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3.97/5 (sur 111 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Strabane, Comté de Tyrone , le 5/10/1911
Mort(e) à : Dublin , le 01/04/1966
Biographie :

Flann O'Brien est le pseudonyme le plus courant de Brian O'Nolan, écrivain et chroniqueur irlandais de langue anglaise et irlandaise.

À l'University College de Dublin où il fait ses études, le jeune Brian O'Nolan participe à des journaux d'étudiants.
En 1939 il publie sous le nom de Flann O'Brien A Swim-two-birds, un roman puzzle très avant-gardiste, recommandé par Graham Greene qui lui vaudra un certain succès, notamment auprès de Samuel Beckett et de James Joyce. Il était d'ailleurs souvent présenté comme un fils spirituel et turbulent de Samuel Beckett.

Parallèlement il trouve un emploi de fonctionnaire qu'il gardera jusqu'en 1954 quand, à la suite d'une polémique politique, il sera contraint de démissionner de ses fonctions de secrétaire de nombreux ministères.

Il rédige l'année suivante Le troisième policier, un roman fantastique parodique que O'Brien concevait comme son chef-d'œuvre.

C'est dans sa carrière de chroniqueur dans l'Irish Times que Brian O'Nolan connut le plus grand succès de son vivant. Sous le pseudonyme de Myles na Gopaleen (les fonctionnaires n'étant pas autorisés à s'exprimer publiquement en leur nom propre), Brian signe des petits articles humoristiques mélangeant à merveille la satire, le pastiche et l'absurde.
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incipit :
Not everybody knows how I killed old Phillip Mathers, smashing his jaw in with my spade ; but first it is better to speak of my friendship with John Divney because it was he who first knocked old Mather down by giving him a great blow in the neck with a special bicycle-pump which he manufactured himself out of a hollow iron bar. Divney was a strong civil man but he was lazy and idle-minded. He was personnally responsible for the whole idea in the first place. It was he who told me to bring my spade. He was the one who gave the orders on the occasion and also the explanations when they were caled for.
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incipit :
Dalkey est une petite ville sur la côte à environ douze milles au sud de Dublin. C'est une ville ahurissante, repliée sur elle-même, tranquille, faisant semblant de dormir. Les rues sont étroites, pas évidentes comme rues, avec des croisements qui paraissent accidentels. Les boutiques ont l'air fermées mais sont ouvertes. Dalkey ressemble à une modeste colonie qui doit être (se dit le voyageur) très proche d'un endroit fameux par son importance et sa distinction. Et c'est le cas : vestibule d'une synopticité divine.
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Il monta sans bruit l'escalier, avec cette démarche de félin que lui donnait ses chaussettes en laine de qualité supérieure.
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Un jour que les pommes de terre se faisaient rares chez nous et que le spectre de la famine commençait à nous inquiéter, le Vieux Bonhomme Gris annonça qu'il était temps d'aller à la chasse si nous voulions garder l'âme enfermée dans le corps plutôt que de la laisser s'envoler jusqu'au firmament à la manière des petits oiseaux chanteurs.
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O'Coonassa est mon nom gaélique, Bonaparte mon prénom, et mon pays natal, c'est l'Irlande. Je ne me souviens pas exactement du jour où je suis né, ni d'un seul moment des six premiers mois que j'ai passé en ce monde, mais il ne fait pas de doute qu'à cette époque j'étais en vie, bien que je n'en garde aucun souvenir, car je n'existerais pas aujourd'hui si alors je ne m'étais pas trouvé là ; à tout être humain, ainsi qu'à toute créature vivante, le jugement vient peu à peu.
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J’émis un nouveau bruit, entendant ma propre voix comme si j’assistais à une réunion publique dont j’étais le principal orateur. J’avais entendu les paroles du sergent et compris leur sens, mais elles n’avaient pas plus d’importance que les bruits familiers du jour — le cri lointain des goélands, le souffle importun d’une brise ou la rumeur d’une cascade à flanc de colline. J’irai bientôt dans la terre où vont les morts et peut-être je renaîtrai sous une autre forme, libre, florissant et débarrassé de toutes les misères humaines. Je serais peut-être le frisson glacial d’un vent d’avril, le courant d’une rivière indomptable, ou partie prenante de l’immémoriale perfection de quelque imposante montagne pesant sur l’esprit par son éternelle présence dans le lointain bleu. Ou peut-être une chose plus petite, le mouvement dans l’herbe d’une bête cachée vaquant à ses occupations par un jour jaune et sans air — il se pourrait bien que j’en sois responsable ou que j’y sois mêlé de près. Et même les odeurs, les bruits, les visions, les essences parfaites et mûries du jour, ces distinctions subtiles qui font retrouver dans le soir quelque chose du matin, il se pourrait bien que j’y sois pour quelque chose et que l’on y suspecte ma présence durable.
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De Selby has some interesting things to say on the subject of houses. A row of houses he considered as a row of necessary evils. The softening and degeneration of the human race he attributes to its progressive predilection for interiors and waning interest in the art of going out and staying there.
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Il y a quelques semaines, j'ai été interrompu alors que j'allais livrer au public la description tellement attendue de mon visage. Plusieurs lecteurs angoissés m'ont écrit pour me demander quand est-ce qu'ils pourraient espérer cette description. Je leur réponds : c'est pour aujourd'hui.
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- As tu jamais ouvert un livre? me demanda mon oncle.
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La mort par le feu, vous savez, ce n'est pas drôle.
On prétend que la noyade est pire, dit Lamont.
Eh bien, dit Furriskey, j'aimerais mieux me noyer trois fois de suite que de rôtir. Oui, et même six. Mettez le doigt dans un récipient d'eau. Qu'est-ce que vous sentez ? Presque rien. Mais mettez le doigt dans le feu !
Je n'avais pas pensé à ça, reconnut Lamont.
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