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Qui a peur de la mort ?

Quelque part au Soudan, demain dans un contexte de guerre ethnique entre Nuru et Okeke.

Onyesonwu, dont le prénom signifie littéralement « Qui a peur de la mort ? », est « ewu », une enfant du viol par un Nuru de sa mère Okeke. La fillette porte le stigmate de sa conception sur elle puisqu’elle a la peau et les cheveux clairs. Dans cette société, les ewus sont rejetés car conçus dans la violence, ils seront violents à leur tour.

Onyesonwu surmontera ce rejet grâce à ses amies, à son amoureux Mwita mais surtout en découvrant ses dons de magicienne. Initiée par un maître, on la convainc qu’elle est l’élue qui mettra fin aux massacres entre les deux communautés.

Pour cela, elle doit traverser le désert et affronter son père biologique, général des forces nurues.

Dire que je n’y ai pas trouvé mon compte est un euphémisme. Je suis très déçue.

J’étais contente d’avoir déniché ce roman. Il me permettait de valider un item complexe du Challenge multi défi 2024 : la couverture est un trompe l’œil et m’offrait une perspective de lecture plaisante…

Cela a été agréable au début. J’ai eu plaisir à découvrir l’univers de Onyesonwu, les croyances comme le pouvoir « eshu » de se transformer en un animal ou les mascarades qui sont les manifestations des ancêtres, les violences faites aux femmes : le viol comme arme de guerre, l’excision, le refus de former les filles… et évidemment les violences inter ethniques.

Et puis très vite, dès la partie consacrée à la formation d’Onyesonwu, le récit s’est enlisé. Le côté répétitif des leçons, son caractère et sa violence car oui, c’est une ewu pur jus qu’il ne faut pas contrarier car sa colère a peu de limite… le périple dans le désert qui ressemble presque à une promenade de santé, et enfin le final…

Je me suis en fait ennuyée. Je devais attendre autre chose le roman étant annoncé comme campé dans une Afrique post-apo. De post apo je n’ai rien vu. Quid de l’apocalypse ? Des ordis abandonnés dans une grotte ? Une forêt équatoriale rêvée ?…

Je salue quand même le superbe travail réalisé sur la couverture qui a été la raison de mon choix.

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