AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Hachette Livre BNF [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières critiques
Les Trois Mousquetaires

Il était temps que je lise ce livre de Dumas, ayant vu toutes les adaptations au cinéma de cette très fameuse histoire de D'Artagnan et de ses 3 complices.



Notamment l'adaptation Américaine et j'avoue que j'ai passé une bonne partie du livre à me dire que décidément, c'était une très pâle adaptation (voire une daube) qui ne rendait pas hommage à l'œuvre originale (même si j'ai adoré ce film étant petite).



En fait je trouve Dumas étonnamment moderne, en ce que ses livres sont encore ultra lisibles aujourd'hui. On est loin des descriptions interminables de Zola ou des digressions encore plus interminables d'Hugo (je précise que j'adore tout de même ces deux auteurs).



Ici, on a de l'intrigue, de l'action, ça pulse, ça se bat, ça avance!



Je le trouve moderne aussi par rapport à ses personnages. On est loin des quatre héros parfaits à l'américaine justement. Mêmes s'ils sont courageux, attachants, doués pour les intrigues ou pour le combat, nobles d'esprit et attachés à leur honneur, quand on cherche un peu plus loin : Athos est un alcolo prétentieux, Porthos un mythomane dépensier, Aramis un hypocrite de première et D'Artagnan un coureur de filles qui devient c*n comme une p*ne quand il s'agit des femmes. Les quatre sont par ailleurs obsédés par l'argent dont ils manquent toujours, et troquent leur moindre gain pour une bouteille de vin ou une grosse bouffe.



Les méchants sont incroyables, on est très loin des clichés habituels : Milady est un monstre absolu de cynisme, machiavélique à souhait (et bien plus intelligente que la plupart des hommes), ce qui n'est pas commun pour une femme dans la littérature de l'époque il me semble. Et Richelieu, quel personnage! Il rend fou le Roi de jalousie (pauvre Louis XII pour lequel Dumas avait manifestement peu d'estie), persécute la Reine car elle n'a pas voulu de lui, calculateur, machinateur, cynique, mais beau joueur.



Tous ces personnages sont ultra hauts en couleur, c'est drôle, c'est plein d'ironie,... J'ai vraiment adoré et je ne vais pas en rester là avec Dumas, car j'avais déjà eu ce sentiment avec Le comte de Monte Cristo.



Je comprends vraiment le succès intemporel et planétaire de cette histoire et je la recommande vivement.

Commenter  J’apprécie          20
Thérèse Raquin

Thérèse et Laurent, habités par une passion sexuelle réciproque, se rendent à l'évidence : il ne pourront pas se débarrasser du mari de la jeune femme autrement qu'en l'assassinant. Mais leur passage à l'acte les emporte dans un tourbillon de complications d'autant plus pénible et inextricable que les deux amants maudits ne peuvent absolument pas compter l'un sur l'autre.



Cela faisait des années que je voulais lire ce roman, qui m'a beaucoup plu. Mais il s'agit, je pense, du plus trash que j'aie pu lire d'Émile Zola. Il est par ailleurs très difficile de ne pas penser que l'écrivain traite, dans ce livre, ses personnages avec une grande condescendance.



D'un autre côté, on ne peut qu'admirer son écriture et la construction talentueuse de son récit. Je ne l'ai pas lâché !
Commenter  J’apprécie          40
Le Prince

"La fin justifie les moyens", ainsi résume t'on bien souvent la pensée de Machiavel. Or, ce dernier été victime du succès de son ouvrage intitulée Le prince. Il n'a en vérité jamais écrit cet épigraphe justifiant les actions de bien d'hommes et de groupes politiques, de capitalistes véreux (pléonasme)... La "vox populi" a retenu de son oeuvre la justification de la conquête au temps des condottierres et de la conservation du pouvoir par tous les moyens, au mépris de la morale catholique (oxymore) de l'époque . On a même créé un adjectif à partir de son patronyme - "machiavélique" - pour désigner un individu calculateur et conspirateur qui n'hésite pas à utiliser le mensonge, le chantage, la violence... pour arriver à son but ultime, le pouvoir.



Aujourd'hui, on en affuble les méchants des fiction des blockbusters "made in Hollywood". Mais qui est le véritable méchant, la milliardaire Bruce Wayne qui préfère errer la nuit au lieu d'augmenter les salaires de ses employés ou le Joker qui souhaite détruire une société capitaliste détruisant physiquement et psychiquement les individus. Si Magneto utilise tous les moyens à sa disposition pour détruire l'humanité, c'est pour pour libérer son peuple mis au banc de la société, exterminé... Parfois, une fin libérant un peuple opprimé peut justifier les moyens les plus violents. L'Histoire est écrite par ceux qui gagnent à la fin. Mandela, et c'est une bonne chose, en est une preuve.
Commenter  J’apprécie          11

{* *}