Vincent Caut

La fin du monde a eu lieu, deux seuls rescapé, Monsieur Tourpin patron d’entreprise et Mademoiselle Billot, sa secrétaire… “Fin du monde ou pas, techniquement, vous êtes encore ma secrétaire… Alors, soyez gentille, allez me faire un café.” Vincent Caut revisite le mythe d’Adam et Ève avec un humour décapant et cynique. Le graphisme est simple, les couleurs en aplats, juste le nécessaire, des gags en 6 vignettes maximum en format paysage. La confrontation entre notre société actuelle, avec le monde de l’entreprise et le récit biblique fonctionne à merveille. C’est efficace, vraiment drôle, parfois loufoque, et bien déjanté.

Leopold a un superpouvoir, il peut devenir invisible à volonté. Il pourrait sauver le monde, arrêter des bandits, mettre fin à des guerres, infiltrer les bases secrètes des plus grands criminel, mais ça ne l'intéresse pas, il préfère en profiter pour embêter sa soeur. le dessin est expressif, les gags sont destiné à un public d'école primaire, originaux et bien trouvé, de l'humour potache plutôt efficace, qui fait aussi rire les plus grands. Un bande dessinée vraiment sympathique.

Le monde était un brouillon, un raté, Dieu a décidé d'y mettre fin et il a choisi Adam Tourpin et Ève Billot pour recréer un monde où règnent amour, paix et respect ... Enfin, dès qu'Adam voudra bien retirer sa main des fesses d'Ève.

Cette BD, petit format, complètement déjantée enchaîne les gags, on sourit beaucoup, on rit de temps en temps, vraiment un très bon moment..."les aventures de la fin du monde" drôles, par contre pour le nouveau, c'est pas gagné !

Je ne suis pas adepte des bandes dessinées mais celle-ci m'a fait beaucoup rire ! On y découvre le quotidien d'un jeune étudiant se préparant (où pas !) pour le bac.

Tout le monde se retrouve au moins une fois dans l'une des situatons décrites. Entre les fils du MP3 qui s'emmêlent, le fait de manquer le bus pour une raison absurde, certaines matières absurdes elles aussi et autres péripéties en tout genres, on ne boude pas notre plaisir à la lecture ce livre même si d'autres gags sont de moindre qualité.

On a tous connu au moins une rupture dans sa vie à moins de ne pas avoir franchi l’étape de la première rencontre ou d’être associable. Ce sont des moments qui font mal car on est victime d’un rejet après avoir connu l’extase. Ces moments peuvent entrainer la perte d’estime de soi ou pire encore la dépression. L’abandon n’est pas quelque chose de facile à vivre. Il faut savoir passer le cap de la souffrance post-rupture.



Nous avons droit à de petites histoires de rupture amoureuse. Chaque auteur fait son propre récit avec son style graphique. Par conséquent, nous avons une sorte de compilation. Certaines histoires sont dramatiques, d’autres sont sur un mode plus léger. Bref, il y a également des inégalités sur la qualité de ces 15 nouvelles avec certaines meilleures que d’autres.



C’est plutôt adressé à un public ado ou jeunes adultes qui se consoleront en observant le malheur des autres. La solitude est peut-être la meilleure alliée.



En conclusion, cela manque de saveur. Et puis comme le dit le dicton : une de perdue, dix de retrouvées ! Autre version : j’en donnerai 10 pour que tu reviennes !

Un bon guide de découverte pour les plus jeunes ou de rappels pour les autres.

De la naissance du monde grec (la civilisation mycénienne, Homère et ses poèmes, les dieux, la cité) aux différentes guerres contre Sparte, cet ouvrage permet de comprendre beaucoup de références modernes à cette période.

On trouve enfin deux chapitres, l’un sur l’organisation de la société grecque et un sur l’héritage de cette civilisation, qui sont vraiment très riches.

Un mot sur les illustrations qui rendent ce livre plus accessible encore aux plus jeunes.

Je me suis bien amusée à la lecture des gags d'Avni et de ses copains écoliers. Avec humour et bonne humeur on suit les pérégrinations de cet animal pas comme les autres qui fait sa rentrée à l'école et ne va pas laisser indifférent les animaux de son entourage.



Une jolie manière de parler de l'école car les situations (bien que transposées avec des animaux) correspondent à ce que les enfants peuvent y vivre.



Vraiment sympa !
Lien : http://boumabib.fr

Lorsque l’on feuillette les premières pages de ce livre, on se dit qu’il n’y a rien de vraiment révolutionnaire, une école, une cour de récréation, une joyeuse bande de copains, des super pouvoirs, quelques caïds par ici, des parents épatants par-là, tous les ingrédients classiques des séries jeunesse sont là. Mais voilà, avec Avni, cela fonctionne particulièrement bien, avec une simplicité et une fraîcheur étonnantes.
Lien : http://www.bodoi.info/avni/

C'est EXACTEMENT l'histoire de mon petit frère... qui EN PLUS s'appelle Vincent! rires!!!



Une petite bd très drôle, qui vous rappellera les angoisses du bac (pour rien en fait, hein?), et vous fera passer un bon moment!



^^

Recueil de quinze histoires d'amours qui finissent plutôt mal, en général. Toutes ces nouvelles ne se valent pas, tant qu niveau récit, qu'au niveau graphisme. Dans l'ensemble, je n'ai pas beaucoup apprécié cette lecture.

Vincent Caut raconte sa vie (pour une fois) normale avec humour et son année de terminale.

Il y a deux ans, Léopold découvrait qu’il avait le don d’invisibilité. Au début, il y avait pourtant un gros inconvénient : Léopold était incapable de faire disparaître ses vêtements. Puis, il fit une seconde découverte : en lisant à l’envers les étiquettes de ses habits, ceux-ci pouvait disparaître en même temps que lui. Depuis, Léopold utilise son don à sa guise : à la maison, à l’école, à la boulangerie… il n’a plus de raison de se priver de faire des farces à tout va. Sa sœur, qui est pourtant la seule à connaître son secret, en fait souvent les frais.



Mais pour un petit garçon, c’est très facile de se laisser prendre par le jeu… et d’oublier de prendre ses précautions. C’est ce qui lui arrive un jour à l’école. Trop occupé à rire de la sale blague qu’il vient de faire à sa sœur Céline, Léopold se cache derrière un arbre pour réapparaître sans que sa frangine ne le remarque. Sauf que non loin de là se trouve Alice, une camarade de classe de Léopold. Et Alice a tout vu !! Du moins, elle est certaine que Léopold a un pouvoir. Mais en bonne première de la classe, elle a besoin d’avoir la certitude qu’elle est dans le vrai. Elle décide donc de ne plus lâcher Léopold d’une semelle… au grand dam du garçon qui va découvrir qu’Alice aussi a un super pouvoir : « Elle est super casse-pieds ! »



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Le premier tome d’Où es-tu Léopold est sorti en février 2011. Une jolie découverte que nous avions faite grâce à Jérôme.



Chaque tome propose une douzaine d’histoires courtes (trois ou quatre pages). Le héros est malicieux. L’humour potache accompagne le lecteur d’un gag à l’autre. Une bulle de chewing-gum éclatée, une part de gâteau au chocolat volée à sa grande sœur, la bouteille de mousse à raser qui n’en fait qu’à sa tête ou un pet odorant lâché en pleine cour de récré… Michel-Yves Schmitt semble avoir gardé son âme d’enfant pour savoir aussi bien rebondir de bêtise en bêtise. A entendre les rires de nos petits lecteurs, il est évident que l’auteur fait mouche auprès de son lectorat. Chaque objet et chaque situation sont détournés avec beaucoup de naturel, on ne peut que s’amuser de tant d’espièglerie.



Le travail de Vincent Caut porte à merveille cet univers. Les couleurs pétillent sur un dessin minimaliste et souvent caricatural. Chaque page se découpe en trois bandes de deux cases, offrant ainsi au jeune lecteur la possibilité de profiter d’une lecture fluide. Les dialogues sont succincts même si, dans ce tome, on est ponctuellement face à certains passages un peu plus volubiles. Le texte des bulles est écrit en gros caractères… parfait pour des enfants qui sont en plein apprentissage de la lecture.



L’avis concis de Monsieur Lutin :



« Ça parle de Léopold. Qui est Léopold ? Mais c’est l’homme invisible !!

Le livre parle de Léopold, de Céline (sa sœur) d’Alice (une fille qui embête Léopold) et Scanner (le chien d’Alice). Léopold est à l’école et Alice l’embête parce qu’elle a vu qu’il savait se rendre invisible. Et Léopold essaye de trouver des moyens pour se protéger d’Alice.

J’aime beaucoup Léopold parce que c’est rigolo quand il se rend invisible et quand il fait des blagues à sa sœur Céline. Et j’adore les blagues où Scanner (le chien d’Alice) fait pipi sur Léopold. Ça me donne envie d’être invisible pour faire des blagues à tout le monde… »
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..

C’est l’histoire de Vincent un lycéen qui rentre en terminale. Pendant son année, il ne lui arrive que des situations absurdes, mais il doit quand même penser à préparer son bac. Il rate son bus, il a tout le temps des nœuds à ses écouteurs…

J’ai apprécié cette histoire car le personnage nous rappelle notre quotidien à nous en tant que lycéen. Par exemple, il se lève en avance pour au final rater son bus.

Yvon le petit chien a complètement oublié l’anniversaire de son copain Anatole et c'est en catastrophe qu'il part de chez lui pour rejoindre la fête au plus vite. Pour ce faire, il va devoir prendre un raccourci et traverser la forêt...



Nous avons là un petit format carré, des dessins très mignons rehaussés par une mise en couleur pétillante et vive. Les personnages sont attachants et Yvon est très expressif, j'adore!



L'histoire est toute simple mais très sympa et pleine d'humour. Elle est vraiment bien calibrée pour les petits avec même des petits jeux disséminés ça et là pour rendre l'aventure d'Yvon encore plus attrayante!



Morale : la ponctualité ça a du bon! Ça évite les forets, les loups et autres mésaventures mais si on passe par le chemin le plus long, on transpire...il faut choisir!



J'avais découvert les Éditions Makaka et leur collection "Bouille à bisous" lors du BD Festival de Lyon en 2013. Apparemment cette collection n'a pas été développée et c'est bien dommage!

Je ne connaissais pas du tout ce personnage, issu de la revue Toboggan (donc pour les 5-8 ans).

Des histoires courtes, chacune ne fait que deux pages. quelques-une aussi de seulement 4 cases.



C'est frais, très mignon.

A la fois très quotidien par les situations que vit AVNI, qui entre juste dans une nouvelle école.

Et très fantastique puisqu’il a de super pouvoirs : changer de couleurs à volonté, étirer ses bras pour saisir tout ce qu'il veut, etc ...



AVNI va vite devenir le copain idéal, celui qui amuse par ses transformations, qui peut récupérer un ballon coincé trop haut, contrer les méchants qui font la loi dans l'école ...

Au grand dam du caméléon, qui en a perdu toute popularité.



Bref, des situations "presque" de tous les jours !!



Ça plaît donc beaucoup aux plus jeunes.

Même mon petit de 4 ans se régale avec.



Il s'agit d'un tome un. Deux autres volumes sont parus.



Dommage qu'il y ait une faute d'orthographe, que j'ai trouvé gênante, pour des lecteurs débutants : "Prendre ses jambes à son coup" ...
Lien : http://livresjeunessejangeli..

Le scénario de Michel-Yves Schmitt est parfaitement ficelé et s’adresse aux jeunes lecteurs qui y trouveront à la fois de l’humour, un peu de suspense et de l’action.
Lien : http://www.bodoi.info/ou-es-..

Léopold mène l’enquête au village ! Des vacances à la ferme qui se jouent des clichés du genre pour pétiller d’une page à l’autre.




Lien : http://www.actuabd.com/Ou-es..

15 dessinateurs pour 15 nouvelles tournant autour de l'amour, ou plutôt de la fin des histoires d'amour. Couleurs vives ou pastels, traits fins ou épaissi, style soigné ou ébauches fougueuses, à chaque nouvelle sa touche graphique et son ambiance mélancolique, résignée ou superficielle.



Un album pour picorer ces histoires douces amères. Avec plus ou moins de force, de pertinence, plus ou moins d'inventivité. On retrouve les couleurs de dessinateurs connus, comme Bastien Vivès, Thomas Cadène, Lucie Durbiano, et puis c'est évidemment l'occasion d'en découvrir d'autres, comme les aquarelles de Loïc Sécheresse. Aussitôt lu, aussitôt oublié, "Comment je me suis fait plaquer" reste un album intéressant pour passer un agréable moment de lecture.


Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Léopold est un petit garçon de 6 ans. Un jour, il découvre qu’il peut devenir invisible !!



Face à cette découverte étonnante, sa première confidente est Céline, sa grande sœur. Céline sera également une victime toute trouvée pour les essais et réglages auxquels Léopold se livre.



Source de chamailleries, le pouvoir de Léopold va également accroître la complicité de la fratrie.



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Le postulat de base est assez sympathique et la mise en images l’est tout autant.



De farces en farces, on découvre l’univers de Léopold au rythme d’historiettes de trois pages. Le personnage évolue au fil de l’album. Un don qu’il va découvrir puis expérimenter seul ou avec son cobaye fétiche (sa sœur). C’est l’occasion, pour le lecteur, de s’amuser avec quelques gags souvent bien trouvés pourtant, j’ai trouvé que certains d’entre eux n’étaient pas forcément accessibles aux petits lecteurs, comme celui où Léopold s’imagine qu’un jour, son pouvoir sera révélé au monde entier et que la CIA débarque chez lui et le conduit dans un laboratoire où un savant fou s’acharne à comprendre l’origine de son don. Concrètement, Monsieur Lutin est totalement hermétique à ce genre d’humour décalé du moins pour le moment.



La découpe en scénettes permet de donner un bon rythme à cette bande-dessinée. On ne dispose que du minimum syndical nécessaire à la compréhension des gags mais, de sketch en sketch, la personnalité de Léopold se dévoile ainsi que celle de sa sœur. Les parents sont en revanche assez absents et leurs interventions sont utilisées uniquement à des fins comiques. En qualité d’adulte, j’ai trouvé certaines explications tirées par les cheveux mais un enfant n’y voit que du feu, d’autant que leur présence est au service du personnage et de son environnement.



Les dessins sont chaleureux. Cette impression est renforcée par les choix de couleurs retenus par Vincent Caut. L’univers est ludique et pétillant.



Quant à Monsieur Lutin, il adore malgré sa difficulté à se représenter Léopold quand il est invisible (mon Lutin a 5 ans)… c’était plus facile pour lui tant que l’enfant ne savait pas rendre ses vêtements invisibles mais dès lors qu’il a trouvé « l’astuce », l’absence d’indices pour trouver la place de Léopold dans la case le déstabilise. Il se tord de rire à certains gags, reste assez perplexe à d’autres. J’avoue que je suis sceptique quand à la pertinence de certains gags, plus accessibles (selon moi) à des petits lecteurs plus âgés – 8 ans -… un degré d’humour parfois peu adapté en somme, j’espère que les auteurs ajusteront le tir sur les albums suivants.



Une nouvelle série jeunesse amusante, drôle et sympathique.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..

Curieusement, j'en avais gardé un meilleur souvenir. Mais à la relecture, on retombe sur les mêmes soucis que dans beaucoup d'autres intégrales : il y a du bon et du très mauvais. Et malheureusement, je constate à la relecture que c'est le mauvais qui domine. Comprenons bien : pas le mauvais, mais le dispensable et oubliable.

C'est encore une fois la faute de la façon de faire : les histoires courtes, ce n'est pas forcément une bonne manière de découvrir des auteurs, surtout que je reste la plupart du temps sur ma faim. Bon, c'est pas non plus honteux, mais juste très dispensable. L'album va retourner dans ma section "oubliées", et je m'en vais lire autre chose.