Critiques de Virginia Feito (55)
Dans son appartement cossu de l'Upper East Side, Mrs March mène une vie oisive, partagée entre le choix de sa tenue du jour et l'organisation de soirées en l'honneur de son célèbre mari George, un écrivain à succès. Son petit plaisir quotidien est d'aller chercher chaque matin son pain aux olives et quelques douceurs dans une petite pâtisserie qu'elle affectionne. Cependant, un jour comme les autres, alors que le dernier roman de George, tout juste paru, est déjà un best-seller, la patronne sous-entend que son héroïne est inspirée de Mrs March elle-même ! Comment ?! Johanna, une infâme prostituée, odieuse et sans charme, serait son portrait craché ?! Impossible ! Et pourtant, le doute s'installe dans l'esprit de la femme au foyer suspicieuse. Elle fouille le bureau de son époux, détruit, dans un accès de rage, le livre incriminant et découvre, par hasard, une coupure de presse relatant le meurtre d'une jeune fille quelque part dans le Maine. le Maine où George passe souvent des week-ends de chasse avec son éditeur ! Aussitôt, George devient, dans son esprit torturé, non seulement un traître, mais aussi un meurtrier !
C'est avec une pointe d'indifférence que l'on assiste au naufrage de la Mrs March de l'autrice espagnole Virginia Feito. C'est qu'elle a réussit à nous la rendre antipathique dès les premières pages cette bourgeoise introvertie et névrosée. Nulle compassion donc pour cette femme qui semble figée dans les années 50 : mère au foyer, épouse plus jeune d'un homme rencontré à l'université quand il enseignait encore et qu'elle était une étudiante pas très douée. Mrs March est riche, son mari est célèbre et pourtant elle se morfond dans ces incertitudes. Paranoïaque, elle sombre peu à peu dans la folie, souffrant d'hallucinations auditives et visuelles et d'une imagination débordante et délirante.
Si l'autrice réussit bien à nous plonger dans la psychologie perturbée de Mrs March, on peine à trouver un intérêt à tout cela. Son personnage monopolise l'attention et ceux qui l'entourent sont désincarnés. On ne saura rien des pensées de son paisible époux, ni de celles de son fils pour lequel elle ne semble d'ailleurs rien ressentir.
Mrs March passe donc son temps à psychoter et à suer sang et eau pour sauver les apparences. Finalement, sans sa folie galopante, elle n'aurait aucune consistance.
La fin est assez surprenante et l'ensemble est écrit avec fluidité mais le tout paraît vain. Vite lu, vite oublié.
Merci à Babelio et aux éditions Le Cherche midi.
C'est avec une pointe d'indifférence que l'on assiste au naufrage de la Mrs March de l'autrice espagnole Virginia Feito. C'est qu'elle a réussit à nous la rendre antipathique dès les premières pages cette bourgeoise introvertie et névrosée. Nulle compassion donc pour cette femme qui semble figée dans les années 50 : mère au foyer, épouse plus jeune d'un homme rencontré à l'université quand il enseignait encore et qu'elle était une étudiante pas très douée. Mrs March est riche, son mari est célèbre et pourtant elle se morfond dans ces incertitudes. Paranoïaque, elle sombre peu à peu dans la folie, souffrant d'hallucinations auditives et visuelles et d'une imagination débordante et délirante.
Si l'autrice réussit bien à nous plonger dans la psychologie perturbée de Mrs March, on peine à trouver un intérêt à tout cela. Son personnage monopolise l'attention et ceux qui l'entourent sont désincarnés. On ne saura rien des pensées de son paisible époux, ni de celles de son fils pour lequel elle ne semble d'ailleurs rien ressentir.
Mrs March passe donc son temps à psychoter et à suer sang et eau pour sauver les apparences. Finalement, sans sa folie galopante, elle n'aurait aucune consistance.
La fin est assez surprenante et l'ensemble est écrit avec fluidité mais le tout paraît vain. Vite lu, vite oublié.
Merci à Babelio et aux éditions Le Cherche midi.
Avant toute chose, je remercie NetGalley et les éditions Le Cherche-Midi pour cet envoi.
Je suis tout de suite entrée dans l'esprit de Mrs March, l'épouse oisive d'un célèbre écrivain, vivant dans une résidence huppée à New-York.
Mrs March ne fait pas grand-chose de ses journées, si ce n'est acheter du pain aux olives, se vernir les ongles, éviter de croiser sa femme de ménage qui lui fait un peu peur, ou prendre des taxis pour faire quelques centaines de mètres.
Mrs March vit dans le luxe depuis toujours, habituée à se faire servir par une cohorte de domestiques ou à se faire dorloter par son époux, et elle s'ennuie beaucoup.
Alors que le dernier roman de son mari fait un carton, le doute va commencer à s'insinuer en elle, à propos de choses anodines tout d'abord et peu à peu elle va s'imaginer que son époux a quelque chose à voir avec le meurtre d'une jeune femme.
Les obsessions de Mrs March sont parfois rigolotes, mais le phénomène va s'amplifier et on ne sait trop jusqu'où cette femme va pouvoir aller dans la folie.
J'ai été complètement happée par cette lecture, j'ai aimé suivre les journées de Mrs March, faites de petites choses comme choisir une tenue pour aller chez le teinturier, feuilleter un magazine pour avoir l'air occupée ou épier des conversations des autres dans les magasins.
On est vraiment dans la tête de cette femme qui peut passer pour une simple excentrique mais dont on va comprendre qu'en réalité elle est complètement givrée.
Un très beau portrait de la folie, ordinaire ou pas.
Je suis tout de suite entrée dans l'esprit de Mrs March, l'épouse oisive d'un célèbre écrivain, vivant dans une résidence huppée à New-York.
Mrs March ne fait pas grand-chose de ses journées, si ce n'est acheter du pain aux olives, se vernir les ongles, éviter de croiser sa femme de ménage qui lui fait un peu peur, ou prendre des taxis pour faire quelques centaines de mètres.
Mrs March vit dans le luxe depuis toujours, habituée à se faire servir par une cohorte de domestiques ou à se faire dorloter par son époux, et elle s'ennuie beaucoup.
Alors que le dernier roman de son mari fait un carton, le doute va commencer à s'insinuer en elle, à propos de choses anodines tout d'abord et peu à peu elle va s'imaginer que son époux a quelque chose à voir avec le meurtre d'une jeune femme.
Les obsessions de Mrs March sont parfois rigolotes, mais le phénomène va s'amplifier et on ne sait trop jusqu'où cette femme va pouvoir aller dans la folie.
J'ai été complètement happée par cette lecture, j'ai aimé suivre les journées de Mrs March, faites de petites choses comme choisir une tenue pour aller chez le teinturier, feuilleter un magazine pour avoir l'air occupée ou épier des conversations des autres dans les magasins.
On est vraiment dans la tête de cette femme qui peut passer pour une simple excentrique mais dont on va comprendre qu'en réalité elle est complètement givrée.
Un très beau portrait de la folie, ordinaire ou pas.
Je remercie les éditions Le Cherche Midi pour l'envoi, via net galley, du roman Miss March de Virginia Feito.
Mrs March vit oisive dans un appartement huppé de New York.
Alors que George, son mari, atteint la consécration littéraire avec son dernier roman, l'existence de Mrs March se met à vaciller.
Aurait elle, comme on le dit, servi de modèle à l'un des personnages peu reluisant du livre de son mari ?
Impossible, connaissant George. Mais le connaît-elle vraiment ? N'aurait elle pas été aveuglée, toutes ces années, par son existence dorée ?
Mrs March se met alors à enquêter sur la vie intime de l'homme qui partage sa vie.
Et elle découvre que celui-ci se passionne pour l'étrange disparition d'une jeune femme.
Simple travail de romancier ? Peu à peu, le doute s'installe, et ses soupçons la mènent bien au-delà de ce qu'elle pensait.
Au-delà même de la raison ?
Miss March est un thriller psychologique qui nous plonge dans la folie d'une femme.
Miss March, dont on ne connait pas le prénom, est une femme distante. Elle vit pour son mari, leur fils. Elle a une vie oisive, assez triste en fait. Elle a l'air d'aller bien dans son petit train train jusqu'au jour où tout bascule.
On lui parle du nouveau roman de son mari, un écrivain très connu qui a écrit sur une putain, Johanna. Certains pensent donc qu'il s'est servi des traits de son épouse pour créer ce personnage.
Cela choque Mrs March, évidemment. Une femme comme elle servir de modèle pour ce genre de femme ?
Cela la perturbe.. au point de.. sombrer dans la folie.
Les pages se tournent et le comportement de cette femme est de plus en plus surprenant. Nous la voyons très clairement partir en vrille.
Tout autour d'elle s'écroule.
C'est intéressant à suivre, toutefois tout est centré sur cette femme et par moment j'ai un peu décroché.
J'ai déjà lu des thrillers psychologiques avec ce genre de personnage et j'ai eu ici et là un sentiment de déjà lu.
J'ai trouvé Mrs March un peu fade, elle m'a parfois agacé. Il y a des longueurs, quelques pages de moins ici et là auraient apporté un peu plus de pep's.
Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture mais je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir.
Certains ont été surpris pas cette fin.. Pas moi ! Je m'y attendait, je trouve cette fin totalement logique, dans la lignée de ce qu'est cette femme.
Mrs March est un roman qui trouvera son public, je ne l'ai pas détesté, loin de là. Mais je ne lui mets que trois étoiles.
Petite déception donc en ce qui me concerne.
Mrs March vit oisive dans un appartement huppé de New York.
Alors que George, son mari, atteint la consécration littéraire avec son dernier roman, l'existence de Mrs March se met à vaciller.
Aurait elle, comme on le dit, servi de modèle à l'un des personnages peu reluisant du livre de son mari ?
Impossible, connaissant George. Mais le connaît-elle vraiment ? N'aurait elle pas été aveuglée, toutes ces années, par son existence dorée ?
Mrs March se met alors à enquêter sur la vie intime de l'homme qui partage sa vie.
Et elle découvre que celui-ci se passionne pour l'étrange disparition d'une jeune femme.
Simple travail de romancier ? Peu à peu, le doute s'installe, et ses soupçons la mènent bien au-delà de ce qu'elle pensait.
Au-delà même de la raison ?
Miss March est un thriller psychologique qui nous plonge dans la folie d'une femme.
Miss March, dont on ne connait pas le prénom, est une femme distante. Elle vit pour son mari, leur fils. Elle a une vie oisive, assez triste en fait. Elle a l'air d'aller bien dans son petit train train jusqu'au jour où tout bascule.
On lui parle du nouveau roman de son mari, un écrivain très connu qui a écrit sur une putain, Johanna. Certains pensent donc qu'il s'est servi des traits de son épouse pour créer ce personnage.
Cela choque Mrs March, évidemment. Une femme comme elle servir de modèle pour ce genre de femme ?
Cela la perturbe.. au point de.. sombrer dans la folie.
Les pages se tournent et le comportement de cette femme est de plus en plus surprenant. Nous la voyons très clairement partir en vrille.
Tout autour d'elle s'écroule.
C'est intéressant à suivre, toutefois tout est centré sur cette femme et par moment j'ai un peu décroché.
J'ai déjà lu des thrillers psychologiques avec ce genre de personnage et j'ai eu ici et là un sentiment de déjà lu.
J'ai trouvé Mrs March un peu fade, elle m'a parfois agacé. Il y a des longueurs, quelques pages de moins ici et là auraient apporté un peu plus de pep's.
Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture mais je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir.
Certains ont été surpris pas cette fin.. Pas moi ! Je m'y attendait, je trouve cette fin totalement logique, dans la lignée de ce qu'est cette femme.
Mrs March est un roman qui trouvera son public, je ne l'ai pas détesté, loin de là. Mais je ne lui mets que trois étoiles.
Petite déception donc en ce qui me concerne.
Mais qui est Mrs March ?
Une femme oisive, qui s’ennuie dans un ronron confortable bien que monotone, où une personne malade, à moins qu’elle ne soit victime d’une machination instiguée par un mari machiavélique.
Je me suis posée cette question tout au long de cette lecture.
George écrivain à succès donne à son personnage Johanna, les traits et le caractère de Mrs March, son épouse.
Lorsqu’elle en prend conscience, elle se sent envahie par le doute et la peur.
Est-elle cette femme minutieusement décrite dans ces romans ? :
« Mais c’est une femme horrible, protesta-t-elle. Elle est affreuse, bête et tout ce que je ne voudrais jamais être. »
Des cafards qui se baladent dans la salle de bain, un pigeon mort dans la baignoire, le père Noël qui s’adresse à elle en l’appelant Johanna, Que lui arrive-t-il ?
Un article de journal trouvé dans le bureau de son mari concernant le meurtre d’une jeune femme la plonge dans un abîme de doutes.
Tout l’intérêt de ce roman réside dans la minutieuse description du personnage principal.
Mrs March, qui n’a pas de prénom, à moins que ce soit Johanna…
Les personnages sont peu nombreux mais leurs caractères, complexes voire très complexes, sont superbement dépeints.
Virginia Feito se fait un plaisir de jouer sur les ambiguïtés pour mieux nous perturber et nous induire en erreur.
Je ne crois pas que je garderai très longtemps ce roman en mémoire, j’ai cependant passé un bon moment en compagnie de Mrs March.
Je remercie NetGalley et les Editions Le cherche midi.
#MrsMarch #NetGalleyFrance !
Une femme oisive, qui s’ennuie dans un ronron confortable bien que monotone, où une personne malade, à moins qu’elle ne soit victime d’une machination instiguée par un mari machiavélique.
Je me suis posée cette question tout au long de cette lecture.
George écrivain à succès donne à son personnage Johanna, les traits et le caractère de Mrs March, son épouse.
Lorsqu’elle en prend conscience, elle se sent envahie par le doute et la peur.
Est-elle cette femme minutieusement décrite dans ces romans ? :
« Mais c’est une femme horrible, protesta-t-elle. Elle est affreuse, bête et tout ce que je ne voudrais jamais être. »
Des cafards qui se baladent dans la salle de bain, un pigeon mort dans la baignoire, le père Noël qui s’adresse à elle en l’appelant Johanna, Que lui arrive-t-il ?
Un article de journal trouvé dans le bureau de son mari concernant le meurtre d’une jeune femme la plonge dans un abîme de doutes.
Tout l’intérêt de ce roman réside dans la minutieuse description du personnage principal.
Mrs March, qui n’a pas de prénom, à moins que ce soit Johanna…
Les personnages sont peu nombreux mais leurs caractères, complexes voire très complexes, sont superbement dépeints.
Virginia Feito se fait un plaisir de jouer sur les ambiguïtés pour mieux nous perturber et nous induire en erreur.
Je ne crois pas que je garderai très longtemps ce roman en mémoire, j’ai cependant passé un bon moment en compagnie de Mrs March.
Je remercie NetGalley et les Editions Le cherche midi.
#MrsMarch #NetGalleyFrance !
Le début du roman m'a happée. Suivre les pensées de Mrs March sur sa vie et la célébrité de son mari, auteur reconnu. Mais lorsque le dernier livre paraît et qu'une commerçante fait le parallèle entre Mrs March et l'héroïne du nouveau roman, le roman prends une tournure différente.
Mrs March commence à soupçonner son mari sur tout et fait une fixette sur le décès d'une jeune fille qui n'a aucun rapport avec le mari.
Nous lecteur, on voit gros comme une maison ce qu'il passe et c'est ça qui m'a lassé. Trop de longueur, livre sans grande originalité car déjà lu des histoires semblables. Par contre l'écriture est top et la fin est bien trouvée.
Une lecture un peu décevante au vu des bonnes critiques que j'ai lu auparavant.
#MrsMarch #NetGalleyFrance
Mrs March commence à soupçonner son mari sur tout et fait une fixette sur le décès d'une jeune fille qui n'a aucun rapport avec le mari.
Nous lecteur, on voit gros comme une maison ce qu'il passe et c'est ça qui m'a lassé. Trop de longueur, livre sans grande originalité car déjà lu des histoires semblables. Par contre l'écriture est top et la fin est bien trouvée.
Une lecture un peu décevante au vu des bonnes critiques que j'ai lu auparavant.
#MrsMarch #NetGalleyFrance
Merci à Babelio et aux éditions Cherche Midi pour l'envoi de ce livre.
Mrs March marié à George a un fils Jonathan. Elle vit dans un milieu bourgeois et dès le départ nous comprenons que Mrs March est fragile psychologiquement.
George écrivain rencontre un grand succès avec son dernier livre. Mrs March reçoit des éloges mais lorsqu'on lui dit qu'elle doit être la protagoniste de l'histoire elle ne parait pas du tout enchantée.
Ses obsessions se multiplient et en deviennent maladives. Mrs March décide d'enquêter sur George.
Personnage complexe Mrs March nous entraîne dans ses obsessions, mais n'est pas arrivée pas à captiver totalement mon attention.
Mrs March marié à George a un fils Jonathan. Elle vit dans un milieu bourgeois et dès le départ nous comprenons que Mrs March est fragile psychologiquement.
George écrivain rencontre un grand succès avec son dernier livre. Mrs March reçoit des éloges mais lorsqu'on lui dit qu'elle doit être la protagoniste de l'histoire elle ne parait pas du tout enchantée.
Ses obsessions se multiplient et en deviennent maladives. Mrs March décide d'enquêter sur George.
Personnage complexe Mrs March nous entraîne dans ses obsessions, mais n'est pas arrivée pas à captiver totalement mon attention.
Psychose, vous voyez ? La scène de la douche mais aussi l’esthétique des années 60, les longs plans à filmer le personnage, son indécision, le suspens qui monte avec la musique lancinante derrière ? L’idéalisation du féminin tout en même temps que l’exhibition de sa fragilité, de sa cupidité ou de ses fêlures ?
Il me semble que la couverture de Mrs March, ses couleurs opposées un peu à la façon d’Hopper vers la fin de sa vie, le style vestimentaire, la pose apprêtée du personnage féminin s’inscrivent dans cette filiation. Ce que ne dément pas le début du roman : un couple newyorkais de la bourgeoisie intellectuelle, lui professeur d’université et elle, son ancienne étudiante, un auteur à succès et aux vestes de velours, une femme vieillissante dans un intérieur cossu. Nous y sommes. A Hitchcock, on peut ajouter un soupçon de Woody Allen, pourquoi pas un zeste de Philippe Roth aussi, David Lodge si on veut revenir en Europe. Du beau monde quoi qu’il en soit et de beaux auspices pour ce roman mais autant d’attentes démultipliées de la part du lecteur...
Car enfin, s’il faut se plonger dans une nième œuvre qui explore cet univers, c’est qu’elle le fait d’une façon nouvelle, c’est qu’elle amène un discours inédit sur cette époque ou sur la nôtre. Sinon à quoi bon ?
Et c’est là que ça a coincé.
Alors, je vous le demande, à quoi bon ?
Il me semble que la couverture de Mrs March, ses couleurs opposées un peu à la façon d’Hopper vers la fin de sa vie, le style vestimentaire, la pose apprêtée du personnage féminin s’inscrivent dans cette filiation. Ce que ne dément pas le début du roman : un couple newyorkais de la bourgeoisie intellectuelle, lui professeur d’université et elle, son ancienne étudiante, un auteur à succès et aux vestes de velours, une femme vieillissante dans un intérieur cossu. Nous y sommes. A Hitchcock, on peut ajouter un soupçon de Woody Allen, pourquoi pas un zeste de Philippe Roth aussi, David Lodge si on veut revenir en Europe. Du beau monde quoi qu’il en soit et de beaux auspices pour ce roman mais autant d’attentes démultipliées de la part du lecteur...
Car enfin, s’il faut se plonger dans une nième œuvre qui explore cet univers, c’est qu’elle le fait d’une façon nouvelle, c’est qu’elle amène un discours inédit sur cette époque ou sur la nôtre. Sinon à quoi bon ?
Et c’est là que ça a coincé.
Alors, je vous le demande, à quoi bon ?
Un roman assez étrange.
Mes March est une femme au foyer qui vit à New York. Son mari est un écrivain à succès : George March. Le jour où la boulangère émet l'idée que le personnage principal du dernier roman est inspiré de Mrs March, celle-ci perd pied petit à petit .
Elle se met à espionner son mai et le soupçonne même de crime. Petit à petit, elle sombre dans la paranoïa et la folie n'ayant personne pour la rassurer ou contredire.
La fin ne m'a pas vraiment surprise. Un peu déçue par ce roman qui commençait pourtant bien.
Mes March est une femme au foyer qui vit à New York. Son mari est un écrivain à succès : George March. Le jour où la boulangère émet l'idée que le personnage principal du dernier roman est inspiré de Mrs March, celle-ci perd pied petit à petit .
Elle se met à espionner son mai et le soupçonne même de crime. Petit à petit, elle sombre dans la paranoïa et la folie n'ayant personne pour la rassurer ou contredire.
La fin ne m'a pas vraiment surprise. Un peu déçue par ce roman qui commençait pourtant bien.
Mrs March vit dans un immeuble cossu de l’Upper East Side, New York. Elle mène une existence discrète dans l’ombre de son époux, le célébrissime écrivain George March. Une rumeur semble courir au sujet de son dernier roman: comme le suggère sa pâtissière, Mrs March a-t-elle servi de modèle pour le personnage de Johanna, une prostituée au portrait peu flatteur? Sans pour autant avoir de preuve à ce sujet, Mrs March se sent trahie et humiliée. Elle décide d’enquêter sur la vie intime de son mari, et découvre qu’il s’intéresse de près au viol et au meurtre d’une jeune femme, affaire survenue non loin du chalet de pêche dans lequel il se rend régulièrement. Mrs March connait-elle vraiment son époux ou son existence de femme oisive et esseulée la rend t-elle paranoïaque ?
Quel étrange roman ! Un univers anxiogène qui n’est pas sans rappeler certains films d’Alfred Hitchcock ou de David Lynch, je vous avoue que l’originalité de ce roman m’a passionnée, même si je lui ai trouvé quelques défauts : excessif parfois, quelques clichés et… je n’ai pas eu la réponse à toutes les questions que je me suis posées au cours de ma lecture. Mais le portrait de Mrs March est saisissant et j’ai véritablement eu envie de savoir le fin mot de l’histoire ! On trouve tout d’abord à cette Mrs March une certaine « préciosité », qui la rend autant attachante qu’agaçante. On plaint sa condition de femme au foyer, elle qui « attend fidèlement son mari comme un chien attend son maître », elle n’a que peu d’intérêt pour son fils et réciproquement, elle craint sa propre gouvernante, se soucie du quand dira t-on et subie une vie faite d’apparences. Pourtant elle ne manque pas de moyens financiers mais elle est incapable de profiter de sa liberté, n’a aucune passion, aucune amie véritable. Sans le réaliser, elle « crève » de n’être que « la femme de« . Elle est tellement gentille qu’elle n’a pas de reconnaissance sociale et souffre d’un complexe d’infériorité. Elle est anxieuse, dépressive et développe une sorte de psychose paranoïaque qui la mène à vivre des situations incongrues. Nous avons donc là une sorte de desperate housewife plutôt inquiétante. Finalement de qui doit-elle se méfier ? De ses proches ou d’elle même?
Mrs March est un roman addictif, au style fluide et plaisant : j’ai trouvé ce portrait de femme en proie au doute et à la paranoïa, dont le monde s’effondre progressivement, terriblement captivant. Mais on ne connait pas l’origine profonde de ses délires psychotiques, je m’attendais à un traumatisme plus ancré dans le passé, mais qui n’a pas été vraiment évoqué. Il m’a manqué certains éléments pour véritablement comprendre ce roman, la fin est assez choquante certes mais ne m’a pas apporté toutes les réponses attendues. Je conseille pourtant fortement ce huis-clos psychologique asphyxiant dont je retiendrais l’ intensité.
Je remercie les Editions du Cherche-Midi via Netgalley pour ce partenariat.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
Quel étrange roman ! Un univers anxiogène qui n’est pas sans rappeler certains films d’Alfred Hitchcock ou de David Lynch, je vous avoue que l’originalité de ce roman m’a passionnée, même si je lui ai trouvé quelques défauts : excessif parfois, quelques clichés et… je n’ai pas eu la réponse à toutes les questions que je me suis posées au cours de ma lecture. Mais le portrait de Mrs March est saisissant et j’ai véritablement eu envie de savoir le fin mot de l’histoire ! On trouve tout d’abord à cette Mrs March une certaine « préciosité », qui la rend autant attachante qu’agaçante. On plaint sa condition de femme au foyer, elle qui « attend fidèlement son mari comme un chien attend son maître », elle n’a que peu d’intérêt pour son fils et réciproquement, elle craint sa propre gouvernante, se soucie du quand dira t-on et subie une vie faite d’apparences. Pourtant elle ne manque pas de moyens financiers mais elle est incapable de profiter de sa liberté, n’a aucune passion, aucune amie véritable. Sans le réaliser, elle « crève » de n’être que « la femme de« . Elle est tellement gentille qu’elle n’a pas de reconnaissance sociale et souffre d’un complexe d’infériorité. Elle est anxieuse, dépressive et développe une sorte de psychose paranoïaque qui la mène à vivre des situations incongrues. Nous avons donc là une sorte de desperate housewife plutôt inquiétante. Finalement de qui doit-elle se méfier ? De ses proches ou d’elle même?
Mrs March est un roman addictif, au style fluide et plaisant : j’ai trouvé ce portrait de femme en proie au doute et à la paranoïa, dont le monde s’effondre progressivement, terriblement captivant. Mais on ne connait pas l’origine profonde de ses délires psychotiques, je m’attendais à un traumatisme plus ancré dans le passé, mais qui n’a pas été vraiment évoqué. Il m’a manqué certains éléments pour véritablement comprendre ce roman, la fin est assez choquante certes mais ne m’a pas apporté toutes les réponses attendues. Je conseille pourtant fortement ce huis-clos psychologique asphyxiant dont je retiendrais l’ intensité.
Je remercie les Editions du Cherche-Midi via Netgalley pour ce partenariat.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
Mrs March, dont on ne saura jamais le prénom est l'épouse de George March, un célèbre écrivain New-Yorkais. Elle mène une vie calme, où sa principale préoccupation, est d'organiser une fête de temps en temps...Tout est bouleversé, le jour où dans son morne quotidien, une personne lui fait remarquer qu'elle doit être fière que son mari se soit inspirée d'elle pour son dernier best-seller...Hors, dans ce dernier, le personnage principal est une femme pitoyable, Johanna, une prostituée si dénuée de charme, si fade, que même ses clients ne veulent pas d'elle....Mrs March est très éprouvée par cette conversation et dès lors, elle va chercher autour d'elle des indices sur ce que son mari pense réellement...Et petit à petit, Mrs March perd pied...
Le lecteur assiste impuissant à la descente aux enfers de Mrs March, regardant parfois dans le rétroviseur de sa vie les faits qui montrent que cela ne pouvait qu'arriver....Il est parfois difficile de délimiter la réalité du délire, et on plonge totalement dans ce récit addictif...
Merci à Netgalley et à Le Cherche Midi pour cette lecture...
Le lecteur assiste impuissant à la descente aux enfers de Mrs March, regardant parfois dans le rétroviseur de sa vie les faits qui montrent que cela ne pouvait qu'arriver....Il est parfois difficile de délimiter la réalité du délire, et on plonge totalement dans ce récit addictif...
Merci à Netgalley et à Le Cherche Midi pour cette lecture...
Mrs March vit à New York avec son mari George et son fils. George est un écrivain célèbre qui vient tout juste de sortir son dernier roman. Mrs March s’aperçoit alors qu’elle aurait fortement inspiré le personnage principal du livre, une prostituée détestable. Choquée, elle commence à douter de son mari…
J’ai eu besoin de réfléchir avant d’écrire mon avis. Est-ce que j’ai aimé ou non finalement ?
Ce qui est sûr, c’est que l’écriture m’a beaucoup plu, j’ai été plongée dans l’histoire facilement, dès le tout premier chapitre. Le rythme ne plaira pas à tout le monde, il ne se passe finalement pas grand-chose mais on assiste à une montée de la tension, une ambiance noire se crée petit à petit, des actions du quotidien devenant oppressantes.
Quelle façon de gérer le suspense, j’ai adoré ! J’ai vraiment stressé, ressenti l’angoisse du personnage et surtout passé tout le roman à changer d’avis. J’ai aimé découvrir Mrs March, son caractère, son passé et sa peine.
Ainsi, arrivée à la fin, j’ai été surprise mais plus parce que j’attendais un énorme twist que je n’ai pas eu… On ne peut pas dire que la fin était improbable ou sortie de nulle part, avec le recul j’aurais pu m’y attendre. J’ai même l’impression dans les autres critiques que la plupart l’avaient vue venir mais bizarrement j’ai été surprise car j’attendais quelque chose de choquant, qui retourne complètement le cerveau 🤯.
Mais en y réfléchissant, est-ce qu’il vaut mieux une fin choquante, folle et incohérante ou une fin moins étrange même si elle laisse un peu sur sa faim ?
Il faut dire que tout au long du livre j’ai imaginé toutes les théories les plus folles, parfois très (trop) farfelues je l’avoue et j’ai même trouvé des indices… là où il n’y en avait pas. A se demander si je ne suis pas devenue une Mrs March 🤪 et c’est là que ce livre est très fort !
Malgré une petite déception sur la fin, parce que je voulais que ce livre soit un coup de coeur et que cela n’a pas été le cas, j’ai quand même passé un très bon moment.
#Massecritique
J’ai eu besoin de réfléchir avant d’écrire mon avis. Est-ce que j’ai aimé ou non finalement ?
Ce qui est sûr, c’est que l’écriture m’a beaucoup plu, j’ai été plongée dans l’histoire facilement, dès le tout premier chapitre. Le rythme ne plaira pas à tout le monde, il ne se passe finalement pas grand-chose mais on assiste à une montée de la tension, une ambiance noire se crée petit à petit, des actions du quotidien devenant oppressantes.
Quelle façon de gérer le suspense, j’ai adoré ! J’ai vraiment stressé, ressenti l’angoisse du personnage et surtout passé tout le roman à changer d’avis. J’ai aimé découvrir Mrs March, son caractère, son passé et sa peine.
Ainsi, arrivée à la fin, j’ai été surprise mais plus parce que j’attendais un énorme twist que je n’ai pas eu… On ne peut pas dire que la fin était improbable ou sortie de nulle part, avec le recul j’aurais pu m’y attendre. J’ai même l’impression dans les autres critiques que la plupart l’avaient vue venir mais bizarrement j’ai été surprise car j’attendais quelque chose de choquant, qui retourne complètement le cerveau 🤯.
Mais en y réfléchissant, est-ce qu’il vaut mieux une fin choquante, folle et incohérante ou une fin moins étrange même si elle laisse un peu sur sa faim ?
Il faut dire que tout au long du livre j’ai imaginé toutes les théories les plus folles, parfois très (trop) farfelues je l’avoue et j’ai même trouvé des indices… là où il n’y en avait pas. A se demander si je ne suis pas devenue une Mrs March 🤪 et c’est là que ce livre est très fort !
Malgré une petite déception sur la fin, parce que je voulais que ce livre soit un coup de coeur et que cela n’a pas été le cas, j’ai quand même passé un très bon moment.
#Massecritique
Mrs March est la femme d'un célèbre écrivain. Elle profite de sa vie confortable dans un appartement huppé de New York, avec ses petites habitudes dans le quartier. Mais, un jour, sa vie bascule lorsqu'une commerçante insinue le doute en elle : serait-elle le modèle de l'héroïne peu reluisante du livre de son mari ? Décidée à lire le roman de son mari et à enquêter sur lui, elle découvre que celui-ci se passionne pour l'étrange disparition d'une jeune femme. Simple travail de romancier ? Peu à peu, elle remet en question sa vie entière et sombre dans les méandres de la folie. Mrs March est une héroïne troublante, rien ne semble la toucher. C'est une femme froide même avec son fils pour qui elle n'a pas d'instinct maternel. C'est un thriller psychologique mais je n'ai pas réussi à entrer dans la tête de l'héroïne et les personnages secondaires ont peu de consistance. Le style est fluide et ce roman se lit rapidement. La fin ne m'a pas surprise car elle est plutôt bien amenée. J'ai cependant trouvé quelques longueurs. Par contre, la couverture est une réussite. Mon avis est donc mitigé : peu d'action et pas assez d'attachement aux personnages. #MrsMarch #NetGalleyFrance
Mrs March est une américaine privilégiée, mère et femme au foyer, elle est l'épouse d'un écrivain dont la côte grimpe en flèche depuis la parution de son dernier roman sur une prostituée délicieusement détestable : Joanna. Le quotidien tranquille de cette femme est rythmé par quelques fêtes à organiser, l'achat de ses petits pains aux olives préférés ou ses rdv en institut de beauté...Un jour pourtant, la boulangère instaure le doute en elle, elle est persuadée que son mari s'est inspiré d'elle pour inventer le personnage de Joanna. Et puis, sur le bureau de l'écrivain, elle a trouvé l'article qui mentionne le viol et l'assassinat d'une jeune femme alors que son mari était en voyage... Peu à peu, le doute s'insinue en elle. Que pensent d'elle tous ces gens qui l'entourent ? Et si son mari lui cachait quelque chose...
L'ambiance est pesante dès le début du roman, tout est trop parfait et la jolie couverture où juste un détail cloche le suggère très bien. Mrs March ne porte pas de prénom dans le roman de V.Feito, très vite, on ressent un vrai décalage entre l'être et le paraître et chez elle, on devine quelques séquelles psychologiques laissées par une enfance un peu compliquée...
"Elle aurait aimé pouvoir retourner à son élégante apathie, à la retouche de son maquillage sans une once de sentiment, sans une once de faiblesse, imitant l'insouciance gracieuse de sa mère, qu'elle n'avait jamais vu faillir."
J'ai apprécié les descriptions de la raideur apprêtée de Mrs March mais j'ai aussi trouvé le livre un peu trop long. Le roman est centré sur les élucubrations de l'héroïne qui perd pied mais rien ne vient vraiment contrebalancer son point de vue, c'est dommage. Je remercie Netgalley et les éditions du Cherche-midi pour l'envoi gracieux de ce roman.
L'ambiance est pesante dès le début du roman, tout est trop parfait et la jolie couverture où juste un détail cloche le suggère très bien. Mrs March ne porte pas de prénom dans le roman de V.Feito, très vite, on ressent un vrai décalage entre l'être et le paraître et chez elle, on devine quelques séquelles psychologiques laissées par une enfance un peu compliquée...
"Elle aurait aimé pouvoir retourner à son élégante apathie, à la retouche de son maquillage sans une once de sentiment, sans une once de faiblesse, imitant l'insouciance gracieuse de sa mère, qu'elle n'avait jamais vu faillir."
J'ai apprécié les descriptions de la raideur apprêtée de Mrs March mais j'ai aussi trouvé le livre un peu trop long. Le roman est centré sur les élucubrations de l'héroïne qui perd pied mais rien ne vient vraiment contrebalancer son point de vue, c'est dommage. Je remercie Netgalley et les éditions du Cherche-midi pour l'envoi gracieux de ce roman.
La famille March mène une vie aisée à New York, dans un appartement cossu de l'Upper East Side. Monsieur est un ex-universitaire devenu écrivain à succès, tandis que Madame est une respectable mère au foyer. Jusqu'à ce que "la machine" se grippe du côté de Madame, le jour où les retours sur le nouveau best-seller de Monsieur lui laissent à penser qu'elle lui a inspiré son personnage principal : Johanna, une prostituée au style peu flatteur [sic].
Faut-il coûte que coûte sauver les apparences ou ces dernières sont-elles toujours trompeuses ? Telle est la grande question du livre - abordée à travers le prisme exclusif de Mrs March.
C'est un thriller psychologique stylé, qui n'oublie pas au passage d'égratigner les travers de certains milieux sociaux.
Le hic, c'est que malgré toutes ces qualités, il n'a jamais véritablement réussi à me surprendre, puisqu'il explore un thème déjà grandement rebattu : la psyché féminine au sein du couple hétéro - encore disséquée il y a peu par Ottessa Moshfegh et Maud Ventura. Ce qui fait que j'attends désormais l'auteure sur un autre sujet pour me faire pleinement mon idée.
#MrsMarch #NetGalleyFrance #LeChercheMidi
Faut-il coûte que coûte sauver les apparences ou ces dernières sont-elles toujours trompeuses ? Telle est la grande question du livre - abordée à travers le prisme exclusif de Mrs March.
C'est un thriller psychologique stylé, qui n'oublie pas au passage d'égratigner les travers de certains milieux sociaux.
Le hic, c'est que malgré toutes ces qualités, il n'a jamais véritablement réussi à me surprendre, puisqu'il explore un thème déjà grandement rebattu : la psyché féminine au sein du couple hétéro - encore disséquée il y a peu par Ottessa Moshfegh et Maud Ventura. Ce qui fait que j'attends désormais l'auteure sur un autre sujet pour me faire pleinement mon idée.
#MrsMarch #NetGalleyFrance #LeChercheMidi
Malgré une intrigue un peu prévisible (surtout à la fin), ce livre est absolument dingue. L’écriture est remarquable : à la fois angoissante et addictive.
On plonge dans l’esprit dérangé d’une femme qui sombre vers la folie et c’est délicieusement trippant.
À découvrir en 2022 !
On plonge dans l’esprit dérangé d’une femme qui sombre vers la folie et c’est délicieusement trippant.
À découvrir en 2022 !
Un thriller domestique où le côté psychologique est énormément mis en avant. Cet étrange roman nous plonge dans la psyché perturbée d’une femme au foyer sombrant peu à peu dans la folie.
L’écriture est fluide et plaisante à lire. On note cependant quelques longueurs et peu d’actions. L’histoire n’est pas vraiment palpitante car centrée uniquement sur le point de vue d’un seul personnage sans cesse en introspection. L’ambiance est néanmoins bien travaillée et malaisante à souhait.
Mrs march vit de manière aisée avec son mari écrivain. Celui-ci vient de sortir son dernier roman qui rencontre un franc succès. Suite à une réflexion insinuant que son mari s’est inspiré d’elle pour créer son personnage principal, une prostituée aux mœurs légères, Mrs March est anéantie. Elle remet dès lors son mariage en question et devient suspicieuse envers son mari. En fouillant dans ses affaires, elle tombe sur des articles concernant la disparition d’une jeune fille. Son mari, qu’elle pensait connaître, serait-il impliqué ? Les apparences peuvent s’avérer trompeuses…
J’ai bien aimé suivre l’altération psychique de cette femme qui devient de plus en plus étrange à mesure que l’histoire avance. Je regrette néanmoins le peu d’action qui donne un rythme très lent et monotone. La fin est plutôt bien trouvée mais pas spécialement surprenante pour moi…
Mrs March est un personnage terriblement difficile à cerner. Certaines de ses réactions sont disproportionnées et incompréhensibles. Son état psychologique en fait une femme complètement paranoïaque et à la limite de la schizophrénie. Un personnage complexe donc qui s’avère parfois difficile à suivre.
Une histoire perturbante qui pourra vous plaire si les thématiques qui frôlent la psychiatrie vous intéressent.
L’écriture est fluide et plaisante à lire. On note cependant quelques longueurs et peu d’actions. L’histoire n’est pas vraiment palpitante car centrée uniquement sur le point de vue d’un seul personnage sans cesse en introspection. L’ambiance est néanmoins bien travaillée et malaisante à souhait.
Mrs march vit de manière aisée avec son mari écrivain. Celui-ci vient de sortir son dernier roman qui rencontre un franc succès. Suite à une réflexion insinuant que son mari s’est inspiré d’elle pour créer son personnage principal, une prostituée aux mœurs légères, Mrs March est anéantie. Elle remet dès lors son mariage en question et devient suspicieuse envers son mari. En fouillant dans ses affaires, elle tombe sur des articles concernant la disparition d’une jeune fille. Son mari, qu’elle pensait connaître, serait-il impliqué ? Les apparences peuvent s’avérer trompeuses…
J’ai bien aimé suivre l’altération psychique de cette femme qui devient de plus en plus étrange à mesure que l’histoire avance. Je regrette néanmoins le peu d’action qui donne un rythme très lent et monotone. La fin est plutôt bien trouvée mais pas spécialement surprenante pour moi…
Mrs March est un personnage terriblement difficile à cerner. Certaines de ses réactions sont disproportionnées et incompréhensibles. Son état psychologique en fait une femme complètement paranoïaque et à la limite de la schizophrénie. Un personnage complexe donc qui s’avère parfois difficile à suivre.
Une histoire perturbante qui pourra vous plaire si les thématiques qui frôlent la psychiatrie vous intéressent.
Une féroce chronique de la haute société new-yorkaise au travers le portrait d’une femme - Mrs March - névrosée que l’on voit basculer petit à petit dans la folie.
Virginia Feito brosse dans un style plat la vie quotidienne de Mrs March, une bourgeoise toujours en représentation auprès des autres.
Il ne se passe absolution rien au cours de ces 949 pages, à part la descente aux enfers au sein de la folie. Plongeon peut-être causé par l’enfance que l’on évoque brièvement en cours de récit. Enfance qui semble traumatisante pour l’héroïne.
Une lecture guère convaincante, voire ennuyeuse par moment, en rapport avec un personnage véritable tête à claque, qui ne restera pas dans les annales.
Virginia Feito brosse dans un style plat la vie quotidienne de Mrs March, une bourgeoise toujours en représentation auprès des autres.
Il ne se passe absolution rien au cours de ces 949 pages, à part la descente aux enfers au sein de la folie. Plongeon peut-être causé par l’enfance que l’on évoque brièvement en cours de récit. Enfance qui semble traumatisante pour l’héroïne.
Une lecture guère convaincante, voire ennuyeuse par moment, en rapport avec un personnage véritable tête à claque, qui ne restera pas dans les annales.
Quand ma collègue m'a suggéré de lire "Mrs March", ,j'ai vraiment tenté de résister, arguant ma pal qui ne semble jamais diminuer. Mais la fourbe a insisté "Lis, quelques pages pour voir le style qui a vraiment quelque chose de particulier" et voilà que je me retrouve à lire avec avidité...
Dans une époque indéterminée, qui évoque les fifties mais pourrait se passer encore aujourd'hui, Mrs March vit sa vie de bourgeoise. Elle a épousé Georges March, l'homme le plus séduisant du campus devenu auteur à succès, et tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais, à la sortie de son dernier roman, son quotidien vacille, aurait-elle pu servir de modèle au personnage de prostituée? Et puis qui est vraiment son mari? Et surtout qu'est-il vraiment arriver à la jeune Sylvia?
Dans ce premier roman, Virginia Feito signe texte subtil sur une femme qui voit sa vie basculer. L'autrice captive immédiatement son lecteur avec une justesse de ton et une multitude de détails fascinants. «Mrs March» est le roman que personne ne pourra lâcher ce printemps.
Dans une époque indéterminée, qui évoque les fifties mais pourrait se passer encore aujourd'hui, Mrs March vit sa vie de bourgeoise. Elle a épousé Georges March, l'homme le plus séduisant du campus devenu auteur à succès, et tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais, à la sortie de son dernier roman, son quotidien vacille, aurait-elle pu servir de modèle au personnage de prostituée? Et puis qui est vraiment son mari? Et surtout qu'est-il vraiment arriver à la jeune Sylvia?
Dans ce premier roman, Virginia Feito signe texte subtil sur une femme qui voit sa vie basculer. L'autrice captive immédiatement son lecteur avec une justesse de ton et une multitude de détails fascinants. «Mrs March» est le roman que personne ne pourra lâcher ce printemps.
Je crois que je commence à me lasser de lire des bouquins consacrés par des femmes à des personnages de femmes totalement névrosées: Julia Deck, Maud Ventura que j'ai lues récemment, et dont j'ai beaucoup aimé les livres; Patricia Highsmith, moins récemment...
Ici, le personnage désigné comme Mrs March ( et toujours désignée ainsi, même quand elle était enfant) est quand même sacrément frappé. Elle a des hallucinations, se persuade que le monde entier conspire contre elle et que son mari est un dangereux criminel. On s'étonne d'ailleurs de la gentillesse, de l'aveuglement dont il fait preuve alors que tout leur entourage a parfaitement compris à quel point cette femme est inquiétante.
Quoique, à la réflexion: sentiment de culpabilité ? Attitude protectrice envers une femme qu'il a toujours considérée comme fragile et qu'il souhaite ménager le plus longtemps possible? Mais cela n'explique pas qu'il ne voie pas, ou refuse de voir, à quel point le comportement de Mrs March est perturbant pour leur petit garçon.
Fin plutôt prévisible, néanmoins , à mon humble avis... Dans l'enquête que Mrs. March conduit pour reconstituer la personnalité de son mari, j'attendais un rebondissement , une surprise , qui ne sont pas venus.
Intéressante en revanche la description, en bais, de la société new yorkaise du très chic Upper East End, et de la manière dont la personnalité d'une mère rigide et peu aimante a pu influer sur celle de sa fille.
Mais en ce qui concerne le déroulé de l'histoire, je dirais: Bof. Tout simplement, "bof".
Ici, le personnage désigné comme Mrs March ( et toujours désignée ainsi, même quand elle était enfant) est quand même sacrément frappé. Elle a des hallucinations, se persuade que le monde entier conspire contre elle et que son mari est un dangereux criminel. On s'étonne d'ailleurs de la gentillesse, de l'aveuglement dont il fait preuve alors que tout leur entourage a parfaitement compris à quel point cette femme est inquiétante.
Quoique, à la réflexion: sentiment de culpabilité ? Attitude protectrice envers une femme qu'il a toujours considérée comme fragile et qu'il souhaite ménager le plus longtemps possible? Mais cela n'explique pas qu'il ne voie pas, ou refuse de voir, à quel point le comportement de Mrs March est perturbant pour leur petit garçon.
Fin plutôt prévisible, néanmoins , à mon humble avis... Dans l'enquête que Mrs. March conduit pour reconstituer la personnalité de son mari, j'attendais un rebondissement , une surprise , qui ne sont pas venus.
Intéressante en revanche la description, en bais, de la société new yorkaise du très chic Upper East End, et de la manière dont la personnalité d'une mère rigide et peu aimante a pu influer sur celle de sa fille.
Mais en ce qui concerne le déroulé de l'histoire, je dirais: Bof. Tout simplement, "bof".
Fortement attirée par cette couverture, présentant une élégante femme richement vêtue mais avec un cafard salissant l'ensemble, je me suis plongée avec beaucoup d'intérêt dans cette lecture. Une ambiance hitchcokienne pour ce roman, qui met en scène Mrs March, frivole femme entre deux âges, embourgeoisee et complètement engluée dans les apparences. Tout le roman tourne autour d'elle, ses états d'âme, ses rapports aux autres, qu'il s'agisse de voisins, de son mari, de son enfant ou d'autres personnages.
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