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Citations de Willy Deweert (54)


Je me souviens d’une phrase : « Les hommes prennent la mort comme un navire prend l’eau ; naufragés en pleine mer, ils s’inquiètent de bouées et de gilets de sauvetage. Tôt ou tard, ces peigne-culs se noieront. » je suppose qu’il voulait dire qu’il valait mieux savoir nager que d’avoir une bouée.
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L'intégrisme, ce poison de la foi, avait contaminé des cardinaux, des évêques, des prêtres, des fraternités, des organisations caritatives, des congrégations, des pans entiers d'ordres religieux. La France, les États-Unis, l'Italie, l'Espagne, les pays de l'Est, l'Autriche notamment étaient gangrenés par des mouvements d'extrême droite aux ramifications multiples : religieuses, culturelles, sociales, politiques et financières, dont l'audience croissait auprès des croyants naïfs et des nostalgiques d'une Europe chrétienne animée par une idéologie élitiste qui condamnait l'œcuménisme, la modernité et la laïcité. (page 346)
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Le chacun pour soi est le chacun contre l'autre.
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Au cours du repas, répertoire classique : politique, criminalité, attentats, voyages, prix littéraires.
— Pour une fois, le jury du Goncourt ne s’est pas trompé. Rouge Brésil de Ruffin est un chef-d’œuvre, pérore Rachel.
Quelle femme assommante ! Le monologue étant le fait des imbéciles, pendant dix minutes, dans un silence narcotique, elle tient le crachoir nous abreuvant de commentaires insipides. « Génial, fabuleux, sublime ! » C’est à se demander si elle l’a lu. Vers quinze heures, je prie les convives de me pardonner de quitter la table, mais mon médecin m’a prescrit une sieste journalière.
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Chaque personne, peu importe sa religion, sa race, son sexe, sa nation, chaque personne mérite le respect.
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Une quête se livre d'abord dans l'âme. Les lumières intérieures balisent le chemin.
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Quelle veine tu as d'exister sans ce boulet de plus en plus lourd à traîner à mesure qu'on prend de l'âge. Le temps consacré à évoquer le passé est du temps perdu. On oublie de vivre. La mémoire est un enfer portatif. Crois-moi, l'amnésique est heureux comme un lapin de garenne qui a semé ses prédateurs. Il a les coudées franches. Il a sa vie devant lui sans arrière-pensées inhibitives.
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Elle gaspillait sa salive; tout ce qu'elle racontait était de l'hébreu pour son frère. Son cerveau avait été essoré de son passé. Plus d'égo, plus de pulsions, plus de combativité. Sa vie au quotidien, volatile, sans consistance, sans possibilité de recours aux événements antérieurs, avait quelque chose de cru comme le halo d'un spot focalisé sur un point précis laissant le reste dans la pénombre.
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Il suffit de glaner les soupirs qui s'échappent du cœur des êtres humains. Chacun d'eux est porteur d'une histoire.
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"Enthousiasmés" au sens étymologique du terme, ils transmutent les mots, les couleurs, les sons, les formes en une harmonieuse plénitude. Qui s'imprègne de ces aigues-marines s'illumine de l'intérieur.
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Mon ami Omar, un joyeux luron, que la cuvée paradisiaque enthousiasme, résumait admirablement la condition humaine dans un quatrain :
Je suis dans cet Univers, mais pourquoi ? Je ne sais.
Je ne sais d'où je viens, ainsi que l'Eau qui coule.
Et j'en ressortirai, tel Vent du Désert.
qui souffle on ne sait où, inéluctablement.
Il est près de moi. Nous trinquons ensemble.

*Omar Khayyam (v.1050-v.1123), savant et poète persan.
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Quand on n'attend plus rien c'est qu'on attend autre chose.
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Elle est loin, la petite sauterie bavaroise. Je me remémore les deux héros dont j'ai oublié les noms. Ce seraient actuellement de dangereux terroristes. Hier héros, aujourd'hui proscrits, et vice versa. Le pouvoir change, le vocabulaire s'inverse. C'est l'apanage des puissants de corriger le dictionnaire.
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Un soir, le sommeil tarde. Je contemple la lune. Elle est aussi diaphane qu'une hostie et sa clarté filtre à travers les vitres de la fenêtre, déposant une écume blanchâtre sur le plancher de mon alcôve. Mon lit est un bateau qui vogue sur une mer lapis-lazuli. Le capitaine rêve d'escales lointaines. Evadé du bagne, mon esprit se détache et s'en va errer sur la surface laiteuse de l'astre de la nuit. "Dieu fit les deux luminaires, le grand pour présider au jour, le petit pour présider à la nuit, et les étoiles. Dieu les établit dans le firmament du ciel pour illuminer la terre, pour présider au jour et à la nuit et séparer les lumières des ténèbres. Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour." Ce passage de la Genèse émerge du fond de ma mémoire.
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Si je ne m'inquiète ni d'une carrière, ni de la mort, je n'ai plus rien à perdre, mais tout à gagner.
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Une fièvre tenace ne le quittait plus. Les médecins n'avaient pas encore réussi à diagnostiquer son mal. Sans doute, une détestable hygiène de vie trouvait-elle là son triste aboutissement. Sam était convaincu qu'il n'en avait plus pour longtemps. Etonnamment, il avait retrouvé une inspiration qui l'avait fui depuis des lustres, comme si la présence de Giannalia et la proximité de la mort avaient réveillé sa fibre littéraire. "On écrit un roman avec un stylo tordu", se plaisait-il à répéter en forme de boutade. Et voilà que, sous l'emprise de la souffrance, son stylo se tordait à nouveau. Il n'avait eu alors qu'à puiser dans la citerne pleine à ras bord de ses succès et de ses échecs pour étancher sa soif d'invention. Dès les premières pages, le Taxidermiste halluciné, dont il avait lu le synopsis à un Remio enthousiaste, s'avéra riche en promesses de délires.
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Notre sort personnel importe peu. Nous serons peut-être renvoyés à la circulation : vous, Claudio, comme obscur tâcheron, moi comme curé de campagne. Il n'y a pas d'endroit où l'on ne puisse être soi-même. Les lieux et les fonctions ne sont essentiels que pour ceux qui n'ont pas d'âme.
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Chaque âme, même la plus ténébreuse, porte en elle une étincelle d'humanité.
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L'enfer c'est les autres, avait écrit Sartre. Il avait tort. La possibilité de l'enfer est en chacun.
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La beauté intérieure de Julia affleure sur ses traits sous la forme d’un sourire cordial qui fait miroiter l’espérance d’un monde meilleur.
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