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Critiques de Éric Boury (112)
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La pierre du remords

Je découvre Arnaldur Indridason avec ce roman et ce n'était peut-être pas une bonne idée. Sûrement même...

Déjà ce n'est pas le premier tome où apparaît l'inspecteur à la retraite Konrad, pas le meilleur moyen de faire sa rencontre.

J'ai eu beaucoup de mal à aller au bout de cette lecture car je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans l'enquête, ou plutôt les enquêtes car plusieurs intrigues et périodes se partagent la même trame.

Le rythme est très lent, les personnages également, l'enquête n'avance qu'uniquement grâce au plus grand des hasards (il paraît que, on m'a dit que, le voisin de la nièce du coiffeur a dit que) et c'est lassant.

Tout ce que je garde de cette lecture est une impression de grisaille et des interrogations toujours en suspens.

Je ne m'avoue pas vaincue pour autant et suis bien décidée à retenter une rencontre, mais avec Erlendur cette fois, cette série ayant énormément de bons retours.



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La pierre du remords

Une femme est assassinée chez elle.

Un voyeur à l'aide de sa longue vue a vu le crime et téléphone à la police.

Dans l'appartement de la victime, on trouve une carte avec le numéro de Konrad ancien flic. La victime l'avait contacté pour l'aider à retrouver le fils qu'elle a abandonné il y a 50 ans. Konrad avait refusé.

Maintenant il s'en veut et enquête pour retrouver le fils.

Il est hanté également par le meurtre de son père et cherche à deviner qui l'a assassiné.

Il remonte dans le passé de la femme assassinée ainsi que dans celui de son père.

L'auteur nous fait faire des allers retours pas toujours simples à suivre. !!!

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La pierre du remords

Valborg, une jeune retraitée est retrouvée assassinée à son domicile. Qui pouvait en vouloir à cette femme ? Konrad avait eu dès contact avec elle quelque temps plus tôt, celle ci lui avait demandé de retrouver son enfant mis au monde cinquante ans plus tôt ! Le rapport est il la ?

Konrad va tout mettre en œuvre pour découvrir la vérité ! Car celui-ci lui a refusé de l’aider, évidemment maintenant il s’en veut...

Et lorsque Konrad ce plonge dans une enquête c’est corps et âme !



J’aime beaucoup cette série, il y a énormément de tristesse dans les histoires d’ Arnaldur Indridasson. Mais celle ci m’a vraiment prise aux tripes ! Surtout avec un tel dénouement .

Les personnages de ce roman sont tous attachants ! C’est une lecture très agréable mais petit bémol, je l’ai trouvé un peu lon, même si l’histoire est prenante...

Bref encore une réussite malgré ce petit couac !
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La pierre du remords

Dans ce troisième volet de la série, on retrouve Konrad, policier retraité solitaire et pragmatique secondé par Eyglo, une jeune femme férue de spiritisme. Tous deux continuent d' enquêter sur les circonstances de la disparition de leurs pères respectifs. Ces pères formaient un duo d'escrocs abusant de la crédulité de personnes fragilisées par un deuil , se prétendant capables d'obtenir des contacts dans l'au-delà , moyennant finances. En parallèle ,lorsque Valborg, une vieille femme sollicite l'aide de Konrad pour retrouver un enfant abandonné dès la naissance , celui-ci refuse d'abord froidement , puis s'attelle ensuite à cette recherche, pris de remords suite à l'assassinat de Valborg.

Une lecture passionnante, une intrigue habilement construite et une ambiance générale d'où se dégage de l'empathie et une grande tristesse.
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La pierre du remords

Autant j'avais aimé cet auteur et son personnage Erlendur SVEINSON, et même les deux premiers romans de la série Konrad, autant celui-ci m'a paru longuet, décousu, pour tout dire ennuyeux.

Je suis très déçu de cette lecture qui mélange deux enquêtes sans rapport l'une avec l'autre, celle de la recherche du meurtrier du père de Konrad et celle de la recherche de celui d'une vieille dame qui avait sollicité l'aide du policier retraité pour retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné à la naissance.

Avec de nombreux retours dans le passé (sans marqueurs temporels en début de chapitres) et les personnages difficiles à mémoriser, sans compter les digressions sur la vie après la mort et les phénomènes surnaturelsinexpliqués, je me suis un peu perdu et désintéressé du résultat (tiré par les cheveux pour la mort de la vieille dame et laissé en suspend pour la mort du père ... pour donner envie de lire le tome suivant).

Je suis quand même allé au bout de ma lecture mais je ne pense pas suivre ce personnage plus longtemps.
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La pierre du remords

Remords, tourments assombrissent ce polar au lent déploiement. Des histoires, des vies, passé et présent s’entremêlent et hantent ce roman. Un final que j’ai cru deviner. Eh ben non. Konrad est humainement attachant, sa sensibilité est touchante.

Une vieille dame allongeait derrière sa porte, son visage témoigne de la violence de sa mort. Les yeux exorbités et la bouche grand ouverte. Sur son bureau, le numéro de notre flic retraité. Konrad avait refusé de retrouver son enfant abandonné à la naissance, avec la complicité de Sunnefa, une sage-femme. En proie à des remords, il enquête sur cet enfant et la mort de Valborg.

En parallèle, il cherche à savoir ce qui s’est passé devant ces fameux abattoirs de Reykjavík, il y a quelques années. Ne désespérant pas de connaître la vérité sur la mort de son escroc de père.

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La pierre du remords

Lourd. c'est l'ami d'un ami d'un ami qui m'a dit qu'il connaissait un boulanger qui connaissait une infirmière qui.....c'est du n'importe quoi, de limprobable du lourd, lassant, inintéressant, oui j'arrête car comment peut-on proposer ce genre de livre ?
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La pierre du remords

Polar au suspens très fort. Les portaits sont tout en finesse et le roman reste bien construit. Mais hélas le dénouement gâche tout car il n’est pas du tout crédible. Cependant j’ai apprécié que l’auteur ne s’étende pas dans d’interminables descriptions de meutres sadiques et que la psychologie des personnages soit très fouillée.







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La pierre du remords

Un homme observe depuis son appartement à travers sa lunette la vie routinière des gens de l’immeuble d’en face, lorsqu’il croit assister au meurtre d’une femme. Il prévient anonymement la police. Celle-ci découvre le cadavre d’une dame âgée, Valborg, qui d’après les premières constatations aurait été étouffée à l’aide d’un sac plastique. Parmi ses affaires, l’inspectrice Marta trouve le numéro de téléphone d’un ancien collègue à la retraite, Konrad…

Le roman d’Arnaldur Indridason mélange plusieurs enquêtes qui n’ont pas de lien entre elles, mêle le passé et le présent et combine surnaturel et escroquerie. Autant d’éléments qui affaiblissent la tension dramatique de cette histoire et le mystère qui entoure le meurtre de cette inconnue en égarant le lecteur sur différentes pistes.

Il manque tout au long des investigations menées, des éléments nouveaux qui fassent rebondir les recherches, des ressorts qui captent l’attention du lecteur. Seules les dernières pages sauvent ce polar de l’écueil.

Résultat : un polar avec de bons ingrédients mais qui ne remplit pas le contrat de captiver le lecteur par sa construction décousue.

Traduction d’Eric Boury.

Editions Métailié, 345 pages.

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La pierre du remords

Dans la pierre du remords d'Arnaldur Indridason, on retrouve Konrad, un policier à la retraite qui traite des cold case.

Autant j'aime les enquêtes d'Erlendur toujours très dynamiques et efficaces, autant j'ai eu beaucoup de mal avec Konrad et l'enquête qui piétine. Beaucoup de longueurs et peu de dynamisme !

Le sujet traité est pourtant très intéressant. Dommage.

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La pierre du remords

Encore un très grand Indridason. Dans cette enquête, nous voici plongés dans l'univers des enfants abandonnés à la naissance, des violences faites aux femmes et du remords tardif. On ne peut qu'eprouver de l'empathie pour cette femme qui vient de mourir sans avoir connu son enfant, ni savoir si c'est un garçon ou une fille. Elle essaie de le retrouver mais se heurte à des refus de la part de l'enquêteur à qui elle s'adresse. Ensuite, c'est trop tard. Elle meurt sans rien savoir. Indridason est le champion des "sad ends". Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille !
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La pierre du remords

Suite à un coup de fil anonyme la police découvre le corps d'une sexagénaire étouffée par un sac plastique. Au vu de l'état de l'appartement il s'agit d'un cambriolage qui a mal tourné. L'enquêtrice qui dirige l'enquête trouve pour seul indice le numéro de téléphone de Konrad un ancien collègue à elle. Interrogé Konrad lui révèle que Valborg voulait qu'il retrouve l'enfant qu'elle avait abandonné à sa naissance mais qu'il avait refusé.

Pris de remords il se lance dans une enquête pour retrouver l'enfant mais aussi le meurtrier de la sexagénaire.



Si l'on suit de loin en loin le travail de la police le récit est presque exclusivement centré sur l'enquête menée par Konrad.



Une enquête, comme il est d'habitude chez l'auteur, qui se déroule sur un rythme très lent, d'autant plus qu'en parallèle le personnage central enquête sur la mort de son père assassiné et sur les multiples méfaits qu'avait commis ce dernier.



Malgré un rythme d'enquête lent le style de l'auteur est vif et fluide, et les chapitres courts permettent une lecture aisée. L' récit comme le premier opus alterne présent et passé changeant de narrateur en fonction des situations.



Toutefois ce récit s'avère de qualité inférieure au premier opus de la série.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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La pierre du remords

Même si j'ai apprécié lire les enquête d'Erlendur, j'avoue avoir une préférence pour Konrad que je retrouve dans cette nouvelle enquête où comme son titre l'indique il sera question de remords. Pour rappel, Konrad est un policier à la retraite, veuf depuis quelques années et qui pour passer le temps donne un coup de main à la police notamment son amie Marta ou enquête pour des particuliers.

Dans cette enquête une femme est retrouvée assassinée chez elle, et l'on retrouve sur place le numéro de téléphone de Konrad. Aussitôt contacté, Konrad se souvient de la demande de cette femme qui souhaitait retrouvé l'enfant qu'elle avait mis au monde et abandonné à sa naissance il y a cinquante ans. Il avait alors refusé de l'aider mais après ce drame il voudrait faire quelque chose pour cette femme qui semblait désemparée.



Un personnage de plus dans l'univers d'Indridason qui a non seulement des problèmes avec les rapports sociaux mais qui se trimballe un passé un peu lourd à traîner. D'ailleurs dans chacune de ces enquêtes nous retrouvons une partie consacrée à l'assassinat de son père, cet être mal-aimé et brigand. Dans ce nouvel opus une sombre histoire d'abandon d'enfant qui cache bien d'autres méfaits, d'autant plus que l'histoire parallèle mettant en scène Eyglo est tout aussi terrible. La résolution de cette enquête qui semblait vouée à l'échec tant les faits remontent à plusieurs années et qu'aucun éléments ne permettaient de se rapprocher d'une solution, est surprenante. Femmes et filles sont à l'honneur dans ce roman sombre et tourmenté.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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La pierre du remords



J'avais trouvé Les Fantômes de Reykjavik - le précédent roman de la série des Konrad - peu inspiré, décousu, sans réelle tension et sans beaucoup d'émotion. Je peux dire exactement la même chose de la pierre du remords. le récit s'articule autour de trois enquêtes distinctes dont deux cold cases et les nombreux protagonistes liés à ces investigations. Alors forcément, on s'éparpille, on n'avance pas et l'intérêt en pâtit. Quant au nouveau héros récurrent, Konrad, il est bougon, malpoli, alcoolique, infidèle, peu serviable et au final pas très sympathique. On ne se sent guère concerné par ce qui peut lui arriver. L'auteur cède-t-il à la nouvelle tendance du polar nordique? Une intrigue compliquée et un flic hors normes?

.



Le récit débute par le meurtre de Valborg, vieille femme tuée chez elle, sans doute à l'occasion d'un cambriolage. Marta, de la police de Reykjavik, enquête. Mais Konrad ancien policier qui s'ennuie à la retraite, veut l'aider. Et puis, Konrad décide de rechercher le meurtrier de son père, mort poignardé il y a plus de 50 ans, et aussi d'essayer de retrouver la trace de l'enfant de Valborg, enfant qu'elle a abandonné il y a 47 ans! On va papillonner d'un univers à un autre, tantôt au milieu de séances de spiritisme qui cachent une escroquerie, puis au sein d'une secte anti-avortement. On va suivre les problèmes d'un enfant abandonné balloté d'une famille d'accueil à une autre, s'intéresser à la difficulté pour une femme battue de porter plainte contre son mari. On va vivre le long calvaire d'une autre femme violée jeune qui n'arrive pas à se reconstruire. On va rencontrer un voyeur qui espionne ses voisins à la longue vue (répréhensible peut-être, mais utile pour témoigner). On va plaindre des adultes marqués par la vie d'escroc de leurs pères respectifs et voir comment ils peuvent gérer ça. On va même brièvement croiser des dealers. Beaucoup de thèmes à peine abordés, beaucoup de rencontres avec des personnes qui ne font que passer…

.



Dans les cinquante dernières pages du roman, les évènements se précipitent, pas toujours très vraisemblables. Bref, pour ceux qui veulent découvrir Arnaldur Indridason, je recommande les romans de la série des Erlendur.
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La pierre du remords

Konrad, ex-policier islandais fraîchement retraité, décide d'enquêter sur la mort de Valborg, septuagénaire assassinée chez elle, après avoir demandé de l'aide à Konrad pour retrouver l'enfant qu'elle a été contrainte d'abandonner à la naissance, bien des années plus tôt.



Konrad va mener l'enquête ce qui va le mettre en relation avec un mouvement extrémiste religieux qui s'oppose radicalement à l'interruption volontaire de grossesse. Au cours de cette enquête, Konrad va être amené à revenir sur la mort violente de son père, dont l'auteur nous avait évoqué dans le tome précédent "Les fantômes de Reykjavik", le parcours plus qu'atypique, son père ayant été mêlé à de sombres trafics de faux mediums.



J'avais préféré le tome précédent que je trouvais plus poignant car l'auteur développait plus l'atmosphère familiale particulièrement difficile qu'a connu Konrad dans sa jeunesse. Les thèmes déjà évoqués reviennent ici comme la violence familiale, les violences faites aux femmes, les injustices...



On retrouve cette atmosphère en demi-teinte que maîtrise parfaitement Arnaldur Indridason et qui fait penser aux romans de Maigret ou ceux du regretté écrivain suédois Henning Mankell... un policier touchant et qui suscite la sympathie: Konrad a des faiblesses physiques (il est handicapé d'un bras, tout comme le commissaire Wallander avait des problèmes de diabète..) il revient sur ses erreurs dans sa vie de couple avec Erna qu'il a perdue peu de temps auparavant, emportée par un cancer.. Bref un policier loin du super héros, ce qui le rend plus proche et plus humain.



L'auteur revient aussi sur le thème de l'au-delà et de la mediumnité et des croyances au surnaturel, thème qui a l'air de toucher beaucoup la société islandaise et qui ajoute un autre intérêt au livre.

Bref on passe un bon moment de lecture...
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La pierre du remords

Dans La pierre du remords, une vieille femme est retrouvée assassinée chez elle. Sur son bureau, le numéro de Konrad. Ayant accouché d’un enfant qu’elle avait abandonné 50 ans plus tôt, elle avait fait appel au flic retraité afin de l’aider à le retrouver. Mais son entêtement l’avait poussé à refuser. Plein de regrets et de culpabilité, il décide alors de réparer son erreur en enquêtant de façon informelle sur cet enfant et la mort de sa mère. Et toujours, en parallèle, il cherche à savoir ce qui est arrivé à son père devant ces fameux abattoirs il y a de ça bien longtemps.



Konrad est un personnage trèèès attachant. Je crois que ça y est, il arrive presque au même niveau qu’Erlendur dans mon coeur. Sa sensibilité est touchante et il est présenté avec beaucoup d’humanité. Il traîne toujours sa mélancolie, ses casseroles derrière lui, mais ne désespère pas enfin connaître la vérité sur la mort de l’escroc qui lui servait de père.

Remords, tourments, thèmes lourds… Assombrissent un peu plus ce roman qui se déploie lentement et qui serre le cœur.



Par manque de temps, je l’ai lu en 3 semaines. Mais en fait je ne regrette pas, ça m’aura permis de le savourer, un petit peu plus chaque soir, jusqu’à finir complètement absorbée dans cette intrigue. Une intrigue toujours aussi bien construite et écrite (ces descriptions quoi!), qui t’attrape insidieusement et ne te lâche pas. Des histoires et des vies qui s’entremêlent, avec une fin que j’avais cru deviner, mais en fait ben non. Je me suis bien faite avoir.



En bref, j’aime toujours autant Indriðason. Et j’ai l’impression que vu la fin, je peux me permettre de dire vivement la suite .



(Superbe traduction du master Eric Boury)

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La pierre du remords

C'est toujours un plaisir d'ouvrir et de commencer un livre d'Indridason ! Il demeure cependant une pointe de regret de ne pas retrouver Erlendur. Cependant le policier Konrad, n'est pas dénué de charmes. Il est à la retraite mais continue à réfléchir et à aller jusqu'au bout de la vérité. Il s'agit du tome 3 de Konrad.



Valborg, une vieille dame solitaire et malade est assassinée chez elle. Marta, ex-collègue de Konrad, est chargée de l'enquête.

Valborg avait auparavant fait appel à Konrad pour retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné et Konrad n'avait pas donné suite. Etreint par un sentiment de culpabilité et ne comprenant pas pourquoi il n'est pas venu en aide à cette femme dont il avait senti la détresse, Konrad décide de retrouver cet enfant. Grâce à cette quête, il va découvrir la vérité sur cet assassinat qui est bien sûr en lien avec cette vieille histoire.

Parallèlement à cette enquête, il y a également en filigrane le mystère autour de la mort du père de Konrad, un véritable salaud et escroc. Va-t-il enfin se décider à percer le mystère de cette mort ? Et puis il y a le passé du veuf Konrad qui s'en veut notamment d'avoir trompé sa femme Erna.



J'ai beaucoup apprécié ce dernier roman teinté de mélancolie, de remords (de Valborg, de Konrad). Le passé est un poids lourd qui pèse sur la vie. Chaque personnage s'y trouve confronté.

Seul bémol : beaucoup de personnages et des fils narratifs qui se perdent ... dans quel but ? Beaucoup d'histoires dans l'histoire.
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La pierre du remords

C'est un peu la suite de l'enquête de Konrad sur la mort de son père qui était une ordure et un escroc mais aussi une femme, Valborg était venue le voir pour que il retrouve son enfant que elle a abandonné mais elle se fait assassiner alors Konrad rongé par le remord de ne pas l'avoir aider va rechercher cet enfant et le retrouver mais en même temps beaucoup de vieilles histoires vont ressurgir du passé et croyez moi au final c'est une histoire bien triste et émouvante car elle nous fait connaitre des gens pas très reluisants.

un trés bon livre avec des chapitres pas très longs et qui sait vous emmener dans le pays magique des livres. Mais une histoire qui vous passionne très vite ou l'on veut toujours connaitre les découvertes de l'enquête de Konrad car c'est un enquêteur hors pair.
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La pierre du remords

Le 3ème tome des enquêtes de Konrad. Sur un rythme plutôt lent, propice à explorer la noirceur de l'âme humaine, les remords, les regrets... Entre passé et présent dans une Islande un peu triste et souvent sombre. Et toujours en fil conducteur la recherche autour de son père assassiné.
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La pierre du remords

La construction du récit n’étonnera pas les lecteurs d’Indridason, l’enquête sur le meurtre de la vieille dame n’est que la face émergée de l’iceberg, et cette partie du récit se fait discrète, servant surtout à dérouler ce qu’Indridason préfère écrire, c’est-à-dire du roman noir, du roman qui parle de la société islandaise surtout et de ses travers.



En bonne touriste que je suis, j’idéalise complètement ce pays et j’imagine ses habitants vivre dans une sorte de monde merveilleux loin de toute déviance sociétale. Que nenni. Comme dans tous les autres pays du monde, l’Islande a aussi son lot de travers et de pourris : drogue, anti-avortements, violences en tous genres. Les scènes de violence ne sont pas légion chez Indridason, il y a une certaine pudeur chez les islandais à écrire de la violence. Elle est plutôt évoquée, suggérée, au détour d’une phrase, ou lors de révélations faites par les personnages, on la ressent aussi dans les émotions qui les animent, et qui finissent forcément par atteindre le lecteur. C’est là que se joue la magie Indridason, et ce qui le différencie des autres auteurs, c’est cette noirceur des sentiments, ce spleen constant et cette mélancolie qui trouveront forcément écho en chacun d’entre nous.



Indridason semble être obnubilé par le passé et les conséquences qu’il peut avoir sur nos vies. Chacun de ses romans évoque ce thème, à chaque fois une partie de l’intrigue se déroule dans un passé vieux de plusieurs décennies, souvent dans les années 60 ou 70. C’était le cas avec sa série Erlendur, c’est à nouveau le cas avec la série Konrad. C’est rarement joyeux, autant vous le dire.



Les chapitres courts contrebalancent une intrigue lente et qui prend son temps, les allers-retours entre passé et présent donnent une dynamique intéressante au récit même si on se sent parfois un peu perdu, la date et les lieux n’étant pas mentionnés en début de chapitre. On s’y fait rapidement mais ça peut être déroutant par moment.



Il m’est impossible d’imaginer Konrad sans y voir des réminiscences d’Erlendur, son personnage fétiche présent dans son autre série. Tous deux passablement complexes, pas franchement sympathiques de prime abord, carrément sauvages par moment, on comprend au fur et à mesure du temps et des tomes de la série qu’ils portent en eux de profondes souffrances qui ont contribué à faire d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui. Toujours avec la même pudeur, l’auteur nous immisce dans leur vie et dans leur tête afin qu’on comprenne toutes les subtilités de leurs personnalités. C’est ça aussi la force des romans d’Indridason, des personnages humains, souvent en proie à une certaine dualité.



Le mot de la fin

Ce roman est, peut-être encore plus que ses précédents, empreint de mélancolie, le poids du remords et de la culpabilité qui pèse sur certains des personnages est terrible, et il en ressort un ouvrage poignant et rempli d’humanité.



Un ouvrage qui pourrait être lu aussi bien par les amateurs de littérature noire que par les lecteurs de littérature générale grâce à sa consonance très littéraire, rendue possible grâce à la traduction toujours impeccable d’Eric Boury dont je tiens, à nouveau, à saluer le travail.
Lien : https://anaisseriallectrice...
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