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Hachette Jeunesse [corriger]

Hachette Jeunesse est spécialisée dans l`édition jeunesse. Elle possède plusieurs collections, parmi lesquelles "Mon premier album Hachette", "la Bibliothèque rose", "la Bibliothèque verte", "Le livre de poche jeunesse".

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Le mystérieux cercle Benedict, tome 1

Le Mystérieux Cercle Benedict se compose de quatre enfants exceptionnels : l’ingénieux Reynie, le savant Sticky, la débrouillarde Kate et l’irascible Constance, réunis sous la tutelle de l’excentrique et brillant M. Benedict. Leur objectif ? Découvrir ce-qu’il-doit-advenir, dissimulé derrière des messages subliminaux émis par la télévision et la radio.



La férue de littérature jeunesse que je suis s’attendait à apprécier ce livre, à mi-chemin entre Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (Lemony Snicket) et Magikids (Neil Patrick Harris), hélas mon enthousiasme a reflué au fil des chapitres.



Déjà, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, assez stéréotypés dans l’ensemble. Le mentor avenant et ouvert d’esprit, le méchant tout aussi génialement dingue mais surtout mégalo, les enfants qui ont tous une faculté prodigieuse contrebalancée par un défaut majeur…



… Ou par la nécessité du scénarium. En effet, ils sont capables de deviner un mot de passe et de le traduire dans une langue étrangère en l’espace de quelques secondes alors qu’ils sont en pleine situation de crise, mais il leur faudra des pages et le tour complet des constellations zodiacales pour comprendre, dans le calme de leur chambre, que « gémeaux » peut tout simplement faire allusion à des jumeaux.



Ah, les jumeaux ! Ce bon vieux rebondissement tellement vu et revu qu’il n’a plus rien de neuf à apporter. Dans ce livre, en tout cas. C’était un élément dispensable (même le dénouement repose moins là-dessus que sur du vent, mais j’y reviendrai), d’autant qu’il fait doublon avec un autre point de l’intrigue (oui, Milligan, c’est TOI que je vise, c’est quand même bien commode, tous ces heureux hasards familiaux…)



En fait, je crois que j’ai plus ou moins été déçue par tout. J’espérais que S.Q. briserait le caractère ô combien manichéen du récit (les vils menteurs manipulateurs VS les gentils partisans de la vérité et de la liberté), mais il restera jusqu’au bout un Officier aussi sot que loyal à l’antagoniste ; Constance m’intriguait davantage que ses trois camarades, jusqu’à la révélation finale qui m’a fait lever les yeux au ciel ; et bien sûr, il y a cet ultime affrontement autour du Murmureur.



Là, j’ai envie de demander… Il est où, ton génie, mon cher Nicholas ? Quand on veut stopper un complot visant à contrôler la terre entière, on s’en donne les moyens. Et les moyens, t’en as mis plus en œuvre pour recruter les gosses que pour les aider à accomplir leur mission. Oh, c’est vrai, t’as investi dans des télescopes surpuissants et des tasers, c’est bien. Mais des outils plus pratiques, style… Je ne sais pas ? De la dynamite, par exemple, pour faire sauter des portes, un mur ou, à tout hasard, LE TRUC QUI ÉMET LES MESSAGES DONT TU VEUX FAIRE CESSER LA DIFFUSION, peut-être ?



Ah bah non, j’oubliais, on est dans un roman jeunesse, et dans les romans jeunesse, c’est bien connu, ce sont les enfants qui sauvent le monde, et les adultes, au mieux, qui sauvent les enfants, ils ne vont quand même pas leur voler la vedette ! Ça a beau être mon genre littéraire préféré, c’est dans ces moments-là que j’arrive presque à comprendre pourquoi il cesse d’être pris au sérieux au-delà de la pré-adolescence.



Et oserai-je mentionner la fuite du grand méchant ? Mais qu’est-ce que je raconte, moi, c’pas un grand méchant. S’il était si méchant que ça, du genre à vouloir asservir l’humanité (et à avoir presque atteint son objectif), on aurait gardé un œil attentif sur lui jusqu’à l’avoir totalement neutralisé (ou mieux, on l’aurait préalablement neutralisé pour de bon en l’assommant ou en lui balançant une petite décharge électrique). Tandis que là, flûte de zut, ses nœuds n’étaient pas bien serrés et le temps qu’on s’en rende compte, il était déjà assez loin pour permettre l’écriture d’une suit… Pardon, pour qu’il soit impossible de le rattraper.



Autant j’arrive en général à fermer les yeux sur les défauts inhérents à la plupart des œuvres jeunesse (en particulier leur manque de crédibilité), autant j’ai peine à trouver en celle-ci des qualités susceptibles de les racheter. Rien ne m’a convaincue, des personnages à l’intrigue en passant par le rythme, trop lent à mon goût.



Je lui concède la moyenne parce que je ne perds pas de vue que c’est un livre destiné à un public d’une dizaine d’années, qui se satisfera probablement de ce niveau d’interactions, d’humour et de péripéties, mais je ne peux décemment pas lui attribuer une note plus élevée.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Notre-Dame de Paris

Note pour moi-même : rédiger une critique sans faire le parallèle entre Esmeralda et mon ex.



Dressons l’inventaire selon mon ordre de préférence. Le personnage le plus intéressant de cette histoire est le « poète », Pierre Gringoire. Il est nonchalant, philosophe, un peu lâche, assez lucide pour s’écarter de l’intrigue lorsque les choses prennent une mauvaise tournure. C’est qu’il tient à la vie, il aime l’architecture, le théâtre, la kasteel red en terrasse et les highlights de Neymar à Santos. Fermons les yeux sur sa relation presque malsaine avec la chèvre. Claude Frollo, le prêtre, arrive en seconde position. Hugo le veut érudit, passionné (un peu trop), contraint de devenir archidiacre pour subvenir aux besoins de son frère. Il mène une vie simple, somme toute heureuse jusqu’à l’apparition de la Esmeralda. C’est drôle, cela me fait penser à… Non, je dois résister. Le capitaine Phoebus qui, si l’histoire était contemporaine serait quarterback ou harceleur. Puis Quasimodo, le mythe, la légende, le bien dépourvu du beau. Enfin, je n’ai aucun regret à placer Esmeralda en bas de cette liste tant ses décisions (et celle de sa mère) sont absurdes à la fin du roman. Mise à part son geste de compassion au moment du supplice de Quasimodo, l’égyptienne n’est pas un personnage féminin marquant. Typiquement le genre de personne à repousser le 4/10 que je suis en prétextant être sapiosexuelle. J’en conclus donc que je ne suis ni beau ni intelligeant ? Bah remettez-moi une kasteel en 50. « Enfin la nuit vint ; une nuit sans lune, une nuit obscure. »

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La ferme des animaux

Alors, j’ai enfin lu « La Ferme des animaux ». La trame de l’histoire, éclipsée par sa renommée, m’était déjà familière avant même de tourner la première page. Cette anticipation a malheureusement nui à l’aspect découverte de ma lecture.



C’est un peu comme quand tu regardes un film dont tout le monde a parlé et que tu connais déjà toutes les scènes clés.



Et le style du bouquin, c'est pas mal juste une suite de faits, un peu comme lire un journal. Ça ne m'a pas vraiment transporté dans l'univers de la ferme ou fait vibrer pour les bêtes et leur rébellion. Bref, c'était sympa à lire, mais sans plus.

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