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Critiques de Xiaole Wu (29)
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Les Enfants des riches

« Comme Jack dans Titanic, elle avait pensé rallier un nouveau continent merveilleux, sans envisager la possibilité d'un naufrage. Malheureusement, les cabines du bas étaient toujours les premières sur la liste des sacrifiés. »



Issue d'un milieu modeste, Chen Yunxian rêve de gravir les échelons sociaux. Malheureusement, la promotion tant attendue par son époux peine à venir. Les postes convoités par son mari Dingguo, finissent toujours par être attribués à des collègues souvent moins méritants mais pistonnés. Alors quand le couple est invité à la fête d'anniversaire du fils de l'employeur de son mari, la jeune femme pense que la chance a enfin tourné en leur faveur. Pas d'avancement pour le jeune papa, mais une proposition aussi curieuse qu'alléchante qu'il ne peut refuser.

Son patron propose de financer les études de leur jeune fils qui s'est lié d'amitié avec son enfant du même âge. Les deux garçons vont intégrer une prestigieuse école qui forme l'élite de la progéniture taïwanaise et recevoir une éducation bilingue d'excellence, précieux sésame qui devrait plus tard leur ouvrir les portes des meilleures universités américaines.

La jeune femme qui pense avoir trouvé l'ascenseur social tant convoité va cependant vite déchanter. Elle va apprendre à ses dépens que dans la vie rien n'est jamais gratuit, et qu'il y a toujours un prix à payer…



Aussi féroce que percutant, ce roman nous décrit une société taïwanaise gangrenée par le culte de la performance, de l'apparence et de l'argent-roi.

Dans ce récit, pratiquement aucun des protagonistes n'est sympathique : opportunisme, avidité, veulerie, calcul, convoitise, jalousie… chaque personnage va révéler de fâcheux travers au fil de la narration.

On s'indigne, on rit, on compatit et l'on ressent presque une joie maligne à voir trébucher les plus antipathiques acteurs de cette histoire.

Même si le thème de l'arriviste qui se prend une gamelle a été mille fois traité, ce roman incisif aux accents moralistes se lit avec délice !


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Les Enfants des riches

Lutte des classes à Taiwan pourrait être le sous-titre de ce roman qui met en scène une jeune femme qui rêve d'une vie meilleure.

Dans cette société ultra-compétitive, Chen Yunxian avait misé sur les études pour échapper à la vie modeste de ses parents qui tenaient une petite cantine. Dès l'Université, elle perçoit le décalage entre elle et les autres étudiantes et s'inscrit dans un modèle de compétition comme mode d'interaction.



Puis sa rencontre avec Dingguo lui fait espérer une vie aisée dans un bel appartement du centre-ville. Elle envisage alors le mariage comme ascenseur social, mais son beau-père a fait faillite et la frustration est immense.

Elle va alors projeter sur son fils de huit ans, Peichen, ses rêves de richesse et de réussite sociale.



Dans ce roman satirique, l'argent est la mesure de toutes choses. Les sociétés élitistes associent l'argent au pouvoir, et le pouvoir s'exhibe. Appartements luxueux, vêtements griffés, bijoux prestigieux : cet étalage de richesses joue aussi la carte du bon goût.

" Des plantes au mobilier, tout semblait aller de soi, comme dans un magazine de déco."

Le sentiment d'évidence, du chaque chose à sa place, d'une harmonie maîtrisée devient non seulement un critère esthétique mais aussi un critère sociologique puisqu'il n'est accessible que pour les élites.



Pour exprimer la frustration de Chen Yunxian, l'autrice utilise le syndrome de l'imposteur. A de nombreuses reprises, l'héroïne exprime le sentiment de ne pas être à sa place, la peur d'être remarquée et adopte une posture de retrait par rapport aux autres femmes

Ce dénigrement se produit également en relation avec son rôle de mère lorsqu'elle entre en compétition avec les autres mères de l'école, surtout celles qui sont mères au foyer.

Prisonnière d'un terrible engrenage, mise sous pression par une concurrence intensive, elle abandonne son travail pour se consacrer aux études de son fils.



Si Yunxian est obnubilée par son intégration, l'autrice ne manque pas de rappeler, dans une tonalité sarcastique, la vacuité de l'existence de ces femmes richissimes.

" Il y a tellement de gens qui croient qu’on passe nos vies à bruncher, à enchaîner les opérations de chirurgie esthétique et à acheter des produits de luxe. Mais ce n’est que la façade. Le reste du temps, il y a tout un tas de choses à gérer. Argent, pouvoir, réputation, relations : voilà les vraies questions. C’est une autre paire de manches que de devoir faire les courses et s’assurer que rien ne manque chez soi ! Chaque cadeau offert doit toucher son destinataire en plein cœur ; il faut l’observer et mémoriser ses préférences. La question des gens à inviter lors d’un repas officiel, ça aussi c’est un vrai casse-tête : qui choisir ? Xiao Liu, Xiao Li, Xiao Sun ? Surtout n’oublier personne, sinon c’est le drame. Évidemment, il faut veiller à ce que tout se passe bien professionnellement pour le mari et dans la scolarité des enfants. Qui a dit qu’on ne travaillait pas ? Grosse erreur ! Les femmes de l’élite doivent relever un tas de défis, et ce à plein temps ! "



Le roman aborde également le système éducatif taïwanais et la pression exercée sur les enfants pour atteindre l’excellence et accéder aux grandes universités américaines. Les mères de cette élite bourgeoise ne reculent devant aucune manipulation pour parvenir à leurs fins. L'enjeu est d'autant plus considérable qu'il pèse déjà au niveau de la cellule familiale ( avec le pouvoir de la belle-mère) et qu'il débute dès la petite enfance.

Sous l'emprise de Jiaqi, et parce qu'elle a accepté une dépendance financière, Yunxian va devoir faire des compromis qui mettront son fils en danger.



Malgré l'absence de suspense sur l'issue du roman, celui-ci est d'une lecture intéressante. On y retrouve la redoutable opposition entre exploiteurs et exploités dans une société très hiérarchisée. Face à l'emprise de l'argent et à une société du paraître, ceux qui ne maîtrisent pas les codes ont peu de chances de s'en sortir indemnes.
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Les Enfants des riches

Toute faveur accordée par autrui doit se payer un jour ou l'autre, telle est en substance la morale de Les enfants des riches, roman incisif et enlevé de la Taïwanaise Wu Xiaole. L'histoire est vue du côté de Yunxian, jeune mère d'ascendance modeste, qui ne s'épanouit guère dans son travail, et à laquelle les circonstances vont permettre de s'élever socialement, du moins le pense-t-elle, grâce à l'appui de la femme du patron de son mari. Cette nouvelle amitié (désintéressée ?), construite à partir de la bonne entente de leurs fils respectifs, va connaître plusieurs épisodes qui conduiront Yunxian à tutoyer les sommets de l'élite de Taipei, tout en ayant l'impression tenace d'être une imposteuse (?). Eh oui, bien entendu, il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne, ce dont le lecteur est prévenu depuis le début du roman. Reste à savoir comment l'engrenage vers la chute va se mettre en route et c'est tout le talent de Wu Xiaole qui s'exprime dans ce vrai faux suspense rendu passionnant par l'aptitude que possède l'écrivaine à nous plonger dans l'univers de son héroïne, dont elle ne se prive pas de se gausser de la candeur, tout en décrivant avec une précision diabolique les rouages d'une compétition qui concerne aussi bien des épouses sans soucis d'argent, et dont la principale préoccupation est de soigner leur entregent et leur réputation, que des enfants qui ont fortement intérêt à obtenir les notes les plus élevées à l'école. Ce roman Made in Taiwan, très féroce, utilise avec brio un schéma classique : le portrait d'une outsider qui tente de rejoindre une classe plus haute que la sienne, avec un sens de l'ironie parfait et une morale aussi percutante qu'une fable de Jean de La Fontaine.




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Les Enfants des riches

Un excellent roman aux allures de thriller social !



Dans ce roman, nous suivons la petite famille de Chen Yunxian, son fils de 8 ans et son mari Dingguo. Le couple espère avec beaucoup d'ardeur que Dingguo décrochera enfin l'augmentation tant espérée qui permettrait à la famille d'assurer son avenir et de financer l'éducation de leur fils. Ils sont alors très surpris quand le mari est invité par son patron à une fête familiale, l'anniversaire de son propre enfant. Voilà le signe tant attendu, le moment de faire ses preuves. Yunxian arrive à contrecœur à cet événement, l'esprit empli d'inquiétudes et de doutes, elle sait qu'elle n'est pas à sa place, et elle est en hyper vigilance constante, telle une gazelle dans la savane, entourée de lionnes. Et pourtant, tout se passe bien, la femme du patron se prend d'amitié pour elle, leurs deux garçons s'entendent super bien et Dingguo semble dans les bonnes grâces de son patron. Quelle ne fut pas leur surprise d'être contacté quelques jours plus tard par le couple qui leur propose un déjeuner et qui leur fait une proposition enthousiasmante : prendre en charge les frais de scolarité de son fils Peicheng dans une école privée prestigieuse, il pourra ainsi être aux côtés de leur propre fils, qui peine à nouer des amitiés. Le couple réfléchit, hésite mais ils savent qu'ils n'ont pas les moyens de se permettre cette école et surtout ils veulent le meilleur pour leur fils. Ils acceptent et les voici liés à cette famille.



Ce roman est un vrai coup de cœur. Il m'a beaucoup fait penser à Parasite pour le traitement social des milieux riches/pauvres. On y retrouve aussi beaucoup d'éléments de ces séries télévisées américaines où nous suivons le quotidien de ces housewives blindées d'argent. Le personnage de Yunxian est très intéressant, on sent toute son amertume, ses regrets de ne pas avoir reçu l'éducation "parfaite", celle qu'elle idéalise. On voit à quel point elle se compare aux autres mères, que la compétition n'est pas entre les enfants mais bien entre les mères.

Qui sera la plus ponctuelle ? Qui sera la plus créative ? Qui offrira le meilleur tuteur ? Qui aura les meilleures vacances ? Le prétexte du bien-être de l'enfant devient secondaire et seul les apparences comptent. On sent la tension qui monte crescendo avec cette impression que Yunxian et sa famille sont dispensables. On voit la toile d'araignée se tisser autour d'elle et l'aigreur, la jalousie, le mensonge s'emparent d'elle.



Une pépite !
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Les Enfants des riches

Immersion dans le milieu aisé taïwanais où prédominent l’argent et les apparences. La richesse rend plus aimable, l’influence engendre l’indulgence…une succession de clichés et un manque de modernité.



L’histoire se passe en Asie, mais elle peut se transposer dans n’importe quel continent. Hormis la relation avec la belle-famille (en début de récit), seuls les noms rappellent que nous sommes à Taïwan.



Déçue, car à travers ce genre de lectures j’apprécie découvrir les mœurs et coutumes locales, absentes dans ce roman.

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Les Enfants des riches

Les enfants des riches de Wu Xiaole.

Paru aux éditions Rivages le 4 mai 2022, que je remercie pour l’envoi.

Traduit du chinois (Taiwan) par Lucie Modde



Coup de cœur !!!



Premières phrases : » Avant toute cette histoire, Chen Yunxian n’éprouvait guère de compassion pour les gens qui se faisaient avoir. Ella n’était pas non plus du genre à dire : » bien fait pour eux ! » mais quand même tous ces visages interchangeables qu’on voit passer aux infos ou dans le journal… »



En tant que parents, nous voulons tous le meilleur pour nos enfants, cela sonne comme une évidence. Mais nous savons aussi faire la part des choses par amour, par raison, nous sommes lucides et comprenons bien que, les frêles épaules de notre progéniture ne sont pas en mesure de soutenir une pression trop forte.

Pour Peichen, qui grandit à Taiwan auprès de ses parents, la pression commence très tôt, choix de la meilleure maternelle, des activités réfléchies pour éveiller au mieux les esprits des petits, cours d’anglais pour accéder aux meilleurs établissements, tout est sujet à compétition.

Sa mère Yunxian issue d’un milieu modeste, ne rêve que d’une chose appartenir à la classe supérieure, celle pour qui l’argent n’est pas vraiment un problème, celle où les déconvenues se règlent d’un coup de fil, celle où un nom de famille suffit à ouvrir les portes des meilleures écoles de Taipei.

Yunxian après un premier contact avec la femme du patron de son mari, se retrouve peu à peu accepté grâce à elle dans le cercle des privilégiés du système taiwanais, mais pour ne pas perdre la face et poursuivre son chemin parmi ces femmes influentes jusqu’où est-elle prête à aller et jusqu’où poussera t’elle son fils ?



Wu Xioale s’est fait connaitre sur Netflix en 2018 suite à l’adaptation en série de ses nouvelles : Vos enfants ne sont pas les vôtres »

Elle signe un roman captivant, riche et déstabilisant où la pression ne cesse de monter pour Yunxian, sa famille et pour nous. Ce texte nous apporte une lumière claire et franche sur le système éducatif et social taiwanais, dans lequel le culte de la performance et de la réussite semble pouvoir vous faire perdre la tête.



Emma aime

-Voyager

-Analyser

-Respirer.


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Les Enfants des riches

Yunxian, d'origine modeste a épousé Dingguo, d'une famille plus riche. Ils ont eu un enfant, Peichen, qui a alors 8 ans. Ils sont invités à la fête d'anniversaire de Chris, le fils du patron de Dingguo. elui-ci espère une augmentation qui leur permettrait de mieux vivre. Les enfants et les épouses vont sympathiser. Quelques jours plus tard ils sont invités à déjeuner par Jiaqui et son mari qui leur proposent de payer les frais de scolarité de Peichen pour qu'il aille dans la même classe que leur fils dans une école prestigieuse et onéreuse. Yunxian se laisse séduire et convainc son mari.

Yunxian envie sa soeur aînée, Liangying qui a fait un beau mariage. La famille de Dingguo n'est pas aussi aisée qu'elle le croyait, ce qui la déçoit. En côtoyant la société huppée de Taïwan, avec Jiaqui elle espère gravir les échelons, avoir une vie plus facile. L'intégration de Peichen, très bon élève, classé parmi les premiers de la classe, se passe bien. Yunxian s'inscrit à des groupes de parents et rencontre de riches familles, mais la compétition est partout : entre les enfants pour les notes et la popularité, et surtout entre les mères. Qui sera la plus créative pour la fête de l'école ? Qui organisera la plus belle fête ? Qui paiera les cours les plus chers à ses enfants ? Qui partira en vacances le plus loin ?

Jiaqui offre de beaux cadeaux à sa nouvelle amie qui -en échange- doit être disponible. Yunxian démissionne d'un travail qui ne lui plaisait pas pour être plus disponible, participer à plus de groupes, plus de rencontres avec les autres parents. Mais le filet se resserre autour d'elle. Jiaqui va exiger d'elle beaucoup, et Yunxian en oublie le bonheur et le bien-être de son fils.

Ce roman m'a rappelé ceux de Liane Moriarty qui se passent en Australie "Petits secrets et grands mensonges", "Le secret du mari", dans des quartiers résidentiels, autour d'écoles et de parents d'élèves.

J'ai apprécié la découverte de la vie sur cette île chinoise, l'importance de ces groupes de parents, pour la plupart imbus d'eux-mêmes et superficiels. Les personnages ont deux prénoms : l'un en chinois, et l'autre à l'occidental (Peichen est appelé James à l'école).
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Les Enfants des riches

Quand Chen Yunxian a épousé Dingguo, le frère de sa meilleure amie de fac, elle pensait avoir une vie facile, à l'abri du besoin et qu'elle pourrait tout offrir à ses enfants.



Elle a arrêté ses études, s'est occupée de la mère de Dingguo pendant sa longue maladie et après son décès, ils ont appris que son beau-père ait fait de mauvais placements et ne pourrait donc pas leur céder le bel appartement dans un quartier côté qu'il leur avait fait miroiter.



Elle a trouvé un travail sous les ordres d'une chef tyrannique et s'est résolue à inscrire leur fils, Peichen,  dans une maternelle publique.



Mais, lors de la fête d'anniversaire du fils du patron de Dingguo, les deux enfants sont devenus inséparables et, pour favoriser cette amitié, le patron a offert de payer les frais de scolarité de Peichen, pour compenser la non augmentation de salaire de Dingguo.



Et le doigt était pris dans l'engrenage, tout comme Yunxian dans les griffes des mères de l'association de parents d'élèves ...



Avec le salaire de Dingguo, son travail, elle ne peut concurrencer l'implication permanente auprès des institutrices ; leurs salaires moins élevés ne permettent pas d'offrir iPad et fêtes d'anniversaire grandioses à leur rejeton et que dire des vêtements et maroquinerie de luxe, séjours à l'étranger et déjeuners dans des restaurants hors de prix ...



Un roman où la tension monte peu à peu jusqu'à ce que le mini-drame éclate et que le rideau déchiré montre que la vie n'est pas toujours ce qu'on en montre.



Un thriller domestique comme j'en ai rarement lu.



Une belle découverte !
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Les Enfants des riches

Ce roman est une sorte de « page Turner » social néanmoins rien de nouveau dans l’univers de l’envie et de la convoitise.

En ouvrant un roman taïwanais on espère découvrir une culture, une atmosphère différente, des traces d’une vision extrême-orientale du monde, ce qu’on y trouve ce sont les défauts exacerbés de notre civilisation : une compétition sans pitié , une soumission totale aux apparences, un culte de l’argent doublé d’une morale vacillante… bref rien de bien reluisant. Yunxian dont le rêve et l’objectif de vie est d’accéder aux couches sociales dominantes - ou envisagées comme telles - et au prétexte de vouloir le meilleur pour son fils fait une sorte de pacte avec le diable. Elle accepte que le patron de son mari paye la scolarité de leur fils de 8 ans dans une école très haut de gamme et excessivement chère. Le but affiché est que le gosse des riches qui n’a pas d’amis en ai un à disposition. Va s’en suivre une série de compromissions abjectes qui vont profondément nuire à son enfant,

C’est suffisamment bien ficelé pour qu’on suive avec intérêt la descente aux enfers de la maman mal avisée mais c’est trop manichéen et sans surprise. Ça ressemble à un scénario de série avec des housewifes riches et faussement amicales, une femme modeste et envieuse qui se prends les pieds dans le tapis, un mari qui cherche à grimper les échelons et en contrepoint une sœur qui fait le choix du bonheur plutôt que de l’argent, J’espère que Taïwan ce n’est pas que ça.
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Les Enfants des riches





Un livre qui nous plonge dans un univers impitoyable. Moi qui ne lis quasiment jamais de littérature j’ai été étonnée et agréablement surprise par cette découverte.

Chen Yunxian vient d’une famille modeste de Province. Elle pensait qu’en se mariant avec un homme qui a un poste dans une banque, elle n’aurait plus à compter le moindre sous. C’est ce que lui promettait Dingguo mais il attend une promotion qui ne vient pas. Il se retrouve un peu à la merci de son supérieur hiérarchique et implique sa famille.

Yunxian et Dinggo ont un fils qui s’entend très bien avec le fils du patron de Dingguo. Son supérieur est prêt à payer les frais de scolarité pour qu’il accompagne son fils. Si Yunxian et Dinggo voient là une belle opportunité, Yunxian se trouve vite pris dans la tourmente et dans l’obsession de s’intégrer au groupe de mères qui ne travaillent pas et ne font pas leur compte. A la compétition entre les enfants pour les résultats s’ajoutent le jugement des mères. Yunxian concilie difficilement sa vie professionnelle avec une cheffe qui épie ses moindres gestes et ses heures supplémentaires avec les exigences d’une école fréquenté par des gens au revenus bien plus importants que son couple.

L’histoire prend une tournure surprenante avec manipulations et domination qui rend le livre addictif.

Pris dans la psychologie si finement travaillée de Yunxian, on est emporté par ses dilemmes, sa solitude, l'incompréhension dont elle est victime de la part de son mari, le décalage avec les mères qu’elle côtoie et au niveau desquelles elle tente désespérément de se mettre.

Une intrigue, un style et des personnages très prenants.

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Les Enfants des riches

Moi : haha ! moi ? ressentir de l'empathie pour un personnage suffisamment pour me sentir mal à l'aise ? avoir pitié d'un personnage ? ResSenTir De LA SyMpAtHiE ???? JAMAIS



Moi recevant des dommages psychiques et mentaux à chaque fois que j'ouvre le livre : ouuuughh ouwaaaahaahaha oauuehhahehzhaehehae uuuuuh guwaaaaaaaah yaahahaaaaaaaa ouyyyheaaargh



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Les Enfants des riches

Excellent roman qui se déroule à Taïwan. C'est la compétition entre mamans : est-ce que l'école de son enfant est la meilleure ? est-ce que ses notes sont les meilleures ? est-ce que sa fête d'anniversaire est la plus réussie (et la plus coûteuse) ? sous-entendu derrière tout cela : est-ce que je suis une "bonne mère", est-ce que je suis à la hauteur ?



C'est l'histoire de Yunxian, une jeune maman Taïwanaise, qui, par ambition et insécurité personnelle, va accepter que le patron de son mari, paie la scolarité de son enfant dans une école primaire prestigieuse. Mais ce "cadeau" est empoisonné et elle va vite être confrontée à des choix difficiles. Arrivera-t-elle à sortir de ce piège ? et surtout arrivera-t-elle à s'en sortir avant que son fils n'en paie les conséquences ?



J'ai beaucoup aimé ce roman, avec ce monde (presque) exclusivement féminin, finement étudié par l'auteure, et avec une bonne intrigue, un bon suspense jusqu'au bout du livre.



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Les Enfants des riches

Un bon moment de lecture.

J avais repère ce titre dans la rubrique littérature étrangère du site sur la page d accueil.

Un livre d un auteur thaïlandais et de bonnes critiques m ont attirée

Une seule phrase correspondra au thème de ce livre" l argent fait il le bonheur"

Lisez ce livre et vous verrez bien

Ce n est qu une histoire mais bon
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Les Enfants des riches

J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman.

J'ai trouvé les personnages dépourvus de profondeur, superficiels.

Le schéma des rapports humains tel que décrit ici n'a rien d'original même situés à Taïwan.

J'espérai être plus dépaysé ; peut être est-ce là la cause de ma déception ?
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Les Enfants des riches

Yunxian s'est mariée jeune à son mari avec la promesse de celui-ci qu'ils aménageraient dans un superbe appartement appartenant a ses parents.



Or le père a avoué à son fils et sa belle-fille avoir perdu cet appartement en faisant de mauvais investissements.



C'est de cet acte que part tout la rancœur que Yunxian va garder au fond d'elle même.



En effet, nous sommes à Taiwan, pays où d'après Yunxian, un enfant à la plus de chance de réussir s'il est dans une école privée voir internationale. Alors quelle aubaine de se voir offrir les frais de scolarité par la femme du patron de son mari lors d'un goûter d'anniversaire.



Mais est-ce vraiment un cadeau?



J'ai beaucoup aimé ce livre qui est très différent des livres occidentaux de part les dialogues et les actes. Nous découvrons une toute autre culture mais une mère reste une mère et malgré les différences , il peut être compréhensible de se comparer à cette mère qui ne veut, ni plus ni moins, que le meilleur pour son enfant unique.



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Les Enfants des riches

À Taïwan, de nos jours. Yunxian, jeune femme d'origine modeste, dévorée par un immense sentiment d'infériorité et de honte, cherche par tous les moyens à gravir les échelons de l'échelle sociale. Et y arrive bon an, mal an. Tandis qu'elle devient maman, son ambition continue de croître : alors qu'elle n'en a pas les moyens, elle se débrouille pour inscrire son petit garçon dans une école privée très réputée. Au risque de se perdre et, surtout, de voir son fils devenir la première victime de son objectif démesuré.

L'auteure de ce premier roman, Wu Xiaole, analyse sans la moindre complaisance et avec une sidérante clairvoyance la psychologie de ses personnages.

Ce thriller psychologique, véritable page turner, nous éclaire sur un aspect complexe et violent de la société taïwanaise. Une claque !
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Les Enfants des riches

Si ce roman parle du système éducatif Taïwanais et de la pression exercée sur les enfants pour atteindre l'excellence, il parle aussi de façon universelle de l'investissement et de la culpabilité des mères.

Lorsqu'on veut le meilleur pour son enfant, dépassant les obstacles financiers et culturels, jusqu'où une mère est-elle prête à aller ?

Notre héroïne est loin d'être parfaite mais son seul objectif est d'offrir à son fils un avenir meilleur.

Un récit très touchant dans un monde plein d'injustices.
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Les Enfants des riches

💵💵 LES ENFANTS DE RICHES 💵💵



WU XIAOLE

@rivage



Une lecture que j'ai vraiment beaucoup apprécié.



On va ici faire la connaissance de YUNXIAN, jeune Taïwanaise issue d'une famille modeste, qui va étudier durement avec le peu de moyens pour s'offrir une meilleure vie.

Après avoir trouvé un bon parti, YUNXIAN, devient mère, et femme active qui travaille.

Le plus important pour elle, est de permettre le meilleur pour son fils.



Après avoir rencontré le patron de son mari et l'épouse de celui-ci lors d'une invitation, YUNXIAN découvre la vie des ses personnes très riches. Très envieuse de leur mode de vie, YUNXIAN va intégrer leur cercle, qui est un monde bien différent du sien.

Grâce à ses relations, elle va permettre à son fils d'intégrer pour sa première année de primaire une des meilleures écoles, la plus solliciter...



Fierté, arrogance commencera à s'emparer de notre jeune mère, qui fera tous sont possible pour essayer de garder ce statut.

Après avoir bien sympathisé avec le couple qui est le patron de son mari, YUNXIAN commence à être très gâtée, cadeaux, aide financière pour l'école de son fils qui coûte très cher, intégration dans leur cercle d'amis, sa vie prend tout une autre direction...



Mais... Oui il y à un mais, rien n'est gratuit dans ce monde, sans s'en rendre compte elle va s'enfoncer dans un certain engrenage, son obsession de réussite va la pousser à accepter certains arrangements qu'elle va regretter violemment...



YUNXIAN est prête à tout pour l'avenir de son fils...



Un roman sociétale, que je vous conseille de découvrir, dans lequel les envies, les difficultés des classes, les pressions scolaires et la volonté d'être bien vu par tous, ce besoin d'appartenir à tel ou tel groupe, l'importance donné au matériel, à la richesse, tout ces sujets qui le plus souvent peuvent influencer énormément la psychologie d'une personne, d'un groupe, réussir coûte que coûte et surtout ne pas montrer ses faiblesses, alors que tous cachent des secrets bien douloureux.



Une lecture vraiment très intéressante...



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Les Enfants des riches

En tant que personnes aimant en apprendre plus sur les cultures et sociétés étrangères j’ai beaucoup appréciée ce roman, bien que je ne lui mette que 4 étoiles car il n’est, à mon avis, pas si mémorable que ça. Il se lit néanmoins très facilement et l’on reste accroché jusqu’au bout pour savoir comment Yunxian et sa famille vont s’en sortir.



J’ai également beaucoup appréciée que Yunxian retienne la leçon de ce qu’il s’est passé car j’ai bien trop souvent lu des livres décrivant des sociétés ainsi que des pressions sociales et scolaires sans pour autant que le protagoniste n’apprenne de ses erreurs. C’est donc de mon point de vue un gros point positif de cette histoire qui ne me donne pas l’impression d’avoir lu ce bouquin pour rien.



En bref, un bon aperçu dans la pression scolaire et sociale que subisse les taïwanais (comme dans beaucoup d’autres pays asiatiques d’ailleurs).
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Les Enfants des riches

Roman qui se lit très facilement et qui nous plonge dans la haute société tawainaise à travers une héroïne qui veut la réussite de son fils à tout prix. Elle s'en mordra les doigts, en découvrant l'égoïsme et l'hypocrisie qui règnent entre ces mères super riches. Franchement, une bonne découverte.
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