Éric Marty est Narbonnais et ex-journaliste aux quotidiens l’Indépendant puis Midi Libre.
Grand amoureux de l’Irlande, où il séjourne régulièrement, il est passionné par sa riche histoire et il s’est plus particulièrement intéressé à la période de la guerre d’indépendance et civile à travers, notamment la vie du mythique leader qu’était Michael Collins.
Dans son premier roman, "Fitzroy Avenue", on suit le parcours de Billy, jeune Dublinois, tiraillé entre ses jeux d'adolescent et ceux plus dangereux de la lutte de tout un pays contre l'occupant anglais.
Avec "Cold case à Béal na mBláth", il rouvre l'enquête au sujet de l'assassinat de Michael Collins. Cent ans après, le détective de la Garda Brendan Murphy hérite d'un dossier toujours aussi sensible. Il voulait un cold case, il est servi.
On retrouve Dublin et Brendan Murphy dans "A la vôtre", une drôle d'histoire d'empoisonnement collectif.
Le troisième volet des enquêtes de Brendan Murphy, "Balles de match" balade le flic le plus déjanté de Dublin dans le milieu du football irlandais. Mais pas que...
Après les pérégrinations de Brendan Murphy, Eric Marty a quitté (momentanément) l'Irlande pour changer de style et se lancer dans le théâtre à travers un genre qu'il affectionne particulièrement : la comédie.
Avec "Je veux rester à l'Elysée", il explore les arcanes du pouvoir et de son lieu le plus emblématique : l'Elysée.
Dans "Le fils caché", il s'amuse à imaginer un drôle de couple dont la séparation se passe bien. Enfin, presque bien.
"Dégâts d'égos", c'est l'histoire du démon de midi qui vient de frapper à la porte. On chante et on déchante...
L'IRA avait réussi à composer une véritable armée des ombres parmi la population, de Dublin. Activistes, sympathisants, informateurs : le gouvernement parallèle pouvait compter sur un bras armé et un service de renseignement organisé et efficace. (P. 47)
De fait, les services de renseignement britanniques se méfiaient des gens se déplaçant à bicyclette, les soupçonnant volontiers d'être mêlés à des activités insurrectionnelles. Souvent à tort, mais parfois à raison.(P. 113)
Dans la hiérarchie du mouvement, Billy était ce qu'on appelait une petite main. il rendait de fiers services, mais il n'avait pas à savoir à qui il avait affaire. (P. 129