Yves Grevet

Quel plaisir de retrouver Méto et ses camarades. Ils se sont échappés de La Maison et se retrouvent piégés par les Oreilles coupées, des anciens serviteurs de La Maison, qui vivent dans des grottes.

Méto fait de nouvelles rencontres et parvient même à se faire des alliés. Peu à peu, au fil de l'histoire et de ses aventures, il va faire des découvertes, parfois terribles, qui vont l'amener à comprendre le pourquoi de l'existence de La Maison et comment ces enfants s'y retrouvent enfermés. Les personnages sont toujours aussi attachants et leurs aventures sont poignantes. J'admire l'inventivité d'Yves Grevet qui fait preuve de beaucoup d'imagination dans la description de son univers. Il aime toujours autant s'amuser avec les noms de ses personnages et il nous le prouve une nouvelle fois avec les noms qu'il donne aux clans des Oreilles coupées et à leurs membres.

Comme pour le premier tome, l'histoire s'arrête en plein suspense et le lecteur est impatient de se plonger dans la conclusion des aventures de Méto.


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Ce deuxième tome est aussi passionnant que le premier. On obtient beaucoup de réponses aux questions que se posent les fugitifs, et on pressent qu'une grosse surprise nous attend dans le round final. De nouveaux personnages insufflent également une nouvelle dynamique dans le récit. Il est aussi intéressant de constater qu'échapper à la tyrannie n'empêche pas de reconstruire une société de type arbitraire : l'auteur n'épargne pas le lecteur et lui fait voir les bassesses dont l'âme humaine est capable. Mais il montre aussi des personnages purs et courageux, comme le héros lui-même... Et comme dans le premier tome, le roman se termine dans le feu de l'action...il est donc très difficile de s'empêcher de sauter sur le suivant !

Nous sommes dans une sorte d'orphelinat-pensionnat appelé La Maison où sont enfermés soixante quatre garçons. Ces enfants ne se souviennent pas de leur vie avant La Maison, ni même s'ils en avaient une.

Yves Grevet a su créer un univers hors société bien particulier avec ses règles plus ou moins strictes et son mode de vie. Ces garçons vivent dans l'angoisse de grandir car ils savent que lorsqu'ils auront atteint une certaine taille, ils devront partir. Mais pour aller où et qu'y a-t-il dehors ? Le lecteur a l'impression d'être transporté à une autre époque. Ce sentiment est accentué par le fait que l'auteur fait allusion à l'époque Romaine. En effet, La Maison est dirigée par des hommes tous appelés César et les garçons, ont un nom terminé en -us.

C'est Méto, le personnage principal, qui nous parle. Il est rebelle, curieux de tout et très attachant. Il est le seul avec un autre garçon dont le nom ne se termine pas en -us.

Tous ces enfants sont attachants à leur manière, qu'ils soient soumis ou rebelles. Quant aux César, ils me sont tous apparus identiques et sans personnalité propre. Ce n'est pas une maladresse de l'auteur, bien au contraire. C'est, à mon avis, nécessaire à l'histoire.

Le style de l'auteur est très agréable. Il nous dépeint ce monde si particulier sans descriptions interminables. Il va droit au but et pourtant, dès les premières lignes, le lecteur est immergé dans l'histoire et son atmosphère.

Le tome 1 s'achève dans un moment de suspense et il est indispensable d'avoir le tome 2 à portée de main !

Merci à la librairie Dialogues et aux éditions Syros pour ce partenariat !
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Comme Bouma, le scénario de ce roman m'a fait penser à La déclaration de Gemma Malley. Ce qui est alléchant, puisque c'était un très bon roman. Et c'est vrai qu'il y a certaines similitudes : la vie dans un établissement isolé de tout, des règles de vie très strictes, la manipulation des esprits,... Cependant, le style d'écriture est très différent. Dans Méto, l'écriture est froide, un peu comme le Frigo, cette pièce de punition où les chahuteurs doivent endurer un froid insupportable parfois pendant plusieurs jours. On sent une distance entre le jeune garçon et ses sentiments, ce qui donne une certaine tension. Une tension qui monte, aussi, à la lecture des petits indices savamment éparpillés dans le récit, qui mènent le lecteur à comprendre petit à petit dans quelle horreur les enfants sont plongés. Une belle découverte, à prolonger avec les deux autres tomes de la série que je vais m'empresser de dévorer !
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Ce 2eme tome est tout aussi genial que le 1er mais avec encore plus de rebondissements.Dans le tome 1 on ne connaissait que la maison et là on parle de toute l'ile.Un livre super(mais il faut avoir lut le 1er bien sûr).



Signé: matthieudu62

Méto : La maison est un livre super. On accroche tout de suite l'histoire de Méto, un jeune garçon qui ne connait rien de son passé. Il se trouve dans un internat situé sur une île. Dans cet endroit se trouvent des endroits tout aussi terrifiants que mortels comme le frigo, un lieu où l'on reste 1 jour, 2 jours, 3 jours sans manger dans un endroit a moins de 0 degrés où encore la salle d' inche, un jeu où l'on joue tels des animaux; à 4 pattes et ou l'on peut y rester. Les maîtres de cet endroit sont les Cesar .

Ce livre est un chef d'oeuvre de la part de Yves Grevet. 20/20 =).



Auteur: matthieudu62

Pour on ne sait quelle raison, des enfants intègrent l'univers "carcéral" d'une maison. Et sous prétexte de bénéficier enfin de la sécurité d'un toit et de repas chauds, ils sont soumis à l'autorité intransigeante et arbitraire d'hommes nommés "César".

Cette apparente sécurité demeure jusqu'à ce que les enfants atteignent un certain âge.

Et une certaine taille qui les condamne à l'expulsion de la maison... Personne ne sait pourquoi, ni ce que les exclus deviennent après...

Le premier volet de la trilogie d'Yves Grevet réussit à décrire avec beaucoup de justesse l'univers concentrationnaire de la Maison. Le tout raconté de façon objective et froide par un jeune adolescent, Méto...

J'ai beaucoup aimé ce roman de science fiction pour son écriture et ses thématiques

Lecture jeune, n°127 - Méto est un « rouge », il fait partie des plus grands des enfants vivant dans la « Maison ». On y arrive tout jeune – comme Crassus que Méto devra initier aux règles de la vie communautaire – et l’on en repart lorsque, trop grand, votre lit « craque ». Que s’est-il passé avant et qu’adviendra-t-il après que le lit ait craqué ? Nul ne le sait. Dans cet internat, le quotidien des enfants est chronométré et régi par des règles strictes : uniforme, ruban de couleur selon l’âge, piqûre de 10 heures, espace de cinquante secondes entre deux bouchées lors du repas, sport défouloir – l’« inche », un jeu de « chien » –, etc. Les jeunes sont encadrés par des surveillants tous nommés César : César 1, César 2, César 3… Un seul écart de conduite, et c’est la sanction – « claque tournante », « frigo »… Méto fait partie de ceux qui s’interrogent, observent et veulent en savoir plus. Peu à peu, il repère les mouchards et ceux qui comme lui remettent en cause l’ordre des choses et les strates de l’organisation totalitaire de la Maison. La lutte s’organise.



Yves Grevet décrit un univers carcéral coupé de tout, une microsociété aux règles propres, où s’exerce un contrôle absolu sur la vie et l’esprit de jeunes enfants. Il observe au plus près comment ces derniers créent, en réaction, leurs propres rituels et modes d’organisation sociale. Il montre surtout comment l’esprit humain ne se soumet pas et, épris de liberté, cherche à comprendre par lui-même. Le plus effrayant tient peut-être au fait qu’aucun élément contextuel ne permet de situer le récit : on peut y voir un scénario d’anticipation mais l’on peut aussi imaginer que tout cela a lieu aujourd’hui même. Un premier tome d’exposition intéressant, mais qui, de fait, manque un peu de souffle ; gageons que les événements s’accéléreront dans les tomes suivants.



Hélène Sagnet