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3.11/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Beauval, Somme , le 25/10/1921
Mort(e) : 2015
Biographie :

Jean Mauduit est un écrivain, journaliste et historien.

Normalien, docteur ès-Lettres et Sciences Humaines, il a passé le plus clair de son parcours professionnel dans les médias.

Secrétaire général de "France-Soir" en 1956, il est producteur à l'ORTF en 1965. Il a été secrétaire général de "Elle" où il lança les "États-Généraux de la Femme" et "Le Grand Prix Publicité des lectrices de Elle".

Il a été conseiller de la direction générale du groupe Hachette, directeur de la communication du groupe Hachette de 1979 à 1986, consultant de Médiamétrie en 1988 et tenu une chronique littéraire sur les ondes de "Canal Académie" et sur canalacademie.

Il est l'auteur en solo de quelques livres, dont une biographie de Denis Huisman, "Une faim si dévorante" (2009), une histoire du mythique restaurant, "Maxim's: L'histoire d'un rêve" (2011), un roman historique publié chez Flammarion "Tant de feuilles emportées par les jours" (2010).

Avec son épouse Anne-Marie, rencontrée au Magazine "Elle" où elle tient la rubrique "Décoration", il écrit des essais historiques, sociologiques comme "La France contre la France", "Une histoire de la séparation de l'Église et de l'État: 1902-1906", couronnée par l'Académie Française.

Tous deux fascinés par le XVIIe siècle, ils écrivent une trilogie de romans historico-policiers qui se situent à l'époque de Mazarin, publiés chez Flammarion entre 2000 et 2007.

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Source : http://www.jean-mauduit.com et http://www.editionsdurocher.fr
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Jean Mauduit
L’espoir est une bulle irisée qui colore fugitivement la vie.
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Et alors ? Comme si vous ne saviez pas que dans bien des couvents les religieuses se mignotent, s'entre-baisent et s'entre-frottent éperdument, quand elles ne jouent pas à la bête à deux dos avec leur confesseur. Comme si vous ignoriez que la plupart des prêtres vivent en état de concubinage, qu'ils écoutent et absolvent en confession des péchés bien moins graves que les leurs ; et que pendant leur messe ils communient au corps et au sang du Christ d'une bouche encore souillée des baisers de leur maîtresse.
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Est-ce que le Diable n'oeuvrait pas aussi dans les replis du monde, dans les châteaux, les palais, à la cour du roi lui-même ? Avec ce tournoiement de vanités, d'intrigues, de fêtes galantes et de débauche ? Avec ces grandes dames toujours prêtes à faire commerce de leur beauté pour le pouvoir et l'influence avant que le temps ne soit venu pour elles d'aller prosterner leurs charmes flétris dans la pénombre des confessionnaux ?
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Le hasard fit que Charles se trouvait là, et qu'il vit ce qui se passait : le général Bonaparte et sa monture, un demi-sang du nom de Calumet, dans cette bousculade, avaient été précipités dans le marais comme de vulgaires troufions. Sans réfléchir, et toujours pris dans l'espèce de rêverie qui l'avait saisi depuis le début, il aperçut vaguement le Général, dont les pieds étaient retenus au fond par ses étriers. Il plongea dans l'eau puante tâtonnant à la recherche du corps. Bonaparte, sans doute étourdi par sa chute, ne faisait rien pour l'aider. Pendant quelques secondes interminables, il eut l'impression de se trouver impuissant devant la fatalité du pire. Ses tempes battaient, il étouffait, fermant sa bouches pour ne pas avaler le liquide innommable. Il parvint enfin à dégager un pied, puis l'autre. Sur quoi, vingt grenadiers au moins, qui s'étaient aperçus de l'incident, plongèrent à leur tour dans le marais et remontèrent le Général sur la chaussée, tandis qu'une nuée de volontaires conduits par Augereau se précipitaient sur l'ennemi pour le repousser au-delà du pont.
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C'était Mazarin et la haine universelle qu'on lui vouait ; c'était sa manière de gouverner d'une main de fer avec une apparence de douceur ; c'était la travail d'usure qu'il menait inlassablement contre le pouvoir des Grands ; ses richesses peu communes ; la façon dont il avait pressuré les bourgeois, avec son compère feu Parcelli d'Emery en les surchargeant d'impôts de toutes natures ; la misère générale du royaume saigné à blanc par la guerre, les invasions, les exactions des reîtres bardés de fer ; et naturellement l'origine italienne du cardinal, la pesanteur comique de son accent, les relations qu'on lui prêtait avec la reine. 
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Nous sommes le grand office de la récupération ! Nous volons ce qui nous appartient. Nous sommes l'armée des pauvres. Et quand nous nous lèverons d'entre les pavés, vous verrez, ce sera la fin du monde, je veux dire de votre monde. Je vois haïs, Beauclair. Vous, les vôtres et vos semblables. Mais trêve de mondanités. En garde, monsieur le petit, tout petit marquis. 
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Jean Mauduit
"L’espoir est une bulle irisée qui colore fugitivement la vie."
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