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Pauline

George Sand est, classiquement, l’auteure avec laquelle j’ai le plus de mal à entrer dans le jeu de ses textes. En effet, je commence à avoir en ma possession la connaissance d’une petite bibliographie de sa création, mais à chaque fois les mêmes épreuves reviennent : les Lettres D’Un Voyageur, Les Beaux Messieurs De Bois-Doré, La Mare Au Diable… Je commence cependant à devenir de plus en plus ouvert à ce qu’elle produit. J’avais aimé ce dernier texte, mais le début de la narration était quelque peu troublante, c’est exactement similaire à ce texte-ci, Pauline. Lorsque j’ai débuté ce tout petit ouvrage, il s’avère que je n’y ai pas accroché : j’ai retrouvé une plume qui n’avait pas fait, chez moi, l’unanimité avec une histoire à bord d’une calèche qui me semblait particulière. Ce n’est qu’après, une fois Laurence arrivée dans ce village, retrouvant Pauline, que j’en ai saisi la particularité. Ce texte exprime le sentiment d’une jalousie irrépressible, encore et toujours, dans tous les stades du texte et de la relation des personnages (et il y en a beaucoup). C’est amusant car je n’ai pas réellement eu l’impression de lire un texte de George Sand, mais plutôt une œuvre de Balzac. C’est très sociologique, et réflexif, où les personnages sont dépeints, tout autant que leurs actions, mais tout cela dans l’instance de pouvoir en dépouiller et fouiller les esprits. À partir d’un moment, l’admiration se mêle à la jalousie, et cela donne quelque chose de très intéressant, au milieu de la reconnaissance et du maudit : où le destin de l’un assomme l’autre, les grandes preuves de générosité de l’un peuvent rendre tendu l’autre. C’est bien couru que la ténacité de l’admiration peut bien se transformer en idolâtrie, puis en souhaits. Alors quand un homme arrive et commence à tout mélanger entre l’amitié et le désintérêt pour l’une et l’autre, tout vole en éclats. Cette seconde partie m’a laissé un petit peu en désarroi car j’ai trouvé les allez-venues du personnage vraiment très aléatoires et brouillon, comme si changer d’avis tous les trois jours n’allait pas rendre folle que l’une des deux femmes mais bien les deux. Tout ce raisonnement aura évidemment comme finalité l’exacerbation, plus la jalousie, engendrée par le succès d’un des deux personnages.



J’ai été vraiment agréablement surpris de ce maigre roman de Sand. Elle qui m’a habitué à des textes très lyriques, d’aventure ou même bucoliques et amoureux, ici j’ai pu retrouver une fable sociologique étudiant très justement les comportements humains naviguant entre le profit, l’admiration et la jalousie. Un texte très balzacien qui m’a d’autant plu qu’il était inattendu, un déchirement. {15}
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Michel Strogoff

Michel Strogoff, courrier du tsar, reçoit une mission secrète de la plus haute importance, dont la réussite pourrait permettre de repousser une invasion sanglante des tartares.

Parviendra-t-il à parcourir les cinq mille deux cents verstes qui séparent Moscou d’Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale? Sa loyauté et son sens du devoir surpasseront-ils son amour filial?

En quelques centaines de pages, nous voilà embarqués dans une véritable épopée aux accents héroïques, le personnage de Michel Strogoff se caractérisant par un courage à toute épreuve et d’inaliénables vertues morales.

Un appréciable voyage en train, en tarentasse, à cheval, à pieds, en radeau, la plume de Jules Vernes invitant à visualiser l’immensité des paysages sibériens.
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La femme au collier de velours

La Femme au collier de velours par Alexandre Dumas, lu par François Nuyttens, VOolume 2024 (1ère publication en 1849)



Ce court roman commence en 1793 à Mannheim, en Allemagne. Hoffmann, un jeune homme de 18 ans, passionné et idéaliste, un peu musicien, peintre et poète, tombe follement amoureux d’Antonia, la fille du chef d’orchestre maître Gottlieb. Mais il ne peut se résoudre à renoncer à la promesse qu’il a faite à son ami Zacharias Werner : celle d’aller le rejoindre à Paris.

Sa fiancée l’encourage à accomplir son projet et accepte de l’attendre mais elle lui fait jurer de lui rester fidèle et de ne pas jouer, sans quoi elle mourrait. A son arrivée dans la capitale, Hoffmann assiste par hasard à l’exécution de Madame du Barry que l’on guillotine place de la Révolution. Hanté par cette scène, il se décide à aller à l’Opéra où l’on joue un ballet pantomime, « Le jugement de Pâris ». Dans la salle comble, il entre en conversation avec un étrange médecin avant de découvrir sur scène une femme d’une admirable beauté, Arsène, qui est la maîtresse de Danton. Le jeune homme est aussitôt subjugué par la danseuse qui porte à son cou un collier de velours dont le fermoir est une guillotine en argent…



Un contexte historique troublé, celui de la Terreur, des Tribunaux révolutionnaires, de la répression, de la justice expéditive… Par le biais de la fiction, Alexandre. Dumas dénonce les abominations et les lâchetés commises pendant cette période très sombre.

Une ambiance de conte fantastique avec une promesse non tenue et ses conséquences funestes, des personnages à l’aura surnaturelle, mais aussi des personnages référentiels tels que Danton et très certainement Hoffman qui fait beaucoup penser à E.T.A Hoffman.



Une entrée pas forcément évidente dans l’intrigue car le roman commence par une longue évocation de Charles Nodier, écrivain et ami proche de Dumas, qui lui aurait raconté l’histoire qui va suivre.

Ensuite une narration en jeu d’opposition et de miroir : amour pur VS désir sexuel, réalité VS hallucinations, liberté VS addictions, serment VS tentation…



Une belle découverte, toujours grâce à mon partenariat avec les éditions VOolume qui rééditent des œuvres du XIXème siècle.



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