Harry Sidebottom enseigne l'histoire classique à l'Université d'Oxford.
Avant publié de nombreux travaux sur la guerre au temps antique, l'art classique et l'histoire culturelle de l'Empire romain, il jouit aujourd'hui d'une réputation internationale. Avec L'Orient à feu et à sang, premier tome de sa trilogie Le Guerrier de Rome, il signe un drame épique, l'histoire d'un empire, de héros, de traîtrise, de courage, et avant tout, l'histoire d'une guerre brutale et sanglante.
Nous sommes restés en mer pendant longtemps et comme vous le savez, homme éduqué que vous êtes, il n’est pas question d’avoir des rapports sexuels lorsque l’on se trouve sur un navire. Les marins disent qu’il en résulterait les pires des infortunes.
Si savoir lire était une aptitude rare que les classes dominantes et une infime minorité d’esclaves spécialisés étaient les seules à posséder, la faculté de lire tout bas l’était encore plus.
Les armes avaient beau être en bois, sans pointe ni bord de métal, elles pouvaient blesser, estropier et même tuer pour peu qu’elles fussent maniées avec adresse et détermination.
Le sombre corbeau aura son mot à dire
Et contera à l’aigle comment il se comporta lors du festin
Lorsque, rivalisant avec le loup, il dépouilla les os
des cadavres.
Apprendre à ne pas mentir ne veut pas dire qu’un Perse ne prend jamais de libertés avec la vérité, n’altère jamais la réalité, ne serait-ce qu’un petit peu.