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3.38/5 (sur 33 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Texas
Biographie :

Rhiannon Frater est une auteure de romans d'horreur.

Elle est née et a grandi au Texas, où elle vit désormais avec son mari.

Elle est surtout connue pour sa trilogie zombie, "Tandis que le monde meurt" ("As the World Dies"), qui fut d'abord auto-publiée (2008-2009) avant d'être éditée par la maison d'édition Tor Books (2011-2013).

Le magazine "Publishers Weekly" a écrit une critique élogieuse du premier tome, "Les premiers jours" ("The First Days").

site officiel : https://www.rhiannonfrater.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/rhiannon.frater
Twitter : https://twitter.com/rhiannonfrater
Instagram : https://www.instagram.com/rhiannonfrater/

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Je crois que Lloyd me hante et qu'il essaie de me tuer. Et je ne plaisante pas ! ajouta-t-elle en jetant à Katie un regard de défi sous ses cils noirs brillants de larmes.
Katie n'allait pas la contredire : elle décelait un mélange de colère, de désespoir et de terreur dans son expression. Ayant déjà livré bataille contre son propre passé, elle était mal placée pour la juger.
- Qu'est-ce qui te fait croire ça ? Que s'est-il passé ?
D'une voix tremblante d'émotion, Jenni lui raconta les événements de la journée. Katie l'écouta en silence. De toute évidence, les vannes du passé de Jenni, qu'elle s'efforçait de verrouiller, s'étaient ouvertes. Elle frémissait en parlant, terrorisée. Au lieu d'aborder son attitude de dure à cuire habituelle, elle semblait complétement retournée, et rappelait à Katie cette femme qu'elle avait vue pour l première fois sur le porche de sa maison, vêtue d'un peignoir rose, incapable de détacher son regard des minuscules doigts morts qui s'agitaient sous la porte.
- Juan ne peut pas me voir dans cet état ! Pas question ! C'est la nouvelle Jenni qu'il aime, pas l'ancienne. Je déteste redevenir l'ancienne Jenni ! Je déteste ça ! Je n'aime pas me sentir comme ça ! Je ne veux pas être faible ! Je croyais avoir passé le cap !
Jenni se jeta sur le lit de Katie dans un geste théâtral.
Son amie s'installa auprès d'elle et lui massa le dos.
- Ce n'est rien, Jenni. Ça arrive, de passer une mauvaise journée. À tout le monde. Ça ne signifie pas pour autant que tu es redevenue l'ancienne Jenni. Ça veut seulement dire qu'aujourd'hui il s'est produit un événement qui t'a énormément contrariée. Nous luttons tous contre les souvenirs de ce qui s'est passé les premiers jours. Quand je perçois d'anciens humains au lieu de simplement voir des zombies, je dois lutter contre mes remords pour n'avoir pas tué la chose qu'était devenue Lydia. Bon sang, je me sens même coupable de ne pas avoir abrégé les souffrances de tes enfants et de Lloyd.
Jenni lui jeta un regard féroce par-dessus son épaule.
- J'en ai rien à foutre que Lloyd erre dehors jusqu'à la fin des temps. J'espère qu'il pourrira lentement et que son âme est restée prisonnière de son corps ! J'espère qu'il est conscient de chaque seconde de décrépitude. Qu'il aille se faire foutre !
Cette diatribe arracha un sourire à Katie. Elle ressemblait plus à la « nouvelle Jenni ».
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— Ah, ce monde est devenu fou. Complètement fou.
Le journaliste interviewait maintenant un homme vêtu d’une blouse de médecin. Ralph remit le son.
— … et suggérer que ce qui provoque ce comportement psychotique pourrait être autre chose qu’une infection virale est tout bonnement ridicule. Nous ne sommes plus au Moyen-Âge, disait-il avec assurance.
— Et pourtant, à cause de la nature des blessures fatales qu’on observe sur les agresseurs, les gens affirment qu’il s’agit de morts revenus à la vie, souligna le journaliste.
— Absolument ridicule ! Nous sommes à l’époque moderne, où les progrès de la médecine et de la science priment, pas la superstition. Si nous ne traitons pas ce phénomène comme une crise médicale immédiatement, nous sommes condamnés. Les personnes mordues et donc infectées doivent se présenter sans délai à l’hôpital le plus proche afin d’y recevoir les soins appropriés.
— Presque tous les hôpitaux sont déjà débordés par ce que le CDC qualifie d’ « infection de masse due à un virus de type Ebola »…
Ralph coupa le son de nouveau.
— Il y a une heure à peu près, ils ont dit qu’il ne fallait plus essayer d’aller à l’hôpital. Et puis le CDC a fait un communiqué pour expliquer qu’il s’agissait d’un tas de gens morts qui se relevaient. Ils les ont appelés des « corps réanimés ». J’ai trouvé ça curieux : personne ne veut prononcer le mot zombie.
Katie esquissa un sourire en se remémorant sa propre répugnance à accepter ce terme. Quand cela avait-il changé ? Elle n’aurait pu le dire avec précision. Mais il était maintenant clair pour elle que les morts se relevaient.
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C'était agréable de se sentir à la veille d'un changement, d'une évolution énorme. Le camp allait se métamorphoser. S'emparer de l'hôtel changerait tout. À moins qu'ils échouent. Auquel cas... tout changerait quand même.
- Fais attention à toi, là-dedans, dit doucement Juan en contemplant son visage et en faisant glisser un doigt le long de son nez. Pas de conneries, d'accord ? Je sais que tu es loca, mais essaie de réprimer tes élans naturels de loca.
Jenni lui sourit.
- Je sais que je m'en sortirais vivante. J'ai trop de choses qui m'attendent. Comme te pourrir la vie et m'empiffrer de Doritos.
Elle en happa un qu'elle venait de lancer en l'air. Il éclata de rire et l'enlaça.
Jenni apprécia le gout de la tortilla... et le contact du bras de Juan autour de sa taille. Elle n'avait aucune intention de mourir. Pas question qu'elle se laisse avoir par un foutu zombie. Pas maintenant qu'elle avait une nouvelle famille et qu'elle voulait rester pour toujours auprès de Juan. Voilà qui valait la peine de se battre.
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[...] je reconnais que les armes à feu me font peur. J'ai toujours pensé qu'il existe une solution pacifique à toute situation.
- Peuh, va chanter Give peace a chance dehors, et tu te feras botter le cul. Enfin, on te le dévorera, plus probablement.
Travis se frotta le front.
- Oui... Maintenant les règles sont différentes...
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– Benjamin, arrête, je t’en supplie, souffla-t-elle.
Il la suivait toujours partout. Chaque fois qu’elle allait dans la salle de bain, son petit bout de chou de trois ans s’entêtait à rester sur ses talons. Elle ne pouvait jamais se détendre un peu. Il fallait qu’elle lui parle pendant qu’il s’allongeait devant la porte, ses minuscules doigts potelés glissés sous le panneau.
N’était-ce pas un œil qui était maintenant collé contre l’espace sous la porte d’entrée ?
Comment avait-il réussi à descendre de l’étage ? Il restait si peu de son corps. Lloyd avait toujours été un gros mangeur… […]
Elle ferma les yeux, vacilla.
Ces petits doigts… Ces tout petits doigts…
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Elle [Jenni] ramassa une des lourdes chaises et l'abattit de toutes ses forces sur les mains du mort-vivant en poussant un cri qui couvrit ses grondements. Lorsqu'il tenta de se hisser, elle frappa de nouveau ses immenses pattes. Son arme improvisée n'était ni légère ni maniable, mais elle s'en servait au mieux pour rouer de coups l'immonde créature.
- Je vais te défoncer la gueule, moi, tu vas voir ! feula-t-elle.
La voix de Lloyd s'était tue.
- C'est moi qui choisi quand je meurs ! hurla-t-elle à pleins poumons. Et c'est pas maintenant !
Le zombie s'évertuait à remonter, mais elle le rossait tant et plus.
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Sanguinolente et ressuscitée, Rachel poursuivait le garçon avec Mr Carver. Katie remarqua qu'elle n'avait même pas cherché à lire le nom de l'adolescent sur sa veste d'employé. Le pauvre n'avait pas eu le temps de se réfugier dans sa voiture et courait à toutes jambes loin de la station service, vers la vallée qui s'étendait au-delà.
- Tu l'as prévenu, dit Jenni à Katie quand celle-ci s'engagea sur la bretelle d'autoroute.
- Je l'ai prévenu, oui.
- Café ?
Jenni désigna les deux gobelets de café fumant coincés dans les supports du tableau de bord.
- Ouais, bonne idée.
Elles continuèrent de rouler.
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Travis souleva ses lunettes de soleil un instant pour se frotter les yeux.
- Il y a tant de choses qui risquent de dégénérer si on n'y prend pas garde.
- C'est comme ça, au joyeux pays des zombies, fit Juan avec un grand sourire. Faut s'y faire.
- Ouais, elle est pas belle, la vie ? gloussa Travis.
Juan redressa son chapeau de cow-boy.
- On n'a pas le temps de s'ennuyer.
- L'ennui me manque, fit Travis, songeur.
Juan passa un bras autour des épaules de son ami en se demandant si leur existence redeviendrait jamais ennuyeuse.
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Elle osa regarder derrière elle pour voir ce qui se passait. Lloyd et Mikey s'étaient lancés à leur poursuite. Son mari et son fils. Et ils n'étaient pas seuls. D'autres, couverts de sang et saisis de folie, jaillissaient des maisons en hurlant leur terreur ou leur faim.
Elle se força à ignorer les créatures qui les pourchassaient.
Mais les petits doigts griffaient toujours le bas de sa porte d'entrée, elle le savait.
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"Dans ce monde, rien n'est jamais certain.
- Amen, acquiesça Jenni en brandissant sa hache. Je suis prête à faire du hachis." (P37)
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