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Critiques de Yan Lindingre (58)
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Chez Francisque, Tome 5 : Satiété tu m'auras ..

C’est sûr, on n’avait plus aussi bien parlé de bibine depuis Apollinaire.
Lien : http://www.actuabd.com/Chez-..
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Chez Francisque, Tome 5 : Satiété tu m'auras ..

Les dialogues corrosifs de Yan Lindingre sont illustrés avec gourmandise par Jeff Pourquié qui succède sans honte à Manu Larcenet et continue de renouveler totalement l'esprit de l'école de Marcinelle.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Fluide Glacial Deluxe, N° 1 Mai 2014 :

Cela faisait quelques temps que j’avais laissé de côté les revues kiosques, mais je dois avouer que ce nouveau format et son prix très attractif risque de me motiver à m’y remettre.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Fluide Glacial Deluxe, N°2 : Août 2014

C’est bien l’humour propre à ce magazine qui assure sa longévité. [...] Le statut évolue sous l’impulsion de Yan Lindingre et de son équipe, mais l’essence reste la même, iconoclaste et libre.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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J'aime pas le téléphone portable

Lefred-Thouron et Lindingre s'attaquent à "l'ami public" n°1 : le téléphone portable. Et ils ont la main lourde, ils font défiler tous les clichés, ils n'épargnent personne : les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes, les religieux, les sportifs...



Le graphisme est fidèle à leurs productions habituelles, le trait simple, les décors plus que minimalistes mais cela fonctionne le but étant de présenté un gag en 3 ou 6 cases.



Tout n'est pas égal mais cela se laisse lire dans la veine des autres productions de la série "J'aime pas".



Attention à vos prochaines utilisations de vos téléphones portables !!!
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L'Affaire des affaires : Clearstream - Intégr..

Passons tout de suite sur le fait que tout cela se lit très bien, comme un polar. La forme est donc d'une efficacité redoutable... à première vue. Connaissant en partie le milieu et la société dans lesquels Denis Robert a mené ses investigations, j'ai toujours eu un à priori positif sur ce journaliste et sur l'enquête en question qui ne me semblait rien moins que légitime. Car oui, les milieux financiers sont opaques et proposent, comme unique source de régulation, la "main invisible des marchés", ce dont une démocratie ne saurait se contenter. Mais en même temps, je suspectais ce côté grandiloquent et "seul-contre-tous" sans vraiment m'en émouvoir, car tel Albert Londres, le journaliste doit aussi savoir gratter, dénoncer, quitte parfois à énerver. Cependant, à la lecture de cet ouvrage, je comprends pourquoi Denis Robert s'est effectivement retrouvé en rupture de ban : la démarche est salvatrice mais les moyens sont parfois contestables (notamment ces lettres qu'il échange pour menacer indirectement ces interlocuteurs capricieux) et les intentions, qui manquent de nuance, ne semblent pas si désintéressées que cela. Cette mise en scène permanente de lui-même, ce manque de sobriété finissent par agacer en plaçant le sujet (les chambres de compensation) en second plan, sujet qui devrait en toute logique rester plus important que l'enquêteur se présentant bien trop souvent comme le seul personnage omniscient de l'affaire, celui qui aurait (presque) tout compris à ses aspects politico-mediatico-financiers (sans pourtant les formuler clairement). On est donc finalement bien loin d'une noble distanciation et d'une analyse objective (si ce mot a encore un sens) telles qu'on peut les retrouver dans les reportages de Joe Sacco, qui lui aussi se met pourtant en scène mais par petites touches, pour donner plus de légèreté au récit. De fait, Denis Robert lui, avance à pas d'éléphant et parle beaucoup mais ne dit pas toujours grand chose. Il faut donc attendre 300 pages pour commencer à entrer dans le dossier technique de l'affaire, et encore sous la forme de formules chocs à la limite du slogan publicitaire, si bien que tout cela semble survolé : ni les produits financiers, ni les acteurs, ni les procédés (pourtant pas si compliqués) de ces back-offices n'étant décrits (réglement/livraison, courtage, appels de marge, etc). La recherche de sensationnel est trop visible, notamment dans la façon dont les protagonistes politiques sont caricaturés (Sarkozy éructant éternellement, par exemple, comme une image éculée). Et alors que l'on pense enfin aborder le coeur du système financier, la "machination" débute avec l'apparition d'Imad Lahoud, et ce second volet de l'affaire n'a dès lors plus rien à voir avec les banques et leur fonctionnement, chose sur laquelle malheureusement les journalistes semblent ne pas enquêter suffisamment. Si bien que cette première affaire, qui relève pourtant du plus pur journalisme, n'est plus qu'un détail de l'histoire (une note de bas de page dirait Sacco), et si l'auteur semble s'en désoler lui-même, il devient pourtant le complice passif de cette dérive. Cette histoire se transforme alors en un vaudeville confus où les coupables de cette manipulation sont trouvés par défaut et pour des raisons qui nous échappent toujours, le mensonge de Lahoud n'étant que la conséquence inexpliquée de la volonté d'un commanditaire non identifié (la DGSE, De Villepin, un personnage n'apparaissant pas dans l'affaire, etc). La dernière page laisse finalement place à un sentiment d'incrédulité et de fascination devant ce feu de paille à l'origine de tant d'énergie dépensée, devant tant de procédures judiciaires menées sur la base de ce qui semblait être des faits mais qui ce sont révélés être des fantasmes ou des demi-vérités assénées par un individu ayant accès à suffisamment d'espace éditorial pour faire naître le doute chez ces confrères (ce qui ne surprend pas vraiment) mais aussi dans la classe politique (ce qui surprend de moins en moins dans les dossiers techniques) et dans l'institution judiciaire (ce qui inquiète davantage) et donc dans l'opinion publique. Peut-être Denis Robert a-t-il raison, mais le procédé est trop bancal pour rendre cette enquête crédible et honnête, au-dessus de tout soupçon et la forme se retourne contre l'auteur qu'on suspecte de se réjouir d'être devenu le poil à gratter éphémère de la République. Tout ceci finit par le décrédibiliser et explique que la réaction de ces confrères n'est pas exactement sans fondement. Si cet ouvrage est intéressant, c'est davantage dans le sens de ce qu'a formulé, entre autres oeuvres, le récent film de David Fincher, Gone Girl : une critique des dérives de l'emballement médiatique, de ce story-telling abusif dont les médias sont prisonniers et dont Denis Robert devient malheureusement la caricature, même (surtout ?) quand il cherche à s'en défendre.
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L'Affaire des affaires : Clearstream - Intégr..

La lecture de l'ouvrage n'est pas aisée étant donné les innombrables protagonistes, mais le jeu en vaut clairement la chandelle.
Lien : https://www.actualitte.com/c..
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L'Affaire des affaires : Clearstream - Intégr..

Bon, je ne suis pas un vétéran du Polar… Encore moins sous forme de BD… Celle-ci aura été un sacré marathon, effréné quand on considère le thème : les arcanes de la finance mondialisée. On imagine aisément plus exotique... Il est bien question de « Paradis » par moment, mais fiscaux ceux-là.



Il faut être sacrément accroché pour suivre ce pavé. Très dense, complexe ; enrichi par de multiples personnages et faits réels, enchevêtrés les uns aux autres ; agrémenté d'un jargon qui frise parfois le secret d'initié : on s'y croit – on y est : au coeur de l'Affaire des Affaires.



Pendant près de 10 ans, Denis ROBERT aura vécu au fil des convocations en justice, perquisitions et autres joyeusetés du genre en parallèle de ses diverses enquêtes ; dans un univers flou, en mouvement perpétuel, ne pouvant compter que sur lui-même, solidement harnaché à son désir impérieux : comprendre.

Comprendre comment, pour qui, pour quoi ?

Comprendre les méandres de la finance, ses zones d'ombres - voire occultes - à coup sûr occultées du plus grand nombre.



Dynamique, le récit – à l'instar de Denis ROBERT – ne manque pas de fougue, notamment dans sa structure. Les flash-backs et ellipses y sont monnaie courante et malgré les repères distillés tout au long des chapitres, un certain niveau de concentration est nécessaire pour ne pas perdre le fil – je recommande d'ailleurs à cet égard de ne pas trop espacer les phases de lecture.

Malgré le Noir & Blanc intégral, très immersif, tous les personnages sont haut en couleurs. Qu'il s'agisse de Denis ROBERT lui-même, de son entourage ou encore des politiciens et autres sbires des hautes-sphères, on ressent la personnalité de chacun vibrer, aussi bien via l'expression des traits que par les dialogues. On a envie de faire confiance à Denis à ce sujet… En tout cas, beaucoup plus qu'à ses opposants, dont la probité est sans doute inversement proportionnelle à la teneur de leurs lignes de comptes (non-publiées cela va sans dire).



Avant d'entamer ce recueil, je ne connaissais Mr. ROBERT que de nom et Clearstream n'évoquait chez moi qu'un scandale financier parmi (tant) d'autres – ce qui en soit est triste : ceux-ci devraient nous indigner et non nous résigner. C'est un des vendeurs de ma librairie préférée à BXL qui, m'ayant vu écumer les étagères Economie et Société, m'aura lancé le défi après m'avoir mis l'eau à la bouche.

Aucun regret. Merci.



Je ne saurai pas à qui conseiller cet ouvrage (35€ tout de même – pour l'équivalent de 4 Tomes totalisant environ 700 pages). Il faut à mon sens être bien determiné et disposer d'une petite culture du milieu financier pour avoir le courage de se plonger dans une telle épopée. En revanche, une fois lancé, difficile d'arrêter…



La réalité, une fois encore, enterre la fiction.
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L'Affaire des affaires : Clearstream - Intégr..

L’enchaînement des événements. Il est vrai que porté à son paroxysme, comme ce fut le cas dans Clearstream, l’événement peut vous enchaîner. En racontant les années de son combat, avec pour finir en page 692 la publication in extenso de l’arrêt libérateur de la cour de cassation, Denis Robert expose le chemin de sa libération.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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L'affaire des affaires, tome 1 : L'argent i..

Le premier tome, « L'argent invisible », raconte les premières découvertes et révélations et explique quelques mécanismes et modes de fonctionnement de la finance internationale et notamment le rôle de la fameuse Clearstream, la banque des banques.

Un passage m'a rappelé l'histoire « d'Yvan et la banquière » et je me suis aperçue que Denis Robert en était également le scénariste.

On voit aussi le journaliste pris dans l'engrenage, obligé de sacrifier une partie de sa vie de famille (mais malgré tout soutenu par ses proches).
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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L'affaire des affaires, tome 1 : L'argent i..

En Denis Robert journaliste acharné, réclamant le statut de crime contre l’humanité pour les évadés fiscaux, on peut voir une Eva Joly dans un corps masculin un peu fatigué.

Blanchiment d’argent en haut lieu, paradis fiscaux européens, corruption des hommes politiques, spoliation de l’argent public, notre Europe n’échappe pas à l’argent maléfique et c’est ce que rapporte Denis Robert. (...)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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L'affaire des affaires, tome 1 : L'argent i..

J'ai emprunté la série par curiosité... parce que l'histoire de l'affaire clearstream me dépasse un peu, et que je pensais mieux comprendre.

J'ai donc été un peu surprise par la teneur de ce récit. Il n'est pas question de l'affaire, mais de comment un journaliste fait son travail et arrive à cette fameuse affaire.

Et finalement c'est bien plus intéressant que ce que j'en attendais. Peut-être un peu déprimant parfois. Edifiant souvent Mais clairement passionnant et finalement je crois qu'il sera plus facile pour moi de lire cette série que ce que j'avais imaginé au départ.
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L'affaire des affaires, tome 1 : L'argent i..

C'est un roman graphique (mais en est-ce vraiment un?) dont l'auteur est le "héros". C'est une sorte de reportage quelque peu difficile à suivre tant la trajectoire qui tient de la marche aléatoire. On passe d'une rencontre à l'autre en tournant les page et le récit est émaillé çà et là de scènes de la vie quotidienne. On sent cependant la pensée de l'auteur se préciser; il cerne au fil des images de mieux en mieux son sujet et si la démonstration n'est pas encore limpide, j'ai au moins retenu une chose: la corruption et le blanchiment d'argent, certes, ne sont pas des phénomènes nouveaux, mais ils prennent une ampleur inégalée de nos jours par le biais des technologies modernes. En effet, elles permettent aux transactions de se faire en un clin d'œil d'un bout à l'autre de la planète sans que l'opérateur ait même à se lever de sa chaise de bureau. De plus, les gardiens de la loi n'ont de pouvoir que dans leur propre pays et encore est-il limité car le pouvoir exécutif est détenu par une "élite" qui profite de ce système de financement occulte et maffieux. Quand un scandale éclate, j'ai compris aussi que ce n'était que la pointe de l'iceberg que le grand public pouvait entrevoir. Bref, je n'ai encore que l'esquisse du tableau à venir et je me promets de lire la suite pour appréhender mieux les détails.
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L'affaire des affaires, tome 1 : L'argent i..

Remarquable performance que d'avoir réussi à rendre lumineuse la nébuleuse « affaire Clearstream », c'est une véritable gageure ! Cette Bd, très bien scénarisée, nous permet de suivre cet imbroglio politico-financier à travers le point de vue de Denis Robert, le journaliste qui a tout révélé. Avec franchise et humour, ce chevalier de la Vérité se met aussi en scène dans sa vie familiale, ses démarches de journaliste et ses déboires judiciaires. Le dessinateur, Laurent Astier, ne se contente pas d’illustrer cette histoire mais joue avec les codes de la bd, ajoute sa touche personnelle, parfois même du second degré, pour faire de cette série une vraie réussite.
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L'affaire des affaires, tome 1 : L'argent i..

Finalement , Denis Robert n’a pas laissé tomber l’affaire Clearstream qui lui a coûté si cher financièrement mais aussi physiquement et moralement. C’est donc à travers la bande dessinée, et avec l’aide de deux autres artistes , qu’il revient sur les dessous de cette affaire qui met en cause les dirigeants de notre société et le système économique qui permet une délinquance financière sans réel contrôle possible.

Dans ce livre, Denis Robert fait intervenir hommes politiques, juges , économistes, journalistes mais aussi les proches de sa famille et de son cercle amis. Ses explications sont claires mais , au delà des dénonciations d’un système, on voit également un homme seul engagé dans un combat qui ruine son avenir journalistique mais surtout sa vie familiale. Il semblerait que Denis Robert soit investi d’une mission et que maintenant il n’ait plus d’autre choix que d’aller jusqu’au bout et surtout d’alerter le plus grand nombre de personnes possibles. Le combat de David contre Goliath !

Denis Robert vous offre par le biais de la bande dessinée une autre version de la crise financière et il est aisé de comprendre que la crise n’est pas pour tout le monde.

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L'affaire des affaires, tome 1 : L'argent i..

Pour lire cette bande dessinée, il faudrait avoir vu l'excellent film "l'enquête". La démarche de Denis Robert est de démontrer ce que l'on ne veut pas voir, en fait tout notre système est corrompu. Il l'est à un certain niveau, celui des élites politiques et industrielles. Le journaliste a pu grâce à des témoignages inespérés (et aussi à une masse de travail et de ténacité) comprendre ce qu'étaient certains rouages de ce blanchiment organisé. Qui savait ce qu'était une chambre de compensation avant l'affaire Clearstream ? Le tome est juste un peu long et il faut s'intéresser à ce problème pour le lire attentivement; ce que tout le monde devrait faire.

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La famille Legroin : travailler plus pour d..

Cette caricature vraiment exagérée du beauf français ne plaira pas à tout le monde.
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
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La famille Legroin : travailler plus pour d..

Annonçons tout de suite la couleur : cette famille dressée comme un archétype sociétal est insupportable. Composée des deux parents, d’une fille et d’un fils, blancs bien entendu, ils sont incultes, racistes et complétement débiles. On a rapidement envie de leur coller des baffes.
Lien : http://www.actuabd.com/La-Fa..
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La famille Legroin : travailler plus pour d..

Une famille particulière que c'est Legroin il sont envieux, racistes, ils ont le q.i d'un bulot, leurs enfants adolescents sont uniquement porté sur le sexe.



Une vrai famille de beauf, une lecture qui rassemble beaucoup de cliché sur la société et sur les hommes, femmes et enfants à notre époque.



Il faut aimé ce genre d'humour, une lecture en demi teinte pour ma part.
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La famille Legroin : travailler plus pour d..

La famille Legroin est une famille que l'on n'aimerait pas connaître ni avoir comme voisine. Ils sont stupides, racistes, méchants, envieux et très gras. Ils lisent le Firagot et Loser. Ils sont incultes, sauf le père qui a un peu de vocabulaire mais comme ça ne lui sert qu'à être encore plus crétin, on se demande comment il a fait pour engranger ces quelques connaissances. Ils ont une fille au cerveau ramolli que la sexualité démange énormément. Son frère, un pauvre naze, est bien sûr toujours branché sur sa PS 4 à jouer à "super caté training" pour pouvoir faire sa communion. La maman est un trésor de bêtise, amoureuse de son mari et de son horrible progéniture, elle ponctue ses conversations de maximes intelligentes du genre : "Femme qui louche attire les mouches".

Nous suivons cette famille dans sa vie de tous les jours. Les petites histoires en trois ou quatre planches nous la présente en vacances low cost en Tunisie, insultant le petit personnel local, dans leur désir de devenir bobo ou de créer une milice de quartier. Tous les tics de notre société sont passés dans une moulinette graissée au vitriol.

Si les Bidochon étaient de pauvres gens dépassés par le modernisme et la vie de tous les jours, il y avait quand même beaucoup de tendresse de la part de leur auteur. Ici, c'est un humour noir à la Reiser qui est à l'honneur. Pas un bout de ciel bleu, pas une phrase pour racheter un tant soit peu ces personnages. Ils sont immondes et le resteront jusqu'au bout. Ils semblent être le résultat inéluctable de notre société libérale galopante. Ceux qui ne sont pas encore comme eux le deviendront s'ils continuent à vouloir à tout prix une Rolex avant cinquante ans, un tatouage sur la fesse ou se vautrer dans la culture fast-food ambiante.

C'est un humour décapant, très très noir qui m'a arraché quelques sourires mais m'a renvoyé une image tellement décourageante de notre société qu'à la fin le malaise m'a gagné.

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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