Syros [corriger]

Qu'êtes-vous prêts à faire pour devenir populaire ?



Shawn, 17 ans, aimerait être un peu plus reconnu. N'ayons pas peur des mots, il aimerait même être célèbre ! Il fait dire qu'il est né dans une famille atypique : entre un père businessman accompli, une mère qui se vante d'avoir été choriste pour Madonna, et une grande sœur styliste talentueuse, le jeune lycéen cherche sa place.



Par défi, il participe à un concours, et le remporte : il est désormais le roi des mangeurs d'ailes de poulet ! Le trophée acquis, il a droit à sa photo dans le journal. Et s'il s'emparait de cette notoriété pour devenir célèbre ? Ni une ni deux, il crée sa chaîne YouTube : Challenge Chicken Wings !



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Une comédie déjantée, qui cache une belle interrogation sur notre société et le rôle des influenceurs. Influenceur.se, c'est LE métier qui fait rêver mes élèves aujourd'hui, après chanteur.se et youtuber. Un métier qui fait rêver, certes, mais loin d'être parfait...



Jean-Christophe Tixier nous propose avec Challenge Chicken Wings un roman loufoque, mais aussi plein de tendresse. Les personnages sont parfois à la limite de la caricature, et pourtant on s'attache à cette famille surprenante, haute en couleurs et pleine de bienveillance.



Le protagoniste, Shawn, est un ado comme les autres, qui rêve de célébrité mais n'a pas de super-pouvoirs. Un ado qui se cherche, qui cherche sa voie... et aussi un ado amoureux. Et oui, notre jeune héros s'enflamme pour... une végétarienne, grande défenseuse de la cause animale ! Voilà qui s'annonce compliqué pour le roi du poulet...



Avec ce titre, l'auteur explore les interrogations adolescentes, les attentes, les joies et les déceptions, le regard des autres, les affres de l'amour. C'est rythmé, très dynamique : la mise en page est originale et moderne, avec des illustrations, des schémas, des commentaires.



En bref : un très bon roman sur une thématique actuelle, un peu foufou, un peu drôle, un peu sérieux parfois. Un ouvrage qui se lit vite, qui fait sourire. Une belle découverte !

Quelle joie se retrouver la commissaire Clara Di Lazio et son équipe. C'est sûr, maintenant, j'adore cette saga ! Moi qui n'était pas fan de romans policiers, en ayant lu jusqu'à m'en dégoûter, je savoure le plaisir d'en redécouvrir et de me laisser porter par l'intrigue.



L'affaire qui occupe la commissaire dans Serial Tattoo est encore une fois une affaire bien sombre : une jeune femme a été enlevée, et la commissaire soupçonne un trafic d'êtres humains. Elle pourrait bien être en dessous de la vérité...



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Ce tome est à nouveau bien ficelé, on voit défiler les événements comme si on y assistait. La tension monte, le rythme est haletant. J'ai eu du mal à le reposer une fois commencé, surtout une fois un certain personnage impliqué, tant le suspense est présent.



Question thématique, Sylvie Allouche nous parle cette fois-ci de prostitution, de trafic d'êtres humains, du statut précaire des réfugiés. Ces derniers, les jeunes particulièrement, sont visés par des hommes sans scrupules qui n'hésitent pas à les acheter et à en faire des esclaves. Le sujet, sensible, et dont on entend peu parler, est traité avec réalisme, sans tomber dans le voyeurisme. C'est horrible, et il me paraît important d'en parler et de lever la loi du silence sur toutes ces horreurs.



Comme je le disais au tout debut, j'ai adoré retrouver les membres de l'équipe, voir les relations évoluer, les sentiments qui se nouent, le quotidien derrière, les peurs, les attentes. Il faudra d'ailleurs que je pense à lire toute la saga dans l'ordre un jour 🤭. Dans cet opus par exemple, c'est la commissaire qui est un peu en recul, aux prises avec ses sentiments, cette histoire d'amour qu'elle ne contrôle pas et qui la dépasse. Cela la rend profondément humaine, touchante.



En bref, un très bon roman policier pour (grand) ado - vu la violence du thème, je ne le conseille pas avant 14-15 ans -, palpitant, sombre, intense.

D’un côté nous avons Orlane qui est une fille assez discrète et pour cause, elle intègre un nouveau collège suite à un déménagement où elle ne connaît personne. Elle va tenter des approches pour essayer de se faire de nouveaux amis mais au lieu de cela elle va attirer l’attention de Sarah... De l’autre côté nous avons Sarah, fille populaire de son collège qui a, dès le premier jour, repéré Orlane à la rentrée et qui va décider pour on ne sait quelle raison de « s’amuser » avec elle.

Dès le départ on va apprendre que Sarah souffre du diabète ce qui l’empêche de vivre normalement, que ce soit pour les loisirs ou avec ses relations amoureuses. Pour elle, tout ce qui lui arrive sera de la faute d’Orlane et cette dernière va faire les frais de tout ça.

Orlane va être humiliée et harcelée, n’osera demander l’aide de personne, s’imagine que tout est de sa faute : elle devient petit à petit une coquille vide, renfermée, un mur.

Je suis passée par plusieurs émotions en lisant ce livre : la colère, la tristesse, l’injustice. Personne ne l’a vu venir, personne ne pouvait soupçonner quoi que ce soit et absolument rien n’a pu l’apaiser. On suit progressivement cette jeune fille s’enfoncer jusqu’à ce que pour elle, le moyen de se libérer de cette souffrance sera la souffrance elle-même.

Amélie Antoine nous propose un roman sur le harcèlement scolaire dans le genre littéraire jeunesse et c’est une très bonne idée pour sensibiliser les jeunes. Le sujet du harcèlement scolaire est déjà omniprésent dans les médias et il ne faut pas cesser d’en parler. À lire et à faire lire aux jeunes et au plus grand!

C’est une histoire poignante et très touchante qui n’arrive malheureusement pas qu’aux autres.