Je savais que je marmonnais dans mon sommeil, bien sûr ; ma mère m'avait suffisamment embêtée avec ça. Mais je n'avais pas songé à m'inquiéter de cette particularité.
Mon sang bouillonna sous ma peau, incendia ma bouche. Mon souffle devint heurté et erratique. Mes doigts agrippèrent ses cheveux, collant sa tête contre la mienne. Mes lèvres s'ouvrirent, et j'inhalais à fond son odeur capiteuse. Aussitôt, il se pétrifia. Ses mains, douces mais fermes, me repoussèrent. Rouvrant mes yeux, je vis qu'il était sur ses gardes.
- Houps !
- Comme tu dis.
J’avais du mal à suivre les méandres de la conversation. Du joyeux sujet de mon imminent décès, nous en étions soudain venus à des déclarations.
- Elle désire apprendre si nous sortons secrètement ensemble. Et ce que tu ressens pour moi.
- Zut ! Comment pourrais-je qualifier notre relation ?
- Voyons... J'imagine que tu pourris répondre par l'affirmative à sa première question... Si ça ne te dérange pas naturellement. Ce sera plus facile que toute autre explication.
- Ca ne me dérange pas du tout.
- Quant à la deuxième... eh bien, disons que je tâcherai de l'écouter pour en connaître la teneur.
- Bella ?
- Oui ?
- Tu n'as rien ?
- Non.
- Distrais-moi, s'il te plaît.
- Pardon ?
Tu verrais le docteur, plaisanta Charlie, apaisé. Heureusement qu'il est heureux en ménage. Les infirmières ont du mal à se concentrer sur leur boulot quand il est dans les parages.
Le jour suivant fut mieux… et pire.
Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas,
Car le jour où tu en mangeras, tu en mourras.
C'était bien la clairière... mais... à quoi bon aller plus loin?
Il ne restait rien, ici, de ce que j'avais cherché. Cet endroit n'avait rien de spécial sans lui.
Je sommeillais à moitié lorsque le souvenir que le baiser avait éveillé en moi s'imposa à mon esprit: au printemps dernier, lorsqu'il m'avait laissée pour tenter d'arrêter James, Edward m'avait quittée en m'embrassant, ni lui ni moi ne sachant quand ou si nous nous reverrions un jour.
Le baiser que nous venions d'échanger avait la même saveur, presque douloureuse, sans que je sache pourquoi....
Puisqu'il ne trouvait pas de compagnon, il s'en créerait un.
Je n'ai pas l'intention d'être éjectée de la partie sans en avoir mis au moins un au tapis.
g adoré ce livre et pour ceux qui aime twilight mais qui n 'aime pas lire je leur conseille
"Et le lion s'éprit de l'agneau....
Quel imbécile cet agneau!
Quel fou ce lion..... quel masochiste!"