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Critiques de Claude Sérillon (19)
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Un déjeuner à Madrid

L'Espagne catholique a toujours attiré de Gaulle qui n'y est jamais allé. D'ailleurs il a dit à son fils Philippe : « je ne veux pas mourir avant d'avoir vu le pays de Charles Quint ». C'est donc tout naturellement qu'en 1970, ayant quitté les responsabilités, il se rend de l'autre côté des Pyrénées accompagné de son épouse.



Mais Charles de Gaulle n'est pas le premier venu et son hôte, Francisco Franco, non plus. Ce sont deux hommes que tout a opposé par le passé. De Gaulle, l'homme du 18 juin qui a exhorté, depuis l'Angleterre où il s'était réfugié, les Français à résister à l'envahisseur allemand. Francisco Franco, l'autocrate qui dirige l'Espagne d'une main de fer, sans pitié pour ses opposants, l'allié d'Hitler, pendant la guerre.



Alors quel sens donner à ce voyage à l'époque peu commenté du côté français, alors que la presse espagnole se fait bavarde (évidemment) ? Claude Sérillon avance des hypothèses. Et puisque rien ou presque n'a filtré de la rencontre des deux généraux, il imagine leurs échanges. Mais au préalable, il expose le contexte du moment : mai 68, le désaveu des Français vis à vis du général, le soutien des Américains à l'Espagne, la construction de l'Europe dont elle est une pièce centrale.



Partant d'un événement peu connu, Claude Sérillon retrace avec justesse une époque charnière. Parlant dans le même temps de ce qu'il appelle la fin du règne du général de Gaulle, il imagine les motifs de son voyage espagnol. Et sans le vouloir, il amène, ce qui est vraiment intéressant, chacun à l'interpréter selon sa perception de l'action gaulliste.



Merci aux Éditions le cherche midi et à NetGallet pour cette lecture.
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Un déjeuner à Madrid

En 1970, De Gaulle n'est plus au pouvoir et décide de voyager. Admirateur de Charles Quint, il souhaite connaître l'Espagne. Le 08 avril, il arrive à Madrid et rencontre Franco au palais du Pardo. Le seul témoin de l'échange est le traducteur. Que se sont-ils dit? De Gaulle n'évoquera que le saumon jugé exquis. La presse française embarrassée reste discrète, contrairement à la presse espagnole. Le journal ABC écrit « Deux amis se rencontrent ». Mauriac dans son Bloc-Notes, ne mâchera pas ses mots « J'en reste glacé. Je l'ai subie comme une offense. »

De Gaulle et sa femme font un tour au musée du Prado, puis se rendent à Tolède où De Gaulle refuse de visiter l'Alcazar. Suivent l'Andalousie et la ville de Roncevaux qui marque la fin de cette escapade.

Le journaliste Claude Sérillon, interloqué par cette rencontre passée sous silence entre « un héros positif » et « un personnage trouble, une sorte de salaud à l'abri de toute poursuite, chargé de crimes d'Etat mais toujours solide au poste suprême » imagine un long dialogue entre les deux hommes. Un déjeuner à Madrid est une lecture agréable. Cette reconstitution imaginaire d'un tête-à-tête entre deux personnalités regorge d'anecdotes et de références.

Si l'ouvrage se lit avec plaisir, on ressort de cette lecture avec un sentiment de frustration mêlé d'amertume, en se demandant comment le résistant de la première heure, l'Homme du 18 juin, a pu oublier la rencontre Franco/Hitler, la visite d'Himmler, les services de l'Abwerh fonctionnant à plein régime sur le territoire espagnol pour attaquer les alliés via Gibraltar, tous les Républicains espagnols qui ont combattu pour la France libre, et la Nueve de la 2ème DB entrant dans Paris.

La vieillesse est une naufrage.



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Un déjeuner à Madrid

Attention, alerte enlèvement ! Claude Sérillon vient d’enlever mes illusions.

8 juin 1970, Charles de Gaulle déjeune avec Franco.

A cette date le général est parvenu à muer sa défaite en retraite.

Un sentiment nouveau de liberté, je présume l’emmène à faire du tourisme, découvrir avec Yvonne l’Espagne catholique, ses cathédrales, ses sites, ses châteaux. Pays chargé d’histoire qui les fascinait. Durant son mandat, cette visite n’aurait pas été envisageable.

Après le coup de Massu, fallait y aller Franco…

Le déjeuner sera un peu lourd à digérer.

Comme si au plan politique quelque chose les rapprochait !

Qu’est-il allé faire dans cette galère ? Qu’a-t-il cherché ? : Se venger de la cruauté des urnes après son éviction ? Résoudre l’énigme de ce militaire maître tout-puissant de l’Espagne ? Accomplir un dernier acte politique, « Qu’est ce que la politique sinon la capacité de surprendre, d’aller là où même les opinions n’osent croire que ce sera possible ? »

Profond et intéressant questionnement de ce journaliste sur les raisons de ce voyage post-présidentiel. Évoquer les échanges de ce déjeuner d’où peu de choses ont filtré relèvent

d’une grande érudition et d’une belle imagination.

Pourtant, je ne suis pas loin de penser comme le disait Charles de Gaulle lors d’un entretien :

« Les journalistes sont des gens qui sont au plus bas degré de toutes les activités de l’esprit, il faut toujours qu’ils démolissent. »

Pour moi, Charles de Gaulle, presque 80 ans, avait la carrure pour faire face à ce dictateur et lui faire la leçon.

Mes pauvres illusions se sont envolées à la lecture de la lettre de remerciement adressée par De Gaulle à Franco. Le héros était donc faillible.

Qu’aurait-il écrit à Mao en remerciement de ce voyage qu’il escomptait faire en Chine si la mort ne l’avait pas terrassée à Colombey ?

Et qu’aurait imaginé Claude Sérillon du contenu de la discussion du déjeuner à ne pas prendre avec des baguettes ? Que le canard laqué était fameux !

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Les valises - L'acteur - Comme deux vieille..

Curiosité littéraire que ces trois pièces de Claude Sérillon, le célèbre présentateur TV. Cet ouvrage reçu dans le cadre de la dernière masse critique littérature ne m'a pas réellement emballé.

Dans valises, l'auteur confronte trois personnages, "un homme d'âge mur, une femme, belle sensuelle et troublante et une jeune fille, peut-être étrangère" à "Un amoncellement de valises" ; "Atmosphère de sous-sol,avec un tobbogan d'où tombent parfois d'autres valises."

La valise, symbole de l'appartenance sociale, ethnique, religieuse, la valise qui qualifie l'étranger ou le migrant (Linda de Sousa ne chantait-elle pas La valise en carton ?)

L’exercice me rappelle ce jeu que l'on pratique en attendant ses bagages à l'aéroport. Y avez-vous déjà joué ? 15 points à chaque fois que vous devinez à qui appartient la Samsonite blindée ou la valise en toile entourée d'une ceinture de cuir etc...

Les personnages tentent d’ouvrir les valises. L'homme mûr commence, bientôt rejoint par la femme. Ils évoquent le sexe de façon allusive. Leur vie leur échappe. Ils ont pensé au suicide. L'orgasme suscite une interrogation chez la femme. Le mouchoir blanc qui sert de pochette à l'homme devient le centre de leur jeu, mais au cas où le lecteur n'aurait pas compris qu'il s'agit de badinage amoureux, l'auteur précise en italique (jeu entre eux, le mouchoir est un prétexte).

La femme part et la jeune fille apparait. L'homme soupçonne aussitôt un complot des deux femmes contre lui.

Rien. La jeune fille part en courant.

La deuxième pièce est un monologue d'acteur et s'intitule l'acteur...

Cet acteur, crache un peu dans la soupe, en se plaignant d'une certaine routine "Il m'arrive des écoeurements, de vraies tentations de fuir tout ça."

Passons...

Enfin, la dernière pièce, "Comme deux vieilles putes" met en scène deux actrices qui se détestent et se le disent sans le dire tout en le disant.

Rien de palpitant.

J'ai lu jusqu'au bout.

Merci Babelio et les éditions Cent Mille Milliards.
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Les valises - L'acteur - Comme deux vieille..

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Cent Mille Milliards (belle référence à Queneau, je ne connaissais pas ce livre particulier, merci pour la découverte !) pour m'avoir permis de découvrir un autre facette de l'homme de télé.



J'ignorais qu'il avait déjà écrit des romans et des nouvelles et je découvre ici son tout nouveau versant dramaturge.



L'expérience n'est pas des plus concluantes pour moi. Dommage car il y a de vraies trouvailles, notamment dans les idées de départ des trois pièces courtes: une réflexion philosophique sur les bagages qu'on délaisse, dont on se décharge, qu'on reprend, qu'on retrouve; un monologue sur le métier d'acteur; une confrontation entre star de télé et comédienne de théâtre.



Je pense que ce qui ne m'a pas séduit est le fait que les personnages sont plus là pour porter le message et manquent de consistance personnelle. On n'arrive pas à s'attacher à eux, ce sont des figures floues, évanescentes. J'ai besoin de plus de chair dans un texte,qu'on me fasse croire que ceux que je vois existent réellement.



Néanmoins, il reste quelques beaux moments, notamment dans le monologue de l'acteur qui sait en décrire les joies comme les limites. Mais je me suis parfois perdu, et malheureusement les coquilles d'édition ne m'ont pas aidé dans mon immersion. Je pense notamment qu'il y a même un moment dans la troisième pièce où les deux personnages ont été inversées (ou alors c'est voulu par l'auteur pour perdre son lecteur... et alors là j'aime encore moins !)



Je garde l'envie d'aller découvrir l'auteur de romans car on est toujours curieux de voir les autres facettes des personnages médiatiques dont on ne connait qu'une seule dimension, celle des écrans plats.
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Les valises - L'acteur - Comme deux vieille..

Les valises

Faits, défaits, enregistrés, perdus, retrouvés, abandonnés, les bagages sont devenus un objet sociologique. Claude Sérillon en fait à la fois le décor et le propos de sa courte pièce. Chacun des trois personnages a sa relation avec les valises. L'homme qui se présente seul sur scène au début de la pièce, sonde les valises, il y voit des vies intimes, comme s'il vivait par procuration. Un être frustré, à coup sûr. Les deux autres personnages qui entrent en scène, deux femmes, n'ont pas le même rapport à la fameuse valise. Une histoire semble s'ébaucher entre cet homme et l'une de ces femmes. Qu'en adviendra-t-il ? La plus jeune d'entre elles, s'en va. Chacun a pu dévoiler au cours de la pièce une partie de sa vie. Une valise ouverte , c'est peut-être l'allégorie d'une vie. Je ne suis absolument pas sûre d'avoir vu juste dans cette pièce à laquelle je n'ai pas accroché.

L'acteur

Très courte pièce dans laquelle l'auteur, dans une tentative de mise en abyme, à mon sens maladroite, développe les réflexions plutôt amères d'un acteur sur sa propre condition d'acteur. Le texte est un véritable fourre-tout, sans fil conducteur. Entre routine, frustrations, angoisses, quête de reconnaissance, satisfactions éphémères, le métier d'acteur semble mis à mal. Seule éclaircie, peut-être, cette liberté que lui donne l'auteur, grâce à l'improvisation.

Comme deux vieilles putes

Malgré le titre, ambigu, de cette troisième pièce, je n'ai pas pu entrer dans l'univers de ces deux femmes, en dépit d'un final sans doute réconfortant :

- Karine : (...) "J'ai ce soir le beau rôle, la femme aimée. Je veux le jouer longtemps. " (...)

-Sophie S : (...) " La vie est une surprise, Karine. Rien n'est écrit. Les loges ne sont pas attribuées. Il suffit de si peu de choses. Cette nuit, demain, plus tard, je te ressemblerai. Je l'attends, et je me tais. "

J'aime beaucoup le sémillant Claude Sérillon, journaliste, présentateur, écrivain, homme engagé, j'aime moins son intrusion dans le monde du théâtre, mais ceci n'engage que moi.

Merci à Babelio et aux Editions "Cent mille milliards " pour cet envoi, dans le cadre de Masse critique.
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Un déjeuner à Madrid

Ce docu-fiction, c'est ainsi que Claude Sérillon présente ce livre, relate un événement méconnu, sans doute volontairement laissé dans l'ombre car source d'embarras et d'interrogations, y compris parmi les proches du général De Gaulle. Mais pourquoi rencontrer Franco ? Voilà la question centrale posée par le journaliste, qui recherche en vain une réponse convaincante et exprime une certaine colère.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Dire du mal

Voila un livre qui a toute sa place actuellement avec les réseaux sociaux ou tout est permis, sans filtre cette course à l'audience, ou tout les coups son permis sans réfléchir aux conséquences qui peuvent être désastreuse.

Une parole est plus déplaisante, voire blessante parce que les personnes ne pense aux ravages que cela peut engendrer, pour ceux qui le lise ou l'entendent.

C'est maintenant d'une facilité déconcertante. Tout le monde peut maitriser ses paroles sans exceptions. C'est urgent !!!
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La Conversation

un recueil de nouvelles assez sympa, j'ai bien aimé la plume de Claude Sérillon que je découvre par la même occasion.
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Un déjeuner à Madrid

Un an après avoir quitté le gouvernement, De Gaulle décide d’aller en Espagne, pour ce qui restera dans les annales comme un simple voyage. Après leurs ballades à Madrid, à Castille, De Gaulle et Yvonne s’arrêteront au palais du Pardo à quelques kilomètres de Madrid, le 08 avril 1970, pour un déjeuner quelque peu gênant avec Franco .



Comment se fait-il que le symbole de la libération de la seconde guerre mondiale souhaite rencontrer ce dictateur, ancien allié d’Hitler autour d’un déjeuner ?



Claude Sérillon met en lumière cet évènement oublié pour essayer de comprendre les raisons qui ont poussé De Gaulle à réaliser cette entrevue.



Quelles ont été les discussions entre les deux hommes autour d’un consommé froid, d’un saumon grillé accompagné de pommes vapeur à la sauce tartare et d’un plat de veau d’Avila cuit dans du porto ? Aucune trace historique n’est en mesure de le dire, les principaux protagonistes n’étant plus.



Après avoir remarquablement contextualisé cet épisode, Claude Sérillon nous propose un dialogue digne des plus grands textes théâtraux, et reconstitue ce mystérieux échange avec brio.



Un roman très agréable à lire et quelque peu déstabilisant qui nous pousse à réfléchir à chacun des convives ayant pris part à ce déjeuner.
Lien : http://lectures-gourmandes.f..
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Un déjeuner à Madrid

On ne présente plus Claude Sérillon, journaliste français. Je l'ai rencontré au Festival du Livre de Nice 2018 et en discutant avec lui, j'ai eu envie de lire son dernier livre "un déjeuner à Madrid", évoquant la rencontre entre Charles de Gaulle et Francisco Franco, le 8 juin 1970. Cette entrevue a eu lieu au Palais du Prado à Madrid.

Charles de Gaulle, après le référendum de 1969, quitte le pouvoir. Vexé et humilié, il s'exile en Irlande pour ne pas assister à l'élection de Georges Pompidou. Il décide alors de partir visiter l'Espagne et de passer un moment en tête à tête avec Franco. Cet événement méconnu n'a presque pas été relaté par les journaux français, peut-être parce que Charles de Gaulle imposait le respect même après son départ du pouvoir.

Pourquoi de Gaulle a-t-il voulu rencontrer Francisco Franco ? Par fascination ? Pour l'approcher et lui dire sa pensée ?

Claude Sérillon, dans une première partie, évoque des faits réels et des paroles retranscrites dans des livres ou journaux et il essaie d'expliquer cette rencontre. Dans une seconde partie, la fiction prend le dessus avec l'invention de cet entretien de 45 minutes avec pour seul témoin : le traducteur.

La lettre de remerciement que De Gaulle enverra à Franco à son retour à La Boisserie est stupéfiante (et authentique). Il absout Franco de toutes ses exactions perpétrées en Espagne.

Pour ceux qui sont intéressés par l'Histoire ... lisez ce livre !



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Un déjeuner à Madrid

Depuis que j'ai découvert ce genre de romans, mêlant fiction et réalité, je n'ai de cesse de m'y intéresser. Particulièrement lorsqu'on se penche sur un événement historique méconnu et anodin, à priori. Pourtant, cette rencontre entre deux symboles particulièrement différents questionne. Qu'en est-il réellement, plus loin que la version officielle ? C'est avec ingéniosité que Claude Sérillon propose une version des faits tellement crédibles.
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Un déjeuner à Madrid

Un fait historique oublié revisité, voici un roman très intéressant basé sur des faits réels.

Incroyable, un épisode que je ne connaissais pas : pourquoi ces deux généraux, si éloignés politiquement, se sont-ils rencontrés ?

La presse espagnole en a fait écho contrairement aux journaux français bien silencieux.

Cela se passe en 1970, juste après le référendum de 1969 qui a éloigné De Gaulle du pouvoir. Ce que l’on sait : le général souhaitait visiter l’Espagne, y aller en touriste et forcément rencontrer Franco pendant son voyage.

Parlons du trajet : en voiture, deux DS noires sont affrétées avec deux chauffeurs. Ils dormiront dans le Lot après six cent kilomètres parcourus. Un détour est ensuite organisé pour voir la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Arrivé à Madrid, le général est l’invité de Franco, malgré son insistance pour payer sa note, impossible, tout a déjà été réglé.

Pour l’entrevue au Prado, l’auteur nous le dit : les dialogues ont été recréés à partir de discours réels et notes. Grâce à des recherches historiques importantes, le roman nous livre une vision très vraisemblable.

Les dialogues sonnent juste et nous éclairent sur cette période et ces deux hommes de pouvoir.

En lisant ce livre, j’ai pensé à la pièce de théâtre « Le Souper » qui réunit Fouché et Talleyrand, deux hommes puissants que tout oppose également.

Je vous conseille cette lecture passionnante.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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La Conversation

Je me suis forcée à finir ce recueil par respect pour la personne qui m'a offert cet ouvrage, dédicacé qui plus est...



Je n'ai pas du tout accroché : ni à l'écriture ni au contenu! Certaines histoires n'ont ni début ni fin, d'autres sont fortement marquées par une écriture décousue qui entraîne des passages incompréhensibles (tout du moins pour moi!). Les textes proposent régulièrement des énumérations si longues qu'on perd le fil...

L'écriture m'est apparue comme recouverte d'un voile opaque ; c'est une impression que je n'aime pas du tout avoir au cours de mes lectures.



J'espère pour l'auteur que d'autres lectures sauront apprécier ses textes.
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Dire du mal

Dire du mal est devenu tout a fait normal et presque banal dans notre société. L'auteur essaie d'expliquer ce fléau qui s'est ancré dans chacun de nous
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Syndiquez-vous !

N'étant pas adhérente CFDT, je critique ce livre en toute indépendance syndicale ! Cet opuscule de Laurent Berger est un vibrant plaidoyer en faveur de la syndicalisation des salariés. On a beaucoup reproché à la CFDT ses positions "réformistes", notamment sur la loi Macron (2017) réformant le comité d'entreprise. Ses adhérents le lui ont d'ailleurs fait payer. Pour autant, ce livre plaira aussi à ceux qui se sentent plus proches d'un syndicalisme de lutte que d'accompagnement. On le voit avec le projet de réforme des retraites : oui, les syndicats sont utiles, il faut juste une grosse crise pour que certains s'en rendent compte, et on est bien contents de les trouver quand on a besoin d'un contre pouvoir. Mais pour pouvoir tenir tête à l'exécutif comme à l'employeur, il faut un effet de nombre, l'avantage de la masse car c'est le seul sens du rapport de force. Il faut donc beaucoup de salariés syndiqués, aussi bien dans l'entreprise que dans le pays. Se syndiquer relève de la vie privée, l'employeur ne le sait pas. Se syndiquer n'oblige pas à le révéler ni à assister à de longues réunions. C'est rejoindre un collectif dans lequel on est libre de militer ou juste de fournir du soutien par son adhésion. Les effectifs syndicaux se sont réduits ces dernières années, sous le coup de l'isolement des salariés et de l'individualisme. Laurent Berger tente ici de d'expliquer et de motiver tout un chacun à au moins réfléchir à une démarche syndicale. ça aussi, c'est utile et démocratique.
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une femme coupable

Malheureusement je n'ai pas du tout aimé. Je trouve que c'est vide, sans saveur, sans teneur. Le style n'a rien de remarquable, les personnages semblent dénués de logiques. J'aimerai beaucoup lire les avis de personnes qui l'ont apprécié, pour faire ressortir du positif de cette lecture.
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La Conversation

C’est un livre passionnant et qui m’a beaucoup plu avec un auteur riche d’experience.
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Un déjeuner à Madrid

rien dans les livres d'histoire ne relate ce fait, une petite histoire dans la grande !

Au travers de la rencontre entre un deux généraux que tout oppose normalement, on assiste à un étrange échange...L'un a pris le pouvoir en valorisant des valeurs fortes et républicaines, et l'autre, se révélera chef d'un pays par la force, le sang et la répression.

Que retiendrons-nous de tout cela, peu de choses en fait, ces Hommes sont morts aujourd'hui, et que savons-nous d'eux au juste ?
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