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Critiques de Éric Boury (111)
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La pierre du remords

Ce roman est construit comme tous les romans d’Indridason : le passé et le présent racontent des histoires a priori très différentes pour finalement se rejoindre et résoudre tous les mystères.



Toutefois, ce roman contient plus de longueurs que les autres du même auteur. On peine a comprendre l’intérêt de certains passages, y compris a la fin du livre, une fois que tout est résolu, et c’est bien dommage. A-t-il voulu gratter quelques pages pour ne pas rendre un livre trop fin ?



La lecture n’en reste pas moins agréable et les sujets traités en fond sont des sujets d’actualité et importants tels que les violences sexistes et sexuelles.



Bref : pas le meilleur roman de cet auteur mais un bon roman tout de même !
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La pierre du remords

Voici une nouvelle enquête policière de Konrad, policier à la retraite, qui se retrouve lié à l'assassinat de Valborg, une femme en fin de vie.

Cette dernière avait sollicité Konrad, pour retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné au début des années 70.

Une suite d'événements va faire éclater la triste vérité...

J'avoue ne pas avoir été transcendée par cette lecture un peu molle à mon goût.



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La pierre du remords

C'est le second polar que je lis d'Indridason. Le premier avait été @Hypothermie que j'avais beaucoup aimé. Celui-ci est le premier avec le héros Konrad.

L'intrigue : Une vieille femme, Valborg, demande de l'aide à Konrad, un ancien policier à la retraite, à retrouver son fils. Elle l'avait abandonné à la naissance suite à un viol mais aimerait maintenant le voir. Konrad refuse. Quelques jours après, Valborg se fait assassiner dans son appartement saccagé. L'enquêtrice Marta, retrouve le numéro de téléphone de Konrad, et l'appelle pour en savoir plus. Konrad pris de remord va essayer de réparer son erreur et enquête sur cette affaire.

Un polar attachant mais un peu lent et fouillis à mon goût.

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La pierre du remords

Il va falloir s’y faire … Erllandur c’est fini !

Arnaldur a choisi de l’abandonner à son sort et est passé à Konrad … 4 livres sont prévu !

Tout a commencé avec « Ce que savait la nuit » où j’ai retrouvé le talent de l'auteur avec après Erlandur et ses fantômes, Konrad, nouveau venu, cet ex policier avec ses propres fantômes. On se balade dans le vieux Reykjavik avec ses anciens quartiers et nous croisons toujours la route d'individus qui ont une histoire, un vécu toujours émouvant. La grande Histoire de l'Islande est toujours sur notre chemin et l'on en découvre à chaque fois un nouveau petit morceau.

La suite était « Les fantômes de Reykjavik » une rencontre avec le milieu des médiums, ( milieu que l’auteur a côtoyé dans sa jeunesse ) et des interrogations qui nous font tourner en rond pendant des pages et des pages … on se retrouve pris au piège de l’histoire.

Nous voici maintenant avec « La pierre du remords »

Où on repart avec des médiums qui parsèment des pages et des pages de leurs délires … on y croit ou on n’y croit pas ?

Où on repart avec un petit couplet sur les violences contre les femmes … on essaie de faire quelque chose ?

Où on repart sur la piste d’un meurtrier quand même !

Les questionnements sur le passé des pères de Konrad et de Eyglo … qui est le plus méchant ? … qui a entraîné l’autre ?

Des passages malheureusement très courts, intéressants et innovants où un lieu choisi devient pendant quelques temps le centre du monde … une rue, des fenêtres avec des scènes de la vie quotidienne qui nous sont décryptées … comme un tableau aux multiples facettes.

Des passages inutiles qui veulent faire durer le suspense mais qui ne servent qu’à rallonger la sauce déjà bien diluée.

Globalement une lecture décevante … dans ce volume, le rythme manque, les personnages nous racontent peut être une histoire mais ils oublient de vivre et c’est vraiment dommage.
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La pierre du remords

Pour qui est fan d'Arnaldur Indriðason comme je peux l'être, l'éventail de son talent est déployé là, dans ce troisième opus de la série des enquêtes de Kónrað.

Depuis la construction narrative jusqu'aux thèmes abordés, ce qui s'annonce comme un polar se révèle être plus que jamais un roman social et intimiste.

Aux côtés de l'ancien policier, c'est de nouveau l'histoire contemporaine de l'Islande qui se révèle, le pays de glace d'aujourd'hui mais aussi celui des années soixante.



Le meurtre d'une vieille femme, après avoir confié à Kónrað la recherche de son enfant abandonné, plongent ce dernier dans un flot de remords alors qu'il avait refusé sa requête.

Et les remords, ça le connaît. Les réminiscences de l'enfance qui re-surgissent : le fantôme de son père qui le hante toujours, des dizaines d'années après son meurtre.

Alors, il va s'employer à comprendre, à chercher. C'est qu'il fait le mieux. Même si c'est dur, violent parfois, pour lui ou pour ses proches…



Je ne peux en dire plus si ce n'est que chaque roman d'Arnaldur Indriðason me captive et me touche. C'est beau et triste à la fois, sensible et juste, empli d'humanité : « Un plaidoyer pour les plus vulnérables ».

C'est le récit de la tragédie de notre monde, et avec cette plume, c'est juste sublime.











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La pierre du remords

Comme une cruche j'ai commencé par le 3e tome et j'ai préféré continuer et poursuivre avec les autres plus tard. C'est probablement pour cette raison que j'ai ressenti aussi peu d'empathie pour Konrad qui est le schéma typique du flic islandais ; un vieux con harceleur qui obtient gain de cause. Les autres PdV n'amènent rien de très concret au récit, si ce n'est qu'une vague empathie et des liens tirés par les cheveux. L'histoire en elle-même n'a pas réussie à suffisamment m'émouvoir pour que j'augmente la note.
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La pierre du remords

Une vieille dame agressée dans son appartement, un enquêteur retraité qui cherche à faire la lumière sur la mort de son père… Un roman policier qui commence comme un drame social et humain pour se terminer en tragédie grecque. Une histoire sans violence excessive, mais qui accroche le lecteur par des personnages vivants et attachants et des scènes et révélations qui s’emboîtent habilement jusqu’à un final inévitable.
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La pierre du remords

Comme j’ai aimé lire ce roman venu du froid. Reykjavik ne semble pas connaitre le soleil. Konrad, ancien policier parait ne jamais sourire, désabusé et triste.

Il refuse d’aider Valgor, cette femme effacée et sans histoire qui lui demande de retrouver son fils, abandonné quelques cinquante ans plus tôt.

Parce qu’elle découvre le numéro de Konrad sur les lieux d’un crime, celui de Valgor, Martha, le contacte. Si elle n’apprécie pas que son ancien collègue empiète sur ses enquêtes, elle accepte volontiers son aide.

Pris d’un étrange remord, Konrad va mettre un point d’honneur à découvrir l’histoire de Valgor. Cette femme triste et presque insignifiante. Retrouver l’enfant, devenu adulte, mais aussi les conditions qui ont poussé Valgor à le mettre au monde, puis à l’abandonner. La vie d’une femme effacée et sans histoire devient alors un vrai drame.

Konrad s’entend bien avec son fils et ses petits-enfants. Pourtant il voudrait aussi découvrir qui a assassiné son père, cet homme odieux qui avec un ami Eyborg, médium, profitait de le naïveté des gens pour les escroquer. Avec Eyglo, la fille d’ Eyborg, (elle aussi médium) il essaie de découvrir la vérité.

Tous les personnages sont dépeints avec minutie.

Une aventure de Konrad que j'ai appréciée.
Lien : https://leslecturesdejoelle...
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La pierre du remords

Un peu déçue par ce roman. L’histoire ou les histoires sont emberlificotées. Je peine à suivre le fil. Trop de personnages, trop d’anecdotes. C’est confus. La traduction laisse à désirer. J’apprécie la littérature islandaise généralement. Pourquoi l’auteur se complaît-il dans ces descriptions sinistres, sans jamais insérer dans son livre des moments de joie.? Il me reste quelque 50 pages à lire. Vivement la fin…
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La pierre du remords

Même si le style est toujours intéressant

Je trouve que l'on retrouve les thèmes récurrents de ses autres romans

je n'ai pas été tenue en haleine comme dans les autres romans de cet auteur.

Les personnages sont assez superficiels et l'enquête un peu bâclée.

Relisez plutôt la femme en vert ou la cite des jarres.
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La pierre du remords

Mon premier "polar islandais".

À en juger par les éléments de communication de certains éditeurs, ce petit pays nordique de 400 000 habitants serait en effet au roman policier ce que le Brésil est au football.

Je préfère éviter de dire ce que tout cela m'inspire...

Au chapitre des bonnes nouvelles, pas de tueur en série, pas de secte de tueurs fous, pas de cadavres mutilés/dépecés/brûlés/éviscérés/démembrés/crucifiés (cocher les cases de votre choix.)

Indridason se soucie de vraisemblance, et on ne peut que louer cette décision. Son histoire tient d'ailleurs à peu près la route et, même si elle met longtemps à se mettre en place (mais c'est un peu la rançon du polar, pour "protéger" la chute), cette histoire de tragédie familiale sur fond de viol et d'accouchement sous X, avec des allers retours entre les années 70 et notre époque, aurait pu m'émouvoir.

Aurait pu.

Encore pour ça aurait-il fallu que je n'aie pas constamment l'impression de lire une rédaction écrite par un élève de seconde.

Pour cela évidemment, je ne sais pas trop qui fustiger, quelle est la part de responsabilité entre l'auteur et le traducteur. Désolé, mais je n'ai pas trop l'intention de me mettre à l'Islandais pour trancher la question, d'autant qu'il paraît qu'il s'agit de l'une des langues les plus compliquées au monde.

Quand ce que dit quelqu'un vous révolte un peu, est-ce que vous diriez "mais enfin, pourquoi tu t'exprimes comme ça ?" ou "mais enfin, pourquoi tu dis ça ?"... Je vous laisse deviner ce que le traducteur a choisi.

Quand un type vient d'insulter le héros de tous les noms à plusieurs reprises, de refuser de lui parler, de le virer de chez lui et de lui claquer la porte au nez, est-ce que vous pensez nécessaire de préciser ensuite que "pour le peu qu'il le connaissait, cet homme était tout sauf sympathique." ?

Même en dehors de ces écueils qui m'ont fait lever les yeux au ciel (dialogues moisis, vérités de la Pallice...), le "style" est tellement, tellement scolaire que ça m'a empêché de ressentir la moindre empathie pour cette galerie de personnages et leurs tragédies personnelles.

J'ai lu l'année dernière "Le secret des andrônes" de Pierre Magnan, qui pour son malheur n'était pas Islandais, mais originaire des Alpes-de-Haute-Provence. Il s'agit d'un bon point de comparaison puisque le héros de Magnan, l'inspecteur Laviolette, est lui aussi un policier en retraite, comme le Konrad d'Indridason. Eh bien laissez-moi vous dire que c'est tout autre chose au niveau de la qualité de l'écriture, du lexique... Bref, du style, quoi !

Combien de fois faudra-t-il répéter qu'écrire un livre, ce n'est pas seulement mettre des phrases les unes derrière les autres pour raconter une histoire ?
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La pierre du remords

Ancien flic opiniâtre, Konrad se lance dans la recherche d'un enfant abandonné un demi siècle avant par une mère fraîchement assassinée. Y a-t-il un rapport entre ces deux événements ? Konrad va-t-il trouver la clé du mystère de la mort violente de son propre père ? Des énigmes qui s'entrecroisent pour être démêlées avec les surprises finales qui les accompagnent. Dommage que l'auteur n'ait pas plus insister sur les épisodes paranormaux dus à la présence d'une femme médium qui aurait mérité mieux !! Mené à un rythme tranquille, mais excellent Indridason quand même !
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La pierre du remords

Valborg, une femme âgée de soixante-neuf ans, sollicite une rencontre avec Konrad, ce policier veuf et à la retraite : elle cherche à retrouver un enfant qu’elle a donné en adoption il y a maintenant de nombreuses années.  Après en avoir discuté avec elle, il ne voit pas bien ce qu’il pourrait faire qu’elle n’a pas déjà essayé, et les choses en restent là.  Lorsqu’elle est retrouvée morte peu après dans son appartement, victime d’un meurtre sordide, Konrad est envahi de remords, s’en voulant de son indifférence, et il se lance sur la piste de ce qui a bien pu arriver à la mère et à l’enfant, tout en continuant d’enquêter sur le meurtre de son père. Bien que les thèmes qu’aborde Arnaldur Indridason soient intéressants comme toujours du point de vue du territoire social de son écriture - il aborde la question des violences conjugales et de l’avortement en Islande dans les années soixante-dix -, il m’a semblé que l’intrigue de ce troisième tome des enquêtes de Konrad était plus linéaire que les précédentes et un peu moins rondement menée, traînant même en longueur pour ce qui est de la mort du père de ce dernier. Et que dire des personnages féminins, qui gagneraient à être un peu plus développés, en particulier la commissaire Marta qu’Indridason cantonne dans un rôle de faire-valoir ronchonneuse, et Eyglo, la fille du médium qui avait monté une escroquerie avec le père de Konrad, qui amène une touche surnaturelle qui pourrait être plus exploitée.
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La pierre du remords

Konrad, policier en retraite enquête, à la demande de Valborg. Recherche-t-il son fils abandonné à sa naissance ou l'assassin de cette vieille dame ? Plusieurs histoires interfèrent dans ce polar islandais, au gré des enquêteurs. Le passé et le présent alternent au fil de l'histoire que nous raconte Indridasson, passé maitre dans l'art du suspens. Quand même ! C'est un peu touffu, proteiforme, et la multitude des intervenants _ aux prénoms-noms" exotiques"n'aident pas les lecteurs que nous sommes.

Les thèmes restent d'actualité (©2019):violences faites aux femmes, mariées ou isolées, la prise en compte de ces faits par la société civile  au fil des decennies : l'introduction des contraceptions, du droit d'avorter... le droit des femmes a disposer d'elles mêmes.

Le recours aux médium en cas de souffrance dues à la disparition d'un proche est également évoqué.

Au total, ce n'est pas le meilleur de notre auteur. La femme en vert, le jardin des jarres, restent mes références . Une mention spéciale pour "étranges rivages" (attention: le thème est la disparition. Ce n'est pas un vrai polar, mais plutôt l'introspection de l'inspecteur Erlendur qui revient sur un drame de son enfance : pris dans une tempête de neige avec son frère, il a survécu , et son frere n'a jamais été retrouvé.)

Donc 3+1/2.
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La pierre du remords

Pas du tout emballé par cet opus d'Indridason, où l'on découvre Konrad, un flic à la retraite, et une -peut-être- nouvelle héroïne, Martha, chef de service, qui fume comme un pompier.

Si j'ai vraiment beaucoup aimé la série consacrée à son héros récurrent, Erlendur, la Trilogie des Ombres et cette "Pierre du remords" sont vraiment en-dessous du lot.

Tant dans la consistance de l'histoire, que de l'intérêt à lui porter, que du scénario, et peut-être la traduction y est-elle également pour quelque chose.

On démarre avec l'assassinat de Valborg (une dame d'un certain âge), on découvre son passé, et surtout qu'elle avait contacté Konrad, pour qu'il retrouve son fils, abandonné à la naissance. Plus de trois cents pages dans lesquelles l'auteur nous trimballe de personnage en personnage, ( à la longue c'est fatigant, on a l'impression que c'est sans fin) sous fond de spiritisme, charlatanisme et d'escroqueries en la matière, un Konrad dont le père - mêlé à ces escroqueries- était un flic pas très fréquentable et qui est mort assassiné. (occasionnel, son ex-femme, une embrouille? on n'aura pas la réponse).

Je n'ai pas vibré dans ma lecture, et la platitude de l'écriture (ou peut-être de la traduction), y est pour beaucoup.

Plat peut-être comme mon petit commentaire, dans lequel je reconnais ne pas être très inspiré...

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La pierre du remords

Une vieille dame est sauvagement assassinée dans un appartement au coeur de Reykjavik. Peu avant sa mort, elle avait contacté l'ex-inspecteur Konrad pour qu'il retrouve son enfant disparu. Il lui avait opposé un refus ferme mais pris de remords, il est désormais déterminé à accomplir la mission qu'elle voulait lui confier. En parallèle, il cherche aussi à élucider le meurtre de son propre père, disparu depuis de longues années mais dont on n'a jamais retrouvé l'assassin.



Un polar nordique de facture assez classique et sans retournement de situation spectaculaire. L'écriture est fluide est agréable mais on se perd un peu dans les nombreux personnages des deux enquêtes menées de front. Il apparait aussi rapidement que certains éléments de l'histoire sont liés à d'autres romans de l'auteur mais ce n'est pas vraiment un problème, d'ailleurs je n'en avais lu aucun avant. Agréable, donc mais pas renversant.

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La pierre du remords

La pierre du remords: la légende rapporte qu'elle se situe quelque part sur une montagne à l'ouest de l'Islande, qu'un aigle ayant enlevé un enfant l'y a tué et que la mère de la petite victime a ensuite sombré dans le désespoir...

Le remords, c'est aussi celui de Valborg, cette femme ayant abandonné son enfant à la naissance et qui le recherche désespérément 50 ans plus tard.

Le remords, c'est encore celui de l'inspecteur Konrad qui a refusé son aide à Valborg dans sa quête, remords d'autant plus culpabilisant que Valborg est assassinée peu de temps après.

Commence alors pour Konrad un voyage dans le temps et dans la vie de la victime : quel lien peut-il y avoir entre sa mort et la disparition de son enfant ?

Il s'agit alors d'extirper les destins enfouis dans le passé et de faire remonter en surface des souvenirs souvent douloureux. Car enterrer le passé n'efface ni les crimes ni les souffrances et Konrad met toute son énergie à le remuer pour ne pas s'ensevelir lui-même, pour ne pas nier une dimension essentielle de son humanité et surtout, pour donner un sens à la vie de Valborg et à la sienne.

Car Konrad n'est pas indemne de son passé: l'assassinat non élucidé de son père continue de le hanter et interfère dans son enquête.

Tenter de reconstruire le puzzle du passé afin de pouvoir s'en libérer et mieux analyser le présent Ne pas faire table rase de ce passé, mais tenter de le connaître pour qu'il ne soit pas une entrave à l'avenir.

Décidément, les enquêteurs fétiches d'Indridason ont à gérer de bien traumatiques épisodes de leur destin familial ! C'était déjà le cas pour Erlendur Sveinsson, le commissaire-héros récurrent de polars précédents.

"La pierre du remords", polar bien noir, ancré dans une société islandaise pas si idyllique que ça, avec ses drogués, ses paumés et une violence conjugale bien prégnante dans ce roman.

C'est l'intérêt de certains auteurs scandinaves, tels Henkell ou Indridason, que de plonger leurs enquêtes dans un contexte économique et/ou politique et/ou social qui en rajoute à l'intérêt de l'histoire.

Bref, une fois de plus, Indridason fait efficacement le job !!
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La pierre du remords

Troisième roman de la série Konrad, une enquête plus compliquée et emmêlée qu'il ne semble au début. Plusieures enquêtes se télescopent mais c'est une habitude dans les romans de cet auteur.



J'ai aimé le côté très sombre de ce roman, les thèmes abordés sont graves et l'intrigue autour du meurtre est prenante. Cette femme a un lourd passé : viol, grossesse non désirée, abandon... Konrad suit plusieurs pistes avec son entêtement habituel et sa zenitude.



Évidemment cette enquête ne pourrait pas se trouver dans n'importe quel pays, l'Islande pays peu peuplé ou presque tout le monde connaît tout le monde renforce l'ambiance fermée et très noire de ce roman.



Le tout tourne autour de manipulation, de complot et d'ésotérisme. Il y a toujours grâce à  Eyglo, une approche surnaturelle aux enquêtes et c'est aussi ce qui me plaît dans cette série.



J'ai aussi beaucoup aimé le prologue de ce roman, les scènes jouées et vues par les fenêtres de l'extérieur font penser à un vieux film muet : pas de dialogues, juste des images un peu floues, sans savoir de qui on parle, intéressant !



Le dernier tome me tend les bras !
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La pierre du remords

Après avoir lu un certain nombre d'ouvrages de la série Erlendur, j'ai commencé ce Konrad, mais j'ai fermé le livre à la p. 58. Style beaucoup trop lourd, écriture très ennuyeuse. Je pense que je vais arrêter là avec Indridason. Ce n'est pas la première fois que je suis déçue. Intrigue et style ne sont pourtant pas incompatibles !
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La pierre du remords

Pour les amateurs et amatrices de polars qui viennent du froid, Arnaldur Indriðason est un écrivain incontournable ! Je l’ai découvert en 2006, grâce à un film « la cité des jarres », depuis je ne rate aucun de ces nouveaux livres ! Celui-ci fait partie d’une série avec le personnage de Konrad, policier atypique à la retraite, hanté par de l’assassinat de son père, personnage peu recommandable et celui de cette vieille femme qui recherchait son fils abandonné 40 ans plus tôt … deux enquêtes… comme toujours, une écriture pleine de sensibilité et une peinture de la société finlandaise ; et en fil rouge, le remord qui peut empoisonner une vie entière. J’ai beaucoup aimé, et comme chaque fois, un coup de cœur ! (en février paraîtra son prochain livre « le roi et l’horloger »)
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