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3.32/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Louhans , 1955
Biographie :

Philippe Ridet est né en 1955 à Louhans, en Saône et Loire. Sa mère était institutrice et son père employé de la poste
Sa vocation de journaliste est née quand il était petit. Il imitait les commentaires de courses de voitures, ceux du cross du Figaro, lorsqu’il partait en vacances en voiture avec sa famille. Ses parents lisaient beaucoup les journaux et les magasines, qu’il dévorait. Il n’a fait aucune étude particulière pour devenir journaliste. Il a juste eu son baccalauréat littéraire, obtenu avec deux ans de retard. Sous la pression de ses parents, dans les années 80, il décida de passer un concours de la fonction publique. Il tenta et réussit celui de facteur et débarqua à Paris en 1983. Il est affecté au centre de tri des ambulants du sud-ouest. Ce travail a pour lui été un vrai cauchemar, et à la fin d’une semaine de travail, il démissionna. Puis, grâce au mari de sa soeur, il a été recommandé à deux personnes : le secrétaire perpétuel de l’Académie française et le président d’honneur du groupe Amaury, qui publie le Parisien et L’Equipe. Après avoir rencontré ces deux personnes, le président d’honneur lui donna une chance en lui offrant un stage de deux mois au service des sports du Parisien. Il est sorti de cette entreprise seulement en décembre 2001. A voir son parcours, on comprend pourquoi ce qui lui plait dans son métier c’est surtout le fait de ne pas savoir ce qu’il aura à faire pour le lendemain ! Après avoir travaillé pour le Parisien, il est embauché par Le Monde où il travaille encore. Son métier,
selon lui, consiste à être attentif, écouter. Il faut, comme il dit : « surveiller un pays comme le lait sur le feu ». En tant que correspondant du Monde à Rome il se sent libre d’écrire ce qu’il pense dans ses articles, même s’il reconnaît qu’il est assez difficile de « vendre » l’Italie. En effet, ses supérieurs à
Paris sont plus preneurs d’informations sur la Grande Bretagne ou l’Allemagne. C’est peut-être pour cela qu’il n’est spécialisé dans aucun domaine particulier. Il doit rendre compte de l’actualité du pays dans toute sa dimension : politique et économique, bien sûr, mais également culturelle, sportive et sociale.
Avant de s’installer en Italie, Philippe Ridet a beaucoup voyagé, surtout dans les voyages officiels avec des hommes politiques, M. Chirac et M. Sarkozy principalement. Il a d’ailleurs écrit un livre aux éditions Albin-Michel, intitulé Le Président et moi, qui parle des rapports entre homme politiques et journalistes.
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Source : http://www.scolafrance.info
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Pascale Robert-Diard et Philippe Ridet sont tous les deux journalistes au quotidien le Monde et écrivains. Chacun d'eux ont écrit un roman sur un fait divers. Avec l'aide du documentariste Joseph Beauregard, la chroniqueuse judiciaire publie "Comprenne qui voudra" aux Éditions de l'Iconoclaste, sur l'affaire "Gabrielle Russier", professeur de Français amoureuse d'un de ses élèves de 16 ans, qui s'est donnée la mort après avoir été condamnée pour détournement de mineur en 1969. Celui qui a couvert la politique française avec notamment l'élection de Nicolas Sarkozy publie quant à lui "Ce crime est à moi" aux Éditions Des Équateurs. Philippe Ridet revient sur un fait divers de l'été 1974. Un maître-nageur est retrouvé assassiné par sa petite amie, une jeune étudiante en faculté de philosophie.  Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Quand il regarda de nouveau dans son rétroviseur, ce personnage surgi de nulle part ou d'un passé si lointain qu'il en était devenu irréel n'était plus qu'un minuscule point noir dans le paysage.
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Ce meurtre est mon compagnon secret. Il me leste, m'encombre parfois comme ces vieilles lettres qu'on se refuse de jeter même si leurs expéditeurs ont disparu de votre mémoire. Il m'arrime à la ville alors que je n'y habite plus depuis longtemps. Il s'insinue dans ma vie. Une vraie fuite d'eau. Parfois deux ou trois mois se passent sans que j'y pense, puis il revient me hanter. Je n'y peux rien.
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Comme les disques de vinyle, sa mémoire avait deux faces. La face A regorgeait d'images nettes et précises, usées et figées à force d'avoir été convoquées. (...) Sur la face B, en revanche, étaient gravées des mélodies discrètes et discordantes, des expériences sans consistance, des images dont les contours bavaient sur le papier.
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Ponthus ne savait pas ce qu'était l'amitié, cette sorte de mariage sans divorce. On s'attachait à quelqu'un, à un moment donné pour des raisons aussitôt oubliées (un visage, une intonation, une blague) et l'on se retrouvait flanqué toute sa vie d'un personnage dont il fallait prendre soin.
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Je ne savais pas très bien où le mettre dans ma vie.C'était comme un repère. Il y a des gens qui vous accompagnent sans qu'on les aime vraiment. Ce sont des personnages secondaires... des apparitions, des seconds rôles.
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L'Italie tenait à distance mes interrogations d’adolescent attardé et sans qualités. Elle était un airbag provisoire entre moi et la vie active dans laquelle je tardais à me jeter. Ces petits voyages d'hiver me retardaient au seuil des décisions que je devrais prendre. Travailler ? Grandir ? Quitter la province ? L'Italie repoussait ces choix dans les limbes.
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Et la presse écrit, la télévision montre, la radio diffuse. Le cirque Sarkozy ne peut s'arrêter, sinon il s'effondre.
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Philippe Ridet
Je me suis amusé à l'idée qu'il valait mieux, pour comprendre le sarkozysme, lire Point de vue que René Rémond.
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J’avais quelques idées sur le pays lorsque j’y ai débarqué il y a cinq ans.
Aujourd’hui j’en ai mille, toutes contradictoires
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Je me suis amusé à l'idée qu'il valait mieux, pour comprendre le sarkozysme, lire Point de vue que René Rémond.
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