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Maktaaq

Souvenez-vous, nous avions quitté Gildas Guyot, il y a quelques mois après avoir lu Le Goût de la viande, le roman choc de la Première guerre mondiale.



Nous le retrouvons cette fois-ci à l'autre bout du monde, à Los Angeles plus exactement au fin fond d'un quartier hispanique à la fin des années 80. Et comme pour Le Goût de la viande, j'ai pris un plaisir énorme à lire ce nouveau roman.



Maktaaq c'est une histoire d'amour entre un grand père, Ati, et son petit-fils Seth. Sauf que Seth la vingtaine glandeuse, n'a que faire de ce vieux schnok de grand-père qui vient habiter chez lui à la mort de sa femme Koko. Jusqu'au moment où Ati lui offre sa vieille Chevrolet Impala en échange d'un road-trip jusqu'à Vegas. Après hésitations, Seth finit par accepter et le voilà embarqué pour une aventure humaine dont il est incapable d'en voir les prémices. Et pour cause, Ati joue les énigmatiques jusqu'au bout.



Et d'enigmatique, Ati l'est certainement. Les chapitres alternent le road-trip de L.A. à Vegas avec des chapitres qui se déroulent sur une nuit, celle de l'arrivée d'Ati dans le foyer familial un an plus tôt et lors de laquelle Seth visionne une cassette VHS que Ati lui a confié : sur celle-ci, Seth découvre un vieux documentaire ethnographique d'un américain, un certain Jonas, qui s'immerge dans une tribu Inuit au confins du cercle polaire.



Car Seth, son grand-père, et toute la famille partenelle sont d'origine Inuit et ça change tout à l'histoire que nous raconte Gildas.



Le road-trip se transforme en un roman initiatique, un roman de transmission et une déclaration d'amour aux cultures qui lentement s'effacent de notre planète.



Le duo Ati-Seth se révèle dévastateur pour la bien-pensance américaine. Ati est un homme coincé entre deux cultures qui veut transmettre à son petit-fils, seul digne héritier à ses yeux et Seth, américain moyen dans toute sa splendeur s'ouvre peu à peu à ce grand-père et à son histoire, à leur histoire.



Maktaaq (dont on comprend la signification et la portée en fin de roman) est un putain de bon roman comme dirait Seth !



Et en plus il est question de baseball de la première à la dernière ligne.





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Spoil

En jouant avec l’extrême et l’absurde, Cédric Fabre touche une corde sensible. Il est vrai que si le miroir est déformant, il fait quand même écho à une certaine réalité : qui n’est pas fâché quand le punch d’une série adorée est dévoilé ? Et si ça allait plus loin ?
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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