Vitold de Golish

Écrit en français par un Polonais, ce cahier de voyage est un livre-vétéran, parmi les vétérans, sauvé in extremis de la destruction. Mes filles ont été très enthousiastes lors de la découverte de ce récit et surtout des photos, la majorité en noir et blanc.



L'explorateur Vitold de Golish s'est rendu, en compagnie Pierre de Arceluz respectivement en 1955 et 1957 dans les chaînes de montagnes et les hauts plateaux qui occupent le Nord et l'Est de la Birmanie. Il en a apporté des photographies d'un grand intérêt ethnographique, qui nous montrent en particulier les résultats de certaines coutumes étranges : « les cous des femmes Padaoungs, étirés progressivement par des anneaux de cuivre, peuvent atteindre 30 à 50 centimètres de haut, tandis que les femmes Kayahs protègent soigneusement leurs genoux par des kilos de fibres végétales enduites de laque ».



Une expédition des plus périlleuses dans la jungle, avec la certitude, comme il le souligne si bien que « l'homme blanc qui s'aventure dans ces contrées est foutu » (André Malraux, « La Voie Royale »).

L’Inde impudique des Maharajahs

Vitold de Golish



Une autre pudeur

Une curiosité à déguster. L’ouvrage nous propose le quotidien des Maharajahs, il y a quelques années. C'est une invitation charmante, fascinante d'autant plus que ce monde est pratiquement révolu. Mais cette Inde passé a certainnement laissé des traces encore perceptibles de nos jours. Passer de l'autre côté est délicieux pour l'amateur de nouveaux horizons, tous nos codes sont oubliès pour renaître dans une culture à la fois plus tolérante et plus cruelle.

On y apprend entre autre que la partie du corps de la femme la plus intime, toujours dérobé, est la cheville. La cheville féminine est le symbole de sa pureté. Du coup beaucoup de fantasmes naissent autour de cette partie anatomique de la femme indienne. La femme indienne a une cheville elle est fabuleuse, érotique, rien que cela. Nous n’en avons pas l’habitude en Europe, nous concentrons notre attention sur d’autres parties de la femme pour l’érotiser.

Un récit dépaysant décrivant les coutumes de l’Inde diamétralement opposées à nos habitudes occidentales. Cela donne envie de se rendre sur place pour admirer les constructions, pour côtoyer les Hindous et découvrir leurs meurs.




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Journal de voyage concis dans le texte et aggrémenté d'un nombre important de photos surtout en couleur.Livre écrit surtout par le fils de Vitold de Golish, Jean-Noël, et qui vaut essentiellement pour la découverte par ce dernier d'une tribu jusqu'alors inconnue, celle des Ramanis qui se considèrent comme les descendants de Rama et qui ont le corps (parfois le vêtement) tatoué de 1001 fois du nom de leur Dieu.

Grâce à son travail d'archéologue, Vitold se fera invité à une réception à l'Ambassade de France à Delhi, où un invité de marque Raghoubir, un maharadjah qui voulut faire sa connaissance..

Suivra ensuite une grande amitié entre eux deux et Vitold aura une place royale dans son palais au même titre que ses ministres et assistera à des scènes assez loufoques pour nous. Il se rendra même à Jaipur avec la princesse Vijalakshmi la reine mère chez un joailler. On découvrira aussi le mariage du maharadjah avec une américaine et d'autres situations causasses.

Effectivement ce maharadjah comme d'autres est effectivement impudique sur des sujets que pour nous serait impossible à faire entourés même de ministres de la cour et de serviteurs. ...



On découvrira tout le faste d'un palais de Maharadjah et la vie indienne autour de ces palais, avant que le privilège des Maharadjahs disparaissent.
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