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Le Cannes de Pierre - Hommage à Helmut Berger / Florence Arthaud, son Biopic sur la plage
Ma période ecstazy, LSD et cocaïne commença à Los Angeles quand le film-épopée, Les Damnés, fut nominé pour l'Oscar du meilleur film étranger.
"J’avais fait la connaissance de Mick Jagger à Londres, chez David Bailey. Ses concerts furent de grands moments pour moi. J’aimais bien jouer le postillon d’amour de Mick auprès de Bianca, sa future femme, que j’avais rencontrée par le biais d’Eddie Barclay, le producteur de musique parisien. Il voulait faire un disque avec moi dans les années soixante-dix et au lieu de cela, il me présenta Bianca. C’était déjà ça. "
Delon voulait vraiment me prendre le grand amour de ma vie, le cinéaste de génie, le si spirituel, le tendre et élégant Luchino Visconti. Delon n'avait rien à offrir, il voulait juste les meilleurs rôles. Il était jaloux de moi et enviait mon succès. Pour servir ses fins, il alla jusqu'à utiliser son fils Anthony. Il lui faisait écrire des mots d'amour à Visconti, avec son écriture d'enfant. Mais j'ai ruiné ses plans.
"Pour ce qui est de la superbe Marisa Berenson, elle n’était pas la femme émancipée et indépendante qu’elle laissait croire. Nous avons vraiment passé des moments extraordinaires, nous nous sommes amusés l’un avec l’autre comme deux toxicomanes avec leur drogue, mais à tous les dîners, elle me voulait à ses côtés."
Helmut Berger fut considéré comme « le plus bel homme du monde ». Luchino Visconti lui fit interpréter des rôles inoubliables aux côtés de Romy Schneider, Elizabeth Taylor, Charlotte Rampling ou Burt Lancaster, des prestations inscrites dans la légende du cinéma. Entre l’acteur et le cinéaste, se noua une relation ô combien passionnelle. À la mort du metteur en scène italien en 1976, la carrière d’Helmut Berger décéléra brutalement ; personnalité cinématographique incontournable des années fastes, interprète de personnages sulfureux, fêtard invétéré, Berger finit par être victime de son image et de ses excès. Revenu de ses tourments, l’acteur autrichien se regarde dans un miroir autant que dans les souvenirs. Le résultat en est cette autobiographie épicée, sauvage, où Helmut Berger transgresse tous les tabous.
« Ceux qui me cotoient connaissent ma redoutable ambivalence : je peux être l’homme le plus gentil, comme le plus désagréable. Celui qui a fait l’expérience de ce dernier aspect de ma personnalité ne l’oublie pas. Pas plus Alain Delon que Marisa Berenson ou Richard Burton. »
"Delon voulait vraiment me prendre le grand amour de ma vie, le cinéaste de génie, le si spirituel, le tendre et élégant Luchino Visconti. Delon n’avait rien à offrir, il voulait juste les meilleurs rôles. Il était jaloux de moi et enviait mon succès."