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Jean-Christophe, tome 6 : Antoinette

6ème tome de Jean Christophe terminé. Et si ce n'était le challenge Nobel et la curiosité de lire ces romans du début du 20ème siècle qui étaient portés aux nues, je pense que je me serais arrêtée après la première partie. Car au fur et à mesure des tomes, les déclarations sur la "race" et sur le manichéisme de certains personnages devient lassant.



Dans ce volume où Christophe est quasi absent, on apprend à connaitre la famille Jeannin... Voici la phrase d'introduction :



"Les Jeannin étaient une de ces vieilles familles françaises, qui, depuis des siècles, restent fixées au même coin de province, et pures de tout alliage étranger. "



Et si il n'y a pas eu de mélange, cela n'a pas aidé la famille comme l'écrit l'auteur :



"Cependant, la catastrophe arrivait.



Tôt ou tard, il en vient une dans la vie de ces vieilles familles bourgeoises qui depuis des siècles sont incrustées dans le même carré de terre, et en ont épuisé tous les sucs. Elles sommeillent tranquillement, et se croient aussi éternelles que le sol qui les porte. Mais le sol est mort sous elles, et il n’y a plus de racines : il suffit d’un coup de pioche pour tout arracher. Alors, on parle de malchance, de malheur imprévu. Il n’y eût pas eu de malchance, si l’arbre eût été plus résistant ; ou, du moins, l’épreuve n’eût fait que passer, comme une tourmente, qui arrache quelques branches, mais n’ébranle point l’arbre."



Car le père d'Antoinette (la jeune fille française rencontrée par Christophe dans le 3ème volume) va faire une faillite retentissante qui va changer le cours de la vie de ses enfants. C'est une longue descente aux enfers. Mais Antoinette se révèle être une sainte. Elle se dévoue au bonheur de son jeune frère Olivier qui s'avère être un ingrat doublé d'un grande sensiblerie comme il en sera question par la suite.



L'auteur présente le dévouement d'Antoinette sous la forme du sacerdoce. Et si ce n'est le style de l'auteur, il y parfois de très belles formules, on pourrait s'étonner d'un tel étalage de vertus. Autant pour R Rolland qui qualifiait Zola de Romantisme boueux, que dire de lui un Romantisme pleurnichard?



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