Voici une sombre histoire de vengeance contre une société surnommée Farm qui fait dans la traite d'esclaves et le prélèvement d'organes. Quand de simples légendes urbaines reflètent une triste réalité des choses...
Une lycéenne et un chômeur qui en ont été victimes vont s'unir dans une bien étrange relation (dominant-dominé) pour punir ce conglomérat aux buts inavouables. Elle est une célèbre pirate informatique et lui est sans revenus fixes et qui dépense le peu d'argent qu'il a dans le jeu vidéo.
Le scénario semble tenir la route malgré quelques regrettables digressions dans le puéril et dans l'exagération propres à l'univers manga. Le tout demeure relativement sombre et parfois violent. Les sujets évoqués ne prêtent de toute façon pas à sourire. Je dois dire que la lecture de ces tomes a été assez dynamique grâce à l'absence de temps mort.
Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est tout à fait convenable, car on remarquera une précision du trait ainsi qu'un peu d'encrage pour les décors. Il est vrai que j'affectionne ce style réaliste.
Pour résumé, nous avons là un correct thriller urbain.
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Alors qu'il cherche à se faire beaucoup d'argent rapidement, Ren Tajima alias "Vespa" se retrouve enbrigadé dans une affaire de traffic d'êtres humains et est lui-même vendu aux enchères. Il est cependant sauvé par une étrange lycéenne surnommée Ice Pig. Il va vite l'identifier comme étant la hackeuse qui met des batons dans les roues de Farm, société au coeur de nombreuses légendes urbaines.
Un premier volume intriguant qui fait penser par certains côtés à Gift +/-.
Ice Pig est attachante, mystérieuse, intriguante. Vespa de son côté est tout aussi intriguant. Leur relation a des côtés amusants même si très (trop) rapidement une relation de loyauté s'instaure.
L'histoire passe bien également sans forcémment être folle. Ça se lit bien mais je ne suis pas sûre que ça laisse un souvenir impérissable.
Ce qui est un peu décevant se révèlera être le côté visuel. La couverture est très réussie, tout comme la 4ème de couverture. A l'intérieur du manga c'est expressif et ça colle globalement avec l'extérieur mais je trouve les personnages parfois approximatifs. C'est dommage.
Bon, j'ai quand même passé un bon moment de lecture donc je vais pas cracher dans la soupe non plus mais je me suis parfois dit que tel ou tel personnage était particulièrement moche, difforme dans telle ou telle case. De même les enchainement d'une page à l'autre sont parfois abruptes.
Bref, ce n'était pas parfait mais ce premier volume s'est révélé intriguant. Je vais lire la suite car j'ai le volume 2 avec moi. Peut être aurais-je un avis plus précis.
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Ice Pig est un thriller urbain, dernier né de la collection Seinen chez Delcourt/Tonkam. C'est une petite série achevée en 5 tomes dont voici le premier publié en France.
Ice Pig est un thriller très correct. Nous sommes de suite plongé dans une atmosphère rude et réaliste dans laquelle l'auteur porte un oeil angoissant sur la société japonaise. Il est ici question d'exploitation, de trafic sexuel, de trafic d'organes et d'esclavage ni plus ni moins. Bien sûr, je ne connais pas le degré de recherche du mangaka mais nul doute qu'il signe avec Ice Pig un thriller doté d'un certain sens du réalisme pour le moins inquiétant.
Cela se manifeste en premier lieu par le refus de céder à la surenchère de violence et de glauque (même si ce premier tome reste tout de même cruel sur certains points) et par cette mise en valeur des médias à travers les légendes urbaines transmises sur internet, les questionnements inquiétants sur les faits divers (notamment les disparitions de personnes, etc...).
Dans ce sens, Ice Pig rejoint la lignée de ces nombreux thrillers matures qui évite tout sensationnalisme ou voyeurisme et cela s'avère être un gage de qualité.
J'ai beaucoup aimé cette atmosphère urbaine, cette impression que l'auteur donne vie à ce qui se passe dans l'ombre des grattes-ciels. Certes, les répliques sont parfois un peu moralisatrices voire naïves face à la cruauté et à l'injustice mais le ton sérieux et affirmé du manga fait mouche.
Après, est ce que premier tome parvient à nous décoller le cerveau et la rétine ? Pour moi, c'est non.
C'est un thriller plaisant de par son ambiance mais les personnages ont du mal à suivre. Certes, c'est le début, mais il y un petit manque de charisme qui fait qu'on suit leur lutte sans forcément s'attacher à eux.
Ice Pig est une héroïne un peu balbutiante dans ses actes, on découvre très vite son passé. Figure tragique, héroïne morale, être associable, bref, elle est un peu tout et rien. De même, son compère est plutôt un bouffon de service. Leur relation dominant / dominé apporte un petit effet comique à la série et en même, elle est tout de même en contradiction avec ce contre quoi les deux personnages luttent. Un humour doux/amer qui est un peu confus dans cette ambiance sinistre.
Du coup, au niveau de l'écriture, j'ai eu l'impression qu' Ice Pig a un peu de mal à rentrer sur les rails et à offrir une entrée en matière qui aurait mérité d'être plus aguicheuse.
Toujours est -il que ce titre dispose de sinistres antagonistes, de sales types dont on attend avec impatience leurs chutes. Yukai Asada sait très bien composer avec des trognes glaciales, des regards noirs issus de véritables sociopathes.
Le mangaka privilégie des traits fins, réalistes, le tout sur fond de décor urbain plutôt réussie avec un peu d'encrage propre à ce climat pesant.
Même s'il ne signe pas une entrée en matière vraiment remarquable, Yukai Asada promet un thriller tout en noirceur autour de l'esclavage et du traffic humain. Jouant avec l'intimiste, avec la noirceur secrète des villes et la cruauté, Ice Pig parvint à se démarquer par son ambiance et ce malgré un duo héroïque un peu fade.
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Ice Pig est découverte par des camardes de classe et enlevée. Evidemment ces même camarades ont des liens avec Farm.
Second volume de la série Ice Pig.
Je dirais peut être un peu mieux que le volume précédent au niveau visuel même si certains enchainements restent un peu trop obscure. C'est facile à rattraper pour le lecteur alors ça passe.
Ça y est, le démentélement progressif de Farm a débuté !
Ma lecture a été tout aussi fluide que pour le volume précédent. Les méchants sont vraiments méchants et les fous vraiment fous. Ça dresse un aspect de Tokyo (et tout grande ville habritant la pègre)
Bon, c'est très étrange cette représentation des junkies tout de même mais encore une fois, ça passe. Mon côté négatif cette fois ci sera le manque d'émotion qui se dégage de la lecture.
Je reste donc sur mon premier avis, je ne pense pas garder un souvenir impérissable de ces deux premiers volumes. Je lirais néamoins la suite si j'en ai l'occasion.
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Entre comics et manga, les éditions Mana Books demeurent dans une ligne éditoriale pratiquement consacrée aux adaptations de séries vidéo-ludiques. A titre d'exemple, on peut relever Final fantasy, Dragon quest, Ni no Kuni, Persona 4 et 5 ... dans le domaine du manga ou encore Hitman, Dragon Age ou God of war dans le domaine du comics.
Pour être honnête, je ne suis pas un gros fan de leur ligne éditoriale. Nous nous situons dans des productions transmédiatiques qui surfent un peu sur le succès de l'œuvre de base. Plutôt que d'avoir affaire à des titres purement originaux, nous avons surtout des adaptations plus ou moins réussies, plus ou moins marquantes de l'univers issue d'un jeu vidéo. Peu importe la qualité de leurs titres, leur production se situe souvent dans le domaine du complément, de l'adaptation par rapport à une oeuvre de base ce qui peut donner lieu, parfois, à des titres marketing un peu faiblard ou pas forcément indispensable.
Mon avis est un peu dur mais il n'engage que moi. Ceci étant écrit, c'est une ligne éditoriale tout à fait assumée et qui peut aussi régaler les fans de la première heure de tel ou tel jeu vidéo. Personnellement, j'ai trouvé la bd sur Metal Gear Solid plutôt intéressante car son dessin s'inspirait directement des illustrations et croquis présentes sur le livret du jeu vidéo ce qui donne lieu à un titre aguicheur entre la bd et l'artbook. Le travail de Mana Books peut être aussi séduisant par son côté fan pour fan !
Dans tous les cas, je suis tombé dans le panneau pour Siren Rebirth. Ce titre d'horreur est ni plus ni moins que l'adaptation manga de l'un des meilleurs survival-horror de tous les temps. Oui, ni plus ni moins. Je ne tarirais jamais assez d'éloges concernant Forbidden Siren. Paru sur Ps2 en 2003 puis en 2006 pour le second opus, Forbidden Siren est un survival-horror japonais diablement réussie en termes d'atmosphère, de frissons et de scénario. Côté gameplay, le jeu pouvait s'avérer un peu lourdingue. Les personnages étaient des plus raides. Toutefois, la possibilité de voir par les yeux des ennemis afin de capter leurs déplacement donner de véritables qualités d'immersion et d'infiltration à cette série. De plus, le scénario, complexe et riche en infos dispersés ici et là dans la partie, était scindé en plusieurs points de vues ce qui donnait un jeu d'une puissance narrative efficace. Nous contrôlons plusieurs personnages et nous suivons leurs destinées funestes respectives. Ce jeu était tout simplement génial !!
( Je ne fais pas mention du 3eme opus. Je n'y ai pas joué mais a priori Siren: curse est un remake du 1er version "occidentalisé...)
A noter que le jeu a également eu droit à une adaptation cinématographique, plutôt correcte d'après mes souvenirs mais avec une fin diamétralement opposée au jeu vidéo. La symbolique n'était pas la même en tout cas.
Du coup, je ne peux que vous conseiller de jouer au jeu en priorité. Le premier est disponible sur le PsStore. Passons au manga.
Forcément, c'est un peu la douche froide attendue malgré le fait que ce premier volume soit avant tout une introduction. Mais je reste globalement sur ma réserve. Tout d'abord, à la différence du jeu vidéo, Siren : Rebirth ne nous plonge pas de suite dans l'horreur. En réalité, il faudra attendre la fin de ce tome pour basculer dans l'intrigue déjà connue pour celles et ceux qui ont testé le jeu vidéo. A la place, le scénariste Tsutomu Sakai réadapte le cheminement de l'histoire en jouant étroitement avec le passé de ce sinistre village qu'est Hanuda, notamment à travers certains évènements passés. Adaptation par ailleurs nécessaire car le scénario du jeu est tout de même difficile à suivre. Il était donc nécessaire de clarifier l'intrigue, notamment quand à certaines origines de personnages marquants du jeu de base comme c'est le cas ici avec les frères jumeaux. De ce fait, le manga s'ouvre sur un accident de voiture assez violent, une petite ambiance inquiétante et ambiguë sans jamais, toutefois, nous faire décoller de notre fauteuil.
Ce Siren: rebirth tome.1, est en effet relativement faiblard en terme de frisson. Même si le scénario tente de se solidifier, il soulève plus de questions que de peur ce qui risque malgré tout de dérouter un lectorat qui ne connaît absolument pas l'œuvre de base. Cela reste un peu gênant dans le sens où cette adaptation aurait mérité de commencer avec un certain panache même si l'action est bien présente : l'accident de voiture, la petite vieille à quatre pattes ... Soyons indulgent tout de même avec le scénario adapté de Tsutomu Sakai qui a la difficulté de travailler sur un matériel de base assez délicat ! Avec du recul, le scénariste s'en sort plutôt bien.
Au dessin, nous retrouvons Yukai Asada qui a déjà travaillé sur des séries comme Ice Pig ou Tokko Zero . Son style est propre et soigné. Ses personnages sont élégants et affinés. Et c'est là, selon moi, que le bât blesse. Même si le travail de Yukai Asada est de bonne facture, il est mal adapté à ce manga de genre. C'est bien trop propre ! Le brouillard, la salissure, la folie qui régnait dans le jeu vidéo a ici totalement disparu pour laisser place à un style bien trop net avec un petit manque d'expressivité certain et surtout une atmosphère bien trop lumineuse ! C'est dommage et il faut attendre quelques encrages, quelques effets de pluies, de brouillard pour se laisser enfin envoûter par le chant de la sirène. Forcément, le style du dessinateur suit aussi le ton d'une introduction qui ne cherche pas à nous faire plonger in media res dans l'horreur malgré la présence efficace d'un premier shibito. Toujours est t-il que j'attends beaucoup du second volume pour voir si cette adaptation saura se montrer à la hauteur de l'horreur car force est de constater que le dessin manque un peu de matière et d'effets visuels. Il faut que cette atmosphère s'alourdisse et nous fasse plonger dans un brouillard poisseux et glacial !
Au final, ce premier volume possède comme qualité première d'étoffer et de respecter le scénario original. En mettant l'accent sur certains personnages tout en suivant le déroulé des évènements, cette adaptation (malgré certaines confusions) demeure tout à fait honnête et sincère dans sa démarche. D'ailleurs, d'un point de vue narratif, nous retrouvons en début de chapitres des petits encadrés qui nous informent de l'identité du personnage, du lieu de l'action et surtout de la date ! Des informations précieuses qui rappellent le déroulé narratif du jeu de base. C'est plutôt une bonne idée d'avoir conservé ces indications.
Malgré un ton un peu faiblard dans l'ensemble, on ne peut reprocher aux auteurs de ne pas se montrer assidus dans cette adaptation difficile. Ainsi , au risque de démarrer un peu trop tranquillement, le scénariste préfère étoffer l'intrigue et les personnages du jeu de base avant de nous faire basculer progressivement dans l'horreur de Hanuda. Le lectorat nouveau pourra découvrir un seinen horrifique un peu confus mais aguicheur. Pour le gamer de base, je suis encore dans l'attente. Par contre, je reste surtout dubitatif quand au dessin de Yukai Asada qui est un peu trop propre pour le genre ...
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Je vais le dire assez franchement: cette adaptation d'un jeu vidéo dans un genre horrifique ne m'a absolument pas convaincu. Cela manque singulièrement de clarté.
Les scènes sanglantes m'ont paru assez surjouées et artificielles. Je ne me suis pas du tout pris au jeu malgré le mystère ambiant de ce massacre survenu il y a 27 ans dans un village.
Pourtant, d'autres mangas ont déjà fait leurs preuves en la matière. On a comparé cette production à « The Ring ». Il y a quand même tout un monde au niveau de la qualité !
Celui-ci n'est pas à la hauteur à commencer par un dessin fort brouillon et sombre à souhait. Je vais donner l'exemple de l'éboulement du début de ce récit. Il fallait le deviner à l'image!
Les ressorts psychologiques sont simplistes voire invraisemblables, et les enjeux de départ sont annulés au cours de cette lecture. Bref, c'est parti en vrille.
Les fans du jeu vidéo seront certainement plus aptes que moi à apprécier ce titre. Moi, je passe mon chemin.
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Quand on ouvre Woodstock, on pense tout de suite à Beck, et l'on se demande si on ne va pas lire un peu la même chose.
Eh bien, non , l'histoire est différente. Car si Beck était plus centré sur le personnage de Koyuki, ado timide et solitaire s'émancipant grâce a la guitare et au Rock , Woodstock nous présente des jeunes adultes, bien intégrés dans la société et déjà tous des musiciens accompli. En plus, on sent que l'auteur est un fan de Punk rock, les ambiances de concerts et des répétitions sont parfaitement retranscrit. Voila une excellente série a découvrir sans tarder.
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Gaku est un jeune musicien talentueux. Bien trop timide pour jouer en public, il fonde « Charlie », un groupe virtuel sur le net dont il est l’unique membre. Ses morceaux connaissent un tel succès que bientôt, le public demande à voir Charlie sur scène ! Gaku se retrouve dos au mur. C’est alors qu’il rencontre…
De superbes dessins, des personnages charismatiques et surtout du ROCK !!! Woodstock est un véritable concentré d’énergie. Dans ce premier tome s'esquisse aussi le portrait d'une certaine jeunesse bercée par la musique rock et punk. Des jeunes plein d'audace et de talent qui tentent de réaliser leurs rêves.
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Même si ce n'est pas du tout mon univers musical (le rock et punk), j'ai apprécié ce manga qui met en scène un jeune musicien obligé de se cacher à travers les réseaux sociaux pour composer ses oeuvres. Et puis, il y a surtout l'esprit de Woodstock qui souffle sur ce seinen. Woodstock, le plus grand rassemblement de jeunes passionnés de musique autour d’un festival de rock qui dura 3 jours. Il s'agit surtout de retranscrire une ambiance musicale pour une bonne culture rock. Bref, des valeurs communes malgré les différences.
C'est plutôt bien dessiné malgré quelques défauts visibles. Au niveau du scénario, on ne s'ennuie pas malgré une trame des plus classiques. Il y a toute une culture musicale que l'auteur tente de nous transmettre. Il est clair que le lectorat se situe à près de 50 années de ce fameux festival de musique américain. Les jeunes ont bien changé depuis et la musique qu'ils écoutent également. Cependant, on veut nous faire croire à une certaine alchimie. Les vieux jeunes comme je les appelle c'est à dire ceux qui n'aiment pas leur époque et qui puisent leur inspiration dans le passé.
C'est une série d'ambiance et non d'action. On la lit pour avoir une culture musicale rock ou confronter ses connaissances en la matière. Bref, il y a une bonne accroche.
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Charlie : groupe de rock faisant le buzz sur Internet. Membre : 1, Gaku, à la gratte, au chant à tout le reste, dans sa chambre. Anonyme et inconnu. Mais mis à jour par la gérante d'un bar rock, super batteuse par ailleurs. Le début de la route pour Woodstock ?
Pour les amateurs de musique en général, de rock en particulier : les références sont nombreuses et documentées, tant sur la scène anglo-saxonne que nippone. C'est très bien dessiné, sans les exagérations possibles dans le manga (enfin, un tout petit peu, rien de méchant). Parfois une envie de mettre un coup de pied au cul de Gaku pour qu'il avance et oublie ses angoisses ; des personnages crédibles et vraisemblables. Un début prometteur !
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Gaku, jeune introverti est passionné de musique rock et de tout ce qui touche à Woodstock... Pour assouvir sa passion, sans trop prendre de risque et surtout pas s'exposer aux regards des autres, par timidité excessive, il décide de créer tout seul un groupe de rock, Charlie, dont il met les morceaux en ligne sur le net... Une façon de tester sa popularité qui très vite va le dépasser, puisque son groupe fait le buzz sur le net... Il se fait démasquer par la dirigeante d'une salle de concert qui est batteuse et se noue d'amitié avec un nouvel employé de l'entreprise de livraison dans laquelle il travaille, lui aussi passionné de musique... Ce premier tome met donc en place la création d'un groupe rock...
C'est bien mené et bourré de référence musicales à la musique rock des années 1970... Le graphisme est sympathique... Alors amateurs de mangas et de musique rock, comme moi, n'hésitez pas à vous lancer... Il me tarde de lire le tome 2!
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D’un côté Shiina, gérante du club Boot Boy, où se produisent des groupes musicaux du moment. De l’autre, Gaku, un jeune livreur émotif et très introverti. Par le biais de son travail, Shiina va entendre parler d’un groupe qui fait fureur sur le net : Charlie. Personne ne le sait, mais c’est Gaku qui a créé ce groupe, seul dans sa chambre avec sa guitare. Il est fan absolu de rock et notamment du festival de Woodstock, qui l’a toujours émerveillé. Un jour, Gaku doit former un nouveau livreur, Machida, qui va se révéler être un fan de musique comme lui, avec un caractère plus confiant et spontané. Ils vont se découvrir une passion en commun pour un certain Charlie. Dans le même temps, Shiina est sur le point de découvrir qui se cache derrière ce groupe énigmatique…
Un manga à l’ambiance rock survoltée et aux looks soignés très réussis et esthétiques. L’histoire se met vite en place, en cédant quelquefois aux coïncidences assez incroyables et peu réalisables. Parfois, quelques scènes passent du coq à l’âne. Mais cela n’altère en rien la qualité du titre, par ailleurs bien dessiné et efficace.
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Un manga pas mal avec un dessin bien léché. Sans atteindre l'originalité de Beck, cela semble être une bonne série sur la musique. Quelques invraisemblances a noter (des instruments enregistrés ne font pas illusions par rapport à un groupe...). Les persos sont plutôt attachants mais il faudra une suite un peu plus "rock" pour vraiment accrocher.
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Gaku a monté un groupe qui fait le buzz sur Internet. Il est le seul membre de ce groupe et le cache à tous ceux qu'il croisent mais très vite, les évènements le dépassent : sa timidité maladive et le manque de confiance en lui ne l’incitent pas à se révéler franchement auprès de ceux qu'il côtoie de près. Ces défaut le priveront probablement aussi d'une belle et talentueuse percussionniste. Mais pour en être sûr, il faut lire le T2!
Ce qui m'a plu : le personnage qui est attachant, le décalage générationnel entre le rock des années 70 et l'âge du protagoniste, le bon suspens de la fin ; une vraie organisation type manga des cases qui soutiennent très bien l'intrigue ; j'en ai beaucoup appris sur les types de musiques des années 1970 et 1980.
Ce qui m'a moins plus : encore quelques longueurs parfois, l'apparition du copain d'enfant Go qui est de trop.
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