AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.83/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , 1931
Mort(e) à : Massy , le 7/05/2016
Biographie :

Nikita Alekseïevitch Struve (né en 1931), petit-fils de P. B. Struve, professeur à la Faculté des Lettres de Paris-Nanterre, éditeur d'YMCA-press à Paris, traducteur de la poésie russe.
Nikita Struve, ami de Soljennytsine a été le premier à publier l’ouvrage prophétique de Boulgakov «cœur de chien»: le manuscrit s’était répandu et avait été envoyé à l’étranger. Il a également participé à la publication des œuvres de Pasternak
Le père de Nikita, Alekseï Petrovitch, bibliophile spécialisé dans la littérature russe, tient une librairie dans le XVIe arrondissement de Paris. Nikita, élève au lycée Louis-le-Grand, suit en Sorbonne les cours de l’historien et philologue Pierre Pascal, obtient l’agrégation de russe en 1955 et devient quatre ans plus tard assistant à la Sorbonne. Dans l’intervalle, en marge de ses premières armes d’enseignant dans le secondaire, il rejoint l’Action chrétienne des étudiants russes (ACER), affiliée à l’Eglise orthodoxe. En 1958, il crée Le Messager orthodoxe, supplément de la revue en langue russe créée, elle, dès les années 1920 dans les premiers cercles de l’émigration. Il fut conseiller littéraire aux éditions russes YMCA-Press, nées en 1921 à Prague, puis transférées de Berlin à Paris en 1925. C’est là que paraissent la quasi-totalité des œuvres philosophiques et religieuses de l’émigration russe. c’est donc dans la maison d’édition qu’il dirige que Struve fait paraître en russe et en exclusivité mondiale le 28 décembre 1973 le premier tome de L’Archipel. La traduction est aussitôt mise en chantier – au Seuil pour le lectorat francophone –, tandis que le retentissement de l’événement pousse l’URSS à expulser l’écrivain en février 1974.
+ Voir plus
Source : www.aujourdhuilemonde.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Nikita Struve   (8)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (7) Voir plusAjouter une vidéo

A propos de Soljenitsyne
Emission consacrée à Alexandre SOLJENITSYNE à l'occasion de la publication de son dernier livre "Le Chêne et le veau". Bernard PIVOT reçoit l'écrivain, qui est interrogé (en russe, trad off) par Jean d'ORMESSON, Jean DANIEL, Georges NIVAT et Pierre DAIX. Nikita STRUVE et Gilles LAPOUGE participent également au débat. - En prégénérique, Bernard PIVOT exprime son émotion de recevoir...
+ Lire la suite
Podcasts (1)


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Michel LERMONTOV

Non, ce n'est rien ! c'est dans la mousse
Le bruit d'une feuille qui pousse.
Le vent parfumé de la nuit.
Rempli d'une amère tristesse
Je me couche dans l'herbe épaisse
Et m'endors d'un sommeil profond.
Tout à coup, tremblant, je m'éveille :
Sa voix me parlait à l'oreille,
Sa bouche me baisait au front.

1840
( écrit en français )
Commenter  J’apprécie          192
DERNIER AMOUR
Théodore TIOUTCHEV

Oh, comme au déclin de nos années,
L'amour se fait plus tendre, plus angoissant...
Rayonne, rayonne, lumière crépusculaire,
Ultime passion, feux du couchant !

L'ombre recouvre la moitié du ciel,
Seule rôde une lueur à l'Occident,
Attarde-toi, attarde-toi, rayon du soir,
Perdure, perdure, enchantement !

Le sang se fige dans les artères,
Mais la tendresse en moi ne tarit pas...
O, toi, ô ma passion dernière,
Tu es félicité et désespoir !

Entre 1852 et 1854
Commenter  J’apprécie          150
Caroline PAVLOVA

Quand ta voix est si tendre,
Ton œil si plein d'espoir,
Et j'entends sans entendre,
Je regarde sans voir ;
Quand un soupir achève
Quelques mots dits tout bas, -
Oh ! Laisse que je rêve,
Ne t'en étonne pas.

Quand une étoile blanche
Luit au dessus de nous,
Quand, muette, je penche
Mon front sur tes genoux ;
Quand la tristesse effleure
Mon cœur entre tes bras, -
Oh ! Laisse que je pleure,
Ne m'interroge pas.

Que t'importe qu'une ombre
Passe devant mes yeux,
Qu'un instant tombe, sombre,
Dans mes instants joyeux ?
Mes bonheurs, mes souffrances,
M'inondant tour à tour,
Mes rêves, mes silences,
Mes pleurs ne sont qu'amour.

Avril 1837
( écrit en français )
Commenter  J’apprécie          90
Pouchkine...fut pour tous les poètes de son temps comme un feu descendu du ciel, auquel, comme des cierges, s'allumèrent les autres poètes originaux. Autour de lui se forma d'un coup toute une constellation.

GOGOL
Commenter  J’apprécie          60
Pour comprendre cette citation du poète Nicolas Nekrassov (1821-1877) il faut savoir qu'il date de 1855-1856, époque d'une autre guerre de conquête russe contre la Crimée. Les «élites» russes étaient alors divisées en deux courants, qui éclairent en grande partie les évènements d’aujourd’hui.

D’une part, les Occidentalistes touchés par l’esprit des Lumières, la démocratie parlementaire, les libertés individuelles qui gagnaient peu à peu tous les pays européens, la dignité humaine (et la nécessité d’abolir le servage), et qui souhaitaient bénéficier des progrès économiques de l’Europe.

Et d’autre part les Slavophiles, nationalistes qui considéraient d’une manière mythique que la Sainte Russie était un pays complètement différent de tous les autres pays, qui n’avait pas à copier les modèles occidentaux, mais à leur résister. Ce courant défendait l’autocratie, la suprématie du collectif sur l’individuel, et l’alliance du pouvoir avec la frange la plus conservatrice de l’Église orthodoxe. Le pouvoir aujourd’hui est l’héritier de ce courant de pensée qui reste ancré dans l'imaginaire collectif.

Voici donc un très beau poème de Nekrassov. Il parle d’une autre guerre, celle de la Russie de l’époque pour la conquête (déjà) de la Crimée, dont Tolstoy revint sain et sauf, mais pas le tsar Nicolas Ier, tué au siège de Sebastopol lors de cette défaite russe.

Lorsque j’entends parler des horreurs de la guerre,
À chaque annonce d’une victime nouvelle,
Je ne plains pas l’épouse, je ne plains pas l’ami,
Ni même le héros mort…

Hélas, demain, l’épouse saura se consoler,
L’ami ne saura plus le nom de son ami,
Mais il est quelque part une âme esseulée
Qui jusqu’à la tombe va ignorer l’oubli…
J’ai vu couler des larmes saintes et vraies :
C’étaient les pleurs des mères malheureuses
Qui n’oublieront jamais leurs enfants égorgés
Dans les sillons des champs ensanglantés,
Comme toi, ô saule, tu ne peux relever
Tes branches pleureuses.
Commenter  J’apprécie          31

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nikita Struve (14)Voir plus

Quiz Voir plus

A. Christie : 10 petites questions

Durant la Première Guerre mondiale, elle s'engage comme infirmière bénévole, puis en 1916 comme assistante-chimiste dans une pharmacie d'un hôpital militaire. Elle acquiert ainsi une connaissance des poisons qui lui sera fort utile pour ses futurs romans ...

c'est vrai
c'est faux

10 questions
50 lecteurs ont répondu
Thème : Agatha ChristieCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}