Avant l'apocalypse zombie, Katie était une procureure hyperactive qui vivait le bonheur avec sa compagne. Quant à Jenni, elle était mère au foyer et s'occupait de ses enfants avec dévouement et amour (et ce, malgré le fait que son mari la batte)... Elles se sont rencontrées par hasard, alors que l'une comme l'autre avait tout perdu et tentait d'échapper au chaos. Ensemble, elles vont prendre la route et vont devoir unir leurs forces.
Bien que l'auteur innove avec ses deux protagonistes (dans les romans zombies que j'ai lu, les personnages principaux sont généralement masculins), "Tandis que le monde meurt" demeure une saga assez banale pour le genre Z. En effet, le scénario reste plutôt classique : des survivantes qui font des bonnes et des mauvaises rencontres dans un monde infesté de zombies. Pourtant, cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture. J'ai été curieuse de voir Katie ou Jenni évoluer au fil des pages. Ce sont des héroïnes qui, bien que stéréotypées, deviennent attachantes (même Jenni qui a tendance à jouer dans le pathos ou à devenir dingue). Un lien très fort va se tisser entre les deux femmes qui, malgré le fait que tout les oppose, vont s'entraider. J'ai appris à apprécier leur relation grâce à la narration alternée. Cette dernière oscille entre les héroïnes, ce qui permet d'apprendre à les connaître toutes les deux et d'avoir un point de vue différent (et pour une fois féminin). J'ai d'ailleurs apprécié le fait de découvrir Katie et Jenni grâce au regard de l'une et de l'autre plutôt qu'avec une longue description.
Jenni est une personne qui a besoin d'affection et d'une personne qui prenne soin d'elle. A cause de ce qu'elle a vécu (elle a vu sa famille devenir des monstres assoiffés de chair humaine), Jenni cherche encore plus à avoir une personne près d'elle pour la soutenir. Mais cela ne suffit pas : de temps à autre, elle pète littéralement un plomb, si bien qu'elle devient imprévisible et a envie de tout casser (surtout du zombie). Si c'est amusant une première fois, je dois avouer que cela m'a lassée à la longue... Comme certains survivants que les femmes vont croiser, je l'ai trouvée complètement "loca" (*folle comme le dit Juan) et me demandais parfois si elle allait retrouver ses esprits ou bien s'attaquer à sa nouvelle famille... Certes, son comportement est dû à son énorme traumatisme, néanmoins j'ai une préférence des personnages mieux dans leurs bottes comme Katie. Cette dernière est plus calme, raisonne davantage avant d'agir et se comporte de façon plus posée. Le duo est donc assez complémentaire. Il s'agit d'une des raisons qui m'ont fait apprécier ce roman.
Les autres personnages sont également intéressants. Leur psychologie est assez bien détaillée, ce qui permet au lecteur de s'attacher à chaque membre de la communauté. Malgré la situation, les survivants ont réussi à faire face aux hordes de zombies, à s'organiser selon leurs compétences, ... (A noter qu'il est étonnant d'être si bien organisés et d'accepter tout le monde sans concession... Je ne pense pas qu'avec la fin du Monde, tous les rescapés soient aussi ouverts et manichéens... J'espère que cela changera dans le second tome.)
Par contre, contrairement à d'autres, les romances naissantes ne m'ont pas dérangées, au contraire. Je trouve logique qu'en temps de chaos des liens se créent et des besoins charnels émergent. Il n'est pas rare dans les romans de zombies que le héros prenne une jeune femme sous son aile / fasse équipe avec elle et en tombe amoureux (surtout dans l'édition Panini). Donc pourquoi pas ici aussi ? En revanche, il est vrai que la romance de Katie-Travis-Jenni est assez clichée : triangle amoureux avec du je t'aime/finalement non/cours-moi après/je suis bi' donc on peut être ensemble/il ne te plaît pas Juan, comme ça je garde Travis ?...
Enfin, j'ai apprécié le fait que l'on soit directement dans le feu de l'action : dès les premières lignes on rencontre des non-morts. Comme Jenni, on est plongé(e) dans l'horreur et dans un carnage sans nom... Par la suite, il y aura plusieurs rebondissements et des attaques plutôt bien décrites. Indépendamment de quelques faiblesses ou points négatifs, l'ensemble tout de même donné envie de lire la suite que j'ai d'ailleurs achetée. E. C.
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"Se battre pour survivre" était un ouvrage que j'attendais avec une certaine curiosité... En effet, j'avais assez apprécié le premier tome de la trilogie "Tandis que le monde meurt" grâce aux deux protagonistes Jenni et Katie dont le point de vue féminin apportait une certaine fraicheur. Ce n'était pas une œuvre révolutionnant le monde Z, toutefois la plume de Rhiannon Frater s'était montrée plutôt agréable et prenante, notamment lors des scènes d'action ou de boucherie avec des zombies. Malheureusement, le premier opus comportait quelques faiblesses (un sentiment de déjà-vu, des relations amoureuses parfois lassantes, un côté assez manichéen, etc.). Or, ces points négatifs ne se sont pas estompés dans ce second tome, bien au contraire...
Le relationnel et les amourettes ne m'ont jamais dérangée, car je trouvais logique que des couples se forment au cœur de l'apocalypse... Cependant, j'avoue que les relations entre les personnages ont pris une énorme place dans ce roman : la plupart des survivants cherchent à se "caser" avec un partenaire. C'en est presque lourd... Les zombies prennent finalement peu de place dans ce second tome. Ils sont quand même là et ils tuent régulièrement un membre de la communauté, mais cela reste léger par rapport au volume précédent ou aux autres ouvrages avec des zombies. L'auteure s'est vraiment concentrée sur les liens entre chaque survivants (amour, amitié, rancœurs, envie de Pouvoir, ...). On suit davantage les couples qui se forment : leurs échanges intimes, leurs conversations, leurs querelles, leurs doutes ou leurs peurs, ... Il est vrai que le côté "humain" est très intéressant dans une dystopie, cependant cela a pris trop de place dans l'œuvre et n'a pas forcément été bien traité.
J'ai noté plusieurs longueurs au sein du camp, ce qui m'a considérablement ralentie dans ma lecture. Au fil des chapitres, j'avais l'impression que rien ne changeait vraiment : il y a par exemple Katie qui est toujours hantée par sa femme au point d'encore se refuser à Travis malgré son attirance pour lui... C'était presque agaçant de la voir se morfondre dans une ambiance très pathos. J'ai vraiment été satisfaite lorsque leur relation "je t'aime/moi non plus" a enfin cessé... Il était temps, bon sang ! A côté de Katie et de ses états d'âme, il y a également Jenni dont la folie ne cesse d'empirer. Quand elle ne participe pas à une partie de jambes en l'air, la jeune femme déprime. Elle ressent toujours une immense culpabilité d'avoir survécu : elle songe sans cesse à Lloyd qui lui ordonne de mourir et de le rejoindre dans l'au-delà. A plusieurs reprises, elle revoit les doigts de Benji, son bébé, qui grattent sous la porte (cf. le premier chapitre du tome 1) et pense également à son fils Mikey. Le spectre de Lloyd ne cesse de venir la voir, ce qui fait plonger notre chère "Loca" dans un état de larve geignarde malgré toutes les personnes qui la soutiennent. Bon, je comprends tout à fait que chaque survivant doive faire face à ses fantômes du passé, mais cela revenait sans cesse au fil des chapitres... Aucune des deux demoiselles n'est arrivée à aller de l'avant avant plus de la moitié de l'ouvrage (et encore...), ce qui donnait une désagréable ambiance pathos/larmoyante au récit.
Par ailleurs, j'ai été surprise par le fait que Jenni et Katie ne soient plus vraiment les seules héroïnes/narratrices de cette saga. La narration alternée a ajouté de nombreux personnages comme Travis, Juan, Bill, Nerit, ... L'auteure donne la parole à tous les membres importants du camp afin que l'on cerne bien chaque personnage... Cela a du bon comme du mauvais. En effet, on prend plaisir à mieux cerner les différents protagonistes, mais c'est aussi décevant, car c'était le binôme Jenni-Katie qui faisait toute l'originalité de la série. La relation de ces deux dernières n'a pas échangé : à plusieurs reprises, elles prouveront de nouveau au lecteur qu'elles sont amies et qu'elles ne peuvent pas vivre l'une sans l'autre. Néanmoins elles ont également besoin de leur compagnon avec qui elles s'envoient régulièrement en l'air...
Avec tout ce relationnel, l'intrigue n'a donc pas trop avancé... Heureusement, les survivants sont toujours aussi bien organisés : certains apprennent à manier les armes (ex : Katarina que j'ai hâte de mieux découvrir), d'autres font toujours des rondes afin de surveiller le périmètre, quelques survivants sont chargés de cuisiner, un groupe fait toujours des excursions en dehors de l'enceinte, etc. Quelques tensions apparaissent peu à peu : qui est le mieux placé pour diriger les rescapés ? Tout en se posant diverses questions, les vivants se concentrent sur deux missions. La première concerne le camp : suite à une tornade qui a décimé une base de réfugiés, le groupe estime qu'il est temps d'investir et de nettoyer l'hôtel, un lieu plus sûr et plus grand. L'autre quête consiste à rapatrier tous les autres survivants... En espérant tomber sur un médecin ou un mécanicien, deux éléments manquant cruellement à leur communauté !
En dépit des peu de scènes où on les voient, les zombies sont toujours aussi vifs et affamés. Plusieurs têtes tomberont au fil des chapitres (sans vraiment marquer le lecteur), certaines d'une façon plus horrible que d'autres... Il existe plusieurs types de non-morts : des lents et idiots, des sprinteurs, des plus organisés qui peuvent traquer une proie sur une longue distance, ... Mais ce qui est le plus surprenant, c'est la rapidité avec laquelle les personnes griffées ou mordues se métamorphosent. J'ai hâte de voir comment tout cela va évoluer dans le troisième tome...
Les goules ne sont pas les seuls ennemis du camp : il y a aussi les "méchants maraudeurs". Cela commence à être un schéma récurrent dans les œuvres Z : on distingue les gentils survivants et les vilains psychopathes... C'est donc, à mon sens, du déjà-vu et j'espère ne pas être déçue par la suite (car je n'aime pas quand les personnages sont totalement blancs ou noirs, c'est vraiment peu réaliste). Ici, il s'agit de la famille Boyd qui, apparemment, est constituée de dealers, de violeurs et de meurtriers qui terrorisent le comté depuis longtemps. Depuis la fin du monde, tous se sont livrés à une vraie débauche de crimes, car ils cherchent à assouvir leurs besoins primaires : la sécurité (armes, munitions, refuge) et le bien-être (nourriture, boissons alcoolisées ou non, drogues et surtout femmes). Leur plaisir physique est assez varié : ils violent des femmes (qu'elles soient zombies ou non), des adolescents et des enfants (garçons comme filles). Ils n'hésitent pas à punir des membres de leur gang en les sodomisant et en les tuant avec violence... Vous l'aurez compris : ce sont ceux qui ont tué le mari de Nerit et qui sont déterminé à semer le mal et le chaos autour d'eux...
Le personnage de Nerit est vraiment intéressant et j'ai été ravie de découvrir son plan face aux maraudeurs : c'est sans doute le seul personnage à avoir du bon et du mauvais en elle... J'espère que ce ne sera pas la seule... Elle fait ce qui est juste et n'hésite pas à sacrifier une personne pour le bien du groupe. Néanmoins, elle n'est pas la seule à faire sa loi : un étrange justicier semble œuvrer dans l'ombre. Il jette ceux qui ne se conduisent pas bien par dessus le mur et fait tout pour que ceux qui ne le méritent pas meurent déchiquetés par des zombies... J'ai quelques suppositions sur l'identité de ce justicier, toutefois il me faudra attendre le tome suivant pour avoir des réponses.
Je ne préfère pas en dire plus afin de ne pas spoiler ceux qui ont envie de s'attaquer à ce nouveau tome. Globalement, j'ai été autant déçue que ravie de ma lecture. Les scènes de l'hôtel ou de l'attaque des maraudeurs étaient haletantes... (Dommage qu'il n'y ait pas eu plus de scènes de ce genre...) J'ai également apprécié les tensions internes et les actions du justicier dont on se demande qui il est tout au long du roman. Cependant l'intrigue a été gâchée par de nombreuses scènes larmoyantes et récurrentes. A noter que le début de l'ouvrage a un rythme aussi lent que lassant : il faudra attendre les cent pages avant de se remettre dans l'histoire et en apprécier le contenu. Le côté naïf et manichéen est également un frein à la lecture... Malgré cela, il me FAUT des révélations... J'ai hâte de découvrir ce que nous réserve le tome trois en espérant être surprise par divers rebondissements. J'aimerais savoir ce qu'il va advenir de Katie et de sa découverte à la fin du second tome. Je suis également pressée de voir la contre-offensive des maraudeurs en espérant ne pas tomber dans les clichés... Enfin, j'espère que le personnage du justicier ne me décevra pas et qu'il apportera quelque chose à l'intrigue. Ce fut donc une lecture aussi bonne qu'agaçante que je recommanderais surtout aux non-initiés à l'univers Z. E. C.
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Je ne suis pas une grande habituée des histoires de zombies mais je me suis dit : "pourquoi pas?". Je suis donc ravie d’avoir reçu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique et je remercie les éditions Panini Books pour cet envoi.
L’histoire semble assez classique : épidémie de zombies, fin du monde, lutte des rares survivants, scènes gores...
Néanmoins, les personnages sont assez originaux: la mère de famille battue qui se révèle prête à se battre pour sa survie et
est un peu " loca"...et la procureure dure à cuire et bisexuelle... Une certaine profondeur dans la psychologie des personnages quand même donc.
C’est agréable à lire grâce au style simple et rythmé de l’auteur bien que le côté manichéen de l’histoire soit parfois un peu lourd...Pas un chef d'oeuvre mais une lecture sympathique.
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Un livre de zombie très fade, je n'ai pas apprécié cette lecture que j'ai trouvé longue. Je suis restée dessus durant 3 mois...
Je.ne pense pas chercher le tome 2, je n'en ai clairement pas le courage. Qui plus est, je ne me souviens quasiment pas du 1 à parr l'ennui qu'il m'avait procuré...
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Un livre de zombies porté par deux héroïnes de choc ! Détruites par la perte de leurs familles respectives, Katie et Jenni ont pourtant soif de vivre. Ces deux héroïnes ont été un coup de cœur pour moi, impossible de dire laquelle m’a le plus convaincue, toutes les deux sont dépeintes avec brio par l’auteur, Rhiannon Frater. L’auteur réussie à offrir à chacune sa propre histoire, sans mettre l’accent sur l’une aux dépends de l’autre, et la complicité entre les deux femmes m’a vraiment touchée.
Au-delà des personnes féminins brillamment imaginés de ce roman, mon avis sur les personnages secondaires masculins, Jason, Juan et Travis, est plus mitigé. Certes, ils ne sont pas des personnages principaux, mais leur rôle dans le roman reste très (trop) marginal. Sans être absents de celle-ci, leurs actes n’ont que peu d’impact sur l’histoire et je m’attendais à ce qu’ils prennent davantage de place au fil des pages. Sans vous en dévoiler davantage, j’ai néanmoins eu l’impression sur les derniers chapitres qu’ils allaient prendre de l’ampleur dans les tomes suivants !
L’action, quant à elle, est en dent de scie. Personnellement, je l’ai trouvé bien dosée. Cependant il me semble qu’elle pourra manquer aux « vrais » amateurs de livres de zombies. En effet, elle reste assez peu présente dans le roman, elle n’est pas haletante et le suspense est utilisé avec parcimonie. Pour moi, cela reste d’abord l’histoire de deux femmes qui tentent de survivre dans un monde en chute libre.
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Aujourd'hui, le monde bascule dans la folie. Les médias parlent d'émeutes racistes, les médecins parlent de maladie ressemblant à Ebola ...
Cependant, Katie et Jenni savent bien ce qu'il en est puisqu'elles y ont été confronté très tôt : des zombies ! Toutes les deux ont perdu leurs familles si ce n'est Jason, le beau-fils de Jenni, parti en camp de vacances dans un parc naturel...
Un roman qui m'avait l'air franchement marrant.
J'ai cependant été déçue par plusieurs choses :
- L'atmosphère : je m'attendais à trouver un roman où se mélangerais humour, gore, gravité et réflexion sur l'être humain. Le tout début était très prometteur, surtout pour la question du gore. C'est peut-être ce point qui correspond le mieux à mes attentes. J'ai cru déceler des pointes d'humour auquel j'ai été totalement hermétique. J'ai trouvé certaines situations et certains dialogues complètement absurdes. A côté de cela, j'ai vu passer de la gravité peut-être mal agencé dans l'histoire, et assez peu de réflexion sur l'être humain. Dans ce premier volume, en forçant peu le trait, je pourrais dire que tout le monde est avenant, propre à aider son prochain même si certains sont des abrutis finis. D'ailleurs les abrutis finis payent vite leur connerie. J'ai l'impression que l'auteure a livré un récit trop lisse, trop facile et trop léger. Je n'ai pas été immergée, l'histoire m'a parût sans profondeur.
- Le rythme : j'ai trouvé que les actions s'enchaînaient trop rapidement. A aucun moment je n'ai eu l'occasion de l'identifier à l'un des personnages. L'atmosphère n'étant pas installée au début du récit, le lecteur est projeté dans l'horreur de l'histoire directement, sans contexte ni décor. Hors, à mon sens, ce qui permet l'identification et l'attachement aux personnage ce sont ces moment où l'auteur prend le temps de faire connaître la vie du personnage, ses pensées, son caractère, et surtout, ce qu'il perd. L'auteure revient régulièrement sur les pertes des personnages mais peu de souvenirs sont livrés au lecteur, peu de psychologie également. Les actions et situations se succèdent sans vraiment de profondeur si bien que deux jours se son écoulé dans le récit alors que le lecteur a l'impression que ça fait des mois.
- La temporalité : suite à cela, la temporalité établie par l'auteure me semble incohérente. D'un côté l'auteur indique au lecteur que 2 jours se sont passés mais les réactions des personnages, les relations, les dialogues suggèrent que beaucoup plus de temps s'est écoulé.
Comment suggérer qu'une personne nous apparaît comme une sœur alors qu'on ne la connait que depuis un journée et demi ou 2 ? Et encore, cela serait mieux passé si les zombies étaient apparus plus tôt dans le temps.
Pour moi, des gens qui font face à ce genre de catastrophe n'ont pas une organisation aussi développée en une journée.
Ce ne sont peut-être que des détails mais pour moi, ils mettent à mal la cohérence du récit et avec, mon immersion dans l'univers de l'auteur.
- Les personnages : sans trop en dire, j'aurais pu m'attacher aux personnages de Katie, Jenni, Travis et Juan. Cependant, j'ai trouvé les personnages de Travis et Juan plus cohérents que ceux de Katie et Jenni même s'ils ne le sont pas tout à fait. La psychologie des personnages est à peine évoquée et évolue rapidement sans que cela ne soit progressif ni cohérent. Sans trop Spoiler, j'ai eu l'impression que l'auteure a voulu innover avec un personnage homosexuel mais qu'elle a eu du mal à assumer son choix. J'ai trouvé cela dommage car sur cette question, l'auteure aborde tout la problématique de la société humaine qui catégorise ses membres, entre autres.
- Un manque de cohérence : J'ai eu l'impression de rencontrer un certain nombre de maladresses de la part de l'auteure. J'ai rencontré plusieurs répétitions. Personnage 1 fait un geste et sort une remarque, la conversation continue, personnage 1 refait le même geste et sort la même remarque ... et ce, plusieurs fois d'affilé.
Les dialogues sont parfois vides et les moments qui airaient pu être les plus attractifs et donner un coup de fouet au récit ne sont que des récits indirects. Le regard du lecteur ne fait que suivre les 4 personnages principaux mais ces derniers semblent ne rien faire de spécial. Et paradoxalement, j'ai trouvé que l'alternance de points de vue dessert le récit puisque les personnages sont hermétique, le lecteur ne s'introduit pas dans leur tête.
Bref, je me suis forcé à lire ce volume en entier. J'ai embêté mon entourage en faisant des commentaires à voix haute sur les problèmes que j'ai rencontré et mon incompréhension... Je n'ai pas compris les choix de l'auteure ni la direction qu'elle a voulu prendre. Je ne lirai donc pas la suite.
Cependant je mets quand même 2 étoiles.
En effet, ma lecture n'a pas été satisfaisante mais elle pourra peut-être plaire à d'autres car il y a de bons éléments. J'ai eu la chance de lire d'autres très bons ouvrages dans le genre qui m'ont fait déprécier celui de Rhiannon Frater car je n'ai pas réussi à me détacher de ce que j'ai lu précédemment.
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