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3.25/5 (sur 24 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 18/05/1969
Biographie :

Helena Noguerra, née à Bruxelles le 18 mai 1969, est chanteuse, actrice, écrivain, auteur de théâtre. Elle est la sœur cadette de la chanteuse Lio.
De nationalité belge, elle est d'origine portugaise.

Elle est l'auteur de deux romans : "L’en­nemi est à l’in­té­rieur", "Et je me suis mise à table" et d’un livre jeunesse "L’in­croyable voyage de Piotr au pays des couleurs".
En 2017, elle publie un nouveau roman "Ciao Amore", dont l’in­trigue amou­reuse se situe entre Paris et l’Ita­lie.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
C'est drôle, disait-elle, tous ces mots qui sortent de la bouche. Comme ça. sans effort. Invisibles et impalpables. Ils essayent de ressembler à nos pensées et les trahissent parfois.
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Cléophée arrivait à un âge où on commence a pleurer sur sa vie. Ce matin-là, comme chaque matin, elle se réveilla d'humeur morose. Quand elle ouvrit les yeux, l’idée de se lever et d'aller travailler lui parut insurmontable. Pourquoi ne pouvait-elle pas passer sa vie à danser toute la nuit, sans se soucier de la gagner le jour. Du haut de ses vingt-huit ans, Cléophée n’était plus une minaude et pas encore une femme, mais une créature entre deux temps, effrayée par l'existence.
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Je chante encore et je compte les fissures sur les murs de la chambre. Je me glisse à l'intérieur d'une d'entre elles. Pressée par les pans de mur symétriques, je fends le béton de toutes mes forces, tête en avant, pour me faufiler dans les entrailles de la paroi ; le trop-plein reste dans la chambre tandis que mon cœur glisse dans le mur. Dedans, il y a d'autres personnes maigres ayant laissé leur surcharge pondérale dans leurs chambres. Nous sommes nombreux dans les fissures. Il y a des téléphones et tout le monde appelle ses parents.
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- J'adore ces couleurs, pas vous jeune fille ? A chaque saison, je suis persuadé que c'est ma préférés, mais je change d'avis au gré du temps. L'automne venu, je raffole de ses tons chauds, ses ocres, ses marrons, de sa lumière de fin de journée et des pulls qu'on commence à sortir des placards. Puis vient l'hiver, et son froid sec, la neige, les journées courtes qui poussent les passants à se réfugier dans la chaleur de leur domicile conjugal avec la promesse d'une caresse consolatrice. J'aime ces journées passées au lit quand la pluie bat au carreau, qu'il fait froid dehors et que le feu dans la cheminée m'hypnotise. C'est alors définitivement ma saison préférée. Puis voilà le printemps qui semble se battre pour exister. Et là, c'est lui qui gagne ! Il n'y a rien de plus beau que de voir les arbres fleurir, les bourgeons éclore, le rose des cerisiers du Japon enjoliver les rues, les journées rallonger et les robes des filles raccourcir. Mais quand l'été arrive, il devient le roi. Avec son soleil brûlant, ces journées qui se finissent au pastis et les escapades en décapotable sur les routes du Sud, son sable chaud, la mer, et le corps des filles qui bronzent en maillot sur les plages et dont on imagine le goût de sel sur leur peau chauffée par le soleil.
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Je ne lâche pas ses pupilles. Je rentre dans son corps et je suis sa main. Je me vois à travers ses ongles si propres. Je regarde cette fille que je suis amorphe, et qui me regarde, moi, Mlle Ava, de ses yeux hagards. Elle va me mordre que je me dis, le docteur a déjà failli perdre l’œil, elle est dangereuse avec sa tête toute rouge et sa tonne de graisse, avec ses yeux de poisson pané, elle va me faire du mal avec ses dents de souris, elle en est capable.
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Mes lèvres restent closes. Cousues de fils de haine. Mes yeux enfoncés sous les arcades tuent ce beau petit monde qui donne le bon Dieu sans confession à l'ange Théophile. Passer les mains dans l'entrejambe et sentir le corps déformé. Camoufler dès lors les ecchymoses avec la graisse. Laisser Léda se protéger, cacher les chairs coupables. Le gras pour cacher le péché.
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Manger des rasoirs. J'ai envie de le faire tellement tu m'ennuies, Maman, à te retourner encore et encore dans mon ventre. Cesse de bouger. Ici, ils t'appellent "flatulences" au pluriel. Ils ne savent pas que c'est toi qui manque d'espace et que j'avale des rasoirs pour te couper en plus petits morceaux, pour que tu puisses prendre tes aises, mère.
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Tu m'as cambriolée. Des mots, dépossédée. Les mots, absents. Effacés par tes médicaments. Les mots. Je les cherche, avide, je les sens se bousculer, là, sur le bout de la langue, muets et sourds. Invisibles. Mes mots. Les échanger, les marier. Mal. Ils s'accrochent aux portes, ils sont broyés par l'oubli que provoquent les pilules.
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Refermer le Larousse de la cuisine et se lamenter sur le choix trop vaste des recettes. Mille cinq cents. Toutes ces façons d’accommoder ma mère m’écœurent et me fâchent.
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