mais ce n'était pas ici le propos. J'ai donc aimé la bibliographie à la fin de l'ouvrage.

« En rentrant, monte au grenier, prends la clé au-dessus de la grande poutre, ouvre la malle en osier et soulève le double fond [..] Tu trouveras ce qui m’est le plus cher au monde après toi, ma fée. Mon Guide féérique »



Thèmes abordés : La vieillesse, les légendes, le respect de la nature.



+ Tout d’abord un grand bravo pour le graphisme étant remarquable. C’est coloré, agréable à regarder et dynamique. Les dessins tout en rondeur, c’est ce que je préfère ! Si vous trouvez que la couverture est belle, alors vous aimerez le reste car l’intérieur est similaire.

+ J’ai trouvé les personnages de la grand-mère et de sa petite fille Elina - prenant son relais après qu’elle soit immobilisée loin de chez - elle super attachants et plein d’humour. Toutes deux ont un lien puissant avec les êtres féériques équilibrant notre planète.

+ Grâce à une recette de pommade, le monde magique s’ouvre à elles deux.

+ La fille d’Adélaïde ne comprenant rien et pensant à des délires de vieille femme et d’enfant va contrebalancer ce côté merveilleux.

+ Il y a beaucoup d’action et les dialogues courts permettent de ne pas s’ennuyer.

+ J’ai aussi apprécié que l’on parle de la vieillesse sans montrer une personne âgée aussi faible qu’on veut bien nous le faire croire dans la vraie vie. Je pense d’ailleurs qu’il y a une similitude entre un enfant et une personne âgée, cette dernière retrouve son âme d’enfant et l’on sait qu’on est plus ouvert au monde à ces moments-là.



- J’ai toutefois trouvé que les êtres féériques étaient un petit peu trop « énervés » tout le long de l’histoire ce qui ne me permet pas de m’attacher à eux alors que j’adore ce style de personnage, il me manque la touche de sensibilité qu’on retrouve d’habitude chez eux.

- De plus, même si on voit plusieurs fois la mère, pour le moment je ne l’apprécie pas du tout et elle n’a pas un rôle important en dehors de la « raison », du « monde adulte » et de la représentation de ceux qui sont fermés aux possibilités du monde.



Cette BD étant sortie le 2 avril 2021 pour les 6 ans et plus est une série , il y aura donc d’autres tomes à venir. J’ai hâte de découvrir ce qui nous attend dans les prochaines parutions.

Élina est très contente d'arriver enfin à la maison de sa grand-mère Adélaïde.



Le temps de poser ses valises, et avec sa mère, Morgane, direction la maison de repos pour y retrouver Adélaïde, en convalescence après une opération du col du fémur.



Mais si la joie est du côté d'Adélaïde et de Élina, Morgane est plus soucieuse et compte entreprendre les démarches nécessaires pour placer sa mère dans une institution spécialisée et aussi, vendre sa maison.



Pour Morgane, Adélaïde ne peut plus vivre seule, d'une part diminuée physiquement par son opération, mais surtout à cause de ses problèmes psychologiques et le monde imaginaire dans lequel elle semble se réfugier bien souvent.



Élina comptait bien lui faire plaisir en lui apportant un bouquet de fleurs de son jardin, mais sans le savoir, cela va pousser sa grand-mère à lui révéler un immense secret.



Une des fleurs du bouquet est en réalité un signal de détresse du Petit Peuple, dont elle est la Sentinelle.



Dans l'impossibilité de rejoindre sa maison, elle va confier une mission à Élina.

Elle va devoir trouver un grimoire, caché au grenier, et concocter une pommade qui, une fois apposée sur ses paupières, lui permettra de voir fées, lutins, ondines et tout autres créatures du Petit Peuple.



Une fois cette mission achevée, alors, et seulement alors, elle pourra voir Llyam qui pourra lui exposer la menace qui pèse sur l'équilibre du Petit Peuple...

J'ai eu la chance de découvrir cette jolie œuvre grâce à un partenariat et je ne le regrette pas. La qualité des dessins, des illustrations est juste incroyable, j'ai trouvé ça d'une beauté... J'ai aussi beaucoup accroché à l'histoire, l'histoire du petit peuple qu'on connait aussi sous le nom des habitants de la forêt comme les fées, les ondines, les faunes etc... L'intrigue mêle magie et réalité et c'est ce qui m'a surpris ici d'ailleurs. Le personnage d'Elina, qui est une jeune fille, est intrigant. Je trouve beau à voir la foi qu'elle a en sa mamie alors que tout le monde la pense folle elle est la seule à la croire et à la défendre. J'ai passé un très bon moment rempli de magie et de douceur.

Belle idée qu'à ce monsieur Lucien de vouloir faire son jardin, sauf que son pauvre jardin nedt pas aussi bien ordonné que celui de son voisin. Faut dire que monsieur Lucien neet pas très sérieux. Et prend un peu trop à la légère son rôle de jardinier. Belle histoire ! Belle morale. Jolie livre.