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Dernières critiques
La Route

Quel livre exceptionnel.

Oui, j'enfonce une porte ouverte, il suffit de regarder le nombre de notes et critiques positives pour s'en convaincre, mais j'ai rarement été aussi happé par une lecture.

Cormac Mcarthy fait passer tant d'émotions malgré un style âpre et dépouillé, et il arrive à nous montrer qu'il est possible de, et qu'il faut toujours tenter de conserver notre humanité quand bien même tout ne serait que désespoir autour de nous.
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La Route

Voilà, j'a enfin lu ce monument de la littérature, prix Pulitzer 2007, adapté au cinéma et tout récemment en bande dessinée.



Un récit d'une puissance incroyable, à la fois angoissant et émouvant. Dans ce monde dévasté, la relation entre ce père et son fils, jetés sur la route, est d'une force inouïe. On tremble devant les dangers terrifiants qui les guettent, devant les difficultés rencontrées pour trouver ne serait-ce qu'un peu de nourriture pour survivre.



Le récit s'effectue selon un style sec et dépouillé, les paragraphes sont brefs, les dialogues réduits au strict minimum.



Cette histoire, que j'ai lu avec la chanson "Plus rien" des Cowboys fringants qui me résonnait dans la tête, est loin d'être terne malgré l'absence totale de couleur et de chaleur.



"La route" est un roman profondément marquant, une lecture éprouvante, mais tellement indispensable.





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Les lunettes d'or et autres histoires de Fe..

A travers le regard d'un étudiant, les lunettes d'or illustrent deux exclusions à dénouement tragique dans la société ferraraise de l'entre-deux guerres, période du fascisme mussolinien.



Mezzo voce, Giorgio Bassani déroule un récit dans lequel se constituent progressivement puis finissent par se croiser deux destins, celui d'un médecin homosexuel, du fait de lois non-dites et celui des Juifs, conséquence des lois raciales, ayant l'un et l'autre leur caractère individuel et collectif. La mise en parallèle, sans doute pas fortuite, est exposée sans lourdeur, avec sensibilité et amicale bienveillance, sinon une forme de solidarité.



Heureusement disparue l'artificielle écriture d'Intramuros, sans que soit perdue la précision et le sens du détail; par une sorte de touche impressioniste, Bassani procède ici beaucoup plus simplement et légèrement, avec une économie de moyens bienvenue; la matière traitée s'en ressent positivement, faisant toute sa place à la suggestion et au tact.



La peinture de Ferrare s'élargit et se densifie.







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