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La servante écarlate

La SERVANTE ECARLATE

Une histoire sous fond de totalitarisme...

Qui sommes-nous ? Rien.. nous ne sommes que des marionnettes dont les manettes sont tenues par des hautsssss placés .

Ici l'écrivain défend (LA LIBERTÉ, surtout celle de LA FEMME) Ce roman n'est qu'une dystopie, elle est l'histoire d'une femme rendue au rang de

l 'esclavage. (De toutes les femmes )

Nous avons ici des groupes

LES COMMANDANTS, LES GARDIENS, L'OEIL, les EPOUX DES ECONOFEMMES.



il y a les MARTHAS, les ÉCARLATES

Ce n'est qu'une dystopie (dans un fond réel)

Difficile à accepter toute cette violence, des familles sont séparées.

June (héroïne principale)est jeune femme qui vit sous le contrôle d'un état chrétien. Elle est séparée de son époux Luke et de sa fille.

June deviendra SERVANTE ECARLATE elle est à la merci du COMMANDANT. Elle doit lui donner un enfant. Scène lue choquante, l'épouse assiste à la scène tenant les mains de June.

Les servantes doivent assister à des scènes de morts effroyables.

Les Marthas sont des femmes sympathiques , un peu comme une maman, elle prépare les repas, toujours souriantes . Il y a l'œil qui sont les fils des servantes ou garçons enlevés à leur famille au début du régime.



Ce roman ne raconte que la saison 1 d'une série de 6 ou 7 je ne sais pas. 🙃🤪



Intéressant. Sincèrement triste et dur ..

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La servante écarlate

J’ai dévoré ce livre comme dans une sorte de transe, avec une réelle avidité. Dès que je le refermais, il me rappelait à lui. J’avais ce besoin pressant de savoir. Savoir comment le récit allait évoluer, ce qu’il adviendrait de Defred, comment les choses avaient pu tourner ainsi. C’est une histoire réellement prenante. Et perturbante. Oppressante. Et, finalement, assez glauque.



En tous les cas, on ne peut ressortir indemne d’un tel roman. Ce récit fait indéniablement réfléchir, et nous pousse à nous poser mille questions. Et si…? On partage le quotidien de Defred, on se glisse dans sa tête, dans ses pas, dans son intimité et l'on se questionne. A sa place, qu'en serait-il de nous ? Qu’aurions-nous fait ? Comment réagir ?



Durant tout le roman, on oscille entre ce qu'elle vit, ce qu'elle a vécu, ce qu'elle s'imagine et ce qui est. La frontière est fine. On est parfois perdu. De quoi parle-t-elle ? Où sommes-nous ? A certains moments, tout se mélange. Mais ça ne m’a pas ennuyée, au contraire, pour ma part, cela a renforcé le côté immersif de ma lecture. A vivre comme elle le fait, désolidarisée de son corps qui n’est qu’un vaisseau porteur d’espoir, isolée du reste de la population, éloignée de toute forme de culture, distraction, interaction… Comment ne pas perdre pied ? J’avais l’impression de me tenir dans un brouillard perpétuel.



Bref, c’est une claque. En refermant ce livre, il m'a fallu un bon moment pour m'en remettre. Je suis demeurée coite. Pensive. Perdue…



Et j’ai bien envie de me plonger dans Les testaments, afin de poursuivre cette expérience littéraire, et de me pencher sur la série télévisée…



Challenge Multi-Défis 2024
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La servante écarlate

Je suis sans doute l'une des rares à ne pas avoir vu la série, ce qui m'a laissé le particulier privilège de découvrir ce roman.

Certes, le succès mondial de cette fiction avait forcément amené des idées préconçues. Mais cela n'a empêché en rien de savourer chaque trouvaille

de Margaret Atwood dans la construction de son récit. Entre dystopie fictionnelle et journalisme prospectif, son récit questionne surtout à l'heure

du "réarmement démographique" claironné au royaume de Macronie II. La mise en abyme finale m'a profondément touchée et m'amène à me questionner sur le

fameux "c'est culturel" ou "c'était l'époque" auquel je continue à m'appliquer.
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