Il me tardait de finir ce texte, mais ne pouvais le lâcher. Il est obsédant. L'auteur raconte, en détail, sans rien omettre, les résultats de la faim sur son organisme et son cerveau. Il souffre, son estomac rejette tout aliment, perd ses cheveux, délire, et parcourt la ville dans tous les sens pour chercher un sou, un abri, dans la solitude la plus totale, de plus en plus délabré, de plus en plus fou. Il n'y a qu'une expérience vécue pour provoquer un témoignage aussi cru, précis, sur l'intérieur et l'extérieur de l'homme qui meurt de faim. Il souffre d'autant plus que son éducation l'empêche de tout acte délictueux, et le pousse à, malgré son dénuement total, donner le peu qu'il possède. Par orgueil, pour ne pas être le dernier des derniers.
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Pourquoi relire La peste, lu il y a déjà tellement d'années ?
Deux raisons.
J'y avais déjà pensé lors de la « pandémie »
Et puis la récente adaptation télévisée du livre a titillé à nouveau ma curiosité.
Je me demandais si c'était plus inspiré du confinement que du livre.
Et bien, des deux dirait-on.
C'est assez fidèle au livre, mais il y a pas mal d'ajouts qui rendent le tout beaucoup plus vivant.
Parce que j'ai trouvé le texte plutôt austère.
Manque d'aération, de respiration, à la lecture.
De longues réflexions parfois rébarbatives, des personnages un peu entremêlés apportant une certaine confusion.
Je ne sais plus ce que j'en avais pensé à l'époque, mais là ça m'a semblé lourd.
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L'Étranger j'ai adoré, La Chute ça a été un coup de foudre. Et du coup j'avais hâte de lire la Peste.
Bah j'ai trouvé ça terriblement chiant et ennuyeux. C'est long, froid, triste, les personnages sont pas attachants, les descriptions sur des futilités s'éternisent, bref.. Je me suis arrêté à la page 202, pas envie de continuer à me forcer sur encore 150 pages.
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