Il était une fois, dans la province de Bình-Định, I un vieux couple qui vivait sans enfant. Le mari craignait de voir s’éteindre sa lignée. Mais comme il aimait beaucoup sa femme, il n’avait jamais songé à prendre une seconde épouse. De son côté, son épouse pensait qu’elle avait dû commettre quelque faute grave dans une vie antérieure et que cette stérilité était sa punition. Aussi allait-elle souvent prier à la pagode, espérant mériter ainsi le pardon, et pouvoir donner naissance à un enfant. Un jour, elle apprit que dans une grotte de la région voisine il y avait une pagode dédiée à la déesse de la Miséricorde (Phật Bà Quan-Âm) qui accomplissait des miracles. Elle s’y rendit, et après avoir prié et fait des offrandes, elle se sentit poussée par une envie irrésistible de caresser la statue repré-sentant la déesse portant un enfant dans les bras. Sur le chemin du retour, elle eut l’impression qu’une présence invisible la suivait. Quelque temps après, elle présenta tous les symp-tômes d’une grossesse. Les époux remercièrent le Ciel d’avoir exaucé leur vœu le plus cher. Mais bien-tôt leur joie fut quelque peu atténuée, car l’enfant tant attendu était une fille. Heureusement, l’année suivante ils eurent un deuxième enfant, et c’était un garçon. Leur bonheur fut complet, et ils remer-cièrent le Ciel de tout leur cœur.
Aussitôt l'arbre s'arracha de terre et commença à s'élever dans les airs. Cuôi, qui arrivait à ce moment là, ne sachant comment le retenir, n'eut que le temps de planter dans le tronc la hache qu'il avait à la main et de s'y agripper comme il put.L'arbre continua de s'élever de plus en plus haut et de plus en plus vite. Bientôt, il atteignit la Lune avec le pauvre Cuôi toujours accroché à son tronc. Depuis, Cuôi, assis sur la Lune au pied de son arbre, attend l'occasion de redescendre sur Terre
- Je n'ai pas apporté mon intelligence avec moi. Je l'ai laissée à la maison.