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4.23/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sisteron , le 26/06/1843
Mort(e) à : Antibes , le 17/12/1896
Biographie :

Paul-Auguste Arène, né le 26 juin 1843 à Sisteron et mort le 17 décembre 1896 à Antibes, est un poète provençal et écrivain français.

Après avoir préparé une licence de philosophie, Paul Arène travaille comme maître d'études aux lycées de Marseille, puis de Vannes. Une petite pièce jouée avec succès à l'Odéon, Pierrot héritier, lui fait quitter, en 1865, l'université pour le journalisme. Il a 23 ans.
À Paris, il fréquente les cafés littéraires et devient l'ami de Alphonse Daudet, François Coppée, Catulle Mendès. Il écrit régulièrement pour Le Journal, puis Le Figaro littéraire des articles et des chroniques. En relation constante avec Joseph Roumanille, Frédéric Mistral et Théodore Aubanel, il regroupe ses amis occitans de Paris, puis, s'inspirant du Félibrige de Fontségune, il organise en 1879 le Félibrige parisien, dont il sera le président après Charles de Tourtoulon et Jasmin. Il anime diverses revues : La Cigale, La Farandole, Lou Viro-Soulèu.
Le sujet de toutes ses pièces provençales est tiré de quelques particularités de mœurs ou de paysages de la contrée de Sisteron : Fontfrediero, Lis Estello negro, Raubatori.
En langue française, Paul Arène publia son Parnassiculet, qui lui valut de vives inimitiés. Les auteurs du Parnasse y étaient appelés « des Turcs attardés qui ont oublié, ou qui ne savent peut-être point, que le carnaval romantique est clos depuis trente ans. » Comme l'a révélé Octave Mirbeau en 1884, Paul Arène a collaboré activement avec Alphonse Daudet à l'écriture des chroniques provençales publiées par L'Événement et qui furent ensuite rassemblées sous le titre Les Lettres de mon moulin.
En 1868, Paul Arène écrivit ce qui reste son chef-d'œuvre, Jean des Figues. Après 1870, il publia des chroniques, des contes, des poèmes, dont notamment Le Tors d'Entrays, Le Clos des âmes, Le Canot des six capitaines, Au Bon Soleil et La Gueuse parfumée, deux recueils de contes. Vinrent ensuite La Chèvre d'or, puis Les Ogresses, Le Midi bouge et Domnine.


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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Les légendes, comme les amours, gagnent à garder leur mystère !
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On accueillit en amis, chez nous, ces chevaleresques aventuriers qui, au milieu du dur moyen-âge, nous apportaient, vêtus de soie, la grâce et les arts d'Orient. Quand les Arabes vaincus se réembarquèrent, la Provence entière pleura comme pleurait Blanche de Simiane au départ de son bel émir.
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Paul Arène
SONNET D'AVRIL

Aux petites villas parisiennes, vers
Les cimes de Meudon et les plages d'Asnières
Sous le souffle attendu des brises printanières
Quelques volets se sont discrètement rouverts.

Par les sentiers poudrés de bourgeons verts,
Et dont la feuille morte a comblé les ornières,
Nous irons oubliant les tristesses dernières,
Nous aimer comme on fait après tous les hivers.

Cette heure de bonheur nous sera pardonnée ;
Aimons-nous en un jour pour toute une année,
Puis, quand viendra le soir et si nous sommes las,

- À côté du péril, la paix semblant plus douce -
Nous pourrons tous les deux nous asseoir dans la mousse
Pour regarder Paris à travers les lilas.
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Paul Arène
LA CIGALE

L’air est si chaud que la cigale,
La pauvre cigale frugale
Qui se régale de chansons,
Ne fait plus entendre les sons
De sa chansonnette inégale ;
Et, rêvant qu’elle agite encor
Ses petits tambourins de fée,
Sur l’écorce des pins, chauffée,
Où pleure une résine d’or,
Ivre de soleil elle dort.
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Ris, ne te gène point, ami très cher, ô philosophe !
Je te vois d’ici lisant ces lignes au fond du fastueux cabinet encombré de la dépouille des âges où, parmi les tableaux anciens, les émaux, les tapisseries, pareil à un Faust qui serait bibelotier, tu passes au creuset de la science moderne ce que l’humanité gardait encore de mystères, et uses tes jours, poussé par je ne sais quel contradictoire et douloureux besoin de vérité, à réduire en vaine fumée les illusions de ce passé dont le reflet pourtant reste ta seule joie ; je le vois d’ici, et je devine la compatissante ironie qui, durant une minute, va éclairer ton numismatique profil.
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page 53
[...] Depuis deux jours, le vent des fleurs soufflait, la tiède brise qui fait éclore les fleurs et les marie, et dans la plaine, sur les coteaux, à part la verdure joyeuse des jeunes blés, toute la campagne était blanche. L'air sentait bon, les arbres pliaient sous des flocons de neige embaumée, les pétales effeuillés tourbillonnaient partout dans les parfums et la lumière, ainsi que des vols de papillons blancs ; et pour cadre à cette joie, à ces blancheurs, les grandes Alpes, déjà revêtues des chaudes vapeurs de la belle saison, mais encore couronnées de neige, se dressaient dans le lointain, blanches et bleues comme les vagues de la Méditerranée quand elles secouent leur écume au soleil un lendemain de tempête. [...]
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De plus, je ne puis m’empêcher, de rire lorsque je songe à la déconvenue de bonhomme Anseaume arrivant le matin au bastidon et ne trouvant plus ni le jambon ni les bouteilles
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"Les Atlantes étaient naïvement et immémoriablement heureux. Ils n'avaient aucun besoin de connaître le secret de Poilichinelle. Mais tous les peuples se ressemblent : la curiosité l'emporta."

(Extrait du conte "Le Secret de Polichinelle")
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VERANET : Alors, soit ! Pleuvent les caresses,
Pleuve le vin ! J'ai soif. J'aime. Buvons toujours,
Aimons toujours ; mêlons vin vieux, jeunes amours,
Quoique en disent les gens, quoique Fanette en dise,
Toute ivresse a du bon qui vous emparadise !"
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BRISEÏS : Ah ! grands Dieux ! Que dirait la Grèce ?
Vite, vite, relevez-vous
Et puis essuyez de peur qu'il n'y paraisse,
Cette poussière à vos genoux.
Un sage !

ARISTOTE : Hélas ! l'amour rend les plus sages fous.
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