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Critiques de Waris Dirie (64)
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Là encore, le sous-titre résume bien le livre.

Une petite nomade s'échappe de son campement dans le désert pour fuir un mariage forcé. Quelques années plus tard et après avoir enduré de nombreuses peines, Waris - qui signifie, comme on peut le deviner "Fleur du désert" - devient un mannequin célèbre, puis ambassadrice de bonne volonté contre la mutilation génitale féminine.

Cette femme à la volonté extraordinaire a maintenant crée sa propre fondation pour lutter contre ce fléau et en prémunir les petites filles dans le monde entier.

Ce livre, basé sur une histoire vraie, à peine croyable, m'a profondément bouleversée et m'a confirmée dans la nécessité de continuer à combattre ce mal.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Un genre de vie assez particulier, doit-on parler de la force du destin ou d'un simple hasard? C'est une histoire très écœurante, de la pratique de l'excision, à la grande course dans le désert, seule et pour une fille de 13 ans , c'est vraiment inimaginable. Parvenir à Mogadiscio par hasard ou guidée d'une manière ou d'une autre par une force incroyable, Warris se retrouve après en Europe où va l'attendre aux prix des années de Calvaire, une place de choix dans la mode en tant que mannequin...



Je dis simplement un parcours très particulier qui ne réussit pas à tout le monde, et même s'il faut parler de lutte, il arrive que l'on lutte et sans parvenir à aucun résultat...enfin, je dis merci à Waris Dirie de nous avoir partager ce témoignage poignant et bouleversant!
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

En connivence avec sa mère, Waris fuit sa famille et le désert somalien où elle a passé ses treize premières années entre traditions et nomadisme. Son père était en effet sur le point de donner sa main à un vieil homme lui ayant promis cinq chameaux en échange de sa fille. Elle rejoint sa grande sœur à Mogadiscio qui avait des années auparavant quitté sa famille pour les mêmes motifs. Persuadée qu’elle aura une vie différente de celle qui échoit à ses concitoyens, elle saute sur une occasion et convainc le mari de l’une de ses tantes de l’engager comme domestique à Londres, où ce dernier exerce les fonctions d’ambassadeur.



Dans la capitale britannique, elle travaille sans relâche, sans congé, et se rend rapidement compte que sa tante, loin de la prendre comme un membre de la famille, la considère comme une simple boniche. Suite au retour des siens au bercail, la jeune somalienne se retrouve sans vivre ni couvert. Par bonheur, elle rencontre une compatriote, Halwu, qui l’héberge et la fait embaucher chez Mc Donald’s. C’est là de nouveau qu’elle croise le photographe qui depuis des années la harcèle pour prendre une photo d’elle. Sous la houlette du célèbre Terrence Donavan, elle fait ses premiers pas dans le mannequinat, un monde sans merci où luxe et concurrence se disputent la vedette. Plusieurs agences de mode lui ouvrent leurs portes avec une opportunité de défiler dans de grandes villes comme Londres, Paris, Milan, New York. Le seul hic, c’est son permis de séjour devenu irrégulier après l’expiration de son visa. Quand le service de l’immigration menace de l’expulser, elle épouse un jeune britannique. Ce mariage blanc lui permet d’obtenir un passeport provisoire et de s’installer définitivement à New York où les tops modèles noirs sont promis à une carrière plus intéressante. La célébrité et l’argent sont au rendez-vous.



Au crépuscule de sa carrière de mannequin, l’ONU la nomme ambassadrice des nations unies de bonne volonté et à juste titre. Elle-même ayant subi des mutilations génitales, elle se consacre désormais à la lutte contre cette pratique handicapante qui a court dans plusieurs pays au monde.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Présentation de l’éditeur : Waris, excisée selon la tradition, n'a que treize ans lorsqu'elle décide de s'enfuir, de quitter ses parents, afin d'échapper à un mariage forcé. Après une dangereuse cavale dans le désert somalien, elle rejoint Mogadiscio, puis Londres où elle devient domestique. C'est alors qu'elle est remarquée par un photographe de mode et que va démarrer sa prodigieuse carrière de mannequin. Avec émotion et sincérité, Waris Dirie raconte les détails de son étonnante histoire, évoquant sans détour les difficultés rencontrées tout au long de cette aventure. Fleur du désert est la troublante confession d'une femme hors du commun.



Mon avis : dans une écriture aisée à lire, Waris Dirie nous conte son histoire, une histoire qui l’a menée vers les projecteurs du monde de la mode mais proprement inimaginable eu égard à son origine.



Le récit commence par sa fuite éperdue dans le désert alors qu’elle a 13 ans et vient d’apprendre qu’elle sera mariée à un homme de plus de quatre fois son jeune âge. Elle a été payée "un bon prix", à savoir 5 chameaux, une aubaine pour son père. Waris qui a vécu heureuse au sein de sa famille dans le désert somalien et cela, malgré des conditions de vie souvent pénibles, refuse obstinément d’accepter ce sort qui lui est réservé. Elle pressent confusément que telle ne peut pas être sa destinée Cette course contre la mort la mènera, après bien des difficultés, à Mogadiscio où elle rencontrera sa grand-mère qu’elle n’a jamais vue jusqu’alors.



Il est tout à fait incroyable qu’elle ait survécu au désert somalien, seule, sans eau ni nourriture ; il est inconcevable que le lion qui s’est retrouvé à quelques mètres d’elle alors qu’elle se reposait sous l’ombre avare d’un arbuste ait finalement pris le parti de se détourner, comme si ce corps vulnérable ne lui offrait pas une pitance de choix. Elle qui s’était en quelques minutes préparée à la mort y voit un signe. Elle continuera donc à se battre.



C’est ainsi qu’elle fera des pieds et des mains pour aller à Londres ; elle y arrivera mais même si la femme de l’ambassadeur de Somalie est sa propre tante, Waris ne sera jamais qu’une esclave dans cette famille : laver, nettoyer, récurer… autant de tâches qui n’ont plus de secret pour elle. Elle n'a pas l'autorisation d'apprendre l'anglais et les maigres informations "de l'extérieur" ne lui parviennent qu'à travers la télévision qu'elle ne peut regarder mais qu'elle réussit, de temps à autre, à entendre... Lorsque l’ambassadeur doit quitter le pays avec sa famille, Waris s’y refuse et "perd non malencontreusement" son passeport.



Elle est désormais seule à Londres, sans moyens de subsistance, sans possibilité de se faire comprendre. Mais encore une fois, Waris sent qu’elle doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas retourner en Somalie et cela, même si sa famille, et surtout sa maman, lui manque énormément.



Bien sûr, Waris a eu la chance, par hasard (?), d’être remarquée par un célèbre photographe de mode mais elle a surtout toujours lutté parce qu’elle souhaitait ardemment s’en sortir et ne pas se contenter d’une vie que d’autre auraient choisie à sa place.



Le récit n’est pas construit de manière chronologique puisque le passé refait surface, à certains moments, au fil du récit. Des passages poignants parsèment le récit tels celui de l’excision de Waris à l’âge de 5 ans ou encore celui où, contrainte de consulter un gynécologue en raison de douleurs récurrentes liées à la mutilation qu’elle a vécue, elle souffre de laisser voir à un "inconnu" l’ampleur du désastre. Waris pensait qu’être une femme "coupée" était la norme, elle apprend que cela ne l’est pas. Elle décidera de parler au monde entier de cette horrible réalité et des conséquences dramatiques pour les petites filles qui la subissent : elle devient ambassadrice de bonne volonté de l’ONU contre les mutilations génitales féminines.



J’ai reçu, dans le cadre de ce partenariat, le DVD du film réalisé par Sherry Hormann en même temps que le livre. Je suis généralement déçue de l’adaptation cinématographique d’un livre mais ce ne fut pas le cas ici même s’il y a des différences notables entre les deux qui donnent parfois une impression de "facilité" absente du témoignage écrit. L’actrice Liya Kebede, à la beauté resplendissante, est extraordinairement émouvante et réussit à faire passer par le regard bon nombre d’émotions. Impossible pour moi de retenir mes larmes lors de certaines scènes comme le discours final à l’ONU ou lorsque Waris évoque son excision lors d’une interview qui bouleverse au plus au point la journaliste. Les cris déchirants de la petite fille qu’elle était alors résonnent encore bien longtemps après…



Merci aux Editions J’ai lu et à Livraddict pour ce partenariat.
Lien : http://paikanne.skynetblogs...
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

C'est, je crois, avant tout, un livre porteur d'un message fort pour la lutte contre l'excision. Il commence par la fuite de l'auteure vers Kinshasa pour éviter un mariage forcé avec un vieil homme que son père lui impose en échange de chameaux pour la famille. C'est un monde cruel qu'ensuite j'ai parcouru, avec un certain étonnement tout de même, car jamais la narratrice ne juge ou ne condamne l'attitude de son père, ni ensuite la situation et les conditions de travail en Angleterre pour une sans- papier. Niveau style, les phrases sont directes et descriptives, déroulant les actions et les changements au fur et à mesure sans véritable mouvement d'écriture ce qui, d'ailleurs, n'est pas le propos. Un livre à lire pour prendre conscience d'une réalité qui existe encore trop. Un bémol : le manque d'émotion qui rend parfois mécanique le déroulement des faits.
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L'Aube du désert

Waris retourne en Somalie pour la première fois depuis son départ-fuite à 13 ans (Fleur du désert). Elle va revoir sa famille et, aussi, observer avec ses yeux d'adulte ce dont elle n'avait pas pu se rendre compte enfant. Comment fonctionne la société dans l'ensemble du pays, les usages, les mentalités, l'immobilisme et le méga-sexisme généralisé. Ses descriptions de détails en disent plus long qu'un discours.

Ce récit met bien en valeur le contraste entre cette femme autonome et occidentalisée - qui, enfant, remettait déjà en question une partie de sa culture - et la situation en Somalie. La manière dont elle retrouve sa famille toujours nomade et les péripéties qu'elle va vivre avec eux en quelques jours sont dépaysants et bien sûr hors normes. Cependant, pour moi, le plus important est ce qu'elle donne comme aperçus de la société somalienne à laquelle elle est confrontée avant son arrivée dans le désert.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Ce livre est nécessaire pour comprendre les combats que nous ne pouvons que toucher du bout du doigt mais qui sont une réalité pour bien des jeunes filles, enfants, femmes.....Bien qu'écrit il y a 20 ans il est d'une incroyable modernité, et même si grâce à des témoignages comme celui de Warris, les choses ont pu avancer, il y encore trop de petites filles mutilées. Récit de vie, prise de conscience, cette autobiographie est écrite à nue, comme l'était Warris. Elle nous livre tout sans pudeur, et elle a raison. Un récit essentiel, qui nous rappelle que nous ne sommes rien et que nos vies sont bien calmes à côté de certaines.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

j'ai lu le livre après avoir vu le film (du même nom), pour avoir un peu plus de détails, tellement les choses paraissent parfois incroyables, et surtout la version non modifiée pour le cinéma. Finalement le film est très fidèle, cette jeune femme a vraiment eu une vie extraordinaire. Je veux dire que pour arriver jusqu'en Europe, déjà, il lui a fallu un ange gardien en plus de son courage. Ensuite le parcours jusqu'à l'Unesco, l'écriture de son livre, etc..

Je conseille le livre, et le film, à tout le monde.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

J'ai mis 5 étoiles lors de ma seconde lecture.

L'ayant lu il y a 3 ans, je n'avais pas de souvenirs vivaces.

Je trouve ce témoignage très vif, émouvant. J'ai même pleuré lors de certaines scènes.

Les femmes du monde entier ne devraient jamais avoir à plier sous le joug masculin et ni souffrir pour plaire aux hommes. Jamais!

C'est ce texte qui m'a fait comprendre cela (tellement fort).

A lire absolument !
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Les premiers chapitres de Fleur du désert m'ont beaucoup fait penser à un autre récit où une jeune nomade s'enfuit dans le désert (mauritanien cette fois) pour échapper au destin de toutes les femmes de la tribu, le tambour des larmes. Le dénouement du roman autobiographique de Waris Dirie est cependant bien plus heureux, puisqu'à force de courage et de coups de chance, l'héroïne finit par quitter son pays natal et à s'envoler pour Londres, où elle sera repérée et entamera une carrière de mannequin.



Si j'ai beaucoup aimé le début du récit et la description des liens entre famille et communauté, dans ce qu'ils ont de meilleur et de pire, la suite du roman m'a un peu ennuyée par la naïveté confondante de la jeune fille et certains raccourcis dans l'enchaînement des évènements. Pas vraiment un coup de cœur pour ma part donc, mais sous les fioritures de la vie de mannequinat, un témoignage très important sur l'excision et l'emprise qu'exerce cette "tradition" sur l'esprit des Somaliens. On s'étonne de voir une famille d'ambassadeurs protéger leurs filles tout en considérant leur nièce éloignée comme leur esclave, ou un Somalien travaillant dans un hôpital conseiller à une compatriote de ne pas se faire opérer malgré les complications dues à l'excision.



Fleur du désert a donc le mérite de lever le voile sur l'excision, et d'en aborder les problèmes liés aux règles ou au fait d'uriner sans fard. Et de rappeler dans ses derniers chapitres que ces outrages n'ont pas uniquement lieu en Afrique, mais se sont bien souvent exportés dans des pays dits développés.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

J'ai beaucoup aimé l'adaptation cinématographique tirée de ce livre, que j'ai vue plusieurs fois. L'enfance de Waris m'avait beaucoup touchée, je n'ai pas hésité à acheter ce livre. J'ai été très agréablement surprise de découvrir qu'une bonne partie du bouquin est consacré à cette enfance justement, et pas spécialement au mannequinat, qui est la partie la moins intéressante même si c'est spectaculaire.



J'ai beaucoup d'empathie pour cette petite fille martyrisée par la vie, sans même rajouter à ça tous les sévices qu'elle subit.



C'est un livre qu'il serait bon de mettre entre de jeunes mains, même s'il est très dur, vu que l'excision est encore un fléau d'actualité, tout autant que le mariage forcé (d'enfants) et toutes les questions relatives à l'immigration.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Waris vit en Somalie, auprès de ses nombreux frères et soeurs, dans une famille de nomades, qui vit chichement, en plein désert, au rythme des rares pluies que l'on voit arriver comme un cadeau de Dieu.

Mais à treize ans, la fillette refuse de se plier aux volontés de son père, qui lui a choisi pour époux un vieil homme dont elle ne veut évidemment pas. Waris se révolte et fuit le campement de sa famille, pour se retrouver à Mogadiscio, la capitale.

Ces années sont la face secrète de la vie de celle qui deviendra un top-model recherché sur toutes les capitales de la mode : Milan, Paris, Londres, New York...

De Mogadiscio, où finit en quelque sorte l'enfance de Waris, la jeune fille se retrouve à Londres, où elle est exploitée par sa tante ( la soeur de sa mère) qui lui confie de multiples tâches ménagères, alors qu'elle vit dans un milieu aisé qui lui permettrait d'engager des domestiques.

Mais c'est aussi à Londres que le destin entre en scène : Waris est remarquée par un célèbre photographe... Tout s'enchaîne : castings, défilés, voyages . Waris a pour atouts son visage, d'une finesse et d'une photogénie extraordinaires, son élégance naturelle, et ce côté exotique que certains couturiers recherchent.

Devenue célèbre, Waris ne reniera jamais sa culture africaine. En revanche elle mettra sa notoriété au service d'une cause qui lui tient à coeur : la lutte contre l'excision des petites Africaines. Car Waris elle-même a subi une douloureuse excision à cinq ans, et elle est bien placée pour parler de cette barbarie qui perdure dans de nombreux pays, et même en Occident chez certaines familles venues d'Afrique.

Le récit de Waris Dirie fait partie de ces témoignages qui bouleversent , et l'on ne peut qu'admirer la noblesse de son engagement. Bizarrement (ou pas), j'ai remarqué que très peu d'hommes trouvent grâce à ses yeux... comme si s'exerçait sur eux, une sorte de vengeance pour les actes barbares qu'elle-même a subis . Pourtant ce sont bien les femmes qui perpétuent cette sinistre coutume de l'excision, même si elles sont sous l'emprise des hommes.

Mon avis n'en reste pas moins très positif. Pour son parcours si atypique, pour sa volonté de mettre son image au service des autres, pour sa ténacité dans sa lutte, on ne peut qu'admirer cette "fleur du désert".
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Une grande et belle histoire. Une dureté incroyable pour ce petit bout de femme qui lutte pour sa survie. Témoignage pour toutes les femmes, pour souligner le chemin parcouru et les obstacles qui restent encore à surmonter.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Un roman autobiographique émouvant.

En effet, l'auteur somalienne, est excisée, et promise à un mariage convenu d'avance par les familles.

Souhaitant un autre avenir, que d'être nomade, elle s'enfuit à 13 ans de sa famille nomade dans le désert, et va tout tenter pour réaliser son rêve de vivre une vie moins rude.

Elle rejoint une de ses soeurs à Mogadiscio, la capitale, et grâce à l'aide d'une tante et d'un oncle, part à Londres comme domestique.

Cependant, à Londres, elle découvre un monde inconnu, des codes et coutumes à comprendre et à assimiler, un langage à apprendre, une charge de travail importante.

Quand la mission de son oncle se termine, tout le monde doit repartir en Somalie, mais Waris résiste, veut rester à Londres et réaliser son rêve d'être mannequin.

A force de persévérance, d'audace, d'optimisme, et aussi de bonnes rencontres, elle va réaliser son rêve, et devenir mannequin mondialement reconnue.

Malgré ce succès, Waris a des difficultés amoureuses, n'ose entreprendre une relation, du fait de son excision, qui la rend prisonnière et l'a fait horriblement souffrir. Cette difficulté sera heureusement résolue par un excellent chirurgien.

Et c'est une Waris heureuse et comblée qui devient ambassadrice de l'ONU pour l'arrêt de l'excision.

C'est un destin hors du commun, marqué par les difficultés, mais surtout par la joie de vivre, l'optimisme et l'audace.

Une agréable lecture, je remercie Waris pour son témoignage.
Lien : http://carnetslecturesophie7..
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Au début, j’avais lu quelques belles métaphores, je pensais que le style en serait resté.

Cependant, on a droit à un témoignage poignant d’une femme qui a été mutilée sous le poids des traditions. Elle n’est partie de rien, elle s’est montrée forte, elle a cru en son destin.

"Elle est y arrivée". Des passages difficiles où elle raconte le moment de son excision…

Là, elle lutte contre la mutilation de parties génitales. On peut saluer le courage d’une femme qui a su livrer son plus lourd secret au monde pour aider d’autres filles à ne plus subir cette barbarie

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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Fleur du désert est le témoignage poignant de Waris Dirie. Mannequin célèbre et plusieurs années ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO, elle retrace avec courage son parcours et son combat. Née en Somalie dans la ville de Gallacio, Waris est la petite rebelle de la fratrie. Famille de nomades, Waris vit dans des conditions particulières. Un père volcanique, une mère courageuse mais dépendante des traditions, Waries Dirie et sa fratrie connaissent une vie rude. Pendant ma lecture, j'ai parfois ri, j'ai pleuré, j'ai été en colère... Entre l'atrocité de l'excision à cinq ans et sa fuite dans le désert à 13 ans, Waris Dirie nous dévoile sans tabous, mais avec pudeur ses souvenirs. Mutilée et humiliée, elle a cependant une détermination et un courage exemplaire. De la Somalie à Londres, où elle aura été exploitée par sa tante, elle finit par être mise en lumière sur les podiums du monde entier. Fleur du désert est un texte puissant pour la lutte contre l'excision. Un témoignage à découvrir !
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

L’extraordinaire destin d’une enfant pauvre en Somalie à la femme top model.

La violence inouïe qu’elle a subi avec son excision, celle très présente dans son pays natal. Elle s’est battue toute sa vie pour survivre jusqu’à ce que sa beauté la sauve, son périple ne s’arrête pas là car elle devra trouver la force de tout apprendre de son nouvel univers.

J’aime ce genre de récits, je les trouve inspirants et motivants, même si tout nous oppose je relativise et souvent, c’est le moment qui me fait le plus avancer dans mes projets de vie. C’est une vraie bouffée d’air.

Malheureusement son histoire n’est pas unique, les violences sexuelles, les mariages forcés de jeunes enfants sont encore trop courants, si son rôle d’ambassadrice peut aider une seule personne ce sera déjà énorme.



Un bon récit d’une femme courageuse.

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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Waris, la fleur du désert somalien qui est arrivée, non par choix à Londres, puis à New-York, où après quelques années de galères, elle a connu les podiums, la gloire, ''l'amour''... Une incroyable capacité d'adaptation, une sincérité et une humilité admirable dans le récit de sa vie. Magnifique!!!!
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

Le récit d'un parcours incroyable mettant en lumière, une triste fois encore, que le plus grand danger des femmes à travers les siècles et les cultures, c'est l'homme.



Une petite fille naïve dont la volonte farouche de choisir sa voie et le courage de changer ce qui l'entoure, en affrontant ses peurs, vont lui permettre de vivre une vie hors du commun.
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Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univer..

On part du désert Somalie, dans la vie nomade, simple et dure, du nomadisme pastoral, proche, très proche de la nature. Waris, petite fille qui grandit dans ce monde archi traditionnel, se fait exciser à l'âge 5 ans. Avec les moyens du bord. C'est une véritable mutilation. Elle s'enfuit à l'âge de 13 ans pour échapper à un mariage forcé. Avec une chance et un instinct de vie inouïs, elle finit par devenir mannequin aux côté des plus grandes. Mais son passé la rattrape, elle le porte sur son corps, avec la honte dans ce monde loin de traditions Somaliennes. Waris finit par s'exposer plus que dans le nu d'une mannequin qu'elle a toujours refusé : elle décide de parler de son excision aux journalistes. Elle devient une véritable ambassadrice de la lutte contre l'excision auprès de l'ONU.
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