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Les fleurs du mal

C’est comme une mélodie de mots/maux.



J’avais étudié quelques uns des poèmes lors de mon cursus littéraire, j’en avais gardé un bon souvenir et des années plus tard j’ai voulu y replonger.

Que dire?

C’est beau, sombre, torture, scandaleux pour l’époque et tellement harmonieux.
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Les fleurs du mal

Coup de coeur pour "Les Fleurs du mal" de Charles Baudelaire un recueil de poèmes qui reflète la sensibilité profonde et complexe de l'auteur. L'œuvre est divisée en plusieurs sections, chacune explorant des thèmes variés tels que l'amour, la mort, la nature, la modernité et la sensualité. Baudelaire puise son inspiration dans les grands poètes de l'Antiquité, mais les réinterprète à la lumière de la société contemporaine.



L'une des caractéristiques les plus frappantes des Fleurs du mal est la dualité omniprésente entre le Spleen et l'Idéal. Le Spleen représente la mélancolie, la tristesse et la désillusion face à la réalité, tandis que l'Idéal symbolise la quête de beauté, de perfection et d'idéalité. Cette tension entre ces deux forces opposées est le moteur de nombreuses compositions de Baudelaire, où le poète oscille entre désespoir et espérance.



Dans ses poèmes, il met en lumière la beauté de la laideur, la fascination pour le mal et la fascination pour la mort. Il explore également la dualité entre la beauté et la laideur, entre l'ordre et le chaos, entre la lumière et l'obscurité. Sa poésie est marquée par une profonde sensibilité aux contrastes et aux paradoxes de l'existence humaine.



Les Fleurs du mal célèbrent la beauté sous toutes ses formes, même les plus sombres et les plus troublantes. Baudelaire célèbre la sensualité, l'érotisme et la luxure, mais aussi la spiritualité, la transcendance et la quête de l'absolu. Son style poétique est caractérisé par une écriture flamboyante, riche en images et en métaphores, qui évoquent à la fois la splendeur et la décadence de la vie moderne.



Une œuvre majeure de la littérature française, qui explore les profondeurs de l'âme humaine et les mystères de l'existence que je vous conseille de lire une fois dans votre vie. À travers sa poésie riche et engagée, Baudelaire invite le lecteur à contempler la beauté et la laideur du monde, à méditer sur les paradoxes de la vie et à s'émerveiller devant la puissance de la poésie.
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A la recherche du temps perdu, tome 5 : La ..

Je trouve le titre de ce tome trompeur, car, bien plus qu’Albertine, je crois que c’est plutôt le narrateur qui est le réel prisonnier de cet épisode. Enfermé dans sa jalousie maladive, dont les causes peuvent être imaginaires (le saurons-nous un jour?), cloîtré dans sa chambre par peur de sortir avec sa belle, tiraillé par l’alternance de ses sentiments, obsédé par une rupture éventuelle qui ne serait pas de son fait, il me semble pris dans un joyeux carcan. Alors qu’Albertine, elle, sort à gauche et à droite avec Andrée, se fait conduire par un chauffeur louche qui alimente les craintes du narrateur, pige à satiété dans la bibliothèque de son geôlier, se fait offrir moult cadeaux, des robes à profusion, bref vit une vie princière en échange de bien peu : des conversations occasionnelles avec le narrateur, un peu de batifolage nocturne et subir, à peine, la mauvaise humeur de Françoise. Une prison, si c’en est bien une, plutôt dorée. . .



Quant au reste, comme toujours, il y a des passages qui m’ont transporté, ébloui, celui où il décrit son écoute de la pièce d’Auteuil chez les Verdurin notamment, mais aussi toutes ces réflexions sur l’amour, la souffrance et la jalousie, thèmes récurrents du livre. La scène du désarroi de Charlus suite aux intrigues des Verdurin m’a aussi particulièrement touché. Par contre, j’ai été étonné du nombre d’incohérences, des personnages morts qui reviennent quelques pages plus loin, Françoise qui devient Céleste Albaret, etc. Surpris aussi lorsqu’il s’adresse directement au lecteur, ce qui nous sort, brièvement, mais drastiquement, du fil de la narration. Au total un tome que j’ai bien aimé et qui incite à se plonger sans trop attendre dans la suite des choses.
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