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3.23/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 20/10/1950
Biographie :

Claude Sérillon, né le 20 octobre 1950 à Nantes, est un journaliste français.
Présentateur du J.T. son ton impertinent et llbre lui vaudront plusieurs mises au placard, mais ne changeront pas sa manière de faire.



Source : wikipédia
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LA CHRONIQUE DE GERARD COLLARD - UN DEJEUNER A MADRID


Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
... il y aura cette expression gaullienne comme un commentaire trivial, remarque faite en privé bien évidemment... : « Dieu qu’il [Franco] a eu la main lourde. »
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Il faut tromper les hommes ou du moins les leurrer pour les sauver.

(François Mauriac)
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C'est un lundi. Le 8 juin 1970. A six kilomètres du centre de Madrid, au palais du Pardo, le dictateur espagnol Francisco Franco, soixante-dix-sept ans, reçoit Charles de Gaulle, soixante-dix-neuf ans. L'un est au pouvoir de façon implacable depuis trente et un ans, l'autre ne l'est plus depuis un an. Viré. Les Français ont dit non au référendum portant réforme du Sénat et des régions le 27 avril 1969. Et le président de Gaulle est rentré chez lui. Francisco Franco a été un allié des nazis. De Gaulle est le symbole de la résistance aux nazis. Ils vont, après un entretien en la seule présence d'un traducteur, déjeuner ensemble, presque en familiers. Une première et une dernière fois. Une rencontre privée, mais ni l'un ni l'autre ne se cachent. La sinistre tragédie hitlérienne est terminée depuis vingt-cinq ans. De Gaulle achève sa vie par un coup d'éclat que son entourage s'efforcera, gêné, de traiter comme une anecdote. Pour l'histoire, ce n'en est pas une.
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L’avenir n’appartient pas aux hommes.
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« À un peuple qui se refusait, il [le général de Gaulle] a donné congé.. Il est parvenu à muer une défaite en retraite... Il n’a pas subi... Il a choisi... » Comme c’est bien vu, bien écrit par Jean Lacouture.
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Dans Les Conquérants, il [Malraux] écrit : « Juger, c’est de toute évidence ne pas comprendre, puisque si l’on comprenait, on ne pourrait juger. »
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La politique et la stratégie de la guerre ne sont qu'une perpétuelle concurrence entre le bon sens et l'erreur.
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KARINE MORIN : Agressive, non. Mais agitée, oui. D'abord, j'ai froid, et je déteste avoir froid. Et puis comme vous tournez en rond avec l'air d'une chatte qui cherche où mettre bas, j'essaie de provoquer l'accouchement. J'ai joué tous les rôles ou presque, alors celui de sage-femme sur le trottoir, c'est une opportunité excitante. Je peux quelque chose pour vous ?
SOPHIE S. : Oui
KARINE MORIN : Quoi ?
SOPHIE S. : Je veux faire du théâtre.
KARINE MORIN : Ben voyons ! C'est original, c'est nouveau, ça vous a pris comme une envie de vous asseoir sur les toilettes.
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Dire du mal

Des autres.
Des voisin, des gens qui passent, des passants que l'on ne connait pas.
Des silhouettes de grosses, des silhouettes de corps tordus, des ombres à forme humaine.
Des couples qui s'embrassent, des sourire entre deux.
Des couples qui ont l'air heureux.
Des femmes mal coiffées, des hommes mal rasés.
Des femmes sans profession et des chômeurs planqués.
Des femmes moches parce qu'elles ont vieilli ou parce qu'elles ne vous sourient pas
- elles font la gueule ou quoi ?
Des hommes, toujours des hommes, occupants tous les sièges du pouvoir, toutes les fonctions illustres.
Dire du mal de l'humanité. Trop d'enfants, trop de pauvres, trop de misères. Et ainsi vivre en prévoyant le pire, la fin du monde, l'extinction des races et des espèces, la grande déflagration.
C'est un reflexe commun, une manie qui ne cesse.
Dire du mal dès que l'on se réveille.
Des que l'on sort de chez soi.

Dire du mal quand on est dans la foule, dans la masse des usagers, des publics, des files d'attente, sinon le cœur flanche, sinon nous ne sommes rien. Rien que des anonymes, des soumis, des silencieux, têtes baissées, pas précipités qui suivent les pas précédents.

Comme si en allant plus vite nous allions raccourcir le temps. Et qu'un regard bien droit, un sourire ouvert, un - bonjour, comment allez-vous - qui attend une réponse et ne s'évanouit pas avec le dos tourné, pouvait menacer toute une vie. Ce n'est pas de l'hostilité, pas encore, mais c'est une bouderie de confort, une protection polaire, la fermeture annuelle d'un rideau commercial afin d'éviter toute agression, toute intrusion dans son intérieur.
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Nous sommes dans une ère de dénigrement, de délation, d'ironie crasseuse sur tout et tout le monde. C'est une marée qui a trouvé ses canaux grâce aux internautes. Tous les raisonnements les plus clairs ont besoin de temps. Et le temps est suspect à présent. C'est l'immédiat qui est la règle.
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