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Le vieil homme et la mer

Allégorie de la bravoure et de la volonté humaine, le vieil homme et la mer est l’un de ces récits qui laisse une part d’océan en bouche.



Santiago est un vieux pêcheur, la chance a pris la poudre d'escampette, et il ne pêche plus depuis quarante jours. Il va faire la rencontre, pendant l'une de ces sorties en mer, d’un poisson plus gros que nature. Un corps à corps tumultueux va se dérouler avec cette gigantesque créature marine dans sa minuscule barque.



Il y a une certaine humilité qui se dégage de ce vieil homme, une certaine sagesse face aux éléments qui se déchaînent contre lui. Livré à lui-même dans son petit bateau, la patience est requise, l'introspection étant également au rendez-vous.
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Le vieil homme et la mer

Cet auteur est sur toutes les lèvres des profs en fac d'anglais, aux côté d'Hawthorne, d'Irving et de Joyce. Il a marqué son époque et a conséquemment défrayé la chronique Babélienne.



Je retiendrai surtout : "La vie est simple une fois qu'on a perdu" qui peut être comprise dans plusieurs sens et éclaire à la fois le récit et le roman de notre vie.



J'ai trouvé le texte long... mais pas trop. C'est à dire qu'Hemingway a l'art de tenir son lecteur en haleine: le rythme est lent, il ne se passe pas grand chose sinon une énumération d'actions triviales et de pensées répétitives, le suspens n'est pas -pour moi- à son comble. Néanmoins, la lecture est fluide. Grâce à l'absence de fioriture, on glisse sur le récit comme le bateau sur la mer.



Santiago, le protagoniste, se décrit lui-même comme un mécréant. C'est même un peu un arriviste de la foi, même lorsqu'elle exauce ses prières, celui-ci ne tient pas ses promesses.

Pour moi, on pourrait interpréter cette course au poisson gargantuesque comme une métaphore de la traque du Léviathan.

En effet, c'est par la prière qu'il parvient à l'attraper, alors qu'il se tourne vers Marie dans un accès de désespoir. Majestueux et intrépide (comparativement aux vils requins), Santiago éprouve pour lui une forme d'obsession solennelle.



Dans la Bible, le Léviathan incarne le chaos. Or, Santiago utilise la foi comme ça l'arrange et n'arrive finalement pas à garder intacte la créature. Alors qu'il aurait pu le transformer en source d'amour-propre et de subsistance, le rapt du poisson le laisse dans un dénuement absolu. L'espérance semble interdite lorsqu'on n'est pas dévot.



On pourrait donc comprendre tout ça comme une critique de l'anticléricalisme, d'autant que l'auteur était chrétien.
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Les chroniques de Narnia, tome 1 : Le neveu..

Bien que roman très introductif, j'ai adoré suivre l'histoire de Polly et Digory à l'origine du monde de Narnia.



Un premier tome très amusant avec un monde incroyable mais une intrigue peut-être, à mon goût, pas assez creusée (le fait qu'il soit jeunesse freine le récit en terme de péripéties et arcs qui auraient pu être creusés en profondeur et osés, l’un n’empêche à mon sens pas l’autre). Et je ne sais pas si c’est moi, mais il me semblait y avoir un peu “trop” de références bibliques, alors que des détails sur Aslan, par exemple, auraient pu être intéressants.

Le style est vraiment prenant cependant!

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