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Critiques de Yoko Maki (13)
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Taranta ranta, tome 2

Suite et fin de cette très courte série que j'ai beaucoup aimé. L'approche de Yoko Maki, surtout lorsqu'elle parle des adolescents est vraiment agréable et je trouve traitée avec finesse et bienveillance. Elle arrive à donner une touche naïve mais en même temps réaliste à ses personnages. Du coup, même avec les codes du shojo classique, elle parvient à donner une touche plus profonde à ses histoires tout en évitant d'être moralisatrice. C'est ce que j'avais apprécié dans Ai Baby, et que je retrouve ici.



Le pari était pourtant risqué car avec une série de deux tomes seulement, il est difficile de s'attacher à des personnages et a mené à bien son histoire. Pourtant, le tome deux continue sur la lancée du premier et nous offre des histoires adolescentes compliquées mais touchantes. La fin en elle-même est assez étrange car au final il nous manque un détail important quand à la situation d'Hikaru, mais la touche d'espoir qui remplit les dernières pages nous laisse imaginer ce que sera la suite de façon très positive et même si il nous manque ce petit détail, c'est une fin agréable. D'ailleurs avec le recul, je trouve plus intéressant que l'auteur ne nous dise pas clairement quel est le garçon qui sera choisi par Hikaru, car il est difficile de choisir entre Jun et Miki tellement les deux garçons ont su s'imposer dans la vie de notre héroïne.



Hikaru, d'ailleurs, est vraiment un personnage que j'aime beaucoup. Sa personnalité est si attendrissante et drôle qu'elle va me manquer et je regrette que ses aventures se terminent ici. Elle a su rester elle-même et s'entourer de personnes qui prennent réellement soin d'elle. Que ce soit Nene que je trouve absolument fantastique, Jun, Miki et Masato, mais aussi les amis des garçons qui se montrent très protecteurs avec elle sans qu'elle fasse le moindre effort pour cela. Et je crois que c'est réellement le message important de la série. Rester soi-même et ne pas vouloir changer pour faire plaisir aux autres au risque de se perdre.



Une série, donc, adorable et divertissante qui vaut le coup d'être découverte.
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Taranta Ranta, tome 1

J'avoue que j'ai avant tout craqué pour cette série pour deux raisons. D'une part parce qu'elle ne fait que deux tomes. J'avoue avoir une overdose pour les séries à rallonge qui tirent sur la corde. D'autre part parce que j'ai beaucoup aimé la précédente série de Yoko Maki : Babe My Love.



J'aime énormément le coup de crayon de la mangaka. Ses personnages sont adorables, très stylés et c'est un plaisir de parcourir les manga qu'elle crée. Il y a aussi sa vision de l'adolescence qui est avant tout très positive tout en restant plutôt réaliste. Elle sait très bien allier les drames de la vie à des situations qui vous donnent le sourire. Arriver à jongler ainsi avec cet équilibre donne matière à réfléchir, sans tomber dans le pathos.



J'ai donc attaqué Taranta Ranta sans trop d'inquiétude. Et je n'ai pas été déçue. L'héroïne est absolument adorable et malgré le drame qui l'a frappée, Hikaru essaye de trouver le bonheur. Rien que cette note positive donne déjà le sourire. Un objectif pas si facile que cela à atteindre, surtout quand on est dans la phase difficile de l'adolescence. Mais Hikaru est très positive est malgré ses échecs, elle poursuit sa quête, n'abandonne jamais. Je vous l'accorde tout cela est un peu fleur bleue, mais on est dans un shojo après tout.



Jusqu'ici, rien de bien "palpitant", avec un schéma plutôt classique. Les choses deviennent beaucoup plus intéressantes grâce à l'arrivée des personnages secondaires. Hikaru s'entoure peu à peu d'amis qui font de sa vie de véritables montagnes russes émotionnelles. Mais cela donne beaucoup plus de dynamisme à l'histoire, et chacun d'eux est aussi attachant qu'Hikaru (même Miki qui mériterait pourtant sérieusement de se faire remonter les bretelles). On évolue ainsi dans une routine de lycéens qui vivent avec insouciance et en faisant de nombreuses erreurs. Mais après tout, c'est aussi cela l'apprentissage de la vie, et c'est aussi à cet âge là que l'on prend conscience des choses les plus importantes.



Taranta Ranta est donc un manga frais, pétillant et adorable qui vous laissera un large sourire au coin des lèvres. Un moment très plaisant que le tome deux saura faire perdurer, je l'espère.
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Babe my Love, tome 5

Suite et fin du chapitre concernant Kokoro et son agresseur. Un sentiment de malaise qui pèse assez longtemps sur le tome et qui est vraiment déplaisant. En un sens, c’est aussi une bonne chose car Yoko Maki arrive à nous faire ressentir les peurs de la jeune femme, ses angoisses et la terreur que lui apporte l’autre mécréant ! J’essaye de rester polie… Une situation pas facile mais qui en même temps nous présente les points de vue de l’agresseur, l’agressée et aussi de son entourage. Kokoro se mure dans un silence bien compréhensible, et ne sait plus comment se comporter. Au lieu de se confier, elle s’enferme elle-même dans une sorte de cage et s’éloigne des gens qui l’aiment et qui pourraient la protéger. J’ai trouvé cette approche pertinente et tout à fait appropriée à la petite amie de notre héros.



Fort heureusement, Kippei arrive à faire parler Kokoro et les choses se décantent. Un fin cependant que je trouve un peu mitigée. J’ai beaucoup aimé l’évolution de la relation de deux adolescents. Ils construisent vraiment quelque chose de solide, Kokoro s’ouvre beaucoup plus, semble plus épanouie, moins triste. Les voir tous les deux est juste un petit bonheur. Ils sont adorables, et contre toute attente, Kippei est vraiment un petit ami idéal. Franc, à l’écoute, protecteur, pas du tout frivole. Là où par contre, je n’ai pas adhéré c’est à propos du mécréant ! Le mec a clairement le comportement d’un psychopathe, qui croit qu’on peut forcer quelqu’un à vous aimer, qui s’approprie carrément une personne sans son consentement, qui vit dans une réalité complètement… Je sais pas mais il y a pas vraiment de morale positive. On finit sur une touche d’humour bizarre et rien d’autre. Bref…



Kippei étant en voyage scolaire, Yuzu se retrouve sans son grand frère adoré. Tristesse et désolation pour la petite fille… Fort heureusement, Satsuki, le jeune frère de notre héros prend le relai. J’aime beaucoup ce personnage, il est totalement en décalage avec le reste de sa famille, peu bavard, pas extraverti pour un sou, d’un sérieux pas possible… Et pourtant, il a toujours les répliques qui me font rires, une nonchalance adorable. Il était un peu sous exploité jusqu’à présent et le voir prendre un peu plus de place était plutôt chouette. Le duo qu’il forme avec Yuzu était poilant de plus.



La dernière histoire se concentre de nouveau sur notre petite puce et sa façon de gérer le manque laissé par sa mère. On retrouve la justesse qu’à l’habitude de nous offrir la mangaka autant dans l’agissement de Yuzu, que dans les réflexions des adultes qui peinent parfois à comprendre l’enfant. C’est un peu un apprentissage régulier, un apprivoisement de l’autre. Kippei se rend aussi compte qu’il ne pourra jamais remplacé la mère de Yuzu et cela l’attriste énormément. Il ne reste que deux tomes et il va sûrement falloir prévoir les mouchoirs…

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Babe my Love, tome 2

Un tome deux à la hauteur du premier et cela fait vraiment plaisir. Toujours dans la même ambiance douce, on continue de suivre la petite vie de Yuzu et Kippei. Nos deux héros prennent de plus en plus leurs marques et une petite routine s'est installée. Une bonne chose pour Yuzu qui a besoin de stabilité. Les choses ne sont toujours pas parfaites, mais les petits incidents de la vie permettent à la petite fille de montrer ses peurs et sa famille peut ainsi faire de son mieux pour l'aider un peu plus.



Yuzu se montre forte mais elle a toujours cette peur d'abandon. Je trouve encore une fois que ses actions et ses pensées sont très bien représentées par la mangaka. Elle fait tout ce qu'elle peut pour ne pas être rejetée encore une fois, quitte à se mettre quelque fois en danger. On ressent ainsi très bien ses émotions, et il est difficile de ne pas avoir une larme à l'oeil à certains moments. Mais à côté de cela, on assiste à des moments très tendres que ce soit avec Kippei ou le reste de la famille.



Parlons de notre petit Kippei, d'ailleurs. Sa relation avec Kokoro avance, sans grande surprise. J'aime beaucoup la dynamique du couple. Déjà parce que Kippei se montre sous un nouveau jour. Je ne sais pas si c'est l'influence de Yuzu mais il prend réellement soin des sentiments de Kokoro. Il l'écoute et est présent. On ressent aussi, surtout visuellement, qu'il éprouve une réelle affection pour elle, bien différente de ses anciennes conquêtes. J'espère que cela durera. Ce n'est pas que son côté coureur lui donne un mauvais genre, la mangaka a plutôt rendu cela mignon, mais Kippei a, je pense, besoin de stabilité aussi.



Kokoro est aussi une révélation dans ce tome. Elle m'avait fait une très bonne impression dans le tome un, mais là, j'avoue que la voir interagir avec Kippei (ses petits sourires sont trop cute) et aussi s'ouvrir est une très bonne chose. Il est difficile de ne pas faire un certain rapprochement avec Yuzu en un sens. Un malêtre profond transparaît chez la jeune femme. Et j'ai eu cette impression que Yuzu pourrait devenir une Kokoro en grandissant. On croise les doigts pour que Kippei arrange aussi le petit coeur de la demoiselle.



Une mention aussi spéciale à la famille de Kippei ! Entre la frangine juste extra qui donne plus l'impression de diriger la maison, le frère cadet désopilant avec son sérieux à toute épreuve, et la mère de cette chouette petite famille, c'est juste LA famille auprès de laquelle on aimerait vivre.



Nous avons aussi droit à un chapitre bonus que j'ai lu. Chose assez rare mais il était plutôt intéressant. Voir Kippei petit est juste adorable.
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Babe my Love, tome 1

Une relecture de cette saga que j'avais beaucoup aimée à l'époque. C'est toujours un peu quitte ou double car nos goûts évoluant, une relecture peut s'avérer être un désastre. J'ai déjà vécu cela il y a peu, mais fort heureusement avec Aisheteruze Baby, cela a tout de suite été un petit bonheur.



Kippei, jeune adolescent bourreau des coeurs, se retrouvent donc à la charge de sa petite cousine de cinq ans, Yuzu. La petite a été abandonnée par sa mère sans réelle raison et la famille a décidé de façon très arbitraire que Kippei serait celui qui s'en occuperait. On s'attendrait à quelque chose de pas très gai vu la tournure, mais je vous arrête tout de suite, c'est loin d'être le cas. Drôle et adorable, ce premier tome nous donne dès le départ le ton. La mangaka, bien entendu, n'a pas décidé de se la jouer monde des bisounours, loin de là, mais au lieu de créer une histoire qui va dans le pathos, elle a décidé d'édulcorer certes sa trame mais en laissant paraître de-ci, de-là toutes les difficultés émotionnelles et les retombées d'un abandon.



Ce que j'apprécie le plus, c'est justement ce côté humour gentil. C'est un peu la marque de fabrique de Kippei. Le garçon est adorable et ne se prend pas trop au sérieux. Pourtant, il a un coeur en or et on s'en rend vite compte. Sa nonchalance est propre à son âge, il n'a jamais eu de responsabilité, sa soeur aînée a toujours dû lui dire quoi faire... Et contre toute attente, l'arrivée de Yuzu n'est pas pour lui un fardeau. Il ne râle pas, s'implique tout de suite et prend très au sérieux son rôle. Il ne change pas du tout au tout et fait des gaffes, mais c'est aussi tout le charme de la série.



La relation qui s'instaure avec Yuzu est d'ailleurs vraiment adorable. La petite fille place Kippei sur un piédestal ainsi que tous ses espoirs et ses craintes. Elle essaye de se montrer très courageuse, mais là encore, ses peurs, ses doutes et ses angoisses sont mises en avant. Il y a vraiment un réalisme dans le comportement de la petite fille que certains moments sont assez poignants. On ressent sa douleur, sa peine, mais en même temps, il y a aussi la malléabilité des enfants, leur facilité en un sens à s'adapter et à se raccrocher à ce qui est bon autour d'eux.



Pour les autres personnages, je suis totalement fan de la famille de Kippei qui, il faut l'avouer, sont un peu bizarre et quelque fois excessif, mais toujours dans le bon sens. Au lycée, les personnages récurrents comme Kokoro et ses amies sont aussi très intéressants. Il y a une bonne dynamique, surtout que le groupe des jeunes femmes n'ont rien à voir avec les groupies de Kippei.



Un très bon tome qui n'entre pas dans le pathos comme cela aurait pu être facile, mais choisi de traiter les événements avec une certaine philosophie, de la bonne humeur et de la douceur. Un petit rayon de soleil.
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Babe my Love, tome 3

Le niveau ne baisse pas et c’est toujours un plaisir de suivre les aventures de nos deux héros, d’autant plus qu’il se passe pas mal de choses dans ce tome trois. Pas le temps de s’ennuyer une seule seconde.



Le retour de la mère de Yuzu, annoncé à la fin du tome deux, donne le ton du volume. Kippei est le seul à entrer en contact avec elle, ce qui est sans doute mieux pour la petite fille, évitant ainsi une autre séparation. La tante de Kippei nous apparait faible et fragile psychologiquement. Ses explications concernant son choix sont « compréhensibles » même si il est difficile de lui pardonner l’abandon de sa fille. En un sens, elle fait cela pour le bien de son enfant, mais comment ne pas être en colère contre elle. Yuzu est un être humain, une enfant. On ne s’en débarrasse pas comme un vieux jouet pour ensuite venir le reprendre quand on a changé d’avis. Mon sentiment de colère a cependant été atténué grâce à la présence de Kippei. L’adolescent a une présence tellement réconfortante, calme et réfléchie durant ce moment-là que cela permet de voir les choses selon sa perspective à lui. Je pense que la confiance envers sa tante est rompu mais qu’il veut le bonheur de sa jeune cousine avant tout. Et pour Yuzu, le bonheur c’est de retrouver sa mère.



La mangaka pousse la réflexion un peu plus loin avec l’histoire suivante. Peut-être pour que le lecteur comprenne mieux le choix de la mère de Yuzu, pour atténuer la colère qu’on pourrait avoir envers elle. Sujet délicat : les enfants maltraités. Yuzu rencontre donc Shôshô, un petit garçon adorable au possible. J’ai vraiment apprécié la relation qui se noue entre les deux enfants, bien plus qu’avec ses autres camarades de classe. Le petit garçon a d’ailleurs un secret. Et là encore, Yoko Maki vise juste. Le comportement des enfants est tellement réel et bien développé qu’il est difficile de ne pas être emporté dans ce chapitre. Kippei et sa sœur interagissent aussi (Reiko déchire tout comme d’habitude) et c’est là qu’on se rend compte aussi que le manga n’est pas un shojo tout mignon. Enfin pas que. Bon certes, tout se termine bien, mais il y a toujours un peu de noirceur et de réalisme qui rendent l’histoire moins « idéale ».



Un petit mot sur Kokoro et Kippei ! Leur relation n’est pas toujours facile, certes, mais ces deux-là sont adorables. Surtout que dans ce tome, il y a comme un tournant. Kippei se repose enfin sur sa petite amie. Ce n’est pas forcément grand-chose, mais jusqu’à maintenant, on avait l’impression que seule Kokoro s’ouvrait un peu. La dynamique change et je pense que cela sera autant bénéfique à l’un qu’à l’autre.



La fin du tome annonce l’arrivée d’un nouveau personnage… J’avoue ne pas l’apprécier beaucoup malgré un passage furtif et je ne sais pas mais je sens qu’elle apportera pas mal de soucis à la famille de Kippei. A suivre donc.

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Babe my Love, tome 7

Et voilà, le dernier tome. Un soupçon de nostalgie et une petite déception sur la fin mais je garderais encore une fois un très bon souvenir de cette série. J’ai bien fait de la relire, surtout après toutes ces années. Cela a été un vrai plaisir, et je me dis qu’il faut que je me lance dans d’autres sagas de la mangaka.



Mais revenons un peu à ce tome sept ! Yuzu ne se souvient toujours pas de sa mère et cela inquiète beaucoup sa famille. D’un côté, on pourrait croire que c’est une bonne chose, vu que la petite souffre énormément de cette séparation, mais d’un autre, je ne trouve pas cela très sain. Nous voyons d’ailleurs les deux points de vue dans ce début de chapitre. Je trouve d’ailleurs que les difficultés face à l’éducation d’un enfant ressortent globalement beaucoup plus dans ce tome. On est assez loin du côté enjoué dont on a eu l’habitude pour laisser place à quelque chose de plus sérieux, de plus profond.



Les choses finissent par s’arranger petit à petit, mais là encore, il y a quelque chose d’étrange. Comme un malaise permanent. Doit-on faire espérer Yuzu ? Doit-on continuer à lui dire que sa mère reviendra ? Elle est encore petite, certes, et elle ne comprend pas tout, mais en un sens, est-ce qu’elle ne sera pas encore plus déçue si ce moment tant attendu n’arrive jamais ? La question est soulevée, il y a des points de vue encore différents, ils se valent mais aucun n’est parfait. Oui, oui, on réfléchit. La fin approche que voulez-vous !



Entre deux ou trois petits drames, la mangaka décide de faire évoluer la relation entre Kokoro et Kippei. On souffle un peu par rapport à Yuzu, cela fait du bien. Surtout que les deux tourtereaux sont mignons tout plein. Bon, d’accord, c’est idyllique à souhait mais c’est pour éviter d’avoir le cœur en miettes avec ce qui va suivre.



Car oui, sans grande surprise LE moment arrive. Celui qu’on attend depuis sept tomes avec Yuzu. Miyako réapparait comme une fleur. Disons-le clairement, je n’aime pas le personnage. Trop faible, trop égoïste. Elle se fait dire ses quatre vérités par sa sœur et sa nièce, et cela fait du bien. Mais voilà, il y a Yuzu. Est-elle et sera-t-elle plus heureuse avec ou loin de sa mère ? Un choix qui a ce point de l’histoire est déchirant. Il m’est impensable de savoir Yuzu loin de Kippei mais peut-on éloigner un enfant de sa mère ?



Le cœur serré, Yoko Maki nous offre quelques pages nous montrant le futur. On voit à peine la jeune femme qui est avec Kippei (on se doute que c’est Kokoro, mais un doute inutile plane) et la lettre de Yuzu me laisse un goût assez amer. Mon seul réconfort est que visiblement un certain Shô est dans l’entourage de notre petite héroïne !
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Babe my Love, tome 6

Un tome qui nous laisse entrevoir que la fin est proche et qui nous prépare à l’inévitable : la séparation de nos deux héros. A moins que… Un doute plane mais si on s’en tient à la logique de la mangaka, je m’attends sans trop de surprise à une fin qui soit heureuse pour notre petite Yuzuyu.



La première partie nous présente deux nouveaux personnages. Deux sœurs qui vont l’une au lycée de Kippei, l’autre à l’école maternelle de Yuzu. Personnellement, je n’ai pas trop adhéré aux deux. J’ai eu l’impression qu’elles n’étaient introduites que pour nous montrer que Kippei faisait beaucoup de sacrifices pour s’occuper de Yuzu. Elles ne sont pas tellement sympathiques. La plus grande a un caractère assez étrange, et finit par se reposer sur Kippei… Bref… Le point positif, en un sens, est que nous nous rendons compte que oui, notre jeune héros fait des sacrifices mais jusqu’à présent, je n’y avais pas pensé plus que cela. Kippei ne se plaint pas une seconde, il se lève tôt pour préparer le repas de Yuzu, l’emmener à l’école, va la chercher tous les jours… Pour un adolescent de quinze ans, c’est beaucoup, j’en ai conscience mais jusqu’à maintenant, cette routine était naturelle. Kippei le ressent d’ailleurs comme cela, et c’est encore plus attendrissant.



La partie la plus intéressant reste cependant le tournant de l’histoire. Je ne sais pas ce que la mangaka a prévu pour Yuzu et sa mère, mais les choses ne prennent pas un tournant des plus réjouissants. J’ai vraiment apprécié l’évolution de Reiko, la sœur de Kippei. Ce qu’on apprend sur elle, le fait qu’elle tient à sa famille plus que tout, sa relation avec son frère et surtout la nouvelle qu’elle apporte. Le choc pour Yuzu est radical en un sens, mais je trouve que pour un enfant, tout à fait compréhensible. Psychologiquement parlant, je ne peux imaginer ce qu’une enfant de cinq ans peut penser, ressentir, vivre quand on subit la mort de son père, puis l’abandon de sa mère. On ne parle d’ailleurs pas énormément du père de Yuzu, c’est dommage mais cela aurait sûrement rendu le manga trop larmoyant. J’ai hâte de voir ce que le dernier tome nous réserve.

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Babe my Love, tome 4

Sans aucune surprise, l’arrivée de Miki met plus que du piment dans la vie des Katakura. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Le ton est donné assez rapidement, et ce tome sera tout sauf gai : Ijime (type d’harcèlement, fléau au Japon), suicide et agression sexuelle. Ou comment faire une petite déprime malgré le côté mignon du manga. Ne vous attendez, par contre, pas non plus à du dramatique oppressant qui vous plonge dans un état émotionnel à la limite de la dépression. La mangaka traite des sujets sans trop les enjoliver mais pas non plus dans une tourmente indescriptible.



Miki, une cousine de Yuzu du côté de son père, débarque donc sans prévenir pour récupérer la petite fille. Le fait que l’adolescente n’ait que quatorze ans, se montre assez prompte à la violence avec un comportement assez instable nous annonce rapidement qu’il y a plus. Un appel au secours que Kippei (notre sauveur international) va finir par entendre. Pas de grand suspens qu’en à la fin, certes, mais le traitement de toute cette petite aventure est bien mené à mon goût. On prend conscience de pas mal de choses au sujet de l’état émotionnel de Miki, de ce qu’elle traverse, de la spirale qui la conduite à un tel comportement. Je n’ai pas contre pas tellement adhéré au comportement des parents de la jeune fille. C’est sûrement dans la culture japonaise, mais s’en prendre ainsi à son enfant sans chercher ce qu’il a… Bref…



La culture du Ijime n’est pas tellement traité en profondeur, on a juste un petit aperçu. C’est un peu dommage car c’est pour moi un phénomène qui devrait être beaucoup plus dénoncé pour une prise de conscience plus accrue. Un peu comme le cyberbullying actuel. Après, j’en conviens, ce n’est pas le sujet du manga et l’auteur n’avait pas non plus trois cents pages pour en parler. Le mal être et surtout l’effet de groupe sont cependant tout à fait palpables et poussent à la réflexion. Une bonne chose.



Cet épisode est traité durant les trois quart du manga mais Yoko Maki prend le temps de traiter d’un autre sujet toujours d’actualité à notre époque : l’agression sexuelle, la violence faite aux femmes sous une excuse d’amour. Là encore, je pense que la mangaka va nous parler du sujet en surface et même si le côté émotionnel est bien présent, j’ai eu très peur pour Kokoro, je doute qu’on ait droit à une certaine justice dans le sens où le manga reste dans une optique optimiste et de pardon. J’attends quand même de voir comment Kippei va réagir.



Un quatrième tome toujours aussi plaisant à lire qui poursuit dans sa lancée. L’auteur veut clairement dénoncer ce qu’il y a de mal dans notre société avec une touche de positivité. Pas très réaliste mais le but étant, je le pense, plus dans une optique de prise de conscience et de dénonciation.

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Taranta Ranta, tome 1

Pour Hikaru, l'entrée au lycée marque le début d'une nouvelle vie. Malgré le divorce de ses parents et le décès de son frère, l'adolescente a décidé de sécher définitivement ses larmes et de se tourner vers le bonheur. Son premier jour est d'ailleurs une parfaite réussite avec la rencontre de Nene, une nouvelle amie et de Miki qui fait battre son cœur au premier regard. Pourtant, le chemin du bonheur est semé d'embûches. Son amitié avec Nene vacille quand la jeune fille commet un vol dans un magasin et Miki est un coureur de jupons qui joue avec ses sentiments. Heureusement, Hikaru peut toujours compter sur le soutien de Masato, son ami d'enfance et la protection de Jun qui la met en garde contre Miki et dont elle tombe très vite amoureuse.



Une bluette insipide avec une héroïne cruche au possible. On espérait un peu de profondeur grâce à la situation familiale d'Hikaru, mais la dépression de sa mère est évoquée très brièvement et la mort du frère n'est qu'un prétexte pour la rendre encore plus puérile. Même les dessins ne sauvent pas du naufrage cette histoire niaise et sans surprises. Certes ils sont plutôt jolis mais les personnages se ressemblent tellement qu'on peine à les distinguer les uns des autres.

Bref, à réserver à un public jeune et féminin qui pourra trouver du charme à cette adolescente mignonne et joyeuse mais terriblement naïve.
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Romantica Clock, Vol. 01

Voici une série qui mérite le détour .

Ces personnages sont purs et adorables. La relation entre les jumeaux est belle et tant leur complicité que la propension d'Akane a vouloir être meilleure que son frère est géniale. Car ils sont en tout point différent.

Aoi est calme, réfléchi et surtout très bon en classe.

Aka est son contraire, enjouée au point d'en être parfois excessive, elle illumine son entourage de sa naïveté et de son sourire.

Depuis que son frère évite l'école elle est la coqueluche de tout le monde par sa candeur et sa beauté. Alors quand Aoi décide de reprendre le chemin de l'école elle se fait le serment de ne pas le laisser éclipser son aura.

cela amène quelques quiproquos, des situations cocasses, des amitiés surprenantes aussi.

Mais ce manga est aussi empli de choses tristes, dures et sérieuses. Ces ados ne vont pas simplement nous amener à les suivre dans leur quotidien mais aussi dans leurs doutes, leurs peurs et parfois autour d'eux vont se dresser des obstacles comme la maladie, le chagrin, la jalousie ...

C'est un très beau manga à suivre pour voir évoluer toute cette petite bande attachante. Chacun a ses propres objectifs, sa façon de s'y diriger et c'est ainsi frais et parfois déroutant.

Un beau coup de coeur
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Babe my Love, tome 1

J'ai vu l'anim avant de lire les mangas .... et j'ai donc acheté les tomes car bien obligée, vu qu'à l'époque, il n'existait qu'un seul coffret !



Et je voulais tellement savoir la suite !!!! Yuzuyu est une kawaii (mignonne) petite fille, Kippei est le tombeur de ces dames, qui se transforme, malgré lui, en maman pour Yuzuyu.



Ce manga est drôle et plein d'amour. Je vous rassure, il y a quand même des démêlés, de la jalousie, et un déroulement sur la compréhension des autres.



Le graphisme est réussi, le dessin est fluide et les personnages sont bien de leur personne ^^.



Si vous aimez le Shôjô, allez-y !!!

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Babe my Love, tome 1

Babe my love, tomes 1 à 7 (série complète) de Yoko Maki, Panini manga

La petite Yuzuyu, 5 ans, vient d'être abandonnée par sa mère qui l'a confiée à sa soeur. C'est le beau Kippei (Baveeeeeeeeeeee), son lycéen de cousin, tombeur de ces dames, qui va en prendre en soin. Et on va découvrir le côté papa gâteau du tombeur. Il est évident que devant tant de charme, les filles tombent encore plus comme des mouches, même la belle et froide Kokoro qui ne semble pas avoir la vie facile!

Attention, coup de coeur shojo pour un shojo pas comme les autres, puisque la relation maternelle (sic) de Kippei et Yuzuyu est aussi importante, voire plus, que les relations amoureuses du héros avec la belle Kokoro. C'est gentillet, mais pas dans le sens négatif, on fond pour Yuzuyu tout autant que pour Kippei. On rigole beaucoup avec la famille déjantée de Kippei et on pleure beaucoup quand les filles souffrent.

Une série toute courte, et toute belle donc. Petit bémol pour la fin, je voulais en voir plus scrogneugneu!!!!

Et puis il y a aussi le dessin animé qui est un petit bijou, avec quelques différences scénaristiques.
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