J'avais retardé ma lecture de ce second tome, mais après avoir vu la deuxième partie du film, j'ai été remotivée à continuer ma lecture.
Ce tome-ci se pare d'une dimension beaucoup plus politique.
En parallèle on retrouve le côté onirique qui entoure Paul, qui semble hanté par de terribles visions de l'avenir mais ne sachant pas comment éviter le destin funeste qui l'attend.
Comme un peintre, il va travailler par petites touches pour que le tableau final ne ressemble pas à ce qu'il entraperçoit.
Il se doit de composer avec ses nombreux et puissants ennemis, la Guilde spatiale, le Bene Gesserit, l’ancienne Maison Impériale Corrino et le Bene Tleilax.
Tous cherchent à le manipuler, à lui reprendre le contrôle de l'Épice et ainsi la source de ses pouvoirs, tandis que sa parole se répand de planète en planète et que des millions de partisans prennent les armes en son nom.
Dans ce tome, l’action est plus latente, mais nous plonge dans une tension psychique terriblement prenante.
On y voit le culte de la personnalité de l’Empereur Muad’Dib atteindre la divinité, plongeant Paul dans une solitude insondable, l'isolant de ce qu'il chérit pour les protéger.
Les considérations économiques, politiques et la psychologie des personnages principaux enrichissent cette fresque.
Cependant le rythme est inégal.
Ce second tome m'a un peu laissé sur ma faim, surtout concernant les considérations écologiques et féministes du tome 1 qui selon moi ont été totalement laissées de côté dans ce tome.
L'évolution d'Alia est son point de vue étaient intéressants, surtout au vu du savoir qu'elle porte en parallèle de sa jeunesse apparente, mais j'ai bien senti qu'il arrivait comme une bascule pour la suite et cela s'est avéré vrai.
Cette fois-ci j'ai plus vécu ce tome comme la fresque historique de Dune et toute l'histoire et la légende qui en découlera.
On y approfondit l’univers, on y explore les dilemmes de la prescience avec une réflexion complexe sur le pouvoir et le sacrifice.
Quoi qu'il en soit de tome ne m'a pas laissée indifférente.
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Un roman qui m’a ému surtout à la fin. Le slowburn est bien slow. Les garçons sont trop mignons. J’ai aimé comment l’histoire est rythmée par les rencontres qu’ils vont faire sur leur route. Je ne savais pas où mènerait ma lecture mais je l’ai bien apprécié. Certains rebondissement m’ont mis en stresse mais il y avait toujours une solution et j’ai trouvé ça un peu facile… Et puis l’épilogue qui dit 3 fois la même chose de manière différente ? Le mieux aurait été de s’arrêter avant l’épilogue.
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