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Citations de Élula Perrin (44)


"C'est mon coeur qui se brisa en mille étoiles."
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"Et depuis, je vis au Katmandou.
C'est le domaine où je retrouve, chaque nuit, mille et une femmes. C'est le bain de Cléopâtre, dans ces visages, ces sourires, ces intrigues, ces flirts naissants, ces amours qui se délient, ces drames, ces gaietés, ces surprises, ces ambiances, ces coups de foudre, ces fatigues délicieuses, ces fins de nuit épuisantes, ces départs en bande, pour d'autres bordées lorsque le whisky a coulé un peu trop fort et qu'on ne sait plus aller dormir."
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"C'était écoeurant et révoltant, cet argent qui puait salement et qui écrasait le monde."
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"Je me réjouis toujours de l'étonnement un peu agacé des hommesdevant un couple de femmes belles et féminines."
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"C'était, comme toujours lorsque mon coeur est vacant, la saine réaction de mon corps qui s'ennuie."
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"Ils cracheront de dégoût sur l'inesthétisme des rapports entre deux pédérastes mais baveront d'envie et de plaisir "purement artistique" sur deux lesbiennes enlacées."
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"Ce ne sont pas les maternités qui vieillissent les femmes, mais les contraintes de la vie quotidienne, dont l'homme lui laisse le monopole."
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"Est-ce l'approche du renouveau qui provoque ainsi, à peu près tous les trois ou quatre ans, un remue-ménage dans mon coeur ?
Est-ce la lassitude du corps qui me rend disponible pour un nouvel amour, ou est-ce la lassitude du ocre ?
Je ne sais pas. Ce qui est certain, c'est ce que cela arrive comme l'ouragan. Un instant avant, le ciel est calme, et soudain, c'est le déferlement, la fuite aveugle vers un nouveau corps, un nouveau sexe, une nouvelle poitrine, de nouveaux baisers, de nouvelles musiques de soupirs et de cris, toute la geste enivrante de l'amour, qu'il me semble découvrir à chaque fois pour la première fois."
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"Cette attitude de tolérance est rare chez les lesbiennes. En général, nous sommes trop exclusives pour accepter de fermes les yeux sur incartades. Les couples de filles sont moins durables que les couples de garçons, car l'adultère, chez nous, conduit presque toujours à la séparation. Il y a peu de "cocues" parmi nous. Nous sommes rarement motivées par le seule désir physique, comme les garçons. Nous mettons du sentiment dans la moindre aventure et souvent elle prend ainsi des proportions trop importantes pour rester clandestine. Alors on nous accuse d'instabilité."
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"L'ironie, c'est que je suis moi-même incapable de suivre le conseil que je lui ai donné avec tant de conviction. Lorsqu'une femme m'attire vraiment, je deviens timide, empotée, sans voix, et si par malheur je m'élance, c'est comme un enfant qui saute du du plu haut plongeoir : en se bouchant les les yeux et les oreilles. Ce n'est pas une tactique calculée. C'est de la timidité.... La plupart du temps, je n'ose faire un premier pas que si l'autre m'encourage d'un regard, d'un geste."
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"Toute ma vie, ensuite, j'ai gardé ce même réflexe. Pour empêcher le coeur de saigner, la tête de penser, le remède a toujours été une autre, tout de suite une autre, parce qu'en faisant l'amour, on a l'esprit ailleurs. Parce que la femme nouvelle que l'on découvre, même si elle n'est pas extraordinaire, distrait. Lécher indéfiniment ses plaies en pleurnichant n'a jamais rien arrangé. Il faut mordre la vie à nouveau, le plus vite possible, même si l'on doit ravaler ses larmes sur une épaule presque inconnue. Femmes-escale entre deux passions, je vous dois beaucoup de mon bonheur de vivre..."
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"J'avais une fringale immense d'amour physique et m'y jetai à corps perdu pour oublier."
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"Les lèvres gonflées de nos baisers."
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"Et je lui fis l'amour lamentablement... je ne savais plus rien. Tous les gestes, je les avais oubliés. Ces gestes appris pour elle, il me fallait les réinventer. Chaque fois que j'ai aimé vraiment, j'ai dû réinventer l'amour. Pour manoeuvrer correctement sur le champ de bataille qu'est un lit d'amour, il faut toute sa tête et non tout son coeur. L'excès d'amour ou de désir peut rendre une femme aussi impuissante qu'un homme."
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"A la revoir bronzée, sculpturale en maillot blanc, ses longs cheveux blonds dégringolant sur ses épaules caramel, je perdis le souffle..."
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"Je crevais d'amour."
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"Je restai quelques jours de plus à Casa pour achever de me gaver d'amour."
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"N'était-ce pas tout simplement que je fuyais la femme parce que je l'aimais trop ?..."
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"Il faudrait que l'on perde l'habitude de croire que les amours entre deux femmes se limitent à quelques aimables jeux de lèvres et de langue. Nous savons jouir avec tout notre corps."
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"Je redoute chaque fois cet instant qui peut tout dépoétiser, alors que c'est tellement beau, tellement émouvant, cette lente approche de deux corps qui se découvrent, qui se dévoilent, qui se dénudent peu à peu, pièce après pièce.
Ce moment qui peut tout gâcher ou tout rendre plus enivrant, plus excitant. Cette lente approche, cette fermeture éclair qui glisse, ce bouton qui, ouvert, laisse passer une main; ces agrafes qui vous livrent, au creux de la paume, la chair chaude d'un sein, la tiédeur d'une hanche..."
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